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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du vendredi 3 décembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du vendredi 3 décembre 1920

 

 

Avant le Congrès national

Résultats

Les votes des fédérations

Vic-sur-Cère, 29 novembre. - (Par lettre). - La fédération du Cantal dans son Congrès fédéral tenu, hier, à Champagnac, a émis le vote suivant :

Motion Cachin-Frossard : 13 mandats ; motion Longuet-Faure : 13 ; motion Blum-Paoli : 7.

Les 13 mandats de la motion de Longuet se rattachent à la nuance définie par Verfeuil au Congrès de la Fédération de la Seine quand il disait : « Quoi qu'il arrive : socialistes toujours ! » L. Soubeyre.

 

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Comité de la IIIe internationale

Le comité de la IIIe Internationale, pour ne laisser place à aucune équivoque quant à l'application en France des conditions d'admission dans l'Internationale communiste rappelle :

1° Le Comité, approuvant les thèses et les 21 conditions est résolu à poursuivre la réalisation de ces conditions ;

2° Cette réalisation ne dépend pas seulement de la volonté du Comité. Elle dépend aussi des circonstances politiques, du point de maturité révolutionnaire du Parti, du degré de préparation et d'éducation communistes des militants. Tenant compte d'éléments d'appréciation complexe, le Comité a présenté au Parti, de concert avec la fraction Cachin-Frossard, une résolution qui ne permet pas de douter de sa volonté de réaliser les conditions qui transformeront le Parti en parti communiste ;

3° Cette résolution ne pourra subir au Congrès de Tours aucune altération. Elle devra être appliquée dans son esprit comme dans sa lettre. Le Comité donne mandat à tous ses membres délégués au Congrès de s'en tenir strictement au texte rédigé et approuvé par les signataires de la résolution. Il invite tous les délégués sincèrement partisans de l'Internationale communiste à ne se prêter à aucun compromis, aucune transaction et à repousser toute addition qui infirmerait une des dispositions de la résolution ;

4° La résolution comportant l'abolition de la représentation proportionnelle dans les organes directeurs du Parti, toute contradiction de ce point de vue équivaut à un refus d'adhérer à l'Internationale communiste qui considère comme une nécessité absolue l'unité de direction des partis affiliés.

La Commission exécutive du Comité de la IIIe Internationale.

 

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« Raymond » - par Paul Vaillant-Couturier

J'aurais voulu parler de Vergeat et de Lepetit, ces deux camarades, ces deux martyrs qui, comme nous, haïssaient les « politiciens » opportunistes, d'où qu'ils viennent et où qu'ils soient, et qui dans leurs organisations syndicales pourchassaient le fonctionnarisme presque ministériel qui s'y installait.

Je voudrais dire tout ce qu'on pouvait attendre d'eux aujourd'hui, demain, et toute la confiance que nous leur faisions. Mais (leurs amis me pardonneront) je ne peux pas parce que je ne leur appartiens pas assez, tandis que sur toute ma vie, sur tous mes instants pèse maintenant le souvenir écrasant de mon ami Raymond Lefebvre.

On m'a demandé de parler de lui aux camarades. Les camarades m'ont entendu partout parler de « Raymond » comme ils disaient. Il n'est pas un village de France où j'aie été qui n'ait entendu et aimé son nom, et je sais qu'il y a partout, en France, depuis trois jours, des camarades qui pleurent.

Il avait 30 ans. Nous nous étions connus, il y a quinze ans, au lycée Janson, à Paris. De famille protestant tous les deux, nous avions retenu de l'Évangile la grande leçon d'amour.

Les riches petits camarades nous battaient, déchirant nos vêtements pauvres que nos mamans raccommodaient le soir. Nous nous défendions comme nous pouvions, à coups de mots vengeurs plus souvent qu'à coups de pied, parce que nous étions les moins forts et qu'il nous plaisait quand même d'avoir raison. Nous travaillions toujours ensemble. Notre vie était une collaboration quotidienne. Nous pensions ensemble, et c'était de son côté qu'étaient les éclairs de génie.

1911, 1912, 1913, 1914, la Sorbonne, la Bibliothèque nationale, où nous mûrissions à travers l'histoire la grande unité de souffrance des hommes, la musique, l'École de droit, l'étude des doctrines, les premiers Mai houleux, nos fuites et nos colères sous les charges, le triomphe des barrages rompus, la manifestation Ferrer sous la lumière brouillée des réverbères du parc Monceau, la campagne pour le rapprochement franco-allemand, la lutte contre les trois ans, la vie ouvrière, Paris en raz de marée déferlant sur la pelouse des Tertres, le Pré-Saint-Gervais : Jaurès parle.

Nos angoisses suivant les étapes du conflit depuis Sarajevo, comme la croissance d'une fièvre.

Tolstoï… Jaurès assassiné. La guerre. L'orgie des autres, et au milieu, notre pitié d'abord, notre colère ensuite, notre lucidité toujours.

« Ça sera une bonne affaire pour l'Amérique », m'écrivait, à la fin d'août 1914, Raymond. Je lui avais écrit le même jour : « Quelle défaite se prépare pour tous les hommes qui se battent et pour tous les hommes qui pensent ».

Les batailles, les lignes fébriles sur une carte avant l'heure H, nos blessures dans le cauchemar et notre rencontre, après deux ans, dans la paix de la petite chambre carrelée de l'hôpital où naissait l'A.R.A.C. et la première idée de Clarté, en 1916.

La Révolution russe - comme un coup de tonnerre. Les permissions, les angoisses, les luttes au sein du Parti qui s'obstinait à demeurer nationaliste malgré les combattants, la poitrine mal cicatrisée de Lefebvre qui crevait dans les meetings. L'exil sauvage dans le sanatorium des Pyrénées, et la lutte de nouveau après la guérison hâtive.

Les livres, les brochures, les amies, une femme digne de lui, les campagnes, les calomnies, les poursuites, la prison…, les projets…

Les projets ! mon pauvre Raymond, creuset d'idées et de projets !

Les assommades du Premier Mai 1920. La grande grève vécue dans le halètement d'un prolétariat trahi.

Le départ pour la Terre promise.

Les petits bouts furtifs de lettres enthousiastes, la promesse du retour prochain avec toute la Révolution communiste mondiale dans la tête et dans le cœur. Notre volonté au poing comme une épée.

Et puis l'assassinat, par le blocus.

Car devant le peuple communiste de France et devant le prolétariat du monde nous dénonçons ici l'assassinat de Raymond, de Vergeat et de Lepetit par le blocus.

Il n'y a pas de passeports pour des communistes.

Nous accusons M. Millerand, président de la République, de l'assassinat de Raymond Lefebvre de Vergeat et de Lepetit.

Le procès sera fait et la sentence exécutée.

« La Révolution, dit la devise communiste, passe sur le cadavre de nos meilleurs. » Camarades du Parti, le meilleur des nôtres est tombé. Sa mort nous laisse une tâche plus lourde.

Nous sommes de la génération sacrifiée et nous allons avoir à connaître tous les dégoût, tous les chagrins, toutes les imbécillités, toutes les ingratitudes de l'action quotidienne, avant la balle ou le coup de baïonnette. C'est bien ainsi. Eux sont morts en mer communiste, ayant vécu cinq mois en monde communiste. Comprenez-vous ?

Ils ont emporté cela. Il leur a été épargné de retrouver le reste. Ils ont eu la meilleure part.

Moi, je suis amputé de la moitié de moi-même. Mais rien ne doit être changé, les hommes qui survivent ne doivent pas compter, ils n'ont qu'un devoir : continuer obstinément pour le triomphe communiste à chercher leur sort, en communistes.

P. Vaillant-Couturier.

 

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Leur ignominie

Nos trois malheureux camarade Raymond Lefebvre, Lepetit, Vergeat étaient partis pour la Russie en juillet dernier, bien que le gouvernement de M. Millerand leur ait refusé les passeports. Leur désir passionné de voir la Révolution en acte, de participer pendant quelques jours à la vie fiévreuse des acteurs du grand drame les avait jetés sur le chemin de Moscou. Nous ne dirons pas ici la route périlleuse qu'ils avaient dû prendre pour parvenir en Russie, malgré les difficultés du passage de plusieurs frontières.

Voici que les plus venimeux des reptiles de notre presse s'emparent aujourd'hui du malheur qui frappe la classe ouvrière pour tenter la plus malhonnête diversion. Dans nombre de journaux parisiens connus par leurs viles attaches d'argent, on accuse tout simplement les bolchevistes d'avoir supprimé les trois délégués français.

Écouter la Liberté de cet honnête Berthoulat…

Mais était-ce le cas de MM. Lefebvre, Vergeat et Lepetit ?

Le peu que l'on sait des résultats de leur enquête, par ce qu'ils en écrivent à des amis, semble montrer qu'ils ne furent pas toujours enthousiasmés des méthodes révolutionnaires russes et de la mise en action de la doctrine.

Lénine le savait, à n'en pas douter.

Le sachant, est-il si invraisemblable de dire que Lénine a pu prendre quelque ombrage de l'attitude des trois militants ?

De là à penser ce que vous devinez, il n'y a pas loin et trois assassinats de plus ou de moins, quelle importance cela a-t-il pour un homme qui a fait de la peine de mort un moyen de gouvernement ?

Voici maintenant les réflexions de Latzarus qui écrit au Figaro :

Et maintenant le « consulat soviétique » de Stockholm annonce que « les trois camarades français ont péri environ le 1er octobre, en route entre Vaidaguva et Vardoe. » On ne sait pas le lieu, on ne sait pas l'heure, et surtout on ne sait pas comment « le consulat soviétique » a acquis la conviction de leur mort. On ne sait rien, sinon que trois témoins ont disparu. Or, l'un deux avait envoyé de Russie un article où il faisait quelques réserves sur le bolchevisme, et on assure qu'ils avaient écrit des lettres peu enthousiastes. Lénine et Trotsky ont-ils voulu se délivrer d'enquêteurs trop clairvoyants ? Ce ne serait qu'un crime de plus au compte de ces apôtres. « Lefebvre, Vergeat et Lepetit, écrit l’Humanité, étaient allés à Moscou comme les trois mages vers l'étable divine ». Mais les mages purent échapper à Hérode.

La Démocratie Nouvelle n'a pas voulu être dépassée dans la honte et un obscur salisseur de papier y a écrit les lignes suivantes :

Il y a quelques mois, une délégation minoritaire quittait Paris pour Moscou.

Elle était composée de trois purs entre les purs, de MM. Vergeat, des métaux ; Lepetit, des terrassiers ; enfin de Raymond Lefebvre qui, même en ce milieu, se fit remarquer par la violence de ses blasphème contre la patrie.

Quelques temps après leur départ, une lettre des trois pèlerins parvint au directeur d'un journal bolchevique français, puis plus rien, rien que le silence de la mort.

Car ils étaient morts, ayant, d'après une information de la section communiste de Suède, péri dans un accident de bateau.

Où ? Quand ? Sur ce point, aucune précision n'a été fournie et, à en croire certains renseignements, jamais nous n'aurons d'autres détails, car les trois Français, trop clairvoyants encore qu'aveuglés par l'esprit de Parti, auraient été tout simplement assassinés par les soviets. Ils auraient, paraît-il - car en pareille matière nous sommes réduit aux hypothèses - découvert des faits particulièrement graves à l'actif ou plutôt au passif du kamarade Sadoul.

Carrier, de sinistre mémoire, noyait aussi ses ennemis, du moins le faisait-t-il au grand jour et sans hypocrisie.

Sans doute pourrait-on trouver dans de nombreux autres journaux capitalistes des mensonges aussi odieux. Mais il nous répugne de poursuivre cette récapitulation.

Nous signalons seulement aux travailleurs la dernière infamie de la presse antiouvrière. Le gouvernement français persiste, après deux années de paix, à dénier à des militants révolutionnaires le droit de circuler librement à travers l'Europe, et surtout de se rendre en Russie sovietiste. Dès lors, nombre d'entre eux en sont réduits à braver les plus graves dangers pour remplir les mandats qui leur sont confiés par leurs organisations.

Et les mêmes personnages dont la politique contraint les militants de la classe ouvrière à affronter ces périls mortels profitent du malheur qui vient de nous accabler pour tenter de salir une fois de plus la Révolution russe.

L’Humanité

 

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Adieu, Le​petit !

Lepetit, breton de naissance, commença par subir, comme trop de fils du peuple, une vie de misère et de privations. Tout jeune il se mit aux durs travaux des compagnons de la Terrasse, allant par monts et par vaux, pour gagner son pain.

Poursuivant vaille que vaille son éducation au cours de ses randonnées de trimardeur, il apprenait à connaître l'exploitation dont étaient victimes ses camarades. Alors commença sa vie de propagandiste, essayant de démontrer aux compagnons la tyrannie capitaliste dont ils étaient victimes.

En 1910 il vint à Paris. Là sa combativité et son dévouement lui valurent de prendre une place importante parmi les militants.

D'une sincérité et d'une loyauté absolues, il se fit de nombreux amis qui, écoutant ses conseils, parvinrent à leur tour à développer autour d'eux la passion d'un idéal de justice et de bonté.

La guerre survint ! Lepetit resta toujours le même, se dévouant au service de tous et se dressant contre les responsables du grand crime.

Il fut bien vite victime de sa foi et de son idéal. Deux ans de prison lui furent infligés pour sa propagande pacifiste, mais ne le rebutèrent pas.

La Révolution russe arriva et suivi son cours. Quand il fallut songer à envoyer là-bas des camarades pour se rendre compte de la situation, Lepetit fut désigné. Malgré son état maladif, malgré son extrême fatigue, notre camarade se dévoua et se mit en route.

Là-bas il accomplit avec les autres délégués la besogne qui leur était tracée.

Il faut lui dire ici un éternel adieu.

Adieu donc, mon camarade, au nom de tous ! Adieu, mon cher Lepetit ! Ton souvenir restera gravé dans nos cœurs, comme le souvenir d'un des martyrs tombés pour la Révolution sociale ! Nous essayerons, ami, de suivre tes traces et nous poursuivron[s] ce qui fut la tâche de toute ta vie, la marche vers la Révolution libératrice et l'avènement de la Fraternité universelle.

Louis Barthes,

Secrétaire du Syndicat des terrassier de la Seine.

 

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Marcel Vergeat

Vergeat était âgé de 29 ans.

Il n'avait guère plus de quinze ans quand il commença à fréquenter les milieux révolutionnaires. Il fit ses débuts de militants au Foyer Populaire de Belleville.

Il se mêla aussi - mais peu de temps - au groupe de l'Anarchie et il écrivit même quelques articles dans ce journal.

Il milita ensuite aux « Jeunesses Syndicalistes », à la création desquelles il prit une grande part et dont il fut l'un des membres les plus actifs.

À son retour du régiment, il se rapprocha du Libertaire, auquel il collabora. Très estimé de Pierre Martin, pour qui il avait une grande affection, il fut un de ceux qui s'occupèrent jusqu'à ses derniers moments de notre vieux camarade et le veillèrent jusqu'à la dernière heure.

Au début de la guerre, il revint aux Jeunesses Syndicalistes et, avec elles, se déclara pour la « gauche » de Zimmerwald, affirma sa sympathie pour Merrheim au retour de la conférence internationale, et dès le début adhéra au Comité pour la reprise des relations internationales ; puis ensuite au comité de défense syndicaliste.

Secrétaire du comité minoritaire, après l'arrestation de Monatte il fut désigné par ce comité pour enquêter en Russie, se renseigner sur la Révolution russe et pour aller étudier sur place les rapports entre les syndicats les soviets.

Nous perdons en lui un militant éprouvé, un ami sûr. Son souvenir demeurera parmi nous.

 

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Après la disparition de Lefebvre, Vergeat et Lepetit

Nous avons reçu de différentes organisations des ordres du jour relatifs à la tragique disparition de nos trois camarades Raymond Lefebvre, Marcel Vergeat et Lepetit.

Le manque de place ne nous permettant pas de reproduire tous ces textes, nous donnerons les principaux.

Voici celui que nous adresse l'Union des Syndicats de la Seine :

Mercredi matin, une triste nouvelle parvenait à la connaissance des travailleurs de la région parisienne.

Ils apprenaient que nos camarades Lepetit et Vergeat et leur compagnon de voyage Raymond Lefebvre avaient trouvé une mort tragique et douloureuse au retour de la mission qu'ils accomplissaient en Russie, où les avaient envoyés un certain nombre de syndicats de la région parisienne.

Nos camarades Vergeat, secrétaire du syndicat des métaux, et Lepetit, l'actif militant du syndicat des terrassiers, étaient bien connus des travailleurs de la Seine. Bien des fois l'Union des syndicats fit appel à leur concours et à leur dévouement, en particulier pendant la grève de mai dernier[e].

Nous sommes certains d'être les interprètes des organisations et des travailleurs de la Seine en saluant leur mémoire et celle de leur camarade d'infortune.

Nous adressons à leurs familles éplorées nos condoléances émues et sincères et nous les assurons de la part que prend à leur malheur toute la classe ouvrière.

Que ce témoignage de sympathie et l'assurance du souvenir qui restera parmi nous durable des camarades disparus puissent leur être une consolation. - L'Union des Syndicats de la Seine.

D'autre part, le bureau de la Fédération du Bâtiment nous adresse la communication suivante :

Douloureusement ému à l'annonce de la fin tragique des camarades Lepetit, Vergeat et Raymond Lefebvre, le Bureau fédéral, en cette triste circonstance, se fait l'interprète de la Commission exécutive et du Comité national pour exprimer aux familles de nos trois camarades l'expression de sa sympathie la plus vive dans le cruel deuil qui les frappe. - Pour le Bureau fédéral, l'un des secrétaires : M. Roueste.

 

Témoignage de sympathie des syndicats bruxellois

Nous avons également reçu de nos camarades bruxellois le télégramme ci-dessous :

Bruxelles, 2 décembre. - Les délégués des syndicats bruxellois, réunis le 1er décembre, envoient leur salut fraternel au Parti socialiste français et à la C.G.T., ainsi que leurs condoléances aux familles des citoyens Lefebvre, Vergeat et Lepetit. Le malheur qui frappe les camarades français atteint tout le prolétariat international, et c'est à ce titre que nous participons fraternellement à leur douleur. - Charles Everling, secrétaire de l'Union des Syndicats.

 

Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du vendredi 3 décembre 1920

 Résultats de la Fédération de la Creuse : 13 Cachin-Frossard ; 13 Longuet-Faure ; 7 Blum-Paoli

- rappel de la Commission exécutive du Comité de la IIIe Internationale sur les thèses et les 21 conditions, et à ne pas toucher à la résolution pendant le Congrès de Tours

- « Raymond » par Paul Vaillant-Couturier, qui rend hommage à son camarade d’enfance et ami Raymond Lefebvre, avec lequel il avait fondé l’ARAC

- hommages à Lefebvre, Vergiat et Lepetit et détails de leur parcours

- « leur ignominie », à propos d’articles de journaux capitalistes, incriminant les bolcheviks dans la disparition des trois

 

 

le 02 December 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)