L'Humanité, journal socialiste quotidien
À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France
Ain
Au congrès de la Fédération de l'Ain qui s'est tenu dimanche à Bourg, le vote sur les motions a donné le résultat suivant : motion Cachin-Frossard, 44 mandats ; motion Longuet-Faure, 31 mandats ; motion Blum-Paoli, 15 mandats.
Une motion d'ajournement présentée par le citoyen René Nicod a été renvoyée devant les groupes de la Fédération qui devront se réunir d'urgence pour en discuter afin de mandater en conséquence les délégués au congrès de Tours.
Ariège
Varilhes, 13 décembre. - (Par télégramme.) - Le congrès de la Fédération socialiste a eu lieu hier. Les partisans de la motion Cachin–Frossard ont, au vote, obtenu 9 mandats contre 1 mandat à la motion Blum. – Caron.
Bouches-du-Rhône
Notre ami Veyren nous prie de rectifier comme suit les résultats du vote émis dimanche à Salon par le congrès des Bouches-du-Rhône : Motion Cachin–Frossard, 70 mandats ; Longuet, 20 ; Blum, 3.
Hautes-Pyrénées
Vic-en-Bigorre, 13 décembre. - (Par dépêche) - Le Congrès des Hautes-Pyrénées a donné le résultat suivant : Cachin–Frossard : [107] ; Paoli–Blum, 19 ; Longuet, 2 ; n'ont pas pris part au vote : 84.
La motion Cachin aura 5 délégués au Congrès national, et la motion Blum en aura 1. - G. W.
Isère
Grenoble, 12 décembre. - (Par lettre.) - Le congrès de la Fédération de l'Isère a voté la motion Cachin–Frossard interprétée par la déclaration de Frossard au congrès de la Seine, par 84 mandats contre 21 à la motion Longuet–Paul Faure. La première fut défendue par Raffin–Dugens, la seconde par Mistral et Buisset. L'Isère aura à Tours 5 délégués pour la motion Cachin et 1 pour la motion Longuet.
Seine-Inférieure
Voici le vote émis par la Fédération de la Seine-Inférieure. Cachin-Frossard, 65 mandats ; Longuet–Faure, 6 ; Blum-Paoli, 5.
Seine-et-Marne
Nous avons hier incomplètement rapporté les résultats du Congrès de Seine-et-Marne. Voici comme il convient de rectifier : Cachin–Frossard, 435 voix (43 mandat) ; Longuet–Faure, 61 voix (6 mandats) ; Blum-Paoli, 21 voix (2 mandats) ; Heine, 6 voix.
La fédération de Seine-et-Marne a demandé, à l'unanimité, que le Congrès national ne dure que cinq jours.
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Nous avons récemment publié des ordres du jour de syndicats du textile et de la Fédération agricole dénonçant les manœuvres concertées qui tendent à exclure de la C.G.T. les syndicats révolutionnaires - et des syndicats réformistes les syndicalistes révolutionnaires. La protestation contre ces tentatives de scission se généralise.
Voici, à ce propos, le texte de l'ordre du jour voté la semaine dernière par le syndicat des mineurs de St-Léger-sur-Dheune :
Le bureau administratif du Syndicat des mineurs de Saint-Léger-sur-Dheune (Saône-et-Loire), réuni le 7 décembre, après avoir pris connaissance de la circulaire fédérale, proteste énergiquement contre la menace d'exclusion concernant son syndicat parce qu'il adhèrent aux C.S.R. et considère que cette menace est une atteinte à la liberté de la pensée.
Le syndicat ne demande pas un adhérent à quel parti politique il appartient, de quelle secte philosophique ou religieuses il se réclame : il espère que dans son sein se fera la grande unité ouvrière, que le prolétaire acquerra sa conscience de classe nécessaire à son émancipation, que sa pensée s'élargira, qu'il y apprendra à discerner ses adversaires.
Le syndicat de Saint-Léger-sur-Dheune, Saint-Beurain, Perreult et Charrecey s'est toujours fait un devoir de respecter les décisions fédérales, confédérales et des Congrès nationaux en toutes occasions.
Aujourd'hui moins qu'hier, il ne pense combattre la Fédération nationale du sous-sol, mais il estime que la suppression du patronat et du salariat et l'abolition du régime actuel ne s'obtiendront qu'avec la Révolution sociale et que cette Révolution ne s'obtiendra que si le prolétariat possède des éléments révolutionnaires.
Il veut avant tout développer son éducation que les militants qualifiés lui refusent en réclamant des prix exorbitants pour une simple réunion.
En adhérant au Comité syndicaliste révolutionnaire, il ne porte pas atteinte aux principes de la Fédération nationale (article 4 des statuts fédéraux) et il fait appel à la bonne foi du Conseil national, qui statuera sur cette façon d'agir.
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- « Avant le Congrès - le vote des fédérations » de l’Ain, Ariège, bouches-du-Rhône, Hautes-Pyrénées, Isère, Seine-Inférieure, Seine-et-Marne
- « les syndicats révolutionnaires se défendent contre les scissionnistes » [dénonçant les manœuvres concertées qui tendent à exclure de la C.G.T. les syndicats révolutionnaires - et des syndicats réformistes les syndicalistes révolutionnaires.]
le 13 December 2020
