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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du dimanche 5 décembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du dimanche 5 décembre 1920

 

 

« Résistance socialiste » - par Amédée Dunois

Nous avons eu communication d'un long manifeste voté jeudi dernier par un nouveau Comité, dit de résistance socialiste.

Ce manifeste est signé des citoyens : Aubry, V. Auriol, Henri Binet, Léon Blum, Bracke, Paul Boncour, Eugène Frot, H. Grangier, P. Laîné, Gaston Lévy, Edgar Longuet, Mayéras, Moutet, Jean Mouret, Oustry, Paoli, Paroy, Pressemane, R.–G. Réau, Eug. Reisz, P. Renaudel, J.–B. Séverac, A. Varenne et Vendrin.

Ce manifeste, qui rejette sur les partisans de la IIIe Internationale la responsabilité d'une scission que la plupart de ses signataires ont spontanément poursuivie depuis la fin de juillet dernier, est un appel au membres du Parti « pour une résistance poussée jusqu'aux limites où les entrepreneurs de scission et d'exclusions nous obligeront de la pousser. »

Le Comité de résistance socialiste, qui pourrait aussi bien s'appeler Comité de résistance au socialisme, peut multiplier les appels. Il ne sera pas entendu. Am. D.

 

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Un article inédit de Raymond Lefebvre

Défense nationale

L'article que nous publions aujourd'hui nous avait été remis par Raymond Lefebvre à la fin du mois de mai dernier. Le manque de place (nous n'avions alors que deux pages et la grève des cheminots battait son plein) nous ayant mis dans la nécessité temps différer la publication, Raymond Lefebvre nous en apporta un autre plus directement inspiré des récents événements et intitulé : La Période prérévolutionnaire. « Celui sur la défense nationale peut attendre, nous dit-il, il ne sera pas moins actuel dans six mois ; mais celui-ci est tout à fait urgent. » Nous publiâmes La Période très révolutionnaire le 13 juin ; nous publiâmes quinze jours plus tard (28 juin) Doctrine et Tactique révolutionnaires, le dernier article de Raymond. Il quittait la France peu après - pour ne revenir jamais. Et nous gardâmes Défense nationale en portefeuille, comptant ne le publier qu'après le retour de l'auteur. Le voici. On entendra pas sans une émotion profonde, sans un infini regret, retentir cette voix venue de l'outre-tombe. Am. D. [Amédée Dunois]

 

Jusqu'à présent, dans sa défense du projet militaire, qu'au nom du groupe socialiste au Parlement, il a déposé sur le bureau de la Chambre, Paul Boncour ne s'est pas placé au point de vue doctrine socialiste et lutte des classes, sauf quand il a émis l'espérance que les soldats du service de huit mois auraient l'esprit moins Reichswehr que ceux du service de trente mois, embrigadés par des rempilés (possible, cela ! mais Boncour n'ignore pas que jamais la majorité bourgeoise ne voudra faire l'économie de sa Reichswehr, et je ne peux pas l'en blâmer : elle se défend) !

Nous, au point de vue doctrine socialiste, il n'y a pas de contestations possibles : « Pas un homme, pas un sou ! » En régime capitaliste, il n'y a pas de Défense nationale, cette maxime est la résultante rigoureuse de la constatation : lutte de classes, qui elle-même forment la clef de voûte de l'édifice de l'Internationale ouvrière. Seules des raisons diplomatiques peuvent masquer cette vérité-là. Quand on est socialiste on peut ruser avec la Défense nationale, on peut s'y résigner, on peut défaillir devant elle, mais celui qui l'accepte vraiment et sans retour, cesse ipso facto d'être internationaliste. Le coup de 1914 l'a révélé. Je le répète, seules des raisons d'opportunisme peuvent déterminer certains militants, la mort dans l'âme, à se courber sous le goupillon de sang. J'ai reçu l'autre jour une lettre d'un très actif et très remarquable militant d'une fédération campagnarde. Il me dit avec franchise que si, tout en acceptant la formule zimmerwaldienne, il ne la signe pas, c'est bonnement la crainte d'effaroucher les paysans. « Les paysans sont antimilitariste, confesse ce militants Mais ils gardent en eux-mêmes une résignation atavique devant la guerre. Ils savent qu'ils obéiront dès l'ordre venu. » Nombreux sont ces militants pour lesquels le patriotisme n'est qu'une roublardise.

Je sais que, quant à vous-même, Boncour, tel n'est point votre point de vue. Vous demeurez persuadé que la Défense nationale est un devoir socialiste. Convenez avec moi que ceux pour lesquels elle n'est qu'une corvée se doivent de choisir.

Je sais que, pour ma part, c'est la passion même de notre pays qui me commande un refus formel ; la France (et ce capital de sentimentalisme, cette richesse d'intelligence, d'art, de clémence, dénommés par ce mot-là), nous l'aimons, elle est nôtre, elle est notre chair, notre génie, mais entre la Défense nationale et elle, entre la Patrie bourgeoise et elle, je sais qu'il n'y a plus rien de commun, sinon pourtant cette sorte de rapports que le loup établit avec l'agneau. On n'a jamais fait une dissociation nette entre France et Patrie : je n'en connais pourtant aucune de plus urgente ; je n'en connais aucune que la guerre, sa leçon, le traité qui l'a couronne, aient plus rudement écartelée.

À l'appui du projet du groupe socialiste parlementaire, Boncour invoque un argument qui, au contraire du premier, est purement Défense nationale : Boncour démontre que les événements militaires de 1914–1918 ont vérifié les inductions de Jaurès ; que, par conséquent, là est la vérité militaire, là le secret de la victoire rapide…

Je n'en suis pas persuadé. Précisément parce que les induction de Jaurès se sont réalisé[e]s en 1914, il y a des chances pour qu'elles ne se réalisent pas la prochaine fois… Ici nous sortons du point de vue socialiste, et je ne veux le faire que pour y retourner par un autre chemin : je crois, en effet, que si une autre guerre doit éclater (et ce ne sera pas tout de suite sans doute), si le prolétariat, encore une fois dupé, « marchait » avec la candeur farouche du 2 août, la guerre alors ne ressemblera pas à celle-ci plus que cette guerre-ci n'a ressemblé à celle de 70, ou celle de 70 à celles de l'Empire… Il y a en effet un graphique ascendant de la folie et du crime patriotiques.

C'est seulement en prolongeant la ligne de ce graphique qu'on peut évaluer le nombre de peaux humaines dans l'humanité devra payer la Gloire.

Partie du petit champ de bataille médiéval dont on voyait le bout en grimpant à un arbre, la guerre s'est étendue sans cesse en profondeur, en largeur, dans le temps et dans l'espace. Son ambition n'a cessé de croître avec ses moyens. Ses ressources n'ont cessé de croître avec son ambition.

Que la guerre ait crû dans l'espace, la chose est illustrée déjà dans toutes les imaginations. La portée des canons, l'ampleur du front des troupes, chacun sait cela. Austerlitz et l'offensive de 1918 qui bardait de Dunkerque aux Vosges, voilà le progrès de cent ans.

Les avions, les sous-marins, les tanks…

Mais l'imagination humaine s'attarde à prévoir le passé, et, invinciblement, quand on pense, quand on essaie de penser la future guerre, c'est la dernière guerre qu'on évoque : ainsi omet-on de penser que la prochaine guerre s'étendra aux airs, et ainsi que la profondeur de la zone détruite, s'étendra avec des nuances d'intensité jusqu'aux limites de l'Océan ; à Bordeaux, on sera au front…

Par la même raison, le nombre des belligérants, qui, depuis la bande d'écorcheurs du XVe siècle jusqu'aux armées nationales de 1914, n'a cessé de s'accroître, s'accroîtra encore (et c'est là que le projet du groupe socialiste me paraît inactuel)… Je ne suis pas sûr qu'on ait encore besoin de soldats. J'entends que la différence entre belligérants et non belligérants s'atténuera grâce aux progrès de l'aviation et de la chimie.

L'aviation permet, en effet, d'employer des explosifs beaucoup plus sensibles et plus efficaces que ceux qui doivent supporter le traumatisme de l'explosion dans un canon. Déjà de louables chimistes américains à lunettes d'or s'occupent, dit-on, à combiner de quoi faire sauter une ville avec quelques gouttes…

Tout cela aurait pour effet d'écourter la prochaine guerre si l'ambition de son objectif ne croissait avec ses moyens. En effet, on ne se contentera pas de vouloir la mort d'un homme, ou d'un groupe d'hommes, ou d'une masse d'hommes, ou d'un coin de pays, comme on a fait jusqu'ici. On voudra tuer non seulement le présent mais l'avenir : on assassinera une province, on la sèchera jusque dans ses germes, jusque dans son futur.

Or, il est toujours très long de tuer tant de choses. Les hommes auront eu beau découvrir de nouveaux procédés de suicide simplifié, l'exécution leur en demandera toujours plus de temps. Il est faux de croire que les guerres ont été constamment s'écourtant. La guerre de Cent Ans ne compte pas autant de jours de batailles ou de combats que celle de 1914… Ce ne fut qu'une paix troublée…

La prochaine guerre, normalement, doit être plus perfectionnée, donc plus lente, plus large, et d'une destruction plus puissante. On s'est borné jusqu'ici à emmener à la mort des enfants de vingt ans. La prochaine fois, grâce aux bombardements aériens systématisés et organisés, il y aura des croix de guerre pour les berceaux…

Que ceux qui m'accuseraient de voir en noir se souviennent des sottises qu'ils ont bavardées en août 14, et de ce qu'ils ont vu au front depuis…

Et maintenant, laissez-moi vous dire, Boncour, que quand j'essaie de me préciser cela à moi-même, je ne peux plus regarder une foule qui salue le drapeau qu'avec l'étonnement d'un homme réfléchi devant un acte de fanatisme candide. Je suis arrivé à cette certitude que la prochaine guerre suppose la destruction de la civilisation européenne en tout état de cause et quelle qu'en soit l'issue.

À moins que la civilisation, déjà blessée à mort par la guerre de 1914, n'ait plus de quoi perfectionner le crime, et que nous ne tombions dans un chaos : l'histoire de Fiume généralisée…

En vérité l'ordre capitaliste me semble bien avoir atteint ce stade de maturité en lequel, cessant de créer, il en vient à se détruire lui-même, car je ne vois plus, de quelque côté que je me tourne, que ce choix pathétique et pressant : la dictature du prolétariat, ou la mort.

Raymond Lefebvre.

 

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Suprême hommage

Par Romain Rolland

Dès la première fois que je le vis, je lus dans ses yeux la prédestination de sa mort tragique. Il brûlait de se sacrifier. En vain pouvait-on le retenir une fois, deux fois, dix fois, sur sa voie d'héroïsme : son impérieux destin l'eût toujours repris par la main.

Ce destin n'avait rien de mélancolique. Il rayonnait en lui d'enthousiasme et de joie. Ce jeune homme, beau, riant, comblé des dons de l'esprit à qui un avenir lumineux était promis, aimait passionnément la vie. Le don qu'il en faisait d'avance n'était pas un acte de désespoir. C'était l'ivresse sacrée de la nature au printemps, cette largesse de vie qui se répand des plantes et des arbres dans l'air, en millions de germes féconds. En s'offrant à la mort, il se donnait à la vie, - à une vie plus haute, plus large que la sienne, à l'humanité heureuse et délivrée.

Que la conscience de sa joie mystique apaise notre tristesse ! Certes, nous ne nous consolons pas d'avoir perdu si tôt l'ami ardent et fidèle, intrépide compagnon, l'artiste fauché en sa fleur, l'écrivain qui eût été un des premiers romanciers de ce temps. Mais si nous sommes dans l'ombre, lui est dans la lumière. Il a disparu dans le rayonnement du grand pèlerinage accompli, dans la foi visionnaire d'un jeune chevalier revenant de la Terre Sainte. Que son image demeure dans l'avenir le symbole de la jeunesse du vieux monde qui s'offre aux nouvelles Croisades !

Décembre 1920.

Romain Rolland.

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Par Georges Duhamel

Notre ciel d'Occident était vraiment trop lourd de brouillard et d'ennui. Il y avait, ici, trop de morne tristesse, trop d'objets de dégoût, trop de basse jouissance et pas assez, oh ! pas assez de véritable, de généreuse angoisse.

Il nous a quittés. Il est allé voir comment ils s'y prennent, là-bas, pour être si malheureux et si fiers.

Il ne reviendra plus.

Comme il était vivant ! Il m'a fait souvent penser à cette « statue de la jeunesse audacieuse » qu'évoque Joseph Conrad. Il parlait de l'action en homme capable de sacrifier à l'action toute une vie de poète et bien d'autres choses encore.

Un jour, il allait et venait, devant moi, parlant de l'avenir comme d'une chose que l'on toucherait en tendant les bras. Quelle fièvre juvénile et généreuse ! Il me faisait trembler un peu, sourire aussi, et rêver, moi qui n'aime plus que rêver parmi mes livres.

Il ne reviendra plus. Tout est fini pour lui. Je l'imagine, je le vois, accroché à une pièce de bois, soulevé, roulé, suffoqué par une mer furieuse. Qu'a-t-il pensé de nous tous, à l'heure où l'agonisant juge le monde dans un éclair ?

Nous, nous n'avons pas fini. Nous n'avons pas fini avec les bavardages, la politique, la guerre, les institutions, la loi, les États, avec la bêtise, avec l'humiliation, la colère, avec la tristesse, oui, la tristesse démesurés de tant de choses et de tant d'hommes.

Lui, il a lâché la pièce de bois, et il est allé au fond, où reposent déjà maints souvenirs. Vrai ! nous pouvons bien l'avouer, cette pensée-là ne donne pas seulement de la douleur, mais aussi de la honte, mais aussi de l'envie.

Georges Duhamel

 

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Clarté publie cette semaine les Lettres de paix, de guerre et de Russie écrites par Raymond Lefebvre.

 

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Un nouveau télégramme de Stroem

Nous avons reçu hier soir le télégramme suivant de notre camarade Stroem, délégué, à Stockholm, de la République des Soviets :

Stockholm, 4 décembre. - De Vardoe, j'ai reçu le télégramme suivant expédié par le camarade Bodin : « les Français sont partis de Vaida Gouba dans un bateau à voile. Immédiatement après leur départ, a éclaté un orage qui a duré quatre jours. Comme le bateau était mauvais, ils ont sûrement péri dans cet orage. On n'a rien vu depuis ce temps. J'ai perdu tout espoir d'en recevoir de nouveaux renseignements. On n'a pu procurer un meilleur bateau. - Bodin » Salutations fraternelles. - Stroem.

 

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La solidarité

Le Comité des syndicats révolutionnaire de la Seine (C.S.R.) a décidé de faire un gros effort auprès des organisations adhérentes pour la souscription en faveur des veuves et des orphelins de Vergeat et de Lepetit.

Ému de l'odieuse campagne de mensonge et de calomnies menée contre les glorieux disparus par la canaille journalistique bourgeoise, il a décidé en outre qu'à la première inconvenance, une délégation de camarades se chargerait d'en obtenir réparation. « Que nos ennemis respectent nos morts », dit en terminant l'appel du C.S.R.

Nous continuons à recevoir des organisations un nombre considérable d'ordres du jour de condoléances. En voici une liste, qui d'ailleurs n'est pas complète :

[…]

Nous publierons demain un intéressant exposé que nous adresse le syndicat des Métaux de la Seine et qui montre, contrairement à certaines affirmations calomnieuses, que les camarades de travail et de combat de Vergeat et de Lepetit ne sont nullement, depuis deux mois, restés indifférents au sort de nos disparus.

 

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A la Bellevilloise

Première commémoration

Le meeting organisé par la Jeunesse du 20e, à la mémoire de Raymond Lefebvre, Vergeat et Lepetit, réunit hier soir à la Bellevilloise, une assemblée si nombreuse qu'il fallu tenir deux réunions. Les assistants écoutèrent avec une attention émue ceux qui furent les camarades intimes des trois disparus, Barthes, des terrassiers ; Berrar, des métaux ; Noël Garnier, de Clarté ; Vandomme, des Jeunesses communistes et Georges Pioch rappelèrent quelle fut l'activité des trois hommes dont la perte est un désastre pour nous tous. Mme Sadoul, qui à son tour prononça une allocution particulièrement émouvante, fut frénétiquement acclamée.

 

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L'armée au service des colons - par Félicien Challaye

Les amis de la Tunisie se sont réjouis d'apprendre que le résident supérieur à Tunis, Flandin, vient d'être, enfin, rappelé. C'est par un coup de basse politique qu'il était parvenu au poste de haut responsable d'où il vient d'être chassé. Sous son règne, les indigènes s'étaient sentis tout particulièrement opprimés ; et ils avaient vu s'aggraver encore leur exploitation économique.

Informons son successeur que, avec les socialistes, les amis des indigènes et les défenseurs des droits de l'homme se proposent d'appliquer une attention accrue aux problèmes qui se posent en la malheureuse Tunisie.

Nous ne permettons point, par exemple, que des milliers d'indigènes soient dépouillés du sol sur lequel ils vivent, et de l'eau nécessaire à irriguer ce sol, à l'avantage d'un fils de général français et de quelques parlementaires associés à sa fortune.

Nous ne permettons pas non plus que soit appliqué un projet cynique, récemment élaboré dans les hautes sphères gouvernementales, destiné à mettre l'armée de la résidence au service des colons

Aux Tunisiens, contraints de faire deux ou trois années de service militaire, on imposerait l'obligation de passer un an à la caserne, puis de travailler le reste du temps, à un salaire dérisoire, dans les entreprises des colons européens.

Un bon nombre d'indigènes ont été tués dans la guerre destinée à la libération de tous les peuples opprimés… Les colons redoutent que la raréfaction de la main-d'œuvre n'en augmente la valeur. L'utilisation du travail forcé fourni par les militaires permettrait de remédier à ce danger. Telle est l'origine du projet conçu par des fonctionnaires dévoués aux intérêts privés les plus égoïstes et indifférents à la justice.

Il ne faut pas que l'odieux projet se réalise.

Nous informons le Quai d'Orsay, le nouveau résident supérieur et la camarilla des bureaucrates de Tunis, que nous sommes décidés à employer tous les moyens, - y compris, s'il le faut, les moyens d'extrêmes, - à empêcher d'établir en Tunisie cette forme, à peine déguisée, d'un répugnant esclavagisme.

Félicien Challaye.

 

 

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- « Résistance socialiste », manifeste d’un nouveau Comité, éponyme [Le Comité de résistance socialiste, qui pourrait aussi bien s'appeler Comité de résistance au socialisme, peut multiplier les appels. Il ne sera pas entendu.]

- « un article inédit de Raymond Lefebvre : ‘Défense nationale ‘»

- « suprême hommage », avec des textes de Romain Rolland et Georges Duhamel

- « un nouveau télégramme de Sroem », de Stockholm, sur le naufrage des 3

- « la solidarité » avec les familles

- « à la Bellevilloise, première commémoration » par la Jeunesse du 20e

- « l’armée au service des colons », sur la situation en Tunisie [empêcher d'établir en Tunisie cette forme, à peine déguisée, d'un répugnant esclavagisme.]

le 04 December 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)