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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du mardi 7 décembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du mardi 7 décembre 1920

 

 

Avant le congrès

 

Pour une doctrine unique : Oui !

Pour les conditions de Moscou : Non ! - par Jules Uhry

Lorsque nos amis Cachin et Frossard revinrent de Russie, ils nous demandèrent d'adhérer à la IIIe internationale d'enthousiasme, car ils étaient eux-mêmes enthousiasmés.

Nous fûmes quelques-uns à demander à réfléchir et à vouloir d'abord connaître à quelles conditions nous adhérerions. On nous apporta alors neuf conditions parmi lesquelles l'obligation de joindre à l'action légale l'action illégale et de créer ainsi des sociétés secrètes, d'employer Mlle Cisaille, et d'autres moyens néohervéistes et néoblanquistes qui firent sourire.

Nous nous trouvions en face d'un socialisme qui n'avait rien de marxiste, car la théorie de la force accoucheuse des sociétés n'a rien à voir avec la théorie de la violence et de l'émeute, de la bombe, du poignard, des « bons bougres » et autres moyens plus ou moins utilisés naguère pour les révolutions politiques, pour se débarrasser des tyrans, et tout à fait enfantins ou inutiles pour des révolutions sociales. Il ne s'agit pas, en effet, et nous sommes d'accord, je l'espère, de changer le gouvernement, mais de changer le régime.

Puis on nous apporta vingt-et-une conditions parmi lesquelles on nous imposait d'exclure des camarades, de lutter contre la C.G.T., que sais-je encore, et là toute la dignité des militants sérieux se révolta.

Il faut vraiment avoir l'orgueil de mes « coreligionnaires » de Russie, être persuadés comme beaucoup « d'enfants du ghetto » qu'ils sont seuls les fils de David, c'est-à-dire les Messies, qu'eux seuls possèdent la « véritable loi » pour avoir eu ce toupet de dire à tous les grands partis : Vous n'entrerez dans l'Internationale que si vous acceptez d'abord nos conditions et nos façons de faire.

Remarquez, en effet, qu'il ne s'agit pas de voter pour ou contre la IIIe Internationale : il s'agit, avant tout, d'accepter ou de refuser les conditions.

N'entre pas qui veut dans la Terre promise et seuls les purs seront admis.

Il faut réciter d'abord les articles de foi, suivre aveuglément dans sa marche « l'Arche sainte » sinon ce n'est que de loin qu'on verra Sion–Moscou.

On comprend qu'il y ait eu révolte contre ces prétentions non seulement en France, mais en Suisse, en Italie, en Amérique, en Allemagne, sans parler de l'Angleterre, de la Belgique et de l'Autriche, de sorte que tous les grands partis d'Occident paraissent aujourd'hui repousser ou s'insurger contre la IIIe Internationale.

Notre excellent Frossard a donc senti, avec la responsabilité de ses fonctions, qu'il est nécessaire de maintenir en France un grand parti et de ne pas nous diviser en petites chapelles. Dans son article du 13 octobre, ne nous conviait-il pas à établir d'abord une politique socialiste ?

Ah ! sur ce point nous voilà tous d'accord et tous les minoritaires de la guerre, tout ceux qui luttèrent contre les déviations peuvent se réconcilier, mieux tous les socialistes sincères peuvent se rencontrer.

« Il n'y a pas de parti socialiste possible sans base doctrinale acceptée par tous et sans tactique obéie par tous c'est une fois délibérée », disait Frossard, et je souscris de tout cœur à cette déclaration.

Mais la doctrine du Parti socialiste, elle existe, elle fut élaborée au congrès de Zurich qui posa les conditions d'adhésion à l'Internationale et en exclut forcément formellement les anarchistes.

Cette doctrine, elle se précisa dans les congrès successifs.

Quant à la tactique nous l'avons définie, je crois, dans nos congrès de Nancy, de Toulouse et d'Amiens.

La guerre est venue, elle a bouleversé certaines conceptions, elle a montré la nécessité d'une Internationale qui fut plus une Internationale d'action qu'une Internationale de discussions et d'échanges d'idées.

Certaines tactiques paraissent également surannées. Soit ! Imposons plus de discipline, précisons notre pensée, établissons un programme. Quand il sera voté, il deviendra le programme du parti, et seuls pourront y être inscrits ceux qui s'engageront à l'accepter et à y obéir. Soumettons ensuite ce programme aux partis frères, provoquons une réunion internationale où Moscou, bien entendu, et tous les partis respectueux des principes traditionnels viendront. Que chacun apporte ses conceptions, et qu'après confrontation, soit établie la doctrine précisée et éclairée du Parti socialiste mondial.

Si une motion est déposée dans ce sens à notre prochain congrès, je suis sûr qu'elle rencontrera la majorité des délégués, et ce sera une œuvre utile, non une œuvre de division que nous aurons accomplie.

Mais il sera entendu, qu'au préalable, nous aurons repoussé les conditions de Moscou et déclaré à nos amis russes qu'en continuant les pourparlers avec eux, nous entendons traiter sur le pied d'égalité.

L'Internationale ne sera pas ainsi la propriété de quelques-uns mais nous crierons ensemble : « Vive l'Internationale des travailleurs du monde ! »

Jules  Uhry.

 

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Résistance = scission - par Amédée Dunois

Nous n'avons pas hésité à mettre sous les yeux des camarades du Parti le manifeste du Comité de résistance, comité nouveau dans le sein duquel sont venus se joindre, on le sait, l'extrême droite du Parti, avec Renaudel et ses amis de la Vie Socialiste, la droite, avec Blum et Bracke, le centre droit avec Mouret et les quelques « reconstructeurs » qui l'ont suivi dans son exode.

Comité de résistance au socialisme, avons-nous dit avant-hier : contre cette appellation un peu brusque, les intéressés se sont cabrés et nous avons, fidèles à notre libéralisme habituel, accueilli leur protestation dans nos colonnes.

Mais enfin, qu'est-ce que veulent les signataires du manifeste, si ce n'est résister fût-ce par l'ultima ratio de la scission, aux courants nouveaux qui emportent le socialisme ? Je sais bien qu'on prétend ne pas faire scission. Je sais bien que les scissionnaires ce serait nous ! Comme si une majorité pouvait faire scission ! La vérité est que le Comité de résistance socialiste, ne songe, n'aspire, ne tend qu'à la scission, et que dès maintenant, il prépare la sortie en masse. Cela, l'avenir le dira : il ne faudra pas plus de trois semaines pour le dire.

Il n'a pas fallu plus de 24 heures à la presse bourgeoise pour démêler le vrai dessein de ceux que Daniel Renoult appelait naguère les conjurés. Qu'on parcoure les journaux d'hier. Tous annoncent la scission comme inévitable et prochaine ; tous s'en félicitent parce qu'elle ne peut, d'après eux, qu'affaiblir le parti de la révolution. Où le Comité a écrit résistance, les journaux, eux, ont lu scission : cette unanimité dans l'interprétation est décisive. - Am. D.

 

Quelques lignes du « Temps »

Le Temps raille agréablement les scisionnaires qui cherchent à rejeter sur les partisans de la IIIe Internationale la responsabilité de la scission :

Cette manière de poser la question ne manque pas d'habilité, car elle revient, en quelque sorte, à renverser les rôles. Ce ne sont pas les minoritaires qui devront quitter le parti unifié s'ils sont vaincus à Tours, ce sont les majoritaire qui devront s'en aller s'ils sont victorieux. Les adversaires de Moscou demeureront maîtres de la place s'ils sont battus, tandis que les partisans de Moscou, s'ils l'emportent à Tours, devront quitter le Parti socialiste pour aller au Parti communiste.

 

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Une mise au point de Vaillant-Couturi​er

Notre camarade Paul Vaillant-Couturier a adressé au Populaire la lettre suivante qui dément une informations inexactes paru dans le Cri du Nord et que le Populaire avait reprise, ainsi que l'a reprise au surplus le manifeste du Comité de résistance socialiste :

Camarade,

Sous le titre « déclarations de Vaillant-Couturier à Cambrai », le Populaire reproduit une information mensongère parue, il y a huit jours, dans le Cri du Nord. Cette information a d'ailleurs été reprise par « la Résistance socialiste ».

Je veux m'efforcer d'admettre que votre bonne foi a été surprise, et qu'en l'absence de Longuet (avec qui je m'étais expliqué à son entière satisfaction sur ces déclarations au Populaire même) vous avez cru devoir vous servir d'une arme polémique qu'il eut repoussée avec dégoût.

Vous dites : « Paul Dégremont insiste sur certains points. Il demande à Vaillant-Couturier si les partisans de la motion Longuet–Paul Faure pourront rester au Parti. Non, répondit celui-ci. »

Je regrette qu'on ait rapporté de la sorte la conversation que j'ai eue avec ce Dégremont qui m'avait paru être un honnête homme.

Je n'ai jamais dit que les partisans de la motion Longuet–Paul Faure dussent être exclus du Parti et les camarades de Cambrai en peuvent témoigner. J'ai au contraire affirmé là, comme ailleurs, là comme au Congrès fédéral de la Seine que « nous ne demandions qu'à les accueillir s'ils acceptaient sans arrière-pensée de se soumettre à la discipline communiste. » Nous n'ignorons pas, en effet, que la plupart de ceux qui se sont ralliés à la motion Longuet–Paul Faure - qui d'ailleurs n'existe pas - sont ou des adhérents prochains au mouvement communiste, et nous aurions mauvaise grâce à les chasser, ou des menchevistes éprouvés qui se ralliant demain au mouvement de la « Résistance socialiste » prendront l'initiative fort compréhensible de s'en aller.

Confiant dans un passé de lutte commune, je veux conserver l'espoir que Longuet malgré les redoutables amis qu'ils s'est donnés et qui le compromettent de plus en plus gravement saura accepter de prendre place dans les rangs des socialistes disciplinés pour y retrouver la confiance du prolétariat.

Je vous prie donc, camarade, d'insérer cette rectification nécessaire.

P. Vaillant-Couturier.

 

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Mise au point - de L.-O. Frossard

Une délégation du Comité pour la Reconstruction de l'Internationale est venu me demander si je maintenais les déclarations qu'il m'a été donné de faire à la dernière session du Congrès fédéral de la Seine. Sa démarche était superflue : Je maintiens dans son esprit et dans sa lettre l'intégralité des déclarations dont il s'agit.

L.–O. Frossard.

 

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Les votes des fédér​ations

La Fédération de la Charente, réunie dimanche à Ruelle après avoir entendu un discours de Paul Louis, a voté l'adhésion à la IIIe Internationale par 22 mandats contre 6 à la motion Longuet–Paul Faure et 1 à la motion Blum–Paoli.

Metz, 5 décembre. - (Par dépêche de notre correspondant.) - Le Congrès de la Moselle, réuni sous la présidence de notre dévoué camarade Grumbach, a voté à l'unanimité la mention du Comité de la IIIe. - Monneret.

Les votes des sections et groupes

Angers. - Grosse majorité pour Cachin-Frossard.

Segré. Idem.

Berck-sur-Mer. - Cachin-Frossard, 37 ; contre la IIIe, 17.

Meulan. - Cachin-Frossard, 57 ; Longuet-Faure, 13.

Le Cateau (Nord). - Longuet–Faure, unanimité.

Chalette (Loiret). - Cachin–Frossard, unanimité.

Murviel (Hérault). - Cachin-Frossard, quasi unanimité.

 

Résultats

Nous sommes dans la nécessité, vu le peu de place dans nous disposons, de ne publier dorénavant que les votes des Fédérations. Nous prions celles-ci de nous les adresser. L’Humanité donnera tous les résultats fédéraux qui lui parviendront.

 

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La France ou​vrière

 

Les Jeunesses du Pas-de-Calais adhèrent à la IIIe Internationale

Lille, 29 novembre. - Le Congrès des Jeunesses du Pas-de-Calais s'est tenu dimanche à Marles-les-Mines. Il y eut un discours de Périer. Laporte fit voter unanimement, par 400 mandats, l'adhésion à la Troisième.

Avant le Congrès avait eu lieu une grande manifestation dans la ville, suivi d'un grand meeting. Pignot parla pour Floréal, Laporte fit l'exposé de la Révolution mondiale et du rôle de la Troisième Internationale

Havenne se rallie à la Troisième. - Leveau, secrétaire de la section du Parti.

 

Une réunion à Tréloup [Aisne]

Une très belle réunion a eu lieu dimanche à Tréloup (Aisne), où Deguise et Ringuier, députés de l'Aisne, stigmatisèrent, en termes heureux, la politique néfaste du Bloc National, qui conduit notre pays à la ruine et au déshonneur. Acclamés par tous les assistants, ils affirmèrent que, seul, l'avènement du socialisme détruirait en même temps que l'impérialisme, tous les germes de guerres futures. - Paul Lambin.

 
 
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Après la mort de​ nos amis

Nous avons reçu à l'occasion de la mort de nos amis Lefebvre, Vergeat et Lepetit, des adresses de sympathie des organisations suivantes : Fédération des sections socialistes italiennes de Paris ; Jeunesse socialiste de Drancy ; Section socialiste de Mulhouse ; Intersyndicat du Pré-Saint-Gervais ; Jeunesse socialiste de Montreuil.

 

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Briard devant le tribuna​l de Dieppe

Nous avons annoncé que notre camarade Briard était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Dieppe pour avoir, le 16 avril dernier, répandu la brochure de Sadoul sur « la République des Soviets ».

À l'audience du 1er décembre, le procureur mit en cause le Comité de la IIIe, et prétendit que le refus de Briard d'être candidat aux élections législatives témoignait de ses tendances anarchistes !!! Il requit une condamnation pour « provocation au meurtre, au pillage, au vol et à l'incendie ». L'avocat, dans sa réponse, montra que plusieurs de nos présidents du conseil avaient été des anarchistes d'un cru plus rare que l'instituteur Briard… Jugement à quinzaine.

 

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Le chômage e​n province

Dans le Nord

Le Conseil général du Nord a voté un crédit de 100 000 francs pour secourir les chômeurs. Une délégation se rendra à Paris pour demander au gouvernement d'intervenir pécuniairement.

Dans la région lyonnaise

[…]

 

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À propos de l'emprunt

Notre camarade Léon Escoffier, député du Nord, nous écrit, - ainsi que le fit déjà Goniaux, au même sujet - que c'est à son insu qu'il fût fait usage de son nom au bas d'une affiche de publicité pour l'emprunt.

Escoffier n'a jamais prêté son concours à cet emprunt destiné « à acquitter les sommes énormes mises à la disposition des aventuriers sans vergogne : Koltchak, Denikine, Wrangel, dans le fol espoir de réduire la Révolution russe, épouvante de notre bourgeoisie ».

 

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La conférence de Berne

Berne, 5 décembre. - Aujourd'hui, s'est ouvert à Berne la Conférence internationale préparatoire convoquée par le Parti des socialistes indépendants allemands et le Parti socialiste suisse, représentés de la manière suivante :

Indépendants allemands : Crispien, Ledebour, Hilferding, Rosenfeld ;

Parti socialiste ouvrier austro-allemand : Frtiz Adler, Otto Bauer ;

Parti socialiste ouvrier allemand-tchécoslovaque : Karl Cernak ;

Parti socialiste français : Longuet, Paul Faure ;

Parti ouvrier indépendant anglais : Wallhead, Johnson, Shinwell ;

Parti ouvrier socialiste russe : Rensohwik, Martov ;

Parti socialiste suisse : Graber, Grimm, Huggler, Reinhard ;

Gollom représente non officiellement le Parti socialiste américain, qui n'a pu envoyer de représentant officiel.

Le Parti socialiste de Lettonie a chargé Longuet de le représenter.

On a procédé à la constitution du bureau. Ont été désignés : Reinhard, Longuet et Ledebour. - (Havas.)

 

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L'écroulement - par Daniel Renoult

La Société des Nations, ainsi que notre ami André Pierre l'a parfaitement montré hier, vient de prouver à tous non seulement qu'elle ne peut pas agir, mais encore qu'elle ne pourra pas vivre.

La constatation est d'importance surtout au point de vue spécial de la doctrine et de la tactique du socialisme mondial.

La IIe Internationale, dont les éléments dirigeants agirent pendant la guerre en plein accord avec les gouvernements capitalistes de l'Entendre, avait fait fonds sur la Société des Nations créée par ces mêmes gouvernements.

Le concours de la IIe internationale à la Société des Nations, c'était le socialisme de guerre se continuant dans la paix.

Qu'on se souvienne des enthousiasmes de la première heure ! Qu'on veuille se rappeler que, durant l'été 1918, des « socialistes » proclamaient que la Société des Nations était un but de guerre pour lequel la boucherie devait être au besoin prolongée encore ! Et on conviendra que les délibérations cacophoniques et les discordes de Genève ne marquent pas seulement l'écroulement d'une politique bourgeoise, mais aussi celui d'une politique socialiste fautive.

Il est inutile de porter un jugement sur la conduite des « socialistes » qui demeurent dans les conseils de cette Société des Nations qu'abandonnent, dégoûtés, des représentants bourgeois comme M. de Pueyrredon, délégué de l'Argentine. Nous pouvons seulement constater, une fois de plus, ce que les événements ont fait des rêveries sanglantes du socialisme de guerre.

Bien aveugles sont ceux qui ne comprennent pas que l'irrésistible mouvement en faveur de la IIIe internationale est, en grande partie, la réaction nécessaire contre une politique qui a vraiment trop desservi les intérêts du prolétariat et de l'humanité tout entière !

Daniel Renoult.

 

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- « Avant le Congrès - Pour une doctrine unique : oui ! Pour les conditions de Moscou : non ! », par Jules Uhry

- « résistance = scission » par Amédée Dunois [où comment faire passer les futurs majoritaires au Congrès de Tours comme ceux qui quittent le Parti]

- « mise au point de Vaillant-Couturier » et « mise au point de L.-0. Frossard », sur l’exclusion des partisans de la motion Longuet-Paul Faure

- les votes des fédérations et des sections, dont Charente, Moselle, Angers ; à Le Cateau dans le Nord, unanimité pour Longuet-Faure

- « les Jeunesses du Pas-de-Calais adhèrent à la IIIe Internationale »

- « une réunion à Tréloup » dans l’Aisne, avec les députés locaux Deguise et Ringuier

- « après la mort de nos amis », plusieurs adresses de sympathie

- « Briard devant le tribunal de Dieppe » pour avoir « répandu la brochure de Sadoul sur ‘la République des Soviets’ »

- « le chômage en province », dans le Nord

- « à propos de l’emprunt » [où le député du Nord, Escoffier, après Goniaux, dit « que c'est à son insu qu'il fût fait usage de son nom au bas d'une affiche de publicité pour l'emprunt. »]

- « la conférence de Berne » ouverte, avec Longuet et Paul Faure

- « l’écroulement » [de la SDN], par Daniel Renoult [Le concours de la IIe internationale à la Société des Nations, c'était le socialisme de guerre se continuant dans la paix.]

 

le 06 December 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)