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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du lundi 13 décembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du lundi 13 décembre 1920

 

 

Avant le congrès

Contre la « nationalisation industrialisée »

Le Congrès de la Fédération de la Seine vient de prendre position contre le système de la « nationalisation industrialisée » préconisé par le conseil économique du travail de la C.G.T.

Le problème se posait à propos du projet de rachat des chemins de fer que les dirigeants de la C.G.T. ont demandé à nos élus de présenter à la Chambre au nom du Parti socialiste. Comme le Congrès de Tours aura vraisemblablement à en connaître, nous voudrions le signaler à l'attention de tous les militants. Assurément, si nous n'étions pas en pleine bataille d'idées générales autour de Moscou, l'intérêt de ce problème apparaîtrait mieux : ce n'est rien moins, en effet que la méthode de réalisation du socialisme qui est en cause, à propos de la nationalisation des chemins de fer.

Certes, les auteurs du projet de rachat se défendent de faire œuvre socialiste : il ne s'agirait que d'une mesure préparatoire, destinée à placer un grand service public sous le contrôle de la nation. En réalité, la méthode qui nous est proposée constitue un procédé de socialisation qui engage à fond l'avenir du socialisme et, d'ores et déjà, la responsabilité du Parti.

J'ai explosé ici même, le 14 novembre dernier, les principales raisons pour lesquelles le Parti socialiste ne pouvait se faire, à mon sens, l'interprète et le défenseur d'un système de nationalisation qui reconnaît le droit des capitalistes au remboursement intégral des fonds placés en actions ou obligations et qui généralise à toutes les entreprises ultérieurement nationalisées le principe de la garantie d'intérêts.

Le projet le plus récent de la C.G.T. sur les chemin de fer fait supporter aux usagers toute la charge de ce remboursement. Les tarifs de transport des voyageurs et des marchandises seront élevés de façon à assurer la rentrée du supplément de recettes nécessaires au service régulier de l'annuité de rachat. Le projet en son article 8, le stipule expressément. S'il était adopté et appliqué, je craindrais sérieusement pour la popularité de notre Parti et pour le succès de nos projets de nationalisation à venir…

D'autre part, il suffit d'examiner un instant la composition du Conseil central chargé d'administrer l'ensemble des réseaux pour se rendre compte qu'il n'y aurait pas grand chose de changé sous le soleil et que les chemins de fer, en réalité, resteraient sous la direction du gouvernement et des intérêts capitalistes. En effet, l'article 3 compose ce Conseil (de 48 membres) de la façon suivante :

1° Pour un tiers, de représentants de la Fédération des cheminots ;

2° Pour un tiers, de délégués nommés par le ministre des travaux publics ;

3° Le troisième tiers, appelé à faire pencher la balance, comprend des délégués de cinq organisations : la C.G.T., la Fédération des coopératives, les organisations patronales de l'industrie, les organisations agricoles et le Touring-Club de France. Ces trois dernières sont nettement bourgeoises et d'esprit conservateur et les deux premières ne sont pas encore complètement gagnées aux idées socialistes. Bien mieux : dans le cas où, malgré tout (c'est impossible, mais on a prévu même cela !), ce dernier tiers de délégués, qui doit assurer la majorité à l'élément capitaliste dans le Conseil, serait à quelque moment favorable au prolétariat, eh bien ! le gouvernement pourrait encore y mettre le holà. Voici comment : la répartition des seize délégués de ces cinq organisations n'est pas fixée par la loi mais par un règlement d'administration publique (art. 3, paragraphe 4 du projet) ; ainsi un simple décret réglementaire permettra toujours au gouvernement de modifier à sa convenance la composition du troisième tiers des membres du Conseil central, si sa majorité vient à se trouver en péril au sein de ce Conseil.

Impossible d'ergoter, car les textes sont là : l'article 8 pour l'attribution aux usagers de la charge de l'amortissement, c'est-à-dire du rachat, et l'article 3 pour la composition du Conseil central. Je passe sur d'autres griefs. Voilà le fruit de la collaboration d'économistes et juristes bourgeois, comme MM. Charles Gide et Maxime Leroy, avec les ingénieurs de l'Ustica et quelques journalistes du Temps, au Conseil économique du travail. Voilà ce que la C.G.T. de Jouhaux et de Dumoulin a demandé à notre groupe parlementaire de présenter à la Chambre au nom du Parti socialiste !

Alors, direz-vous, que faut-il faire, en face du scandaleux projet Le Trocquer ? Ne lui opposerons-nous rien ? En attendant l'expropriation socialiste, qui ne sera possible qu'après la conquête révolutionnaire du pouvoir politique, nous n'avons qu'un système à opposer au projet gouvernemental : la réquisition et la gestion des réseaux par des organismes jouissant, si l'on veut, d'une certaine autonomie administrative et financière, mais avec prépondérance des représentants du travail et, en particulier des techniciens, dans les conseils. À quoi bon offrir le remboursement du capital à des gens qui ne le demandent même pas ? Que demandent les porteurs d'actions et d'obligations ? Pas autre chose que le service des intérêts qui leur ont été garantis. Soit - jusqu'au jour où la révolution triomphante nous permettra de fixer un terme à l'injustice des profits capitalistes, des « revenus sans travail », quelles qu'en soit la nature et l'origine.

Proposons donc la réquisition pour cause d'utilité publique. Proposons-la aussi pour la propriété bâtie, afin de permettre aux municipalités d'instituer un service public de l'habitation, dans les villes où sévit la crise du logement. Tout cela est bien et vaudrait mieux, en tout cas, que ce que nous voyons et subissons. Malheureusement, il faut compter avec la rapacité et la cupidité d'une bourgeoisie qui, elle, entend défendre jusqu'à la mort tous ses avantages, tous ses privilèges, de sorte que nous ne pourrons rien, vraisemblablement, tant que nous ne l'aurons pas d'abord maîtrisée, temps que sa puissance politique n'aura pas été brisée et anéantie par la dictature du prolétariat ouvrier et paysans !

O. Launat.

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Résultats

Le vote des fédérations

Salon, 12 décembre. - (Par dépêche). - Voici les résultats du Congrès fédéral des Bouches-du-Rhône tenu ce jour à Salon. La motion Cachin-Frossard : 80 mandats ; Longuet : 10 mandats ; Blum : 3 mandats. - Veyben

Le Congrès de Seine-et-Marne a voté comme suit : Cachin-Frossard, 43 voix ; Longuet-Faure : 6 ; Blum–Paoli : 2.

Le congrès de l'Allier a donné le résultat suivant : Cachin-Frossard : 1 204 voix ; Blum–Paoli : 746 ; Longuet-Faure : 266

Gironde

Bordeaux, 12 décembre. - (Par dépêche de notre correspondant). - Voici les résultats du vote du Congrès fédéral qui a eu lieu aujourd'hui :

Pour la motion Cachin–Frossard : 1290 voix. Pour la motion Longuet-Paul Faure : 350. Pour la motion Blum : 910.

Les mandats se répartissent ainsi : Motion Cachin-Frossard : 45 mandats. Motion Longuet-Paul Faure : 12. Motion Blum : 32. - Graeels

Bas-Rhin

Le congrès fédéral, réuni hier s'est prononcé en faveur de la motion d'adhésion par 102 voix contre 29.

Haute-Alsace

Mulhouse, 12 décembre. - (Par dépêche de notre correspondant.) - Après avoir entendu les exposés de Khun pour la motion Cachin-Frossard et de Wicky pour la motion Longuet–Paul Faure, le congrès de la Haute-Alsace, auquel assistaient 81 délégués, s'est prononcé pour la motion Longuet-Paul Faure par 42 voix contre 37 à la motion Cachin-Frossard. Sont délégués : Grumbach pour la majorité, Hibertner pour la minorité.

 

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Poincaré a-​t-il voulu la guerre ?

« La question des origines de la guerre sera posée » écrivions-nous hier en tête de l'impressionnant message adressé à la Ligue des Droits de l'Homme par la Société d'études documentaires et critiques de la guerre. Et voici qu'aujourd'hui en un vigoureux petit livre dédié, selon la meilleure des justice « à la grande mémoire de Jaurès », notre camarade et ami Fernand Gouttenoire de Toury, la pose à son tour, cette question dominatrice, sous un titre direct et menaçant : Poincaré a-t-il voulu la guerre ?

Gouttenoire de Toury eut pu presque tout aussi bien écrire : Poincaré a voulu la guerre, - et telle pourrait bien être en effet sa secrète pensée, comme elle est la pensée publique de la plupart d'entre nous. Mais modeste, modéré, scrupuleux à l'excès, il s'est délibérément effacé devant les faits recueillis, laissant au lecteur - et moins au lecteur d'aujourd'hui qu'à celui de demain, voire d'après-demain - le soin de tirer de ces faits la conclusion qu'ils appellent et de porter contre Poincaré l'accusation définitive.

Gouttenoire de Toury, au surplus, n'évoque point le problème des origines de la guerre dans son intégralité : il borne son enquête au seul point de savoir, si Poincaré a eu sa part - et quelle part - dans les intrigues franco-tsaristes qui ont abouti en février 1913 au rappel de notre ambassadeur à Pétersbourg, M. Georges Louis, et à son remplacement par M. Théophile Delcassé - au rappel du diplomate qui voulait maintenir la paix et à son remplacement par le mégalomane funeste qui incarnait chez nous depuis 1905 la politique de la revanche. Or, des patientes recherches auxquelles s'est adonné Gouttenoire, il semble bien résulter que Poincaré a été l'un des artisans principaux du rappel de l'ambassadeur, comme il avait été, un an plus tôt, l'un des artisans principaux de la chute de M. Caillaux.

Henri Barbusse a écrit pour le livre de notre ami une chaleureuse préface que nous avons la bonne fortune de mettre - inédite encore - sous les yeux du public socialiste. - Am. D.

Ce livre est important. Il apporte une pierre à un monument : celui de l'Histoire de la Guerre. Cette pierre est solide et ceux qui travailleront plus tard à édifier la vérité la laisseront à sa place et se serviront d'elle.

Gouttenoire de Toury ne s'est pas attaché à des généralités abstraites. Il a pris un fait, un seul. Il a dégagé du fouillis des événements politiques d'avant-guerre à travers l'abondance des informations et des documents, un acte entre tous, et il s'est efforcé de le reconstituer et de le situer exactement. Besogne patiente et difficile, mais besogne utile parmi toutes, car c'est ainsi, peu à peu, par des voies positives, d'une façon lente, mais sûre et définitive, que se propage la vérité et aussi qu'avance la justice. Le fait autour duquel notre camarade a brillamment effacé les ténèbres et les grisailles est le rappel de M. Georges Louis, ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg. Ce rappel a été le premier acte politique de M. Poincaré après son élection à la présidence de la République. Il avait été précédé d'une tentative qui avait avorté sous les protestations comminatoires de l'opinion, en mai 1912, M. Poincaré étant alors ministre des affaires étrangères et président du Conseil. Il a paru nécessaire à Gouttenoire de Toury d'élucider, une fois pour toutes, l'attitude mystérieuse de M. Poincaré dans cette affaire. De toute évidence, il y a réussi. La modération, la clarté et la pénétration de sa critique obligent chacun à se faire, désormais, sur cet incident capital par ses conséquences et par sa signification, une opinion ferme. les tractations que M. Poincaré a eues avec le funeste personnage qui remplissait à Paris les fonctions d'ambassadeur du tsar, le comte Iswolsky, ne permettent plus de douter de la haute intrigue qui s'est ourdie à ce moment. Ce rouage mis à nu nous laisse voir d'un seul coup toute la machination complexe et méticuleuse dans les chancelleries détenaient alors les secrets. Ce rayon dans la nuit apporte ainsi plus de lumière révélatrice - et accusatrice - qu'il ne le semblerait au premier abord. L'auteur a pris soin de n'apporter pour éclairer graduellement son argumentation si nette, si homogène si savante, que des documents qui sont à la portée de tous : des articles recueillis dans la presse française et étrangère contemporaine des événements. Quelle somme de révélations enrichit celui qui s'efforce de réveiller ainsi sur tel ou tel sujet cette voix de la presse qui s'endort, semble-t-il, à mesure qu'elle a parlé et qu'on oublie trop facilement dans la fièvre quotidienne des informations neuves et des articles inédits. Et combien facilement, avec le recul du temps, les affirmations imprimées sur les feuilles passagères prennent toute leur valeur réelle d'aveux ou de mensonges !

Cette investigation parmi les journaux de toutes nuances donne, de plus, à l'historique de Gouttenoire de Toury un caractère vivant et un intérêt qu'il n'est pas exagéré de qualifier de passionnant : j'estime - pour me servir d'un rapprochement banal, mais parfois juste tout de même ! - que peu d'intrigues romanesques se liraient avec une attention plus excitée que cet exposé magistral et limpide, d'un événement mêlé aux autres dans les coulisses gouvernementales d'alors. Les déductions que la sincérité et la véracité de l'auteur nous imposent, nous captivent tandis que se développe le scénario de ce roman qui a, sur les romans policiers les mieux faits, l'avantage d'être réel et d'avoir pris, en finissant, une envergure terrible. Et on y entend, par coups, retentir les magnifiques prophéties méconnues de Jaurès.

Nul n'était mieux qualifié que Gouttenoire de Toury pour cette besogne de choix qui consiste à sauver à la fois de l'erreur et de l'oubli une parcelle de vérité. C'est un homme dont la conviction est imposante, parce que, plus qu'un autre, il a eu des efforts et des sacrifices à faire pour se créer une croyance sociale. Les circonstances de sa destinée n'étaient pas propice aux idées hardies et rénovatrices. Lorsqu'il est revenu mutilé de la grande catastrophe, il lui a fallu un courage civique et une force morale très haute pour aller chercher, à travers les explications courantes et les opinions admises, l'âpre et exigeante certitude. Il n'a jamais reculé devant les conséquences d'une recherche libre - plus encore : libérée - et c'est ainsi que ce privilégié s'est placé dans nos rangs de protestataires et de révoltés. Certes, une cause vaut par elle-même ; aucune adhésion n'honore un grand idéal, mais on peut dire que des adhésions de cette nature montrent à tous combien un idéal est honorable.

On sait l'œuvre de propagande de plus en plus claire, de plus en plus forte, de plus en plus complète, qu'il a accomplie parmi les Anciens Combattants. Beaucoup de ceux-ci sont venus à nous par le contact de la loyauté et de la sincérité irrésistible qui émanent de lui. Aujourd'hui, il s'attache à rechercher avec sérénité les causes des événements, à travers les ruines sanglantes de ces dernières années. Il a compris, et combien il a raison, que l'arme des idéaliste que nous sommes, des rêveurs méthodiques qui prétendent malgré tout tracer parmi les infamies et les absurdités actuelles, les belles lignes d'un monde meilleur, c'est la calme vérité. Il la respecte scrupuleusement et il ne la montre que lorsqu'elle se montre elle-même. Son livre a, indépendamment de son intérêt dramatique et de son apport documentaire, une valeur d'exemple.

Henri Barbusse.

 

 

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Encore une catastrophe

Grave collision de trains en gare d'Armentières

Il y a dix morts et trente blessés

On signale de Lille qu'un très grave accident de chemin de fer s'est produit hier matin à la sortie de la gare d'Armentières. Le train de marchandises 7049 a pris en écharpe le train de voyageurs 2402.

D'après les premiers renseignements, il y aurait dix morts et une trentaine de blessés. Les dégâts matériels sont très importants.

Dans la soirée, quelques détails nous sont parvenus sur les circonstances dans lesquelles s'est produite la collision.

Les deux locomotives se sont rencontrées nez à nez et ont été réduites en miettes ainsi que plusieurs wagons. Des débris de fer et de bois s'échappaient des cris de douleur. Les secours étaient organisés aussitôt et on put, dans la matinée, dégager les morts et les blessés.

Les deux chefs de train sont parmi les morts et l'un des chauffeurs parmi les blessés. L'accident est dû, semble-t-il, à la neige qui tombe en abondance depuis hier matin et qui a empêché le mécanicien du train de marchandises tamponneur d'apercevoir le train de voyageurs et de bloquer à temps les freins.

Les détails

Le train de voyageurs 2402 venant de Saint-Omer par Berguette et se dirigeant sur Lille avait quitté la gare d'Armentières à 9h04 et non à 8h53. Il n'était qu'à 400 mètres de la gare d'Armentières et commençait à peine à accélérer l'allure, lorsqu'au passage à niveau de la Chapelle-d'Armentières, où se trouve un aiguillage il fut pris en écharpe par le train de marchandises 7049 venant de Fives-Lille, lourdement chargé de charbon.

La machine du train de marchandises défonça le tender de l'autre train et sous la violence du choc, le fourgon et deux wagons de voyageurs se télescopèrent, leurs débris s'enchevêtrant les uns dans les autres. Des cris de douleur s'élevaient des décombres dont une partie pris feu.

Les voyageurs des autres voitures, qui en avaient été quittes pour une violente secousse, se précipitèrent au secours de leurs malheureux compagnons de voyage en même temps que le personnel de la gare accourait. Le sauvetage commença, rendu extrêmement pénible par l'écrasement presque complet du fourgon et des deux wagons.

Après de longs efforts, on réussit à dégager dix cadavres affreusement écrasés et défigurés et une trentaine de blessés. Les morts furent d'abord déposés à la gare, où l'on procèda à leur identification.

Cette opération ne donna de résultat que pour cinq d'entre eux. Toute la journée, on a travaillé à déblayer les voies et les travaux ont continué toute la nuit.

Outre le fourgon et les wagons réduits en miettes, plusieurs wagons du train de marchandises ont été renversés.

La machine du train de voyageurs n'est pas endommagée, mais elle a déraillé. Le préfet du Nord, le procureur de la République et le juge d'instruction se sont rendus sur les lieux et ont procédé à une première enquête.

Les victimes

Le nombre des voyageurs tués dans la catastrophe et de dix et le nombre de blessés d'une trentaine. 13 des blessés les plus fortement atteints ont été amenés à l'hôpital Saint-Sauveur, à Lille ; deux soldats d'infanterie et du 509e d'artillerie ont été transportés à l'hôpital militaire.

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Les blessés

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- « Avant le Congrès - Contre la ‘nationalisation industrialisée’ », en particulier des chemins de fer [Voilà le fruit de la collaboration d'économistes et juristes bourgeois, comme MM. Charles Gide et Maxime Leroy, avec les ingénieurs de l'Ustica et quelques journalistes du Temps, au Conseil économique du travail. Voilà ce que la C.G.T. de Jouhaux et de Dumoulin a demandé à notre groupe parlementaire de présenter à la Chambre au nom du Parti socialiste !]

- résultats des fédération des Bouches-du-Rhône, de Seine-et-Marne, de l’Allier, de Gironde, du Bas-Rhin et de Haute-Alsace (Longuet-Paul-Faure en tête)

- « Poincaré a-t-il voulu la guerre ? », avec la préface de Henri Barbusse à un ouvrage de Gouttenoire de Toury

- « encore une catastrophe : grave collision de trains en gare d’Armentières, il y a dix morts et trente blessés »

 

le 11 December 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)