Fédération de l'Oise

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Europe : aux urnes citoyens! La Vidéo

le 18 mai 2014

Europe : aux urnes citoyens! La Vidéo

Honni soit Tafta, le traité du diable et du poulet chloré…

le 18 mai 2014

Honni soit Tafta, le traité du diable et du poulet chloré…

Mouvement. Le collectif « #Stop Tafta Marseille » est vent debout contre ce traité transatlantique qui « vend vos droits et la démocratie aux multinationales ».

Mobilisation des anti-Tafta hier aux Mobiles à Marseille pour dénoncer l’accord de libre-échange qui se négocie depuis l’été dernier, en catimini, entre l’Union européenne et les États-Unis. Les banderoles sont déroulées : « Tafta, l’abus de libre échange peut nuire à la santé », « le diable s’habille en Tafta », « Arrêtez les cadeaux aux capitalistes irresponsables ! » Et l’on aurait pu résumer le tout d’une formule liturgique : « Honni soit Tafta ! » D’Attac aux Amis de la Terre, du Front de gauche au Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde, d’Europe Écologie-Les Verts au PCF, etc., tous le condamnent et viennent le dire.

« Un détricotage total de nos réglementations »

« Ces négociations qui sont secrètes visent à permettre aux multinationales de faire du business sur notre dos et de nous envoyer leurs saletés », explique Claudine d’Attac, membre du collectif qui appelle à l’arrêt des discussions sur Tafta, acronyme de Transalantic Free Trade Area (zone de libre-échange transatlantique) et veut que le débat plutôt étouffé par les médias pèse sur les élections européennes.

Les « saletés » qu’elle évoque sont de celles qui au final risquent de (re)tomber dans nos assiettes : gaz de schiste, OGM, poulet chloré, bœufs aux hormones, etc. « Ce traité est une facilitation dans la casses des acquis sociaux. C’est un truc dangereux. Les Américains sont les plus gros, les plus forts et ils mettent le paquet pour que ça passe », s’exaspère Valentine.

« Ça commence à bouger, le Conseil régional Paca a demandé l’arrêt des négociations Tafta. Tout le Front de gauche et EELV ont voté pour sortir la Région de Tafta et Michel Vauzelle a voté avec nous », se félicite Benjamin de EELV. « Nous demanderons au Parlement européen qui sera élu de voter clairement contre le traité dont on nous dit bien sûr qu’il apportera de la croissance mais qui, selon les études de Public Citizen, l’organisation américaine de protection des consommateurs, coûtera 11 euros par an et par personne. » Au contraire des pro-Tafta qui rêvent d’abattre les droits de douane et autres barrières pour « libérer » un vaste marché de 820 millions de consommateurs (USA + Union) soit 40% du PIB mondial.

« Tafta, c’est un détricotage total de nos réglementations. On parle surtout des déréglementations tarifaires, sur l’environnement, les retraites. En fait tout ce qui peut être une protection et empêche une firme d’avoir accès au marché », souligne Valentine du Collectif qui pointe particulièrement le mécanisme déporté de justice arbitrale pour résoudre les litiges entre État et firmes, loin du peuple.

David Coquille (La Marseillaise, le 18 mai 2014)

DIRECT - Meeting de fin de campagne avec Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric et Raquel Garrido

le 17 mai 2014

DIRECT - Meeting de fin de campagne avec Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric et Raquel Garrido


DIRECT - EE2014 - Meeting cirque d'hiver avec... par CN-PCF

Grand meeting de fin de campagne au Cirque d’hiver demain soir, 21 mai

(110 rue Amelot 75 011 Paris, métro Filles du calvaire)
Ouverture des portes à 19h30

Animations anti-GMT qui se tiendront devant la salle avant le meeting. Nous aurons notamment une table militante à l’entrée.

Le déroulé de la soirée :

20h00 : Début du meeting par des prises de parole sur les luttes en cours

- 4e paquet ferroviaire / Transports  : Gilbert GARREL, syndicaliste cheminot
- Hôpital public / Santé : Rose-May ROUSSEAU, syndicaliste de la santé
- Sans-Papiers / Immigration : Armelle GARDIEN, représentante de RESF
- Intermittents / Culture : Alain GUIRAUDIE, cinéaste

20h30 : Projection photos de la liste, présentation de la liste par l’animateur, et interventions de Michel JALLAMION (République et Socialisme) et Véronique LAMY (PCOF)

20h50 : Pierre LAURENT, président du Parti de la gauche européenne (PGE)
21h00 : Vidéo de messages de soutien de dirigeant-e-s de forces de la gauche européenne : Fabio AMATO, dirigeant de Rifondazione Comunista (Italie) ; Maïté MOLA, dirigeante d’Izquierda Unida, vice-Présidente du Parti de la gauche européenne (Espagne) ; João FERREIRA, député européen, dirigeant (PCP) de la Coalition démocratique unitaire de la gauche portugaise (Portugal) ; Alexis TSIPRAS, Président de Syriza, candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne (Grèce).

21h10 : Jean-François PELISSIER (Ensemble)

21h20 : Raquel GARRIDO (PG)

21h30 : Patrick LE HYARIC (PCF)

 

 

Aubagne. Le Front de gauche espère de nouveaux Députés

le 17 mai 2014

Aubagne. Le Front de gauche espère de nouveaux Députés

Les représentants du Front de gauche organisent une rencontre au Cercle de l'Harmonie ce soir.

La Provence, le 17 mai 2014

La Penne-sur-Huveaune. Le Front de gauche espère de nouveaux Députés

le 17 mai 2014

La Penne-sur-Huveaune. Le Front de gauche espère de nouveaux Députés

De quelle Europe rêve la gauche ?

Christine Mendelsohn a mené un débat très riche sur les élections européennes.

La Provence, le 17 mai 2014

Moulin Maurel. Une affaire de blés

le 17 mai 2014

Moulin Maurel. Une affaire de blés

La direction accuse les salariés de bloquer les céréales.

Le Secrétaire national du PCF Pierre Laurent et Jean-Marc Coppola, au soutien hier des salariés au tribunal.

La Provence, le 17 mai 2014

Pays d'Aubagne. Une « petite » augmentation pour la Présidente

le 17 mai 2014

Pays d'Aubagne. Une « petite » augmentation pour la Présidente

Conseil communautaire très serein mais plein de mordant sur des questions essentielles.

Conseil communautaire « soft » et serein, jeudi soir à la salle Hermès à Agora. Et pour cause ! Les 44 délibérations au menu étaient presque exclusivement consacrées à la désignation de membres du Conseil communautaire pour siéger au sein d’instances et d’organismes divers. Délibérations relatives à l’aménagement, à l’économie…

Pas de passe d’armes, donc, entre majorité et opposition mais quelques piques et des questionnements comme cette remarque d’Antoine Di Ciaccio concernant l’absence dans les délibérations relatives aux conventions d’objectifs de celles des deux entreprises d’insertion aubagnaises, la Varappe et Evolio. « Est-ce que le pire est à craindre ? Ou s’agit-il d’un oubli ? », interroge-t-il. « Nous sommes actuellement en train d’étudier très attentivement ses projets, ses résultats aussi. Nous voulons vérifier les résultats qu’il nous annonce… », rétorque la nouvelle présidente de l’Agglo.

Autre délibération qui a soulevé également quelques interrogations, celle relative aux indemnités des élus, notamment celles de la Présidente et des Vice-Présidents titulaires d’une délégation. Sur une enveloppe indemnitaire globale de 451.544,88 euros, l’indemnité de la Présidente a été fixée à 145% et celle des Vice-Présidents à 57,20%. « Je vous précise que le budget total des indemnités totales des élus qui vous est présenté a diminué de plus de 22% par rapport au budget précédent », lançait la présidente.

Des propos qui ont fait encore réagir Antoine Di Ciaccio. « Ne nous servez pas la diminution du budget des élus par rapport à la mandature précédente dans la mesure où il y a 8 élus de moins », précise-t-il. « Par contre, il me semble avoir vu dans votre programme électoral une volonté de diminuer les indemnités des élus de 30%. Non seulement, elles n’ont pas diminué mais elles ont légèrement augmenté pour les Vice-Présidents et augmenté, d’une façon significative, pour la présidente », martèle-t-il. La Présidente de l’Agglo a argué d’abord par le fait que « toutes les délibérations qui ont été soumises au Conseil ont été prises et approuvées par le bureau des Maires ». Joëlle Melin, la Conseillère FN, qui s’est abstenue ou n’a pas pris part au vote pour la quasi-totalité des délibérations, a dénoncé « la main mise » du bureau des Maires sur les décisions du Conseil. « J’espère que vous ne serez pas, non plus, gênée lorsque vous serez Députée européenne de recevoir les quelque 7.000 euros qui vont vous être attribués pour aller à Bruxelles », tente de contrer Sylvia Barthélémy.

Argument qui ne tient pas la route, estime Denis Grandjean, du Groupe d’opposition Arc-en-ciel. « La question des indemnités des élus ne peut pas se traiter en renvoyant des gens qui font des remarques dans la salle à leurs mauvaises pratiques… Mais ça n’explique surtout pas pourquoi vous nous proposez de voter une augmentation de 30% d’indemnités à la présidente », a-t-il fait remarquer. Sylvia Barthélémy tente encore de se justifier en expliquant que la présidence de l’Agglo et ses nouvelles fonctions « occupent 100% de son temps et ne lui permettent plus d’exercer une activité professionnelle ».

Qu’il est déjà bien loin le temps où Madame Barthélémy affirmait « L’austérité si je suis élue, visera deux choses : les dépenses énormes de la communication et des indemnités des élus ». Mais ça, c’était avant !

Mustapha Chtioui (La Marseillaise, le 17 mai 2014)

Table ronde : Fonction et services publics dans l’union européenne

le 17 mai 2014

Table ronde : Fonction et services publics dans l’union européenne

Lundi 19 mai à 18h30 - Institut d’écologie rue des Récollets - Metz

 

Les politiques d’austérité mettent en péril nos services publics. Désormais c’est l’idée générale de service public qui est en péril. Le souci de rentabilité a remplacé l’intérêt général, un peu partout, les usagers deviennent des "clients", les personnels des variables d’ajustement. Des services publics disparaissent dans les quartiers comme dans les petites communes. ces politiques sont en oeuvre dans toute l’Europe. Les logiques de mise en concurrence et de compétitivité accrue font partout des dégâts considérables sur les populations comme sur les agents en charge des services publics. Pourtant, la défense et la promotion des services publics en France et en Europe constituent un moyen efficace pour lutter contre la toute puissance des marché financiers et remettre l’humain au cœur de notre société.

Nous vous invitons à en débattre ensemble

Arles. L’invitation au débat, sans tabou

le 17 mai 2014

Arles. L’invitation au débat, sans tabou

Européennes, Anne Mesliand, numéro 3 de la liste du Front de gauche, sera à Arles mardi 18h en salle J&P Dedieu.

« Si l’Europe ne vous intéresse pas, l’Europe s’intéresse à vous » le slogan du Front de gauche a le mérite d’être des plus accrocheurs, dans une campagne pour les élections européenne que d’aucuns disent inintéressante.

Avec l’ambition de devenir la 3e force politique de ces élections certainement derrière un FN qui récolte d’ores et déjà les suffrages de l’exposition médiatique et ceux de la posture « anti-système » contradictoire (ils participent à l’élection européenne, Europe dont ils contestent le bien fondé) mais bien vue dans ce qu’il reste de l’électorat potentiel (des scores d’abstention record sont annoncés), le Front de gauche doit réaliser à Arles un score exemplaire.

Mardi à 18h, la Conseillère régionale, tête de liste du Front de gauche aux élections municipales à Aix, numéro 3 sur la liste de la Députée européenne Marie-Christine Vergiat, vient à Arles en compagnie de Pierre Dharréville du Comité national du Parti Communiste. En présence de l’Adjoint au Maire Nicolas Koukas, Premier Secrétaire de la section locale du PCF, ils donnent une invitation au débat : sur le rejet de l’austérité, du traité transatlantique, la défense des migrants et la promotion d’une collaboration internationale entre les forces de gauche.

La Marseillaise, le 17 mai 2014

Abstention piège à cons

le 17 mai 2014

Abstention piège à cons

Tout se passe comme si nos gouvernants et les grands médias audiovisuels s’étaient donnés le mot pour qu’il y ait le moins de votants possibles aux élections européennes le 25 mai prochain. Jugez plutôt : c’est la quasi absence de débats sur les grands enjeux européens et nationaux de cette élection notamment avec les candidats de chaque coalition politique à la présidence de la Commission européenne ; c’est la chape de plomb sur les négociations transatlantiques sur le libre échange qui se déroulent dans le plus grand secret parce qu’il s’agit d’un gigantesque hold-up des multinationales sur nos conditions de vie et notre environnement ; c’est la tentative de réduire le débat une fois de plus à un prétendu affrontement entre ceux qui seraient pour l’Europe, le Ps et l’Ump, tenants d’une austérité qui ne donne aucune envie d’aller voter pour eux, et ceux qui seraient contre, Marine Le Pen et le Fn dont l’actuelle promotion médiatique devrait alerter ceux qui seraient tentés de s’abstenir.

Les partisans de l’Europe libérale et austéritaire aimeraient bien que l’on  gobe la fable qui raconte que la seule opposition à l’Europe de la finance c’est le national-populisme. Celui-ci voudrait nous faire croire que le retour aux frontières nationales, au protectionnisme et à la défense d’une identité blanche et chrétienne constituerait la potion magique pour sortir de la crise actuelle.

Comment peut-on penser que pour faire le bonheur des peuples européens il faudrait substituer au capitalisme financiarisé et globalisé un capitalisme nationaliste et xénophobe ? Les deux seront à terme fauteurs de guerres et de malheurs pour chaque peuple d’Europe. D’ailleurs s’opposent-ils vraiment ? N’avons-nous pas déjà affaire à la construction tout à la fois d’une Europe-Puissance au service des marchés financiers et d’une Europe-Forteresse, militarisée au sein de l’Otan sous commandement américain ?

Vouloir rompre avec cette Europe-là est totalement légitime mais croire que c’est en refusant de voter qu’on l’exprime le mieux est exactement le piège dans lequel les tenants de l’Europe libérale voudraient que nous tombions. Ils rêvent d’une gouvernance européenne prétendument apolitique et technocratique, déconnectée de tout contrôle populaire, tenant à distance toute forme de contestations de l’ordre social et économique qu’ils nous imposent.

S’abstenir, revient très exactement à aller au-devant de leur vœu le plus cher.

La refondation d’une Europe sociale, écologique et démocratique constitue un des grands chantiers du combat de classe au 21e siècle. Ceux qui, à gauche,  s’opposent aux politiques d’austérité, à la toute-puissance des marchés financiers et à ce véritable missile antisocial, anti-environnemental, et anti-sanitaire qu’est le traité transatlantique, doivent se mobiliser pour voter le 25 mai en faveur des listes du Front de gauche. Seul le Front de gauche en France et en Europe au sein des forces unies de la Gauche européenne, est porteur du combat contre l’austérité et la Finance comme il est le seul à refuser les politiques menées conjointement par Merkel et Hollande c’est-à-dire par la droite et la social-démocratie européenne. Ne tombez pas dans le piège !

Alain Hayot (La Marseillaise, le 17 mai 2014)

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)