Fédération de l'Oise

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Jacques Lerichomme. « Mener une offensive commune »

le 20 mai 2014

Jacques Lerichomme. « Mener une offensive commune »

Élu régional du Front de gauche et chef de file d’Ensemble.

Ancien de la LCR, Jacques Lerichomme a cofondé Gauche unitaire puis participé à la création d’Ensemble, dernière née des forces du Front de gauche. Élu régional en 2010, il est aujourd’hui quatrième sur la liste de Marie-Christine Vergiat et ouvrira le dernier meeting de campagne demain à Marseille.

La Marseillaise. La campagne européenne entre dans sa dernière ligne droite. Comment comptez-vous faire la différence parmi plus de vingt listes ?

Jacques Lerichomme. Nous représentons une force européenne. Le passage d’Alexis Tsipras, leader de la gauche grecque, dans le débat télévisé entre candidats à la présidence de la commission européenne a donné à voir la dimension européenne de notre message anti-austérité. Une série d’électeurs de gauche ont voulu envoyer un signal de mécontentement au gouvernement en s’abstenant aux municipales. On a vu de quelle manière il a été reçu. Nous leur disons : la façon de vous faire réellement entendre, c’est le vote Front de gauche. La vraie force militante que représente le Parti communiste français, le Parti de gauche et Ensemble nous permet une campagne de terrain, faite d’une multitude de petites initiatives auxquelles Marie-Christine Vergiat, Éric Coquerel, Anne Mesliand et moi-même, participons. Elles rencontrent un intérêt croissant.

La Marseillaise. Sur quels sujets, les citoyens que vous rencontrez vous questionnent-ils ?

Jacques Lerichomme. Ils sont en recherche d’une autre solution que l’austérité qui, partout en Europe, engendre des désastres. De plus en plus d’économistes qui ne sont pas au Front de gauche le reconnaissent. Je pense notamment à Liem Hoang Ngoc qui vient de créer « les socialistes affligés » pour réclamer une autre politique. Mais plus largement cette exigence monte dans la société. Il n’y a pas besoin d’avoir fait HEC pour comprendre qu’avec une croissance zéro, si les gens ne consomment pas c’est qu’il n’ont pas d’argent pour le faire.

La Marseillaise. Dans cette campagne vous évoquez l’idée de « désobéir » aux traités. Que cela signifie-t-il ?

Jacques Lerichomme. Je suis républicain, ancien directeur d’école et attaché à la loi. Mais quand les règles sont à ce point néfastes, il faut dire « ça suffit ». Deux exemples : la Banque centrale européenne a interdiction de prêter directement aux États mais passe par les banques privées qui font leur beurre au passage. S’il était adopté, le traité transatlantique permettrait d’écouler les poulets lavés au chlore des États-Unis, alors même que les agriculteurs européens sont sous le coup de réglementations de plus en plus tatillonnes. C’est inacceptable.

La Marseillaise. Le Front de gauche a connu d’importantes dissensions. Comment voyez-vous son avenir ?

Jacques Lerichomme. Le Front de gauche est une nécessité absolue. Il doit œuvrer à l’unité d’une nouvelle majorité. C’est une responsabilité très importante au moment où nos amis de Syriza en Grèce sont à 30% des intentions de vote et clament : « aujourd’hui on choisit pour l’Europe, demain nous prenons le pouvoir ». En France, au sein du PS, parmi les écologistes, un certain nombre se pose des questions sur la politique menée. Il faut que nous puissions leur tendre la main. Mais pour donner envie de rejoindre la maison, il faut qu’elle soit solide. Cela passe par un débat politique entre nous. Les Estivales du Front de gauche peuvent être un moment important de ce débat. Nous sommes unis sur l’essentiel. Si quelqu’un prenait la responsabilité de casser le Front de gauche, il perdrait beaucoup et ferait perdre beaucoup aux forces, à l’alternative que nous représentons ensemble. Nous avons à redynamiser le Front de gauche pour mener une offensive commune dans la période qui s’ouvre.

La Marseillaise, le 20 mai 2014

La Maternité des Lilas et son centre d’orthogénie doivent vivre aux Lilas et nulle part ailleurs (Commission Santé du PCF)

le 20 mai 2014

Les communistes d’Ile de France, ont tenu ce vendredi 16 mai après-midi, à apporter au Collectif de soutien à la Maternité des Lilas, toute sa solidarité active, comme il la fait depuis quatre ans que dure ce bras de fer entre le personnel, les élu-es, les usagers et l’Agence Régionale de Santé, l’ARS Ile de France, dirigée par Claude Evin.

Lors de cette assemblée générale, les communistes ont mesuré comme toutes et tous les participant-e-s la gravité de la situation car la maternité, à un mois de la fin du permis de construire de sa reconstruction sur son site, n’a obtenue comme seule réponse de la Ministre Marisol Touraine, qu’elle s’en lave les mains. En effet en bottant en touche, pour un arbitrage du dossier par le Président de la République, François Hollande, la Ministre laisse peser une forte menace de liquidation judiciaire pour tout le personnel comme pour les usagers. Dramatiquement, fin août si rien n’est décidé l’établissement pourrait être liquidé!  

Nous appelons tous celles et tous ceux qui refusent ce mépris afficher pour le personnel et les droits des femmes, à exprimer auprès de la Présidence de la République, leur colère. Nous invitons les élu-es à soutenir auprès de François Hollande, la demande d’entretien qui sera déposée par le collectif de la maternité des lilas et lui rappeler que le 3 juin 2012, il avait promis de revenir pour y déposer la première pierre.

 

Les communistes d’Ile de France, leurs Parlementaires, ne ménageront pas leur peine, pour faire entendre le combat du personnel de la Maternité des lilas, véritable symbole d’une pratique militante, digne et respectueuse de l’obstétrique, des choix des parents et des droits des femmes.

La Maternité des Lilas et son centre d’orthogénie doivent vivre aux Lilas et nulle part ailleurs.

Avignon: "Coût du travail / Coût du capital" Débat mardi 27 mai

le 20 mai 2014

Avignon:

Arles. Le nouveau Conseil des sages est en place

le 19 mai 2014

Arles. Le nouveau Conseil des sages est en place

Ses 45 membres font des propositions dans tous les domaines de la vie locale.

Jean-Claude Guigue a été reconduit à l'unanimité à la présidence du Conseil des sages de la ville.

La Provence, le 19 mai 2014

Aix-en-Provence. Anne Mesliand, "2020 ? Pourquoi pas ?"

le 19 mai 2014

Aix-en-Provence. Anne Mesliand,

La Provence, le 19 mai 2014

Alain Hayot. « La lutte passe par un débat politique sur l’avenir »

le 19 mai 2014

Alain Hayot. « La lutte passe par un débat politique sur l’avenir »

L’homme de culture appelle dans son essai « Face au FN, la contre offensive »(*) à une reprise en main du politique face à la consolidation de la droite extrême dans le paysage français.

Docteur en sociologie et anthropologie, professeur à l’Ecole nationale d’architecture de Marseille, délégué national à la culture au PCF, Conseiller régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur (groupe Front de gauche), ancien Vice-Président de la Région Paca délégué à la Culture et à la Recherche (1998 - 2010), Alain Hayot a été un acteur important du combat victorieux contre le couple Mégret à Vitrolles.

La Marseillaise. On assiste au retour de l’extrême droite qui, bien que n’ayant jamais disparue du paysage hexagonal, resurgit avec vigueur. A quoi doit-on attribuer cette réémergence ?

Alain Hayot. La droite française a toujours était marquée par une radicalité sur son aile droite qui revient à différentes époques de son parcours, le boulangisme à la fin du XIXème siècle, l’affaire Dreyfus, les années 30, la période de Vichy ou encore le poujadisme sont là pour le rappeler. C’est pourquoi je soutiens que la réémergence que vous évoquez est un peu facilement attribuée au contexte de crise que nous traversons. Si celle-ci touche une partie croissante de la population avec la peur du déclassement qui l’accompagne et nourrit les rangs de l’électorat frontiste, je pense que la réémergence de l’extrême droite ne relève pas seulement de la crise socio-économique. Nous nous trouvons aujourd’hui devant une véritable crise de civilisation, une crise du sens qui concerne le devenir même de la société humaine. L’extrême droite s’engouffre dans cette crise du sens. Voter FN n’est pas un simple moyen d’exprimer son mécontentement. L’extrême droite se construit comme une alternative à la société, d’autant mieux que la sociale démocratie démontre son impuissance à incarner une alternative au néolibéralisme. La droite nationaliste est engagée dans la reconquête idéologique et culturelle. Elle est en capacité de s’inscrire durablement dans le paysage français.

La Marseillaise. Elle bénéficie pour cela d’un certain nombre d’éléments politiques et médiatiques qui assurent sa légitimation.

Alain Hayot. En effet, le processus de reconquête se voit légitimé par une forme d’hégémonie culturelle. Très vite une partie de la droite s’est mise à courir après les thèses de la droite extrême : Sarkozy, Copé, Fillon ont vu là un facteur de recomposition pour l’UMP en crise. A droite, on a assisté à une convergence idéologique qui a trouvé sa traduction électorale dans les urnes lors des dernières municipales. A gauche, depuis l’attitude purement tactique de Mitterrand qui prenait en compte la notion de « seuil de tolérance », le boomerang nous est revenu. On voit aujourd’hui que le FN ne divise plus la droite. Au PS, il y a eu aussi : « La France n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde » de Rocard, « Le FN pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses », de Fabius, Valls et les Roms… Je montre dans ce livre que le FN ne pose ni les bonnes questions ni n’apporte les bonnes réponses.

La Marseillaise. La diabolisation du FN ou le sempiternel pacte républicain comptent à vos yeux parmi les pièges à éviter pour combattre le FN…

Alain Hayot. La diabolisation est une pratique qui renoue exclusivement l’extrême droite au passé. Il faut garder l’histoire en mémoire, mais cela ne suffit pas parce que le FN a mis à jour sa pensée. L’extrême droite n’est plus une réplique du passé, elle tente de répondre aux enjeux actuels. Le national socialisme parle aux Français d’aujourd’hui et prétend apporter des solutions. Dans le cas du débat sur les Européennes, on veut nous faire croire qu’il y a d’un côté les libéraux et de l’autre les nationaux populistes anti-européens. Dans ce schéma simpliste, le FN apparaît comme une alternative crédible. Il prône le retour à un capitalisme national, protectionniste, chrétien et identitaire, ce qui s’avérerait dans les faits, un projet politique barbare. C’est une escroquerie intellectuelle qu’il faut dénoncer en expliquant vraiment de quoi il retourne.

La Marseillaise. Et en ce qui concerne la base d’un front républicain...

Alain Hayot. Je suis contre la mise en place d’un cordon sanitaire autour du FN. F comme fasciste, N comme nazi, ça fait trente ans que l’on entend ces thèmes. Le FN porte un projet qui s’inscrit dans l’histoire de la droite, pas en dehors du système capitaliste, il adopte une autre position que celle du libéralisme mondialisé qu’il faut combattre sur le terrain politique. Laisser penser que le FN est hors système permet au PS d’évacuer le débat de fond. Par ailleurs, il paraît difficile d’évoquer un pacte républicain dans une société qui exclut le peuple du champ de la politique. La réponse à la crise démocratique passe selon moi par la refondation d’un projet politique émancipateur du peuple et de l’individu. Aujourd’hui le pouvoir dépossède les citoyens de la décision. C’est la grande question posée au projet communiste qui a été porteur d’une émancipation collective mais pas individuelle. Le coeur du projet émancipateur aujourd’hui c’est la question de la démocratie, lieu d’émancipation collective et individuelle.

La Marseillaise. Sur quel terrain le combat doit-il se mener ?

Alain Hayot. L’extrême droite se réclame du peuple mais l’entraîne dans des voies contraires à ses intérêts. La contre offensive doit se mener sur le terrain social. Il faut relier, reconstruire des liens de solidarité entre les générations, entreprendre une reconquête idéologique et culturelle, rappeler que la nation est une construction historique qui ne se base pas sur l’exclusion, refonder la République laïque, penser l’exercice de la citoyenneté. Bref il faut oser la politique. Marine Le Pen, le PS et l’UMP gèrent le pays avec une boîte à outils, on gère un pays avec des idées, des valeurs.

La Marseillaise. Ces perspectives sont-elles applicables à l’ensemble de l’UE qui disposera très vraisemblablement d’un groupe d’extrême droite au sein de son Parlement ?

Alain Hayot. Ce qui se passe en Europe confirme globalement mon analyse. On assiste à une montée impressionnante des populismes qui sont déjà au pouvoir dans certain pays. En France, dans le grand Sud-Est, le Marinisme a de sérieuses chances d’arriver en tête. Il faudra bien se poser les questions que je pose dans mon bouquin...

Propos recueillis par Jean-Marie Dinh (La Marseillaise, le 19 mai 2014)

(+) Face au FN, la contre offensive. éd Arcane 17, 9 euros

La Fête de la Paix sous le signe du soleil et de l'Europe - Montataire, 18 mai 2014

le 19 mai 2014

La Fête de la Paix sous le signe du soleil et de l'Europe - Montataire, 18 mai 2014

La 10e Fête de la Paix, organisée à l'initiative de la Fédération de l'Oise du Parti communiste français, dans le beau cadre de verdure du Parc du Prieuré à Montataire, a connu un beau succès le dimanche 18 mai, sous le soleil et dans l'ambiance conviviale d'une petite Fête de l'Humanité.

Ouverte par une paella géante à midi, la Fête s'est poursuivie jusqu'en soirée au rythme des groupes musicaux (Patrick Villain, le Big Band de Montataire et le groupe rock Supermassive). Des associations proposaient des animations dans leurs stands : Secours Populaire, Femmes Solidaires, Maison franco-kurde de Creil, Association de jumelage Montataire-Deisheh, Association des Amis de la Résistance, Cuba Coop, Espace Marx Oise.

Comme chaque année, la Fête de la Paix a donné une place importante à la culture avec une exposition de peinture d'artistes de l'Oise (Driss Agabsi, Deborah Edwards, Lola Granell), un stand de la librairie associative Graine de mots ou encore des expositions historiques sur l'anniversaire du déclenchement de la guerre de 1914-1918 ou sur le programme du Conseil national de la Résistance.

Le temps fort politique était le débat sur les enjeux de l'élection européenne, avec la contribution très argumentée de Francis Wurtz, député communiste honoraire au Parlement européen et ancien président du groupe parlementaire de la Gauche Unitaire Européenne où siègent les députés du Front de gauche, débat auquel ont participé les trois candidats de l'Oise sur la liste conduite par Jacky Hénin, Hélène Balitout, Marie-Laure Darrigade et Loïc Pen.

Une belle résussite donc que cette édition 2014 de la Fête de la Paix !

 

Le FDG en tête en Grèce

le 19 mai 2014

Grèce : Syriza, un espoir pour la gauche européenne

Si les forces de la coalition au pouvoir se maintiennent globalement dans les régions, les résultats du 1er tour des élections locales en Grèce marquent une importante progression de Syriza sur l’ensemble du territoire national. Syriza sera au 2nd tour dans 5 régions et la liste de notre amie Rena Dourou se trouve en tête du scrutin dans la Région la plus peuplée du pays, l’Attique. A Athènes, le candidat de Syriza talonne le maire sortant et s’engage dans la bataille du second tour avec confiance.

Je me réjouis de cette nouvelle avancée de Syriza. C’est un premier pas vers une bonne implantation locale qui sera déterminante pour protéger les populations de l’austérité et renforcer la solidarité de proximité. C’est également un bon signe pour les échéances politiques du week-end prochain.

Tout indique que Syriza peut remporter les élections européennes dimanche. C’est un formidable encouragement pour toutes les listes qui, en Europe sont rassemblées derrière la candidature d’Alexis Tsipras à la Présidence de la Commission européenne. Nous pouvons être la bonne surprise du 25 mai !

En France, avec les listes du Front de gauche, nous pouvons contribuer à la victoire dont toutes les forces anti-austérité en Europe ont un besoin urgent.

Pierre Laurent

 

Campagne des européennes, agriculture : Distribution de lait à Rennes

le 19 mai 2014

Campagne des européennes, agriculture : Distribution de lait à Rennes

A l'occasion de cette campagne des européennes, le Front de Gauche a décidé de vous distribuer du lait pour rapprocher par la solidarité producteurs et habitants des quartiers en agissant pour une nourriture saine et accessible et dénoncer les marges abusives de la grande distribution et des transformateurs.

S'agissant de ce produit du quotidien, la moyenne du prix d'achat au producteur s'établit autour de 36 centimes (361 euros les 1000 litres) quand la moyenne du prix de vente au détail se fixe autour de 1,24 euros (source INSEE) c'est à dire près de 3,5 fois le prix de départ. Illustration de la méthode de l'agroalimentaire : acheter trois fois rien aux paysans, pour vendre trois fois plus aux consommateurs.

Pour en finir avec ces pratiques, mobilisons-nous le 25 mai pour envoyer le maximum de députés du Front de Gauche à Strasbourg, avec des députés soucieux de défendre des prix justes pour le consommateur et rémunérateurs pour les producteurs, ce qui passe notamment par une réorientation

En présence de Myriam Martin

Tête de liste du Front de Gauche aux élections européennes

Et Xavier Compain
Paysan, Candidat du Front de Gauche et chef de file des communistes aux élections européennes

POUR UNE AGRICULTURE SOLIDAIRE EN EUROPE AVEC LE FRONT DE GAUCHE

(Distribution de Lait)

Le Jeudi 22 Mai 2014 de 14h30 à 16h30

Sur la Dalle Kennedy

Jeunesses communistes. Contre les groupes néo-nazis ukrainiens

le 19 mai 2014

Jeunesses communistes. Contre les groupes néo-nazis ukrainiens

Samedi, à l'appel des Jeunes communistes (JC), un rassemblement s'est tenu devant le consulat d'Ukraine contre la violence des groupes néo-nazis à l'origine notamment d'un attentat visant Piotr Simonenko, le Secrétaire général du PC ukrainien. Au nom des JC, Olivier Leroy a affirmé sa solidarité avec le peuple ukrainien.

La Marseillaise, le 19 mai 2014

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)