Fédération de l'Oise

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Frédéric Boccara. « Face à la concurrence libérale, il faut oser, agir en commun et faire face »

le 19 mai 2014

Frédéric Boccara. « Face à la concurrence libérale, il faut oser, agir en commun et faire face »

« Réorienter l’Europe, c’est possible ! » affirme cet économiste qui refuse la fatalité et la soumission au libéralisme et à l’austérité.

Économiste, Frédéric Boccara a de nombreuses casquettes, parmi lesquelles celle de maître de conférence associé à l’université de Paris 13. Avec Yves Dimicoli et Denis Durand, il vient de publier « Une autre Europe contre l’austérité » et était à Marseille la semaine dernière pour un débat sur « un autre euro ». Entretien.

La Marseillaise. Pourquoi travailler sur « un autre euro » ?

Frédéric Boccara. Un autre euro et une autre Europe qui porte aujourd’hui l’austérité. Face à cela, que peut-on faire ? Pas la guerre sociale en interne, pas la guerre économique entre les peuples et au service des profits. On laisse croire que les seuls choix seraient entre les européistes et leur fuite en avant fédérale et les nationalistes et leur proposition de sortir de l’euro, de dévaluer et d’ouvrir à la concurrence. Il faut d’autres repères, une réorientation sociale et productive de l’Europe, vers le Sud, vers le monde, vers le travail, vers les couches populaires. Il faut oser une voie plus démocratique, une confédération d’états librement associés.

La Marseillaise. Est-ce encore possible ?

Frédéric Boccara. On nous prétend que non, que les traités sont des carcans. Pourtant, les dominants n’hésitent pas à faire des entorses sous l’impulsion de la France ou de l’Allemagne comme quand par exemple la Banque centrale européenne a racheté les dettes des états alors qu’on nous disait que c’était impossible. Mais ces entorses sont faites de manière tordue et antisociale. J’affirme que des failles existent. Les traités interdisent le financement des dépenses publiques des états de manière directe par la BCE ? Mais ils autorisent le financement direct d’institutions financières publiques et elles, elles peuvent financer les États. Ouvrons donc cette porte !

La Marseillaise. Avec, comme clé, un fonds européen social et solidaire ?

Frédéric Boccara. Une proposition des communistes français : mettre en place un fonds intercalé entre les États nationaux et la BCE, recevant les euros de la BCE mais aussi pourquoi pas les récoltes de la taxe des produits financiers et les redistribuant dans des conditions évidemment précises et sous contrôle démocratique. Là aussi, une nouvelle structure devrait être créée, rassemblant des représentants du Parlement européen, des parlements nationaux mais aussi des syndicats. Cette idée vient d’être reprise par d’autres partis au niveau européen comme Syriza, Die Linke et le Parti de la gauche européenne.

La Marseillaise. Pourquoi ce fonds serait la solution à l’austérité ?

Frédéric Boccara. Parce qu’il développerait les services publics et provoquerait, immédiatement, un changement de comportement des entreprises et des banques. On a vu que la BCE a pu prêter quasiment gratuitement 1.000 milliards d’euros aux banques et ainsi mesurer l’ampleur que le refinancement peut avoir. Le problème est que cela s’est fait sans condition. Or rien n’interdit d’en poser, de soutenir les crédits qui développent l’emploi, les salaires, les qualifications, qui refusent les délocalisations, la spéculation etc.

La Marseillaise. Mais comment donner cette orientation ?

Frédéric Boccara. On voit bien que le problème n’est pas technique mais politique. Cela souligne aussi les incohérences. On ne peut pas crier à l’Europe sociale et ne rien mettre en place pour y parvenir ni passer son temps à dire non, non, non. Ces élections sont l’occasion de porter le combat politique et c’est de la responsabilité des formations qui se réclament de la transformation sociale d’organiser les luttes politiques sur la question du pouvoir de l’argent. Et ces luttes doivent être liées aux batailles nationales. C’est ce qu’a montré Fralib, pointant l’absence de financement de l’activité, l’argent n’allant qu’aux profits. Il faut des débouchés politiques à ces luttes.

La Marseillaise. Que pensez-vous de la piste de sortie de l’euro pour une monnaie commune ?

Frédéric Boccara. Une sortie de l’euro conduirait à une dévaluation et à une guerre économique renforcée. Les marchés sont aux aguets et prôner une monnaie commune, c’est ignorer l’énorme force spéculative de la finance et la guerre qu’elle n’hésiterait pas à mener. C’est ignorer que les multinationales contrôlent 1/3 des emplois directs en France et que la moitié des délocalisations se fait au sein de l’Union européenne. Face au défi que pose cette forte intégration, il nous faut agir en commun, mutualiser nos forces pour faire face à la concurrence libérale.

La Marseillaise, le 19 mai 2014

Sortie de l’euro. Les arguments de la gauche

Débat. Ils ne sont pas majoritaires, mais les plaidoyers pour une sortie de l’euro existent à gauche.

« La malfaçon, monnaie européenne et souveraineté démocratique », « En finir avec l’Europe », « Faut-il faire sauter Bruxelles »…

Quelques exemples, parmi d’autres, d’une nouvelle littérature faisant la part belle à une critique de gauche de l’euro, prônant la sortie de cette monnaie unique.

Parmi les plus anciens « tenants d’une sortie de l’euro », l’économiste Jacques Sapir, qui produit études sur études afin de plaider pour les avantages d’un retour aux monnaies nationales, estimant que plutôt que de faciliter la coopération entre les pays membres, UE et zone euro ont surtout figé leurs relations, favorisé la contagion de la crise financière de 2008 et ouvert toutes grandes les vannes du chômage de masse. S’il voit des atouts dans une sortie de l’euro -une dévaluation de fait qui entraînerait le « choc de compétitivité » si recherché et bénéficierait à la croissance, l’effet immédiat sur les recettes fiscales diminuerait fortement le poids de la dette et l’impact qu’il imagine rapide et conséquent de la reprise sur l’emploi- Jacques Sapir reconnaît aussi des inconvénients -inflation, hausse des prix du carburants…- « qu’il ne faut cependant pas s’exagérer ».

Le refus d’un scénario catastrophe se retrouve aussi chez Frédéric Lordon, économiste héraut de la sortie de l’euro. Pour l’auteur de la « Malfaçon », rien ne peut plus être tenté « dans le carcan de l’euro » qui a même été « délibérément construit à cette fin : qu’on ne puisse rien y essayer ». Mais cette sortie relève selon lui d’une question plus politique qu’économique puisqu’il s’agit de « restaurer la souveraineté populaire ».

Une sortie qui ne serait qu’une étape avant de s’orienter vers une monnaie commune qui permet des ajustements concertés entre les monnaies nationales qui la composent. Monnaie commune prône aussi Jacques Mazier, membre des économistes atterrés -sans que ses collègues ne partagent tous cette conviction comme l’atteste l’ouvrage collectif « Changer l’Europe »- mais avec un euro subsistant pour les transactions hors actuelle zone euro.

Une sortie provoquerait « surtout des effets économiques bénéfiques et rapides avec en prime une révolution sociale, le nettoyage d’élites mal formées, vieillissantes, archaïques… » assène le démographe Emmanuel Todd dans un entretien publié par Marianne, même s’il reconnaît une « désorganisation temporaire ». Désormais des historiens, des philosophes, des sociologues… se lancent dans le débat comme le souligne l’ouvrage collectif et pluridisciplinaire piloté par Cédric Durand, « En finir avec l’Europe ». Les auteurs y dénoncent notamment le fait que, entre l’euro et les traités, les politiques budgétaires nationales sont tellement « ficelées » que « la compétitivité des pays membres de la zone ne repose plus que sur une seule variable : le travail ».

La Marseillaise, le 19 mai 2014

Réforme territoriale : c'est toujours non ! (communiqué de presse).

le 19 mai 2014

Réforme territoriale : c'est toujours non ! (communiqué de presse).
La Fédération de l'Hérault du PCF s'est opposée au projet de loi concernant la réforme territoriale. Concernant la modification des territoires, départements et régions, dans un tract diffusé massivement, elle appelait la population et les élus de l'Hérault à engager un large débat et demander qu'aucune modification ne soit possible sans la consultation par référendum des populations.
François HOLLANDE et son premier ministre Manuel VALLS entendent passer en force, ce qui n'est pas acceptable.
Le Président du Conseil Général de l'Hérault appelle à une manifestation ce
vendredi 23 mai à 17 h 30 devant la Préfecture pour dire NON au projet de réforme territorial.
 
La Fédération de l'Hérault appelle tous ses élus, ses sympathisants et ses militants, à participer à cette manifestation.
 
 
Michel PASSET
Secrétaire Départemental du PCF 34

Allos Sports du 13/05/14

le 19 mai 2014

Rugby : Pour les finales des Alpes, le 26 avril à Grenoble, la Savoie était bien représentée avec trois clubs. 1,2 et 3, c’est un triplé exceptionnel qui les a récompensés. Ce tiercé gagnant comprend le SOUAlbertville en Honneur, La Motte-Servolex en 1ère série et Saint-Jean de Maurienne en 4ème série. Il est complété par la participation d’Aix les Bains aux demi-finale honneur et celle de La Ravoire demi-finaliste en promotion d’honneur. Et s’ajoute à ce tableau d’honneur, la qualification des Féminines de Savoie en Fédérale 1 (éliminées en phase finale par Gaillac).

Une mention spéciale doit être décernée au SOUAlbertville qui, grâce à son titre de champion des Alpes, a gagné le droit de rejoindre la Fédérale 3. Bravo aux équipiers de JF Blanc et S Dupoux. Le SOUA affronte Arles en 32èmes de finale du championnat de France : le début d’une nouvelle aventure ?

Ainsi, en 2014-2015, la Savoie sera représentée à chaque échelon national, l’US Montmélian s’étant maintenu en Fédérale 2 après avoir rétabli une situation bien compromise et le SO Chambéry ayant réussi une très bonne saison en Fédérale 1 en obtenant la 6e place de sa poule, se classant officieusement 21e sur 40 dans ce que l’on peut nommer la 3e division du rugby français. En outre, des équipes de jeunes de Montmélian et du SOC sont encore en course en championnat de France.

Basket : Aix-Maurienne s’est qualifié pour la phase finale de pro B où il rencontrera Châlons en Champagne.

Handball : Belle victoire des Chambériens en demi-finale de la Coupe de France face à Nantes. La finale les opposera à Paris-Saint-Germain, le 25 mai. Malgré le budget le plus gros des clubs français, le PSG n’est pas assuré du succès car les Savoyards ont déjà su déjouer les pronostics défavorables.

Gérard Simon

Moûtiers - Au Conseil municipal, c’est pas tous les jours dimanche…

le 19 mai 2014

Depuis que l’UMP Fabrice Pannekoucke s’est emparé de la mairie de Moûtiers (grâce à un vote minoritaire des électeurs vu qu’il s’agissait d’une triangulaire), l’ambiance au sein du Conseil municipal semble s’être dégradée. Naturellement, il ne s’agit pas de regretter le laxisme du maire précédent, mais de comprendre le pourquoi des choses.
Selon les «survivants» de l’ancien Conseil, aujourd’hui les débats sont limités au minimum syndical, les décisions sont prises très «en amont» sans discussion possible, la participation aux commissions est cadenassée, l’ambiance est pesante.
Tout ceci n’est pas forcément dû à la personnalité plus ou moins totalitaire du tenant du titre. D’abord, le fait que sa liste ait été élue par une minorité de Moûtiérains lui rend la tâche compliquée.
Ensuite, la présence d’élus d’opposition expérimentés en face de lui ne lui autorise aucune faute. Mais surtout, les objectifs qui lui sont assignés pèsent sur son attitude. Fabrice Pannekoucke a été sponsorisé par Hervé Gaymard pour «calmer le jeu» à Moûtiers, resserrer les boulons, reprendre en main une ville où la liste de gauche avait dépassé les 45 % des voix lors des municipales précédentes, rassembler la droite (pour le moment, c’est mal parti…), assurer un environnement politique «serein» au président du Conseil général, et, bien sûr, préparer les sénatoriales. C’est beaucoup, et pour y faire face, une tendance naturelle à l’autoritarisme peut s’en trouver renforcée.
Ceci dit, Hervé Gaymard découvrira peut-être un jour que son poulain a les dents plus longues que prévu, mais c’est une autre histoire… Dans l’immédiat, les républicains de Moûtiers, les militants du Front de gauche, du PCF, vont se mobiliser pour défendre la liberté d’expression nécessaire à la vie d’un Conseil municipal, le droit des élus locaux à la parole, à la critique, à la proposition.

Agglo de Grenoble, que s’est-il passé ?

le 19 mai 2014

Suite aux élections municipales, des élections se sont tenues au sein de «Grenoble Alpes Métropole», la communauté d’agglomération de la région grenobloise, communauté appelée à devenir en 2015 une nouvelle «métropole».
Dans cette instance la gauche est largement majoritaire, mais aucune force n’y détient seule la majorité. Le PCF (qui conserve les 3 communes de la «ceinture rouge») compte une dizaine d’élus, l’alliance EELV-PG (qui dirige la mairie de Grenoble) dispose d’une vingtaine de sièges, et de nombreux élus divers gauche ou proches du Front de gauche viennent de petites communes. Le PS, affaibli, n’a plus qu’une trentaine de sièges.

Pour postuler à la présidence de l’agglo, le Front de gauche aurait pu se rassembler uni autour de la candidature consensuelle de Jacques Nivon, maire de Champ sur Drac, ancien communiste aujourd’hui proche d’Ensemble.
En face de lui le PS présentait Christophe Ferrari qui, en 2008, a pris Pont de Claix au PCF grâce au vote utile de la droite.
Disciple de Didier Migaud, l’actuel président de la Cour des comptes, admirateur de Claude Bartolone, il entend transformer la banlieue rouge en banlieue rose pâle. Il est également connu, selon nos informations, pour avoir «transformé les services municipaux de sa commune en une zone de non-droit».
Or, le PG a choisi de soutenir cette candidature qui sent pourtant le soufre… et qui a donc été élue ! Du coup, le président de l’agglo de Grenoble est ce socialiste bon teint.
Il s’agit d’une dérive qu’on souhaite passagère et locale. Car l’anticommunisme a déjà fait la preuve, dans le passé, de sa nocivité, et pour les salariés, et pour la démocratie.

Marine Le Pen, de la fuite dans les idées…

le 19 mai 2014

«Marine, ça urge», proclament les affiches du Front national.
Aurait-elle des problèmes d’énurésie ? Des fuites d’urine ? Elle devrait consulter un spécialiste…
Ce conseil médical étant donné, il semble plus judicieux de s’intéresser à la réalité de l’attitude politique de Mme Le Pen.
Ainsi, la présidente du FN dénonce-t-elle la directive européenne sur «les travailleurs détachés». Le Front de gauche aussi, et à juste titre. Mais le Front de gauche met ses idées et ses actes en cohérence : ses élus européens ont voté contre la directive sur «les travailleurs détachés». Marine Le Pen, elle, s’est abstenue.
Ça mange moins de pain.
Lors de la manifestation du FN à Paris, le 1er mai, la même Marine Le Pen s’en est pris à l’austérité. C’est bien. Mais, en 2011, elle précisait : «Nous ne remettons pas en cause l’économie de marché, ni les bienfaits de la concurrence si elle est loyale». La politique d’austérité étant la fille naturelle de «l’économie de marché», c’est-à-dire du capitalisme, on ne voit pas très bien comment condamner la première en adoubant le second. Il y a là une contradiction propre aux discours de l’extrême droite : il ne faut surtout pas construire une alternative au capitalisme, surtout pas, mais au contraire dévoyer les électeurs dans l’impasse du vote FN pour ne rien changer dans la société. A ne pas oublier lors du vote pour les européennes.

Coeur de Savoie - Interviewée par La Maurienne, sa présidente passe à côté de l’essentiel

le 19 mai 2014

Béatrice Santais, députée-maire de Montmélian, vient d’être élue présidente de la Communauté de communes «Coeur de Savoie» qui regroupe 43 communes. L’élue socialiste se félicite de cette réalisation, disant qu’elle «montrera qu’on peut vivre tous ensemble en préservant l’identité des petites communes, en ayant des ambitions pour nos concitoyens (…) Il y a toujours, dans toute communauté, le sentiment des plus petits d’être mangés par les plus gros. Or les plus grosses communes ne sont pas les plus nécessiteuses» question intercommunalité.
Evidemment, Béatrice Santais souhaite bien faire et elle va sûrement s’engager à fond dans ses nouvelles responsabilités.
Là n’est pas l’essentiel. L’essentiel est que la réforme territoriale voulue par le gouvernement va bousculer toute la belle ordonnance des actuelles communautés de communes et que l’avenir des communes est terriblement menacé. Dans certaines zones, le préfet de la Savoie parle de regrouper plusieurs communes en une seule, alors que les élections municipales viennent d’avoir lieu et que, à notre connaissance, ni les habitants, ni les élus locaux n’en veulent.
La disparition envisagée de toute démocratie de proximité, l’éloignement programmé des citoyens des lieux de décisions, la future mise en concurrence de tous les territoires, le projet de suppression des départements, la casse des services publics rendent un peu dérisoires les propos convenus et gentillets sur le développement «harmonieux» des communautés de communes ! Il serait bien que Bernadette Santais s’en rende compte et prenne ses distances avec les propositions de Manuel Valls.
La réforme territoriale envisagée est d’une telle brutalité qu’il serait impensable qu’elle soit mise en oeuvre sans un grand débat public suivi d’un référendum permettant aux Français de dire ce qu’ils en pensent. Certes, le gouvernement le refuse, il veut passer en force. Mais «la partie n’est pas jouée» pour autant, ripostons en exigeant que les Français soient consultés sur la réforme territoriale. C’est nécessaire et ce serait républicain.

Chambéry - Quand le nouveau maire entend le mot « culture »…

le 19 mai 2014

Notre fidèle ami Jacques Charmatz (qui fut membre du Comité fédéral du PCF 73) a beaucoup oeuvré pour la diffusion de la culture, pour son appropriation par tous, et il fut d’ailleurs un des initiateurs de la création de la librairie Jean-Jacques Rousseau.
Il nous a donc envoyé un petit mot à propos d’une décision du nouveau maire de Chambéry, décision témoignant d’une vision très étroite de la question culturelle (et pas que…). Nous le publions bien volontiers dans son intégralité.
Jacques Charmatz nous écrit : «Les Chambériens ont découvert avec effarement que l’adjoint à la culture, Jean-Pierre Ruffier, qui était le deuxième adjoint de l’ancienne municipalité de gauche, avait été remplacé par une personne qui se trouve reléguée au neuvième rang, affublée de surcroît du domaine du logement.
Associer culture et logement dans une même personne, c’est montrer ostensiblement que ni l’un ni l’autre ne sont prioritaires dans l’esprit du nouveau maire UMP de Chambéry, Michel Dantin».

La traditionnelle tombola du PCF 73 a commencé

le 19 mai 2014

Avec ses très nombreux lots, cette tombola est chaque année un petit événement. Qu’on en juge, le 1er prix est un séjour d’une semaine pour deux personnes, le 2e un week-end surprise pour deux personnes, puis on peut gagner des équipements pour le sport, des places pour des spectacles, de l’électroménager, etc. Le prix du billet est de 2 •, le tirage public aura lieu le 27 juin. Vendeurs militants, à vos carnets !

Le 22 mai, les cheminots en lutte !

le 19 mai 2014

Le 22 mai, les fédérations CGT, UNSA et SUD appellent les cheminots à manifester à Paris pour obtenir une autre réforme du ferroviaire que celle que projette le gouvernement. Pour la CGT, «sous le couvert de l’ouverture à la concurrence, c’est la casse pure et simple de l’entreprise publique SNCF et du statut des cheminots» qui est envisagée.
A l’inverse de cette casse, le syndicat propose de réunifier la SNCF et RFF au sein d’une même entreprise publique, la SNCF.
Et puisqu’un des arguments avancés par le gouvernement pour en finir avec la SNCF est celui de la dette, la CGT répond : «L’Etat doit et peut assumer sa responsabilité d’aménageur du territoire en reprenant la dette du système ferroviaire qui lui est imputable, et en assurant les financements nécessaires à la régénération et au développement du réseau».
Il faut abandonner la politique de suppression massive d’emplois, de pression sur les salaires, d’aggravation des conditions de travail, de non remplacement du matériel vieilli, de manque d’investissements sur les réseaux, pour lui substituer une grande politique ferroviaire redonnant toute sa place au rail sur l’ensemble du territoire.
Le 22 mai, à Paris, les cheminots seront nombreux pour l’exiger, avec, parmi eux, beaucoup de Savoyards. Ils ont tout notre soutien.

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)