Fédération de l'Oise

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Anne Mesliand. « Ouvrir la voie à un projet émancipateur de coopération entre les peuples »

le 21 mai 2014

Anne Mesliand. « Ouvrir la voie à un projet émancipateur de coopération entre les peuples »

Troisième sur la liste conduite par Marie-Christine Vergiat, la Conseillère régionale du Front de gauche est chef de file des communistes dans la circonscription Sud-Est.

Entrée en politique en 2009, en étant candidate sur la liste de Marie-Christine Vergiat alors qu’elle est dirigeante nationale d’un syndicat de l’enseignement supérieur, Anne Mesliand est élue Conseillère régionale, en 2010 après avoir conduit la liste du Front de gauche de Jean-Marc Coppola aux régionales dans les Bouches-du-Rhône. Candidate aux cantonales dans sa ville d’Aix, elle rejoint ensuite le Parti communiste lors de la Fête de l’Humanité. Elle est désormais chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche dans la direction du PCF. Universitaire en activité et syndicaliste, elle est la chef de file des communistes du Sud-Est et participe au meeting de ce soir.

La Marseillaise. Face à l’abstention et à la multiplication des listes, quels sont vos arguments pour voter Front de gauche ?

Anne Mesliand. Le débat politique est étouffé y compris par certains candidats qui refusent de débattre. La force du Front de gauche c’est sa campagne de proximité. Dans les quartiers, les entreprises, au porte-à-porte, nous délivrons le même message : le vote Front de gauche c’est le moyen concret de contribuer à rompre pour refonder l’Europe.

La Marseillaise. Le Front de gauche n’est pas le seul à prôner la rupture, l’extrême droite aussi le fait.

Anne Mesliand. La rupture défendue par l’extrême-droite est un trompe l’œil, un mensonge. Elle est le plus court chemin vers un renforcement de la compétition entre les peuples. Au contraire, nous voulons rompre avec les traités qui régissent l’Europe pour libérer ses peuples de la finance. Nous voulons enclencher un retour aux souverainetés populaires non pas dans la perspective d’un repli nationaliste mais pour ouvrir la voie à un projet émancipateur de coopération sur des enjeux européens et même universels : la réduction des inégalités dans chaque pays et entre chaque pays, la transition écologique, les droits des travailleurs… Face aux tenants d’une Europe recroquevillée et vieillissante, nous engageons ce chantier internationaliste exaltant, tournés vers l’avenir.

La Marseillaise. Que nous dit l’affaire Kerviel sur le monde de la finance et l’impunité qui y règne ?

Anne Mesliand. Condamner Kerviel, c’est bien-sûr s’attaquer au sous-fifre d’un système conçu pour maximiser la rente, le profit, quelles qu’en soient les conséquences. Il faut aller chercher les responsabilités beaucoup plus loin et combattre dans son ensemble le capitalisme financier par nature pervers dans son fonctionnement. Les salariés victimes de licenciements boursiers en savent quelque chose.

La Marseillaise. En quoi le sort des salariés en lutte que vous avez rencontrés durant cette campagne est-il lié à l’issue du vote du 25 mai ?

Anne Mesliand. Le dogme européen de la concurrence est par exemple très directement en lien avec les difficultés de la SNCM. Plus largement, les politiques d’austérité menées partout en Europe, sont contraires aux besoins humains. Il faut imposer à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États et de financer un fonds de développement social et écologique solidaire pour engager massivement des investissements utiles. Et s'opposer au Grand marché transatlantique. Je tiens à souligner à quel point les luttes des salariés portent l’intérêt général. Ce sont eux les dépositaires de l’avenir économique de nos territoires. Ils détiennent des savoir-faire précieux et font preuve d’une réflexion d’un niveau qui souligne l’urgence de leur donner des droits sur la marche des entreprises. Nous portons l’ambition d’une démocratie politique : la VIe République dans une Europe refondée, qui doit aussi être une démocratie sociale.

La Marseillaise. Le Front de gauche a été secoué par d’importants débats stratégiques. Comment voyez-vous son avenir ?

Anne Mesliand. Je suis fière d’être candidate sur la liste de Marie-Christine Vergiat, une Députée extrêmement active et porteuse de l’ouverture vers le mouvement social et citoyen. Je suis fière d’y représenter les communistes qui -au côté des partenaires du Front de gauche- mettent leur enracinement militant dans les quartiers populaires et sur les lieux de travail au service du rassemblement. Le Front de gauche est installé dans la réalité politique française et européenne. Il est traversé de débats et il va falloir s’y faire : ses militants ne sont pas le petit doigt sur la couture du pantalon. C’est un lieu de débat, parfois de confrontation mais surtout de rassemblement et de mobilisation. Après les européennes, les communistes vont débattre de l’avenir du Front de gauche, de la manière d’en faire un espace dont l’enjeu ne soit pas l’hégémonie de telle ou telle composante sur le rassemblement mais la convergence des luttes et des forces disponibles pour imposer un changement de cap complet.

La Marseillaise, le 21 mai 2014

Arles. Européennes, le Front de gauche "ne lâche rien"

le 21 mai 2014

Arles. Européennes, le Front de gauche

Anne Mesliand, candidate et Pierre Dharréville étaient en meeting hier soir.

Nicolas Koukas, Pierre Dharréville et Anne Mesliand, les trois orateurs présents hier soir pour ce meeting du Front de gauche à la salle Jean et Pons Dedieu.

La Provence, le 21 mai 2014

La Gazette du 21 mai, Patrick le Hyaric en campagne à Bezons

le 21 mai 2014

La Gazette du 21 mai, Patrick le Hyaric en campagne à Bezons

21 mai 2014

le 21 mai 2014

21 mai 2014

Après plusieurs discussions – parfois acharnées nous avons souhaité vous faire part de nos réflexions et connaître vos opinions quant à l'Europe. Depuis l'adoption du TCE malgré le vote « contre » des pays qui ont été consultés l'évolution de nombre de pro-européens convaincus, leurs doutes, leurs critiques nous laissent penser que nous avions (hélas) vu juste sur de nombreux points. Les propositions irresponsables de l'extrême-droite et leur accueil par une part importante de la population nous interpellent... Nous souhaitons donc échanger avec vous autour de ces sujets... le fonctionnement des institutions européennes, la BCE, l'euro, que peut être l'indépendance nationale dans l'Europe d'aujourd'hui, que devient le droit du travail, que devient la justice, qu'en est-il des services publics, comment imaginer une réelle coopération dans le domaine des transports de la recherche ou de l'énergie...

 

Nous évoquerons bien entendu les élections européennes et ce qu'on peut – ou ce qu'on ne peut pas – en attendre !

Intervention de Loïc Pen, de notre section, dans le cadre des européennes.

le 20 mai 2014

Intervention de Loïc Pen, de notre section, dans le cadre des européennes.

Dans le cadre de l'émission de France 3 picardie "La Voix est libre", Loïc Pen, figure importante du Front de Gauche dans l'Oise, a pu défendre les idées communistes dans un débat.

Venelles. Réunion publique du Front de gauche

le 20 mai 2014

Venelles. Réunion publique du Front de gauche

Vendredi dernier, le Front de gauche de Venelles organisait un débat salle des Faurys, à quelques jours de l'élection européenne du 25 mai, sur le thème « L'Europe de la finance, ça suffit ! Place au peuple ! » Cette assemblée citoyenne a permis à de nombreuses personnalités locales de s'exprimer, notamment Anne Mesliand (Conseillère régionale Front de gauche), Michèle Gautier et Michel Bianco (PCF), Yolande Mallegol (Conseillère municipale), Jean-Yves Salvat (PG), autour des attentes que le Front de gauche, représenté dans le Sud-Est par Marie-Christine Vergiat, veut porter au sein du Parlement européen. La candidate participera au meeting du Front de gauche à Marseille demain à 18h30, place Villeneuve Bargemon.

La Marseillaise, le 20 mai 2014

Aubagne. Le Front de rupture

le 20 mai 2014

Aubagne. Le Front de rupture

Le comité Front de gauche « 13 Est » appelle à voter pour les élus de la rupture et de la refondation pour une Europe des peuples, solidaire et sociale.

Rompre avec une Europe taillée sur mesure pour la finance en votant pour des Députés Front de gauche qui s’engagent à mener une politique de rupture et de désobéissance aux traités austéritaires qui étouffent, depuis plusieurs décennies, tous les peuples. C’est l’appel qu’ont lancé, hier, les membres du comité du Front de gauche 13 Est réunis au Cercle de l’Harmonie.

Ils ont exhorté les citoyens à aller voter dimanche prochain,conduite par Marie-Christine Vergiat, qui représente la seule véritable alternative aux partis qui gouvernent depuis plusieurs décennies cette Europe dans « un consensus politique » et dans une totale opacité comme c’est le cas pour le traité transatlantique ou son corollaire le traité avec le Canada (dont on parle moins).

« Ceux qui vont se déplacer pour aller voter, dimanche prochain,  auront du mal à choisir une orientation distincte entre les listes du P.S, de l’UMP, d’EELV, de l’UDI…  », explique Bernard Calabuig (ACU). « Finalement comment ne pas comprendre ce désintérêt et ce rejet d’une construction européenne qui tourne le dos aux aspirations les plus légitimes de nos concitoyens. Une Europe qui n’existe finalement que pour radicaliser une politique libérale ? », souligne-t-il. « Cette Europe qui existe et qui va continuer, va  être entravée par le grand marché transatlantique. Si après le 25 mais, on a à la tête de l’Europe les gens qui y sont aujourd’hui, nous allons  quasiment être livrés, poings et pieds liés, au Etats-Unis », estime Alain Tarrini (PG).

Rompre pour refonder

Le Front de gauche, à l’instar de la gauche alternative européenne, veut rompre, justement, avec cette Europe pour refonder une Europe des peuples, solidaire et sociale, d’où son mot d’ordre « Rompre et refonder » une autre construction.

« L’idée maintenant ce n’est pas de réorienter quelque chose qui ne l’est pas, mais de travailler des lignes de rupture. Cette Europe là, parce qu’elle est foncièrement libérale, elle n’est  pas réformable. Il faut travailler sur un mouvement de désobéissance, avec les élus de la gauche alternative, pour passer outre certains traités austéritaires », lance encore Bernard Calabuig.

Et l’adversaire n’est pas une abstraction, prévient, Gérard Rouqueirol (PCF). « Cette Europe a été mise en place par les gouvernements nationaux. Il faut dire que toutes les politiques austéritaires qui ont été installées depuis, un peu partout en Europe et même sur un plan local, comme ici chez nous à Aubagne, ne solutionnent  en rien tous les  grands problèmes. C’est- à-dire qu’on fait souffrir les gens d’une manière insupportable pour satisfaire les intérêts d’une petite minorité », ajoute-t-il.

Pour Magali Giovannageli (PCF), il s’agit de bâtir une Europe « capable de regarder en même temps la diversité qui la compose et le continent qu’elle représente » et prête à accepter les diversités, les solidarités, les coopérations. Mais selon, l’élue aubagnaise, si on doit faire la différence aujourd’hui « çà sera vraiment sur l’idée d’audace. Audace pour, par et avec les peuples… L’un des enjeux de ces élections,  c’est d’essayer d’ouvrir une toute petite ou une grande fenêtre vers l’espoir ».

Pour les membres du comité 13 Est, ce qui semble important, c’est qu’il y ait le plus de Députés Front de gauche, car la gauche alternative peut devenir la troisième force au parlement européen. « Ce qui va construire une base de rassemblement pour cette question de désobéissance et de refondation d’une Europe qui rompt avec la mondialisation capitaliste pour construire une mondialité du bien commun ».

Mustapha Chtioui (La Marseillaise, le 20 mai 2014)

Anvis Decize

le 20 mai 2014

Anvis  Decize

Charbon de Lucenay-Cossaye:communiqué de la Fédération du PCF

le 20 mai 2014

La Fédération du PCF, qui a toujours activement défendu le principe d’une exploitation propre du gisement de charbon de Lucenay-Cossaye, se félicite qu’à nouveau, un projet industriel soit envisagé, cette fois par une société australienne.

 

Que de temps perdu pour la Nièvre, depuis le refus par le Ministre Borloo d’accorder la concession du gisement en 2009 !

 

La Fédération du PCF appelle à tout mettre en œuvre pour que, cette fois, puisse voir le jour un projet créateur d’emplois et de richesses utiles, respectueux de l’environnement, source d’un renouveau social et économique pour le sud-nivernais et élaboré en lien étroit avec les élus, les services de l’Etat, les syndicats de salariés et la population locale.

 

 

Pour cela, la Fédération du PCF appelle à ne pas reproduire les erreurs du passé et formule plusieurs exigences :

 

 

1 ) Que le Gouvernement et le Ministère du Redressement productif manifestent leur intérêt pour ce dossier et ne laissent pas passer une seconde fois l’opportunité d’un grand projet industriel autour du charbon dans la Nièvre, en travaillant étroitement et de manière ambitieuse avec le porteur de projet.

 

2 ) Que le projet soit construit dans le triple objectif :

 

  • de créer le maximum d’emplois stables et bien rémunérés (le chiffre de 500 à 1000 emplois est avancé et demande à être confirmé) ;

  • d’assurer la production moderne, à partir de nos ressources locales, d’un gaz utile à l’indépendance énergétique du pays, en prenant en compte l’ensemble du potentiel du gisement, sur plusieurs décennies.

  • de tout mettre en œuvre pour le respect de la qualité de l’eau, de l’air, des paysages.

 

3 ) Que la population locale soit étroitement associée, dès maintenant, à l’élaboration et au suivi d’un dossier qui ne doit pas être du seul fait de l’industriel, mais prendre en compte les exigences publiques portées par le Ministère, les Services de l’Etat, les organisations syndicales, les élus locaux et les habitants.

 

4 ) Plus largement, la Fédération du PCF rappelle que la production d’énergie, bien commun de l’Humanité, doit être placée sous maîtrise publique. A cet égard elle rappelle sa proposition de constituer un grand Pôle Public de l’Energie, permettant de soustraire la production d’énergie aux seuls appétits du marché ; dans l’immédiat, une prise de participation publique au projet de Lucenay-Cossaye doit être étudiée.

Grèce. Vent d’espoir à six jours des européennes

le 20 mai 2014

Grèce. Vent d’espoir à six jours des européennes

La gauche radicale Syriza emporte les principales régions du pays au 1er tour des élections locales.

La percée de la gauche radicale Syriza au 1er tour des élections locales hier en Grèce, face à la droite du Premier Ministre, reflète la colère des Grecs face aux répercussions de la crise, comme le discrédit de la classe politique traditionnelle, les socialistes du Pasok en tête.

Le Syriza a réussi pour la 1ère fois à participer au 2nd tour à Athènes et dans sa région, l’Attique, la plus grande du pays (un tiers de l’électorat). Syriza sera aussi au second tour dans quatre autres régions. « Athènes et l’Attique ont envoyé un message fort contre "le mémorandum" (la politique d’austérité) », s’est félicité hier à la radio Skaï Panos Skourletis, le porte-parole du Syriza. « Si le résultat de dimanche prochain est un désaveu des politiques gouvernementales, il y aura des conséquences politiques », a-t-il prédit. Alexis Tsipras, Président du Syriza et candidat de la Gauche européenne pour la présidence de la Commission européenne, ne cessant de réclamer des élections législatives anticipées.

Alliance droite-gauche

Rena Dourou, la candidate de ce parti en Attique, est arrivée première avec 23,7%, devançant de plus de 1% Yannis Sgouros, actuel Président de la région soutenu par les socialistes Pasok. Toutefois, le Syriza devrait avoir du mal à l’emporter, M. Sgouros bénéficiant sans doute des voix de la droite, partenaire des socialistes dans le gouvernement de coalition. Même enjeu pour Athènes où l’actuel Maire, Georges Kaminis, soutenu aussi par les socialistes, devance Gavriïl Sakellaridis, son adversaire Syriza de 1%. Le porte-parole du gouvernement Simos Kédikoglou a donné le ton dès hier matin en déclarant que la droite « soutiendra les candidats du centre-gauche à Athènes et en Attique ». Yannis Boutaris, qu’il devance de dix points.

« Sept jours cruciaux » avant les européennes, « les dilemmes du second tour et le spectre des élections législatives anticipées » titrait le quotidien progouvernemental Ta Nea, le plus gros tirage du pays. Mais la presse s’inquiétait également hier de la hausse du parti néonazi Aube dorée, dont les candidats à Athènes et en Attique ont emporté respectivement 16% et 11% des voix, un taux inédit. « Le serpent est ressorti de l’oeuf », a indiqué Ethnos en prévenant que « la bande néonazie sera vivante tant que les deux grands partis n’écouteront pas les angoisses du peuple ».

« Hourra ! Pour la première fois en Europe a craqué la chaîne libérale qui étouffe les peuples, celle de la complicité de la droite et du PS pour appliquer ensemble les politiques d’austérité », a réagi en France Jean-Luc Mélenchon. Le Secrétaire national du PCF Pierre Laurent se réjouissant lui aussi des résultats de Syriza : « La gauche européenne que nous représentons va sortir renforcée des urnes », a prédit le Sénateur, même s’il constate qu’en France, « beaucoup trop de gens de gauche se sentent démobilisés… à cause de la politique du gouvernement qui les a trahis depuis 2012 ».

La Marseillaise, le 20 mai 2014

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)