Fédération de l'Oise

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Soirée Jaurès, c’est parti !

le 19 mai 2014

Soirée Jaurès, c’est parti !

C’est confirmé, la soirée Jean Jaurès (prévue initialement en février) aura bien lieu le samedi 14 juin, à la salle des Conventions, à Chambéry (à la suite du congrès du PCF 73). Jusqu’à peu, cette soirée était sérieusement compromise puisque l’orateur prévu n’était plus libre et que le principal artisan du spectacle ne pouvait plus avoir ses congés. Nous avions même douté de la possibilité de maintenir l’initiative…
Mais tout est maintenant rentré dans l’ordre grâce à la ténacité de quelques-uns et grâce à la gentillesse de Laurent Moisset qui a accepté de remplacer, à la dernière minute, le spectacle que nous avions prévu. Laurent s’est déjà produit deux fois (avec son groupe d’alors Charlie’ N) à notre fête des Allobroges. Il a également chanté au stand savoyard de la fête de L’Huma.
Il reste maintenant à chacun d’entre nous d’assurer le succès de cette «soirée Jean Jaurès» en s’inscrivant sans tarder avec le bulletin d’inscription ci-dessous (à renvoyer à la fédération du PCF 73).

Le 3 mai, à Coise, les vétérans du PCF ont été fêtés par la Fédération

le 19 mai 2014

Le pont du 3 mai a été l’occasion pour la fédération du PCF et l’Amicale des vétérans de les réunir au cours de leur traditionnelle Assemblée générale (les vétérans sont des adhérents étant membres du PCF depuis au moins 35 ans) et d’un repas fraternel, à Coise.
Les 233 vétérans savoyards étaient invités, mais comme chaque année, pour des raisons compréhensibles (âge, maladie, famille, éloignement), seuls 45 d’entre eux étaient présents. La matinée fut consacrée à l’Assemblée générale en présence de Yann Del Rio représentant la Fédération. Sous la présidence de Charles Pilichowsky (qui rendit hommage aux vétérans décédés dans l’année et souhaita la bienvenue aux nouveaux), Maurice Jarre (secrétaire de l’Amicale) et Yann Del Rio introduisirent le débat sur le rôle et l’activité des vétérans et sur la situation politique au lendemain des élections municipales.
Un riche débat, de nombreuses interventions Les débats en cours sur la nécessité d’une remise à plat des orientations et de la stratégie du Front de gauche, la bataille pour une réorientation profonde de l’Europe et pour la présence, à Strasbourg, d’un fort groupe de la gauche alternative autour du PGE, la lutte pour faire échec au cheval de Troie américain du grand marché transatlantique, les participants abordèrent tous ces thèmes pour conclure sur la nécessité d’une vie politique plus publique, plus visible du PCF (avec son programme, sa stratégie, ses élus, ses responsables), car porteur de la visée communiste.
Bonne ambiance et bonne souscription A l’issue du repas qui fut particulièrement convivial, sympathique, joyeux (chanté, bien sûr !) et apprécié, la souscription organisée parmi les convives pour soutenir l’activité du parti recueillit 2 200•, 14 camarades excusés ayant déjà versé plus de 900 €.
La fédération les en remercie tous vivement, et remercie également les communistes de Coise qui apportèrent leur aide à la réussite de cette journée.

Maurice Jarre

Myans - Voeu municipal sur la réforme des rythmes scolaires

le 19 mai 2014

Notre camarade Sylviane Floret, élue municipale à Myans, nous a fait parvenir la délibération adoptée par son Conseil à propos des rythmes scolaires, délibération qui participe au débat en cours. Nous en donnons ci-dessous l’essentiel.
«(…) Il apparaît que l’objectif de respect des rythmes d’apprentissage et de repos de l’enfant ne pourra être respecté. En effet, la majorité des familles utilise les services de garderie et de cantine, ce qui représente pour certains enfants une amplitude de 11 heures dans les locaux scolaires. La réforme des rythmes scolaires ne changera rien, bien au contraire, en ajoutant une demi-journée de présence supplémentaire (…)
Les parents craignent une plus grande fatigue des enfants (…).
Il apparaît que le décret d’application ne prend pas en compte les spécificités locales, notamment en zone rurale (…), que la commune de Myans ne possède pas, à ce jour, de locaux suffisants pour l’accueil des enfants en groupes restreints pendant les temps d’activités périscolaires (…), que le coût de cette réforme imposée à la commune pèsera trop lourdement sur le budget (…) Le Conseil considère donc que la dotation de l’Etat doit être pérennisée et renforcée et sursoit à l’application de la réforme pour la rentrée 2014 ».

La nostalgie des colonies, une maladie à combattre

le 19 mai 2014

Dans de nombreuses villes de France, un hommage a été rendu aux morts en Indochine lors de la 10e journée nationale prévue à cet effet. Cela a parfois permis à des nostalgiques des colonies d’en embellir le souvenir. Et ces tristes tentatives de réhabilitation ne reculent ni devant le mensonge, ni devant l’outrance.
Les colonies ont été une extraordinaire violence faite aux peuples colonisés. Violence physique, avec les massacres, les viols, les villages brûlés, les emprisonnements arbitraires et les tortures infligées aux opposants (aurait-on oublié l’affreuse réalité du bagne de Poulo-Condor dans l’Indochine coloniale ?), violence sociale avec les terres volées aux paysans autochtones et données aux colons, le travail forcé (sait-on qu’au début du 20e siècle les travailleurs indochinois exploitant le charbon à Hongay le faisaient «gracieusement» ? Braves gens…), violence culturelle avec la négation et l’écrasement des cultures locales, avec la banalisation du racisme.
En Algérie, en Indochine, à Madagascar, en Nouvelle Calédonie, partout, la résistance des peuples colonisés a été incessante, toujours affreusement réprimée, toujours renaissante.
Ils ne devaient pas trouver le système aussi valorisant que le prétendent ses thuriféraires !... En 1930, la révolte de la garde indochinoise de Yên Bài en témoignera avec force. Et si les forces du Viêtminh purent se reconstituer aussi facilement après chaque bataille, c’est qu’une partie majoritaire de la population les soutenait. Quelques rares officiers français moins obtus que les autres, ou tout simplement lucides, le reconnurent.
Le Dauphiné-Libéré du 3 mai, rendant compte de la cérémonie albertvilloise en l’honneur des morts d’Indochine, écrit : «Bien que devenu légendaire, le nom de Diên Biên Phu ne doit pas rester seul dans les mémoires»… Nous proposons effectivement d’y ajouter Cao Bang, où, en 1950, l’armée coloniale française se prit une pâtée mémorable sur la route coloniale 4, et la bataille de la Rivière Noire où la même armée ne dût sa «victoire» qu’en s’enfuyant le plus rapidement possible… Mais ce qui frappe dans le compte-rendu du quotidien régional, c’est l’absence des mots «colonie, coloniale, colonisateurs». C’est pourtant dans ces mots que réside l’origine du conflit, la banque d’Indochine, le trafic des piastres et le mépris des populations locales étant constitutifs du système colonial en Asie du Sud-est.
Enfin, pour conclure provisoirement cette courte contribution, notons la phrase citée par le DL, extraite d’un piètre «poème» du chef de bataillon Pierre-Paul Bedot, «poème» dédié aux soldats du corps expéditionnaire, «Gloire à ceux qui, du Nord jusqu’à la Cochinchine, ont lutté vaillamment et sans courber l’échine (…) pour sauver l’idéal qui a nom liberté»… Cette «liberté» était celle des colons, elle ne pouvait s’exprimer que sur le dos d’un peuple entier voué à l’esclavage colonial et qui, précisément, ne voulut plus «courber l’échine».

A La Motte en Bauges - Débat public sur le Grand Marché Transatlantique (le GMT)

le 19 mai 2014

A La Motte en Bauges, le jeudi 22 mai, à 18h30,
un débat public est organisé par les communistes locaux
sur le thème du Grand Marché Transatlantique (le GMT)

Ce débat, qui s’inscrit dans le cadre des élections européennes, sera animé par Gilles Ravache, Conseiller régional, et Annie Anselme, Candidate sur la liste Front de gauche pour ces élections. Nous invitons nos lecteurs à y participer nombreux, la question du GMT étant aujourd’hui une question politique majeure, les discussions engagées à son propos entre  l’Europe et les USA étant scandaleusement tenues secrètes.

Elections européennes - Députée européenne sortante, Marie- Christine Vergiat conduit la liste Front de gauche pour le Sud-est

le 19 mai 2014

La façon dont on a divisé la France en grandes «circonscriptions électorales» pour les élections européennes, au lieu de maintenir des listes nationales, interroge. S’agissait-il de préfigurer les futures grandes régions concurrentes entre elles et d’affaiblir la vision d’un Etat national ayant des droits à défendre ? C’est fort possible, ceux qui ont fait ça ne l’ont pas fait à la légère. Quant à la manière «clandestine» et ultra-rapide dont se déroule l’actuelle campagne électorale, elle prouve que les tenants de l’ultralibéralisme (qu’ils soient de l’UMP ou du PS) ont peur du débat et craignent le vote populaire : plutôt l’abstention qu’une défaite trop visible ! Dans de telles conditions difficiles, toutes les initiatives visant à mobiliser les citoyens sont bonnes à prendre, et Marie-Christine Vergiat s’y emploie avec ténacité, parcourant la circonscription et multipliant les rencontres.
Une élue active, qui a bien rempli son mandat.
Alors qu’un élu comme Jean-Marie Le Pen brille par son absence aux séances du Parlement européen (à quoi sert-il donc de voter FN ?...), Marie-Christine Vergiat s’est attachée à bien assumer ses responsabilités. Un site indépendant intitulé MEP Ranking évalue le travail des parlementaires européens en fonction de leur présence et de leurs interventions. Il a classé Marie-Christine Vergiat en 3e position sur les 73 parlementaires français ! Elle est intervenue 583 fois en séance plénière et a réussi à faire améliorer 176 rapports. La réélire serait donc une bonne chose pour tous les progressistes.
Des mots qui portent, une analyse fine, le refus des injustices.
Quand on lui demande de parler de la situation politique actuelle, Marie-Christine Vergiat n’y va pas par quatre chemins, elle ne mâche pas ses mots. Pour elle, «La crise financière dont on nous rebat les oreilles n’est qu’un prétexte. Crise financière, crise du pétrole, crise industrielle, crise de la dette, ces mots sont un prétexte pour détruire les instruments de régulation des Etats, démanteler les services publics et casser les acquis sociaux.
Avec la pression sur les salaires, avec les diverses réformes des retraites, avec les privatisations de services publics, avec les fermetures d’entreprises et les licenciements, l’Union européenne s’enfonce chaque jour un peu plus dans un système générateur de précarité, de pauvreté, de mal être. On y estime le nombre de sans-abris à plus de 3 millions !».
Comment s’en sortir, que faut-il faire ?
Là encore, pour répondre à cette question, Marie-Christine Vergiat a un point de vue bien affirmé. Pour elle, il faut résister et reconstruire. Elle dit : «Les forces de résistance existent, j’en suis convaincue. Il nous faut une autre Europe basée sur le développement économique, social et environnemental.
Avec mes collègues du groupe de la gauche unitaire, nous nous mobilisons contre le dumping social, pour une harmonisation par le haut des droits des travailleurs. Nous défendons la taxe sur les transactions financières, la fermeture des paradis fiscaux, le contrôle public du secteur bancaire. Nous exigeons que la banque centrale européenne soit placée sous contrôle démocratique et qu’elle puisse financer directement les Etats à des taux quasi nuls dès lors qu’il s’agit d’investir à des fins productives et sociales. Cela éviterait aux Etats de devoir quémander auprès des marchés financiers à des taux rédhibitoires».
On le voit au travers de ces propos, une autre Europe est possible.
Le 25 mai, votons Front de gauche, votons pour la liste conduite par Marie-Christine Vergiat !

Savoie - Le 1er mai fut un bon cru

le 19 mai 2014

Certes, ce ne fut pas le 1er mai 1968, mais, dans les conditions qu’on connaît, le 1er mai 2014 fut un bon cru dont les organisateurs syndicaux peuvent être satisfaits. Près de 300 personnes se sont rassemblées à Albertville, un bon millier de manifestants a défilé (800 d’après le Dauphiné) dans les rues de Chambéry, et des initiatives marquantes ont eu lieu à St Jean de Maurienne et à Ugine. Ce n’est pas rien. A Chambéry, les fédérations CGT, FSU et SUD étaient de la partie, accompagnées de délégations du PCF, du Front de gauche et du NPA.
A Albertville, de nombreux intervenants, en particulier des syndicalistes CGT des usines de Tarentaise, ont alerté sur la situation de l’emploi et les conditions de travail dans les entreprises. Le PCF était très présent, proposant le muguet et ses tickets de tombola. Un bon 1er mai, donc, prélude à d’autres mobilisations.

Clara Gaymard fait la une de L’Humanité !

le 19 mai 2014

Clara Gaymard (l’ex femme d’Hervé Gaymard), était à la une de L’Humanité du 5 mai. Mais pas pour de bonnes raisons. En effet, elle est la présidente, pour la France, de la société américaine General Electric qui veut absorber Alstom, et elle fait tout pour que la transaction se concrétise, même s’il est évident que cette transaction est contraire à l’intérêt national et à l’intérêt des salariés.
L’Humanité écrit : «Si Alstom tombe dans les bras de General Electric, on le devra beaucoup à Clara Gaymard, la patronne en France du groupe tentaculaire américain. Elle n’aura pas mégoté ses efforts pour ce qu’elle s’évertue à appeler des fiançailles, édulcorant un achat en bonne et due forme, avant un dépeçage redouté (General Electric n’entend garder d’Alstom que les secteurs qui l’intéressent. Ndlr) (…) Clara Gaymard milite par ailleurs pour l’aboutissement d’un grand marché transatlantique pour avancer plus vite vers l’abandon du protectionnisme ».
Il s’agit donc d’une ultralibérale qui travaille à élargir les débouchés possibles pour les firmes américaines. La défense de l’intérêt national, c’est pas son truc.
L’Humanité rappelle d’autre part opportunément qu’elle est la fille du professeur Jérôme Lejeune (ce qui, en soi, n’est pas critiquable), professeur opposé au droit à l’avortement, et qu’elle en a hérité des positions ultra-cléricales. Cet « activisme anti-avortement s’est traduit par la création d’une fondation qui ne mettra qu’un an à avoir le label d’utilité publique, essentiel pour obtenir des dons. Ce qui (ajoute perfidement L’Humanité) n’aurait rien à voir avec le fait que le ministre de la Santé d’alors soit un certain Hervé Gaymard ». Nous, ce qu’on en dit…
On s’en souvient, la carrière politique du dit Hervé Gaymard connut un vilain soubresaut quand Le Canard enchaîné révéla que, ministre de l’Economie de Jacques Chirac, il occupait avec sa famille nombreuse un charmant duplex parisien de 600 m2 au loyer (14 000 euros par mois, une paille…) intégralement payé par l’Etat (ça facilite). Après s’être assez stupidement défendu, Hervé Gaymard démissionna. «L’ahurissante incompréhension de la nature du scandale fut aussi le fait de sa femme.
Depuis les Etats-Unis, elle exprima sa surprise de tout ce foin pour, dira-t-elle, un appartement visité cinq minutes et de nuit ».
Quand on baigne continuellement dans le luxe, on n’en voit pas l’aspect inacceptable.
Finalement, tout bien réfléchi, Clara Gaymard méritait bien de figurer en première page de L’Humanité.

Edito - Le 25 mai, votons pour la liste Front de gauche conduite par Marie-Christine Vergiat !

Par Alain Dupenloup, le 19 mai 2014

Tout semble fait pour que les élections européennes du 25 mai passent inaperçues ou incompréhensibles. La rapidité des délais, la dissimulation des enjeux, la sur représentation médiatique des «grandes» listes et surtout du Front national, leur silence sur les votes passés de leurs élus au Parlement européen, leurs mensonges sur leur véritable programme, l’accusation imbécile d’eurosceptiques adressée à ceux qui veulent une autre Europe, tout concourt à fausser le sens des élections européennes. Mais, là encore, le pire serait de baisser les bras. Il faut aller voter, le 25 mai, et voter pour la liste Front de gauche conduite par Marie-Christine Vergiat dans notre circonscription Sud-est.
Trois grandes raisons justifient un tel vote. Tout d’abord, le vote pour la liste Front de gauche aura un sens très clair :
L’Europe ne peut plus continuer comme ça ! D’ailleurs la colère gronde chez tous les peuples européens. Et on la comprend : en effet, la crise financière a été le prétexte pour imposer des plans d’austérité barbares, baisser les salaires et les pensions de retraite, casser les services publics, privatiser.
Marie-Christine Vergiat l’explique très bien en pages intérieures de ce numéro. Les conséquences de ces divers plans d’austérité (et il n’y en a jamais assez !) sont dramatiques pour la majorité de notre peuple, pour tous les peuples d’Europe, ce sont le chômage, la misère, la précarité et le désespoir.
Alors oui, il faut impérativement changer d’Europe, et le vote Front de gauche, joint aux votes semblables dans de nombreux autres pays européens, montrera la voie.
Ensuite, le vote Front de gauche sera un vote d’espoir disant avec force que sortir de l’austérité et refonder l’Europe, c’est possible. Laisser l’Europe s’enfoncer dans l’austérité, tout comme la laisser entre les mains des racistes de l’extrême droite, serait criminel. Nous avons la responsabilité historique de tout faire pour que l’Europe sorte de l’ultralibéralisme et devienne l’expérience enfin réussie du dépassement du capitalisme.
Le vote Front de gauche affirmera la nécessité de construire une Europe des coopérations, des solidarités, du partage des découvertes et de la mise en commun des richesses, une Europe de la démocratie et de la généralisation des contrôles citoyens, une Europe mettant la finance au pas et redonnant tout leur sens au services publics.
Enfin, joint aux votes alternatifs d’autres pays, le vote Front de gauche contribuera à créer, au sein du Parlement européen, le troisième groupe parlementaire en terme d’élus, un groupe pesant fort dans le sens d’une réorientation complète de l’Europe.
En votant pour les listes Front de gauche (et avec la candidature d’Alexis Tsipras à la présidence de la Commission européenne), les électeurs dénonceront une politique d’austérité que les autres listes (qui font semblant de s’opposer entre elles) ont déjà choisi de reconduire ensemble, ils se prononceront pour les coopérations, contre les mises en concurrence. Ça vaut le coup d’aller voter !

Alain Dupenloup

Lutte de Classe(s) bulletin du Réseau Ecole du PCF

le 18 mai 2014

Lutte de Classe(s) bulletin du Réseau Ecole du PCF

 

 

 

 

Pour l’école: rompre avec l’austérité

 

La « priorité à l’école », c’est terminé. Aujourd’hui, l’heure est à la «responsabilité» : une austérité de plus en plus brutale. Les postes créés, déjà

insuffisants, ne sont pas pourvus faute de candidats. Il faut dire qu’on demande aux futurs enseignants de faire des études plus longues, sans pré-recrutement, et avec à l’arrivée un pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser. Elle est bien loin, la revalorisation promise !

L’austérité à l’école, c’est toujours plus d’inégalités. La baisse de leur pouvoir d’achat incite les enseignants à faire des heures supplémentaires: autant de temps qu’ils ne passeront pas à se former, à aider les élèves à surmonter leurs difficultés et à les faire réussir.

Le désengagement de l’État, c’est le transfert des missions du service public vers les collectivités locales et les familles. Si l’école n’a pas les moyens de transmettre à tous une culture scolaire ambitieuse, alors ceux qui le peuvent auront recours à l’aide aux devoirs ou aux cours privés. Et les autres ?

 

L’austérité, en France et en Europe, ça suffit ! Cette politique nous mène dans le mur. Les Français n’en veulent pas. Combien de temps encore le gouvernement fera-t-il la sourde oreille ? Combien de temps encore cèdera-t-il à la finance et au patronat ? Dans la rue, le 12 avril, le 1er mai, le 15 mai, nous exigeons un pacte de solidarité, pour le développement des services publics, pour une éducation gratuite et ambitieuse, en France et en Europe.

 

Le 25 mai, poursuivons ce combat dans les urnes. En votant pour les candidats du Front de gauche, donnons-nous des élus qui porteront la rupture avec l’austérité et le projet d’une Europe solidaire. L’éducation est au coeur de ce projet.

 

Il est temps de rompre avec l’objectif de « l’économie de la connaissance la plus compétitive du monde », qui met l’éducation au service de la guerre économique. Au contraire, imposons des politiques éducatives au service de l’émancipation individuelle et collective : partout en Europe, mettons à l’ordre du jour la lutte contre les inégalités et l’appropriation par tous d’une culture scolaire ambitieuse.

 

Il n’y a pas de réponse à la crise que traversent la France et l’Europe sans développement d’une éducation de qualité pour tous : pour développer l’emploi qualifié et sortir de la crise économique ; pour former des citoyens libres et maîtres de leurs choix et sortir de la crise politique.

 

Marine Roussillon

 

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)