Fédération de l'Oise

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Manifestation unitaire des syndicats de la Fonction publique 15 MAI 2014 à 10H30 place Ste Ursule

le 14 mai 2014

Manifestation unitaire des syndicats de la Fonction publique 15 MAI 2014 à 10H30 place Ste Ursule

Valls et Hollande ont choisi l’austérité et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. Après Sarkozy, ils inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. Toutes les citoyennes et tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques. Les services publics et leurs agents le seront aussi. La majeure partie de ces restrictions les attaque de plein fouet. A la veille de l’ouverture de négociations le 19 mai, les fonctionnaires sont mobilisés et appellent à une grande manifestation le 15. Ils ont raison. Le PCF et le Front de gauche les soutiennent.

 

Quand on est de gauche, on ne massacre pas le service public

Tous les vendredis, au "32" de la rue Saint-Yves

le 14 mai 2014

Bienvenue sur le site des communistes du 14ème   

 

Elections européennes : votons contre le «grand marché transatlantique» !

Par André Chassaigne, le 13 mai 2014

Elections européennes : votons contre le «grand marché transatlantique» !

André Chassaigne, Président du groupe à l'Assemblée nationale, revient dans une tribune publiée dans Libération sur les enjeux du "fameux TAFTA" et la mobilisation nécessaire des peuples français et européens "contre cet accord dictée par les seuls intérêts des firmes internationales et des grands opérateurs économiques [..] Pour une Europe solidaire libérée de la tutelle des marchés financiers, des dogmes du libéralisme et de l’austérité budgétaire".

Les parlementaires du Front de gauche vont déposer une résolution demandant la suspension des négociations engagées sur le traité transatlantique. Texte qui sera débattu en séance publique le jeudi 22 mai.

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Les élections européennes du 25 mai prochain représentent une opportunité historique pour les peuples français et européens de dire un «non» franc et massif au «grand marché transatlantique» entre l’Union européenne et les Etats-Unis, dont l’architecture et la substance sont actuellement en cours de négociation, dans la plus grande opacité, loin du regard des peuples. Plutôt que de s’incliner devant la politique du fait accompli, le Front de gauche a placé la question des négociations de ce Traité de libre-échange transatlantique — le fameux «Tafta» — au cœur de la campagne européenne. Pourquoi ? Ces négociations portent en elles la matrice de la guerre économique qui a plongé nos sociétés dans une profonde crise. Mue par l’idéologie du libre-échange et de la doctrine de la concurrence «libre et non faussée», la négociation de cet accord est dictée par les seuls intérêts des firmes internationales et des grands opérateurs économiques. Conquête des marchés et mise en concurrence des salariés en sont les seules motivations. La «Loi de la jungle» comme paradigme, en somme…

 

Les enjeux du Tafta impliquent l’organisation d’un véritable débat public, ouvert et contradictoire. Or, la délégation de pouvoir dont a bénéficié la Commission comme les négociations qu’elle mène en notre nom – un comble ! – s’inscrivent dans une logique foncièrement antidémocratique, méprisant le principe même de la souveraineté nationale. L’exclusion de toute participation des peuples, des Parlements et de la société civile pose la question de la légitimité même de ces négociations tenues à huis clos et entourées d’un silence assourdissant pour le moins suspect. En ce sens, le gouvernement a une part de responsabilité non négligeable dans cette volonté de faire passer en force, ou du moins en catimini, un traité dont la gestation est ignorée des principaux intéressés : les peuples.

Antidémocratiques, ces négociations sont également synonymes de régression sociale et environnementale. Officiellement, ce grand marché transatlantique de 820 millions de consommateurs, qui représenterait la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux, ouvrirait de nouvelles perspectives pour la croissance et l’emploi. Un discours lénifiant distillé par les tenants du néo-libéralisme et de la dérégulation de l’économie, qui ont produit une globalisation sauvage et un monde où les inégalités se creusent inexorablement. L’accord transatlantique s’inscrit dans cette même impasse. Au-delà de la création d’une vaste zone de libre-échange, l’accord vise à supprimer les normes permettant de réguler des secteurs fondamentaux de notre vie économique et sociale et à soumettre les différends à un tribunal arbitral privé. Autrement dit, la conclusion d’un tel accord ouvrirait la perspective d’un nivellement vers le bas des systèmes de protection sociale, sanitaire, environnementale et de sécurité alimentaire, au profit des opérateurs économiques privés qui considèrent les réglementations protectrices de nos producteurs, consommateurs et citoyens comme autant d’obstacles à leurs intérêts propres. En cela, l’objet comme l’objectif du Tafta sont manifestement contraires à notre modèle de développement.

C’est pourquoi, après le rejet populaire du «traité constitutionnel européen», c’est un nouveau combat politique qu’il convient de mener au nom des peuples et pour les peuples. Tel est l’objet de la résolution que les députés Front de Gauche ont déposé à l’Assemblée nationale. Elle exige la suspension immédiate de négociations transatlantiques, inacceptables sur la forme comme sur le fond, car antidémocratiques et synonymes de régression pour les peuples.

Cette démarche volontariste ne se résume pas à une dénonciation de ce Traité en gestation et dont la suspension de la négociation s’impose. Nous croyons dans une autre Europe que celle qui nous est imposée par les «techno-libéraux» et qui confond allègrement le bonheur des peuples avec celui des banques et autres firmes internationales. La sortie de crise suppose une impulsion politique en faveur d’une Europe sociale incarnée par un véritable «Traité social européen» porteur de valeurs et de normes protectrices de nos travailleurs, socle d’une Europe solidaire libérée de la tutelle des marchés financiers, des dogmes du libéralisme et de l’austérité budgétaire.

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Sortir des griffes de la finance plutôt que de l’euro.

Par Ivorra Pierre , le 13 mai 2014

Sortir des griffes de la finance plutôt que de l’euro.

Chronique économique de l'Humanité Chronique économique de l'Humanité du 14 mai 2014

La dimension anti-salariale, austéritaire de la construction européenne actuelle bâtie autour d’une monnaie unique au cours élevé, ne date pas de l’euro. Elle est originelle. Dès le début il s’est agi de bâtir une Europe attirante pour les marchés financiers. A la fin des années soixante, alors que commence la crise du dollar, les dirigeants européens envisagent de progresser vers une union économique et monétaire qui, sans remettre en cause la domination du billet vert, permette  aux capitaux européens de se faire une place aux côtés des capitaux US.
Suite à la décision des autorités américaines en 1971 de laisser flotter le dollar, l’Europe réplique en 1972 en créant un système de change qui vise à stabiliser leurs monnaies entre elles et vis-à-vis du dollar, le serpent monétaire européen, qui devient, en 1978, le système monétaire européen (SME). Dès cette période, conformément aux objectifs de la Bundesbank, la banque centrale allemande, la lutte contre l’inflation devient la priorité au détriment de la croissance et de l’emploi. L’objectif est de créer une zone monétaire stable, attirante pour les investisseurs internationaux qui ne craignent rien de plus qu’une hausse des prix amputant leurs actifs. Il s’agit ainsi notamment de fournir aux groupes européens des ressources financières suffisantes pour leur déploiement à l’international.
C’est dire que, conformément à cet objectif, les politiques monétaires mises en œuvre par les pays du SME ont été très restrictives. Il en est résulté des taux d’intérêt réels, c’est-à-dire une rémunération des capitaux financiers, généralement plus élevés que dans le reste des pays capitalistes développés, notamment aux Etats-Unis. Avant l’euro « fort » il y a eu la politique du franc « fort » visant à caler le cours de notre monnaie sur celui, élevé, du mark. Mais pour que notre pays, déjà dominé par son voisin, puisse suivre la devise allemande, il lui fallait affaiblir ses salaires, ses emplois, ses services publics.
Aujourd’hui, pour relancer les uns et les autres, sortir de l’euro reviendrait à jeter le bébé avec l’eau du bain. Mieux vaut sortir la monnaie européenne des griffes de la finance. La souplesse que pourrait donner le recours au financement par la BCE des services publics et des projets publics et privés créateurs d’emploi en fonction des besoins des pays serait préférable à celle mise en œuvre contre les salaires et l’emploi résultant de dévaluations succédant à  la sortie de l’euro. On pourrait ainsi s’appuyer sur la puissance des plus forts pour permettre le rattrapage des plus faibles et la progression de tous.

Prochain Café Huma à Rennes le 20 mai

le 13 mai 2014

A quelques jours d’un scrutin crucial pour l’avenir des peuples d’Europe, les Amis de l’Humanité
souhaitent contribuer au débat avec les forces sociales, associatives, progressistes, la majorité des
citoyennes et des citoyens qui cherchent des issues de progrès aux impasses actuelles, pour un
changement en France et en Europe.
Le carcan des traités européens impose jusqu’ici le libéralisme comme un horizon indépassable malgré
les désaveux démocratiques de 2005 en France et au Pays-Bas. Depuis, les dirigeants de l’Union
Européenne frappée par une crise de légitimité démocratique, doublée d’une crise économique en
2009 continuent de défendre le « tout marché » et son corollaire l’austérité. Pourtant, parmi les peuples
d’Europe, l’idée que cette politique menée est injuste et inefficace devient majoritaire.
Pour refuser la domination de la finance, les citoyens résistent, se mobilisent en Grèce, en Espagne…
s’opposent à l’effacement de leur souveraineté populaire ouvrant la voie à des solidarités à l’échelle
européenne. Pour fonder cette Europe de coopération répondant aux attentes populaires, la garantie
d’une implication citoyenne et l’émergence d’un citoyen social, c'est-à-dire l’harmonisation par le haut
des droits sociaux, sont incontournables pour construire une Europe au service des peuples.
C’est pourquoi, pour ce rendez-vous, les Amis de l'Humanité vous invitent à une rencontre-débat autour
du thème :

Face à l'Europe actuelle : Refuser, Rassembler, Reconstruire!
Le Mardi 20 Mai 2014 à 18h30
au Café Le Damier 9, place Sainte-Anne 35000 Rennes, métro Sainte-Anne

 

En présence de :
Francis Wurtz

·  Député Honoraire du parlement européen
·  Ancien Président du groupe Gauche unitaire
européenne /Gauche verte nordique
·  Chroniqueur à l’Humanité Dimanche

 

La Penne-sur-Huveaune. Pierre Mingaud : « Ils sont devenus fous ! »

le 13 mai 2014

La Penne-sur-Huveaune. Pierre Mingaud : « Ils sont devenus fous ! »

Conséquence de la réduction des dotations d’État : 90.000 € de moins pour le budget communal.

Le vote du budget primitif pennois a été l’occasion pour Pierre Mingaud, de dire une nouvelle fois sa colère et son inquiétude. Pour le Maire de La Penne-sur-Huveaune, « dans le domaine du désengagement de l’État, l’année 2014 constitue l’étape de trop ! »

Dans un contexte où les charges ne cessent de grimper, en même temps que l’augmentation des prix de certains produits, où le traitement des agents ne progresse pas, tandis que les communes se voient imposer des réformes -comme celle des rythmes scolaires- qui pèseront lourd sur leur budget, l’État ne cesse de réduire les dotations qui leur sont destinées. « C’est un véritable scandale ! », s’est exclamé Pierre Mingaud au cours de la séance du conseil municipal. Après les gels successifs de François Fillon qui avaient coûté 40.000 euros à La Penne en 2013, le gouvernement Ayrault a acté une nouvelle réduction des dotations d’Etat de 750 millions d’euros pour 2014 et 2015. Un amendement voté dans la précipitation a porté cette baisse à un milliard et demi d’euros, soit 90.000 euros de moins pour les Pennois en 2014. « Nous sommes encore parvenus à équilibrer le budget qui vous est présenté. Un équilibre réellement atteint dans la douleur et sans augmentation  des taux de la fiscalité locale. Compenser ce manque à gagner de 90.000 euros revenait à relever la taxe d’habitation de plus de 6%. Ce que nous avons refusé de faire. Mais qu’en sera-t-il l’année prochaine ? », a ajouté le Premier magistrat. Tout autorise à penser que ce sera pire avec la mise en œuvre du pacte de stabilité de Manuel Valls et l’effort de 11 milliards d’euros demandé aux communes, et Pierre Mingaud  de dire aux élus  de l’assemblée communale : « Ils sont devenus fous ! La politique actuellement menée a des effets encore plus néfastes que celle de Nicolas Sarkozy (…) Etre de gauche, c’est agir efficacement pour améliorer la vie quotidienne des millions de Français dont le pouvoir d’achat régresse (…) C’est œuvrer pour une véritable répartition des richesses et non d’octroyer généreusement des dizaines de milliards  au Medef, alors que nous savons  que cela ne créera aucun emploi (…) C’est imposer une autre politique européenne que celle qui a conduit la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, l’Italie, et demain notre propre pays vers la désespérance et la faillite sociale. »

Jeannette Riou (La Marseillaise, le 13 mai 2014)

La Ciotat. Le Front de gauche en campagne européenne

le 13 mai 2014

La Ciotat. Le Front de gauche en campagne européenne

Eric Coquerel, numéro 2 de la liste pour le Sud-Est, était de passage samedi sur la commune.

A l’initiative de la coordination du Front de gauche 13 Est, des militants et des sympathisants du Parti communiste français (PCF), du Parti de gauche et du mouvement Ensemble se sont rassemblés, ce samedi, au rond-point de la Mairie, pour la venue à La Ciotat d’Eric Coquerel, numéro 2 de la liste Front de gauche conduite par Marie-Christine Vergiat. Il était accompagné par Luc Léandri, Conseiller régional Front de Gauche, et Jacques Lerichomme, également colistier du Front de gauche. Ils ont été chaleureusement accueillis par Elsa Cayron, Secrétaire du PCF de La Ciotat, Alain Tarrini et Anne-Marie Delaubier, co-Secrétaires du Parti de gauche pour les 9e et 10e circonscriptions des Bouches-du-Rhône.

Eric Coquerel s’est d’abord rendu à l’Escalet, au monument érigé en la mémoire des ouvriers du chantier naval victimes de l’amiante, par l’association Centaure. Association d’aide aux victimes qui « a recensé à ce jour 1.500 dossiers de personnes malades de l’amiante à qui elle apporte son soutien », fait observer Vasco Nocentini, ancien des chantiers. Direction ensuite la maison de la construction navale, l’occasion pour le candidat de rappeler la nécessité de « refaire de l’industrie en France. Le Front de gauche est convaincu qu’il y a un avenir industriel pour un pays comme le nôtre, surtout lorsqu’il possède une très grande façade maritime ».

« Non a l’austérité, non au Grand marché »

Sur les quais du port, Eric Coquerel est parti à la rencontre des Ciotadens. Lors d’une première prise de parole sur les marches de l’église, il a insisté sur la signification du vote Front de gauche : « Le 25 mai, voter pour les listes Front de gauche, c’est dire non à l’austérité, c’est lutter contre le libéralisme qui détruit les services publics et les droits sociaux, c’est exiger que la Banque centrale européenne mène une politique qui favorise une économie au service de l’humain. »

« Faites en sorte que la mobilisation des électeurs Front de gauche soit totale, poursuit-il à l’adresse des militants, n’hésitez pas à aller au devant des déçus de la politique de François Hollande. Dites-leur que voter pour la liste Front de gauche, c’est choisir un autre avenir pour la France et pour l’Europe. »

A Jacques Lerichomme, du mouvement Ensemble, de conclure en mettant en garde les citoyens contre le Grand marché transatlantique (GMT) : « Ce traité négocié dans le plus grand secret et que François Hollande souhaite signer le plus rapidement possible est dangereux pour notre vie quotidienne. Il menace, entre autres, nos acquis sociaux, les règles de santé publique. Le Front de gauche dit non au GMT. »

A noter que le PCF de La Ciotat organise justement une réunion publique ce vendredi soir, à 18h30, au cercle de la Renaissance sur les dangers du Grand marché transatlantique, toujours dans le cadre de la campagne du Front de gauche aux Européennes.

La Marseillaise, le 13 mai 2014

Vacqueyras: Roger Martin présente "Dernier convoi pour Buchenwald" Jeudi 15

Par Roger Martin, le 13 mai 2014

Vacqueyras: Roger Martin présente

Manifestation pour la défense du pouvoir d'achat dans la fonction publique et la défense du Service public

le 13 mai 2014

Manifestation pour la défense du pouvoir d'achat dans la fonction publique et la défense du Service public

Manifestation à Montpellier (Place Zeus) à 15 heures dans le cadre de la journée nationale d'action pour la défense du pouvoir d'achat dans la fonction publique et la défense du Service public à l'appel de l'intersyndicale :  CGT, CFDT, CFTC, FAPT, FSU, Solidaires, UNSA.

Les communistes de la section de Montpellier invite le plus grand nombre de personnes à participer à ce rendez-vous.

 

Presse. Philippe Pujol (la Marseillaise) lauréat du prix Albert-Londres

le 13 mai 2014

Presse. Philippe Pujol (la Marseillaise) lauréat du prix Albert-Londres

Distingué parmi les candidatures de journalistes de langue francophone pour sa série de reportages dans les quartiers Nord de Marseille.

Le 76e prix Albert-Londres du grand reportage de presse écrite a été remis hier à Philippe Pujol, journaliste au sein de la rédaction marseillaise de notre quotidien. Le trio formé par Julien Fouchet, Sylvain Lepetit et Taha Siddiqui (Envoyé spécial, France 2), remportant le prix « reportage audiovisuel ».

Philippe Pujol concourait avec sa série de dix reportages sur les quartiers Nord (« Quartiers shit ») publiés dans la Marseillaise au cours de l’été 2013. Un travail journalistique en profondeur venu éclairer les ressorts qui animent la sanglante litanie des règlements de compte qui endeuillent ces quartiers (mais pas que ceux-là) de la cité phocéenne. Présidé par la journaliste Annick Cojean, le jury qualifie le travail de Philippe Pujol « d’électrochoc dans la couverture de l’actualité marseillaise et de ses quartiers nord », soulignant son « style empathique sans être compassionnel, plein d’audace et de fulgurances ».

Hier, peu avant de recevoir sa distinction, Philippe Pujol confiait que cette récompense était  « inattendue » même si il « avait un tout petit espoir » puisqu’il avait choisi « de concourir ».

De fait, le prix Albert-Londres est assez rarement décerné à des représentants de journaux de la presse régionale et les sujets primés sont, le plus souvent, ceux qui nourrissent les chroniques internationales.

Pour la promotion 2014, après la réception de quarante-neuf candidatures de la presse nationale et régionale francophone, restaient en lice pour le titre : Marwan Chahine (Libération/Nouvel Observateur) pour ses sujets sur l’Égypte; Isabelle Hachey (La Presse/La Presse+) pour ses articles sur l’esclavage des temps modernes ; Luc Mathieu (Libération) pour ses reportages en Afghanistan, en Syrie et en Égypte ; Léna Mauger (revue XXI) pour l’ensemble de ses reportages ; Jordan Pouille (Médiapart, le Monde diplomatique, le Figaro) pour ses reportages en Chine; Philippe Pujol (la Marseillaise) pour son enquête « Quartiers Shit »; Piotr Smolar (le Monde) pour sa couverture de l’actualité en Ukraine.

Ce prix remis à un journaliste de la Marseillaise, quotidien ancré dans l’actualité de ses territoires, atteste, souligne Philippe Pujol, que « l’on peut faire du grand reportage au coin de sa rue ». « D’ailleurs, ajoute-t-il, je n’aurais jamais pu mener à bien mon travail si je n’avais pas bénéficier de l’apport de mes collègues de la rédaction qui sillonnent également ces quartiers depuis une dizaine d’années ».

Mort le 16 mai 1932 lors d’un naufrage dans l’océan Indien, Albert Londres était un journaliste et écrivain français. Le reportage est associé à l’esprit de ses écrits ramenés du monde entier. Parmi eux, « Marseille, porte du Sud » dont on raconte qu’il les avait rédigés dans les locaux qu’occupe aujourd’hui notre rédaction. Joli clin d’œil.

Michel Del Picchia (La Marseillaise, le 13 mai 2014)

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)