le 11 mai 2014
Modèle social européen » ; bourses Erasmus ; règlement REACH (pour une meilleure maîtrise des risques chimiques); plan d’action européen contre le réchauffement climatique ; Airbus… Ce type de références est souvent évoqué pour tenter de redorer le blason d’une «Europe» en butte à une crise de légitimité sans précédent. C’est en quelque sorte l’hommage du vice à la vertu ! Il s’agit, en effet, d’atouts largement gâchés du fait des choix libéraux et des structures mises en place pour les servir dans l’actuelle UE. Seule une construction européenne refondée, autrement dit coopérative et solidaire, pourrait leur permettre de s’épanouir.
Ainsi, c’est un fait qu’en matière de protection sociale, de services publics et de droits sociaux, l’Europe a traditionnellement une longueur d’avance sur d’autres régions du monde. Mais cet atout est vu comme un boulet par les chantres de la «compétitivité». Angela Merkel n’a de cesse de fustiger des acquis qui font que, selon elle, l’Europe «compte 7 % de la population, 27 % des richesses et… 50% des dépenses sociales du monde» ! L’urgence, dans cette logique, est d’en finir au plus vite avec cette anomalie.
D’ailleurs, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, l’a déjà annoncé aux « investisseurs » : « Le modèle social européen est mort »(1).Dans les pays «sous assistance inancière», il a été enterré par la « Troïka » ! Les laudateurs de l’actuelle UE arborent également « Erasmus » comme une fleur à la boutonnière. Et pour cause : les étudiants qui en bénéficient plébiscitent cette chance qui leur est offerte de s’ouvrir à d’autres cultures, d’acquérir des compétences nouvelles et de faciliter la recherche d’un emploi! Le problème est que seule une infime minorité de jeunes a accès à cette mobilité positive, tandis qu’un jeune européen sur quatre est au chômage et bien d’autres galèrent dans la précarité.
Même phénomène en matière sanitaire et environnementale: le règlement REACH constitue effectivement la législation la plus exigeante du monde du point de vue de la responsabilisation des industriels dans la maîtrise des risques chimiques. Mais il faut savoir que cet atout fut conquis de haute lutte contre le Commissaire à l’industrie qui appela à ne plus jamais adopter pareil texte « néfaste pour la compétitivité(2)» !
Autre cas à noter : celui du programme européen «Énergie-climat». Des engagements, certes critiquables, mais s’inscrivant néanmoins dans la perspective d’une transition vers une économie « bas-carbone » ont été pris par le Conseil européen en 2009. On applaudit… mais, cinq ans après, l’élan s’arrête déjà : au nom – toujours – de la « compétitivité », aucun nouvel accord n’a pu être trouvé à ce jour entre les « 28 » en vue de la Conférence internationale de Paris sur le climat en 2015 !
Quant à la référence suprême, Airbus, s’il s’agit d’une incontestable prouesse technologique et commerciale, force est de constater que la « coopération exemplaire » d’hier, guidée par une forte volonté politique, a laissé place à une gestion capitaliste classique, avec ses licenciements, ses délocalisations, sa loi des actionnaires.
Que dire, enfin, de la Banque centrale européenne, dont le pouvoir quasi illimité de créer de la monnaie est aujourd’hui entièrement mis au service des banques et des marchés financiers ? Imaginons les horizons nouveaux qui s’ouvriraient à l’Europe si cette faculté bénéficiait aux investissements publics pour la promotion des capacités humaines et la transition écologique !
Tous ces atouts aujourd’hui gâchés ou dévoyés constituent autant d’appels à ouvrir résolument le grand chantier de la réorientation de cette « Europe » en perdition, en vue de sa refondation.
(1) Wall Street Journal (24/2/2012).
(2) M. Verheughen en décembre 2006.
FRANCIS WURTZ est député européen honoraire.
le 11 mai 2014
Alstom est sur le point d’être bradé. Entendons-nous bien: il ne s’agit pas ici d’une entreprise ayant raté un virage technologique majeur et engluée dans des difficultés industrielles. Au contraire: plus de 50 milliards dans son carnet de commandes, de quoi faire travailler ses salariés pendant 5 ans, un savoir-faire à la pointe dans les domaines du transport et de l’énergie, envié à travers le monde. Les fameux TGV, des engins de plusieurs centaines de tonnes qui sont lancés à 300 km/h, arrivant à la minute près pour assister à l’anniversaire de la nièce à l’autre bout de la France, ou pour se rendre à un colloque sur la décroissance à Grenoble. Sans doute, est-ce là ce que notre pays et ses salariés ont produit de plus beau et de plus pacifique pour l’humanité. Alstom est également une entreprise qui fournit les équipements nécessaires à la production d’énergie pour le monde entier.
le 11 mai 2014
François Hollande improvise à la radio la déstructuration de la France : il veut supprimer les départements et fusionner les régions, avec les services publics locaux et l’aide sociale comme cible. C’est irréaliste compte tenu du calendrier et c'est irrespectueux des élus et des millions de fonctionnaires et d’usagers des collectivités territoriales. Si le président et son premier ministre s’entêtent contre l’avis des Français, qu'ils organisent alors un référendum sans chercher à accélérer les réformes et la fuite en avant au gré des échéances électorales. La vérité c’est que le président François Hollande se soumet aux exigences de la Commission européenne sur l’organisation des territoires comme sur la retraite, la protection sociale, la sécurité de l’emploi ou la casse des services publics. La France et son peuple se sont pas des jouets de la commission européenne ou d'un gouvernement dépassé par les événements.
Pierre Lacaze
Secrétaire départemental du PCF/ Front de Gauche
le 11 mai 2014
Les élus de la nouvelle majorité reprennent leurs anciennes habitudes : pas de grands projets et pas de travaux d'envergure dans les quartiers populaires de la ville de Toulouse. En abandonnant le projet emblématique de la Maison de l'Image sur la Reynerie et le grand Mirail, le nouveau maire de Toulouse abandonne les quartiers et renoue avec les pratiques d'avant 2008 : rien pour les quartiers populaires. Les élus communistes alertent sur ce choix symbolique qui remet Toulouse en panne et qui prive le Mirail d'un équipement culturel et économique de grande qualité.
Dans ce choix de la nouvelle majorité de droite, les problèmes budgétaires invoqués sont secondaires tout comme la concertation sur le projet : sur le fond, la droite met fin à un projet qui valorisait un quartier populaire et ses habitants, qui aurait créé de l'emploi public et associatif et qui redonnait une centralité au grand quartier du Mirail en lien avec l'Université Jean Jaurès dont les travaux se terminent. Après la construction de la maison de l'Image, était prévu l'aménagement de la place Abbal puis de Basso Cambo en lien avec le château de la Reynerie. C’est tout un quartier qui reprenait une place valorisé dans la ville. A contrario, la nouvelle majorité de droite stoppe tout et bouche l'avenir de milliers d'habitants. A peine un mois après son élection, Jean Luc Moudenc trahit ses engagements vis à vis des quartiers, contre l'intérêt général de la majorité des habitants et l'avenir de leurs enfants. Ce choix de la nouvelle majorité est un recul pour Toulouse.
Pierre Lacaze, Président du groupe communiste ville de Toulouse
le 11 mai 2014
Martine Croquette, candidate du Front de gauche dans la 3ème circonscription, s'est adressée aux députés socialistes du département pour leur demander de voter contre le pacte de responsabilité du gouvernement, ce mardi 29 avril à l'Assemblée nationale.
Après avoir souligné les conséquences désastreuses de ces mesures d'austérité pour nos concitoyens, notamment les plus en difficultés, Martine Croquette a insisté sur l'inefficacité économique de recettes déjà appliquées en vain par les gouvernements successifs depuis plus de trente ans.
Elle a demandé aux députés socialistes du département, comme l'ont déjà fait certains d'entre eux en France, de renouer enfin avec les valeurs et les orientations politiques et économiques de la gauche.
"Quand on est un député de gauche, on n'applique pas la politique voulue par le Medef" a-t-elle conclu.
le 11 mai 2014
La Fête de l'Humanité de Toulouse, les 6, 7 et 8 juin prochains, sera le rendez-vous que donnent les communistes à toute la gauche pour reconstruire l'espoir. Après la défaite des municipales, les communistes l'affirment haut et fort : il est urgent d'entendre les abstentionnistes, tous les déçus des choix économiques actuels, tous ceux qui veulent agir, associatifs, syndicalistes, universitaires, jeunes...
Un moment de fête, de combat et de débats : les communistes souhaitent rassembler pour s'opposer aux mauvais coups des politiques municipales de la droite et défendre les services publics de proximité au service de tous.
Dans l'esprit de Jaurès, dont la Fête commémorera le centenaire de l'assassinat, les débats de la Fête de l'Humanité s'inscriront dans cette volonté : débat autour des dangers de la réforme territoriale avec Christian Favier, président du Conseil général du Val-de-Marne et sénateur communiste ; débat également sur la modernité de la pensée de Jaurès avec Charles Silvestre et Rémy Pech ainsi que sur l'internationalisme avec Jean Ortiz et Pierre Barbancey. La parole sera aussi donnée à la jeunesse avec un débat sur la lutte contre l'austérité à l'université...
Le programme musical fera une large place à la scène toulousaine, avec notamment Juliette le dimanche après-midi.
Les communistes veulent faire de ce moment culturel, politique et festif un temps fort de la mobilisation à gauche.
Pierre Lacaze,
Secrétaire départemental du PCF
le 11 mai 2014
Hier, plus de 150 manifestants défilaient dans les rues pour dénoncer le projet du Grand Marché transatlantique.
A peine créé (avril 2014) le collectif Aix/Salon/Gardanne « Stop Tafta », a aussitôt rassemblé, hier, plus de 150 personnes, défilant dans les rues d’Aix, pour y dénoncer haut et fort, le projet le plus scandaleux et dangereux jamais pondu selon Raymonde Lagune (chargée du collectif) qui précise : « Le Tafta clairement contre l’intérêt des populations, passe au-dessus des lois nationales et de toute logique même européenne ».
Accord de libre-échange concocté secrètement entre les USA et l’Union Européenne, le Grand Marché Transatlantique est l’aboutissement de plusieurs années de lobbying des groupes industriels et financiers européens et états-uniens, et compte représenter la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux. Raymonde Lagune souligne : « Ce partenariat Transatlantique de Commerce et d’investissement (PTCI/Tafta) abolit les barrières douanières et celles non tarifaires. Toute réglementation décidée démocratiquement peut-être considérée comme un obstacle au commerce! Le PTCI vise au démantèlement et à l’affaiblissement de toutes les normes qui limitent les profits des entreprises, soit les services publics y compris ».
Appelant le citoyen à voter pour des candidats démocrates et solidaires aux élections européennes, la manifestation qui a démarré symboliquement aux Allées Provençales « temple commercial » selon Léo Purguette, du collectif (Secrétaire du Parti communiste à Aix), comprenait diverses personnalités politiques parmi lesquelles Anne Mesliand, Conseillère Régionale du Front de Gauche (sur la liste Européenne), explique : « Il s’agit de rompre avec ce libre échange et la main mise des multinationales et financiers sur la démocratie. Le dernier ressort est le parlement Européen. Plus il y aura de Députés contre, mieux ça vaudra pour le citoyen, sachant que le FN qui argue être "contre" n’a même pas voté la motion du Front de gauche à cet effet à la Région ». De son côté, Rémy Jean (Fase) qui dénonce un accord anti-populaire insiste sur la menace : « du projet des tribunaux privés au service des possédants au-delà de toutes règles nationales, qui seraient sollicités dès que le motif entraverait la concurrence ». Elu à l’opposition, Hervé Guerrera soumet : « Nous défendons une méditerranée équilibrée et solidaire ». François Hamy (EELV) résume: « le Tafta pourrait être la fin et la mort même du projet européen ».
Houda Benallal (La Marseillaise, le 11 mai 2014)
le 11 mai 2014
C’est dans la 3ème circonscription de Haute-Garonne qu’aura lieu le 25 mai prochain, le 1er tour de la législative partielle consécutive à la démission de JL Moudenc, après son élection comme maire de Toulouse. Pour cette nouvelle législative, il sera le suppléant de Laurence Arribagé, présidente de l’UMP départementale, qui espère profiter de la dynamique des municipales, après la victoire de la droite à Toulouse et Balma, les deux principales communes de cette circonscription taillée sur mesure pour la droite sous le gouvernement Sarkozy. Pour le PCF-Front de Gauche, ce sont Martine Croquette et Alexandre Insa qui relèveront le défi. Cette campagne sera particulièrement courte, c’est la raison pour laquelle Martine Croquette et Alex Insa privilégieront la proximité pour remobiliser les électeurs de gauche. Ils feront campagne contre l’austérité, contre le pacte de responsabilité du gouvernement et affirmeront la nécessité d’envoyer au Parlement des députés porteurs de solutions de gauche pour sortir de la crise : augmentation des salaires, des retraites, création d’un pôle public bancaire, réforme fiscale, droits nouveaux pour les salariés dans l’entreprise… Toutes les mesures auxquelles le gouvernement de F. Hollande tourne le dos aujourd’hui, tout comme le candidat socialiste L. Méric, qui se présente dans la circonscription comme le soutien sans faille du pacte de responsabilité de Manuel Valls.
C’est donc bien Martine Croquette qui sera la candidate de toutes celles et ceux qui veulent la mise en oeuvre d’une politique de résistance aux exigences du Medef et du monde de la finance, d’une politique au service du monde du travail.
le 11 mai 2014
Une Assemblée générale des salariés de Sanofi aura lieu ce mardi 13 Mai, de 14h à 15h, sur le parking de Blayac (entrée principale). Cette AG est ouverte à tous, elle se tiendra à l'extérieur du site et surtout en présence des avocats qui nous représentent (SUD et les salariées en lutte) dans notre action juridique, le but étant de bien expliquer notre action aux salariés mais aussi aux média et politiques et à vous tous.
Les salariés en lutte de Sanofi Montpellier.
Voir le tract en pj.
le 11 mai 2014
Voter pour dire non à l’austérité. Les élections européennes du 25 mai 2014 vont redonner la parole aux citoyens : c’est le moyen de dire non à l’austérité et d’ouvrir la voie du progrès social, économique et écologique.
Les mobilisations se multiplient en Europe pour rejeter les politiques d’austérité et les méthodes autoritaires employées pour les faire appliquer. Des millions de femmes et d’hommes refusent ces choix qui dégradent leurs conditions de vie et de travail, qui démantèlent leurs droits sociaux et politiques. Cette élection peut faire vivre l’espoir de celles et ceux qui n’ont pas renoncé au changement et à l’émancipation humaine.
Voter pour faire vivre l’espoir. Le PCF veut changer la donne politique en France et faire gagner la gauche qui s’oppose à la politique d’austérité. C’est dans cet objectif que les communistes ont été, une fois de plus, unitaires pour deux dans la constitution des listes du Front de Gauche. Si nous conservons l’ambition d’une démarche majoritaire, cette volonté inflexible de rassemblement sur des contenus clairs peut offrir une perspective de progrès à l’échelle nationale comme au niveau européen. Cela peut modifier les rapports de force pour ouvrir la voie au rassemblement d’une majorité alternative à la politique du gouvernement. Seule élection qui se tienne en même temps dans toute l’UE, l’élection européenne peut faire converger les résistances populaires partout en Europe contre l’austérité et pour des solutions progressistes. Si ces forces, rassemblées dans le Parti de la Gauche Européenne (PGE) progressent, ce sera la bonne nouvelle de ces élections.
Voter pour rompre avec l’Europe libérale. A l’occasion de ces élections, nous voulons rompre avec cette Union Européenne libérale et la refonder sur des bases sociale, écologique, démocratique et pacifique, dans le respect de chaque peuple, de chaque nation, de la souveraineté populaire et de la solidarité internationale. Une Union des peuples d’Europe au service de la coopération contre la concurrence de tous contre tous.
Le retard pris dans les négociations sur la composition des listes, après la confirmation tardive de la candidature de J-L. Mélenchon dans notre circonscription, ne nous laisse que trois semaines de campagne. Trois semaines c’est peu mais c’est l’occasion de rencontrer des milliers de nos concitoyens, lors de nos points de distribution et pour chacun d’entre nous dans son travail, son entourage. Nous aurons aussi plusieurs réunions publiques et un meeting régional le 20 mai salle Jean Mermoz. Avec la démarche et la conception des communistes d’un large rassemblement respectueux de chacun et porteur du refus de l’Europe actuelle, nous pouvons en ces quelques jours participer à l’échelle de tous les pays européens à l’expression massive de l’exigence d’un changement de gauche.