Fédération de l'Oise

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Meeting de la liste Front de Gauche aux élections européennes

le 10 mai 2014

Meeting de la liste Front de Gauche aux élections européennes

Le Front de Gauche vous invite à son meeting de campagne européenne dans le Sud-Ouest qui se tiendra au Zénith Sud de Montpellier le mercredi 21 mai à partir de 20 heures en présence de Jean-Luc Mélenchon (PG), Marie-Pierre Vieu (PCF) et David Hermet (Ensemble), portes-parole et candidat de la liste.

Ukraine. Conjurer le bellicisme

le 10 mai 2014

Ukraine. Conjurer le bellicisme

Jamais conflit n’a été relaté d’aussi étrange façon. Voilà un gouvernement non élu qui s’en prend avec des chars et des hélicoptères de combat à sa propre population, faisant des morts et des blessés, dont des syndicalistes brûlés vifs dans l’incendie de leur siège par des militants d’extrême droite. Et, les USA, l’UE, champions du monde libre, se taisent, pire, ils soutiennent un pouvoir qui entraîne le monde dans un processus belliciste, dangereux à tous égards.

Même le Figaro s’interroge et remarque que « Kiev tombe dans tous les pièges du Kremlin » en refusant d’ouvrir le dialogue avec l’Est du pays. Il reconnaît que les partis ukrainiens d’extrême droite ont été installés au cœur du nouveau pouvoir issu de Maïdan. Il conseille à ce gouvernement de reconnaître les droits des populations russophones et de rassembler les ukrainiens autour d’une perspective négociée.

Edgar Morin dans le Monde appelle à une solution fédérale qui permettrait de faire de l’Ukraine non une pomme de discorde entre l’Europe et la Russie mais un pont entre l’Est et l’Ouest de l’Europe.

« Sont-ils tous devenus fous ? ». Jacques Attali s’interroge sur le comportement des occidentaux et les appelle à voir que leurs véritables intérêts se situent plutôt dans une coopération avec la Russie.

Vladimir Fédorovski, écrivain d’origine ukrainienne, acteur important de la chute de l’URSS, dénonce la diabolisation actuelle de la Russie  et rappelle qu’en humiliant l’Allemagne au sortir de la Grande Guerre on a favorisé l’émergence du nazisme. Tous ces appels à la négociation seront-ils entendus dans un moment où l’hystérie guerrière domine ?

Il n’est donc pas inutile de rappeler les faits cachés aux Français :

  • L’Ukraine est à la fois le berceau civilisationnel  et religieux de la Russie, elle a d’ailleurs longtemps fait partie intégrante de l’Empire puis de l’URSS, et un pays mixte sur le plan culturel et linguistique. Il faut donc construire une nation  respectueuse de ses différences.
  • Les affrontements actuels ne renvoient pas seulement à des fondements culturels et linguistiques. L’Ukraine est devenue depuis l’indépendance le champ clos d’une concurrence sauvage entre oligarques, les uns étant d’obédiance occidentale, les autres intimement liés à la Russie.
  • Le monde a changé. Il n’est plus divisé en deux blocs et l’occident n’exerce plus seul sa domination. Le monde est devenu polycentrique. Accuser la Russie d’expansionnisme est vrai mais les USA et l’Europe avec l’OTAN  tentent eux aussi de maintenir ce qu’ils appellent « leur leadership » sur le monde. L’Ukraine c’est le choc de deux expansionnismes capitalistes et concurrentiels.

Combien de conflits allons-nous endurer (Afghanistan, Irak, Israël/Palestine, Afrique…) pour maintenir désespérément une domination dont plus personne ne veut. La politique de la force doit céder la place à la force de la politique pour instaurer une paix universelle fondée sur la reconnaissance des droits des peuples et sur la coopération équitable entre les nations et les grands ensembles régionaux.

Et si l’on commençait le 25 mai par rompre avec cette Europe belliciste pour refonder une Europe de la paix garante du respect de la démocratie et du droit des peuples ?

Alain Hayot (La Marseillaise, le 10 mai 2014)

Front de gauche. Rompre avec les politiques d’austérité

le 10 mai 2014

Front de gauche. Rompre avec les  politiques d’austérité

La tête de liste Sud-Est, Marie-Christine Vergiat, a fait une halte à la fête de l’Europe hier.

Au menu de la fête de l’Europe hier sur la place Bargemon et à seulement deux semaines des élections européennes le 25 mai, distribution de tracts par la liste du Front de gauche pour la circonscription Sud-Est conduite par la Députée européenne Marie-Christine Vergiat. « La journée de l’Europe est l’occasion de proposer un autre menu que l’austérité portée par les politiques libérales », indique Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13, sur la place Bargemon, où les militants du Front de gauche en ont profité pour distribuer leurs tracts aux abords de l’hôtel de ville.

D'autres choix sont possibles

« Nous voulons rompre avec les politiques d’austérité menées en France comme dans l’Union européenne qui démantèlent les services publics et nous rejetons le dumping social et fiscal qui tire l’Europe vers le bas et met en concurrence les États », déclare la tête de liste Marie-Christine Vergiat proposant un autre menu que celui de François Hollande qui a nommé Manuel Valls Premier ministre et « tourne le dos aux engagements relatifs aux salaires, au pouvoir d’achat et à la protection sociale ».

« La résorption de la dette publique sert de prétexte pour mener des politiques d’austérité mais le problème est que les États sont obligés d’emprunter à des banques privées, continue la tête de liste du Front de gauche, d’autres politiques économiques sont possibles car l’Union européenne est la première puissance mondiale lorsqu’on totalise l’ensemble des PIB, elle atteint également le même niveau que les Etats-Unis en matière d’exportation. »

Placer la Banque centrale sous le contrôle démocratique des peuples, instaurer une taxe sur les transactions financières et contrôler les mouvements de capitaux avec interdiction totale des paradis fiscaux, sortir du dumping social et du libre-échange ou encore relancer l’activité économique par la transition écologique et respecter la souveraineté populaire via le référendum systématique et la limitation des pouvoirs de l’actuelle Commission européenne au profit des parlements européens ou nationaux… Autant de propositions faites par le Front de gauche à l’occasion de ces élections européennes.

Emmanuelle Barret (La Marseillaise, le 10 mai 2014)

Rencontre avec le candidat communiste aux européennes Jacky Hénin - Vendredi 16 Mai à Hellemmes

le 10 mai 2014

Rencontre avec le candidat communiste aux européennes Jacky Hénin - Vendredi 16 Mai à Hellemmes

Hommage à notre Camarade PIERRE LARCHET

le 10 mai 2014

Hommage à notre Camarade PIERRE LARCHET

 

 

 

 

A Pierrot,

Notre Camarade Pierrot  Larchet ne s’en ai jamais laissé compter par les patrons.

Après la guerre il a travaillé dans les transports en particulier chez SEREIN où il s était magistralement  illustré au cours de luttes mémorables.

Il a également travaillé sur le chantier de Donzère- Mondragon en compagnie de Maurice Granoux autre  figure illustre du mouvement ouvrier en Vaucluse.

Notre Pierrot militant de toujours avait été secrétaire de l'Union Locale CGT d'Avignon, mais aussi secrétaire de l'UD jusqu'à fin 1969, moment où il intégra la Direction Fédérale du Parti communiste français en Vaucluse jusqu'à la retraite.Il a été également militant mutualiste, membre du C A du crédit Mutuel, .

Grace a son sens des affaires, Il a été la cheville ouvrière et financière  de l’amélioration des biens mobiliers du parti. Il a déployé tout son talent pour sortir la Fédé.PCF des locaux vétustes  qu’elle occupait  rue Paul Manivet et la dotait des locaux route de Montfavet.

En 1973 1974 c’est l’acquisition du Parc des Libertés grâce à une  double souscription : une partie pour l’achat du Parc et une partie pour la Marseillaise, cela s’élevait à 100 Fr./adhérent à l’époque ce n’était pas rien.

Ensuite l’idée d’un Parc qui ne servait qu’une fois l’an pour les fêtes fédérales vint l’idée du camping .Malgré les difficultés le Parti est propriétaire d’un Parc Magnifique.

Alors qu’avec son Amie Guetty, mais également Aimée, Momond, je l’ai accompagné tout au long de ce que fut les plus mauvais jours de sa vie.

Je peux vous le dire mes Amis et camarades il ne  s’est jamais plaint, jusqu’au bout il a gardé toute sa lucidité politique, à aucun moment il n’a renié le moindre pouce de son engagement communiste.

Il n’aura abdiqué qu’une seule fois c’est devant la mort.

 

Jean Sainty

 

 

Martigues. Trois symboles du mouvement ouvrier

le 09 mai 2014

Martigues. Trois symboles du mouvement ouvrier

Festival. Inauguration officielle de « J’ai une gueule d’industrie… et alors ? » avec la diffusion de trois beaux documentaires militants, mardi à Martigues.

L’inauguration officielle a eu lieu mercredi soir, à la salle du Grès, au milieu des expositions sur le Conseil National de la Résistance et son programme « Les jours heureux », et « J’ai une gueule d’industrie » avec des portraits de salariés des entreprises du territoire. Les organisateurs ont rappelé l’esprit du festival, c’est-à-dire s’approprier les luttes et défendre l’industrie comme facteur de « développement humain, social et économique ». Un constat relayé par Gaby Charroux, Maire (PCF) de Martigues et Député de la circonscription et Henri Cambessédès, Président de la communauté d’agglomération pour lesquels il faut « la promouvoir, la maintenir » car sur le territoire, les attaques sont « quotidiennes », comme pour Ascométal ou LyondellBasell :  « L’industrie n’est pas un musée ! Elle est vivante ! » Et surtout, « sa richesse vient des travailleurs ».

Un petit film de Daniel Absil évoquait la construction de la grande zone industrialo-portuaire de Fos. Commande institutionnelle du PAM (Port autonome de Marseille), il décrit de façon dithyrambique la dynamique industrielle de cette époque (entre 1968 et 1970) : Marseille, carrefour des voies maritime, aérienne, routière et fluviale était appelé à un grand développement. Dix milliards de francs de l’époque étaient injectés. Quand on met ce documentaire en parallèle avec celui de Denis Gheerbrant (Les quais) projeté lundi, on comprend bien que cette effervescence a fait long feu, et que la volonté politique n’y est plus.

Trois autres documents conservés par l’association ciné-archives (dont le but est la gestion, la conservation et la promotion du fonds audiovisuel du PCF – mouvement ouvrier et démocratique) relataient trois grandes luttes symboliques. Celle de 1936 et les occupations d’usines dans la région parisienne (Renault Billancourt, Galeries Lafayette ou Studio Eclair notamment), réalisé par Jacques Lemare (directeur de la photo du cinéaste Jean Renoir), un moment de plaisir avec des images jamais vues ! Puis 1968 et, loin de la révolte estudiantine, le mouvement déclenché dans les usines Dassault de Saint-Cloud, filmé par un collectif d’ouvriers de la CGT, Dynavia. L’affrontement avec les patrons est largement évoqué. Mais avec « LIP, réalités d’une lutte » un documentaire de Bertrand Dhouailly, le tryptique capital-gouvernement-médias est bien en place, pour défendre âprement la toute nouvelle mondialisation (et le 6ème plan) et ses effets pervers, et annihiler l’expérience de l’autogestion. Ces trois documentaires mettaient en avant la solidarité entre les travailleurs. Et surtout, on remarquait la présence importante des femmes qui n’hésitaient pas à prendre toute leur place.

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 9 mai 2014)

Front de gauche. « Est-il amnésique ou cynique ? »

le 09 mai 2014

Front de gauche. « Est-il amnésique ou cynique ? »

Eric Coquerel réagit à l’interview de Vincent Peillon.

« M. Peillon est-il amnésique ou cynique ? ». Numéro deux sur la liste du Front de gauche et responsable national du Parti de gauche, Eric Coquerel a réagi hier au propos tenus dans La Marseillaise par le chef de file de la liste socialiste.

Vincent Peillon explique, rappelle-t-il, que « L’Europe est dirigée par la droite –qui ne l’assume pas– depuis 10 ans. Barroso est un ultra-libéral, la droite est majoritaire au Parlement et parmi les chefs d’État. Si on n’est pas content de l’Europe actuelle, il faut élire une majorité de gauche ». Mais, s’interroge Eric Coquerel, « qu’est-ce qui distingue aujourd’hui un social-libéral "de gauche" au pouvoir d’un libéral de droite ? Poser la question est y répondre. Que font François Hollande et Manuel Valls de leur majorité en France ? Ils inscrivent leur politique dans les pas de celle de Nicolas Sarkozy ».

Le candidat du Front de gauche souligne que « le Président de la République a d’ailleurs signé sans rechigner le nouveau traité européen en septembre 2012 préparé par Mme Merkel et M. Sarkozy. Celui-là même au nom duquel il impose aujourd’hui 50 milliards d’économie ». « Comme en France, les socio-libéraux sont au pouvoir dans 19 pays européens sans différence avec la politique économique et social de la droite », poursuit Eric Coquerel. L’« ultra-libéral », selon Mr Peillon, M. Barroso est devenu Président de la commission grâce à un accord PSE/PPE. Enfin PSE et PPE co-gèrent l’Europe libérale au parlement sur quasiment tous les votes importants. Pour la prochaine mandature ils sont d’accord pour ratifier le GMT, poursuivre l’austérité… ».

Avec ironie, Eric Coquerel ajoute : « A moins qu’il ne faille entendre l’espoir de M. Peillon d’élire une "majorité de gauche" comme un appel à voter non pour sa liste mais pour celle du Front de gauche que je mène avec Marie-Christine Vergiat. Dans ce cas M. Peillon serait lucide ».

La Marseillaise, le 9 mai 2014

Martigues. Une mémoire pour le présent

le 09 mai 2014

Martigues. Une mémoire pour le présent

La commémoration du 8 mai 1945 s’est déroulée hier matin au Monument aux Morts.

Symbole de la transmission du « devoir de mémoire », des élèves de 1ère du Lycée Langevin ont participé hier matin au Monument aux Morts de la guerre 1939-45 à la commémoration du 8 mai 1945 en faisant lecture d’un texte de Lucien Toulmond, instituteur et résistant martégal fusillé le 13 juin 1944. Pour le Député-Maire Gaby Charroux, le devoir de mémoire « est bien la moindre des reconnaissances » due aux 28 fusillés de la clairière du Fenouillet et à tous les autres. « Honneur aux désobéissants, aux patriotes » soulignait-il notamment, en évoquant « le pont entre le passé et le présent », et la nécessité du « rejet définitif et inconditionnel de toutes les ignobles idéologies » qui prônent la « supériorité » de certains groupes humains sur d’autres. La nécessité de la « vigilance » aussi face à ceux qui misent aujourd’hui sur l’oubli pour se livrer aux pires amalgames, en désignant à la vindicte certaines catégories de population. Les drapeaux du Mouvement de la Paix – qui se mêlaient à la présence des élus (anciens et nouveaux), aux représentants des pompiers, de la Croix rouge, des Comités feux de forêts, des Anciens combattants et de la Base aérienne d’Istres – signifiaient aussi l’impérieuse nécessité de la défense de la paix, dans un monde secoué par de multiples conflits. Si le 8 mai 1945 représente la fin de la deuxième guerre mondiale et la victoire sur l’idéologie nazie, la vigilance n’ a cessé d’être de mise depuis.

La commémoration s’est terminée par le « Chant des partisans » interprété par la chorale Atout Chœur de l’Université martégale du temps libre, accompagnée par la fanfare.

La Marseillaise, le 9 mai 2014

Roquefort-la-Bédoule. La belle leçon de vie de Laurence Praire

le 09 mai 2014

Roquefort-la-Bédoule. La belle leçon de vie de Laurence Praire

Résistante de la première heure, toujours militante active, « Simone », de son nom de guerre, est un exemple pour la jeunesse.

Des hommes et des femmes de tous horizons ont rejoint au lendemain de l’armistice de 1940 les réseaux de résistants et ont participé, au péril de leurs vies, à la libération du territoire national. La commémoration de la fin de la guerre et de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie, le 8 mai, est l’occasion de rendre hommage à ces anciens combattants de l’Armée des ombres et en particulier à Laurence Praire (née Fanucchi), qui réside à Roquefort-la-Bédoule.

Une rencontre déterminante

Laurence Praire est née le 6 juillet 1921 à la Belle de Mai à Marseille. A 16 ans, en 1937, elle obtient un diplôme de sténo-dactylo et fait, dans les jours qui suivent, une rencontre qui va changer le cours de sa vie : « J’ai croisé mon oncle Emile Fanucchi que je voyais très peu car il était très pris par ses occupations professionnelles et militantes. Il était chauffeur de taxi à Marseille, membre du bureau régional du Parti communiste (BRPC) et responsable du journal "Rouge-Midi". Après cette rencontre que je qualifie de déterminante, j’ai adhéré au PCF et aux Jeunesses communistes. » Et comme pour confirmer ses propos, elle montre avec fierté le tract électoral de son oncle qui fut candidat aux Législatives de 1936 dans la 7e circonscription de Marseille.

Simone la résistante

En 1939, lorsque le PCF et les syndicats sont dissous, suite à la signature du pacte de non agression germano-soviétique, elle quitte son travail à la Bourse du travail emportant dans ses affaires sa machine à écrire portative et ainsi « avec mon matériel, j’ai pu écrire des tracts et les porter à un certain Freddo [nom de résistant de son chef de réseau] qui avait aussi en charge la réorganisation des Jeunesses communistes ».

Laurence devient donc Simone la résistante et en bravant tous les dangers, elle prend une part active dans la lutte contre l’occupant nazi jusqu’en 1943. Sur dénonciation de Freddo, la police marseillaise l’arrête et la conduit à Toulon, là où vit son chef de réseau. Reconnue formellement par ce dernier comme membre important de son groupe, elle est incarcérée dans la prison de la ville jusqu’à la fin de la guerre.

Une militante active

Aujourd’hui âgée de 93 ans, Laurence Praire est une militante active et dynamique du PCF et du Front de gauche - elle figurait sur la liste de rassemblement citoyen conduite par Alain Tarrini aux dernières Municipales.

Elle est présidente de l’antenne locale de l’Association républicaine des anciens combattants (Arac) et c’est à son initiative qu’a été organisée, à Roquefort-la-Bédoule le 27 avril dernier, la cérémonie en hommage aux héros de la déportation, le Maire ayant choisi de célébrer cet événement dans la commune voisine de Carnoux.

Aujourd’hui la montée de l’extrême-droite l’inquiète : « J’ai vécu trop de mauvaises choses. »

La Marseillaise, le 9 mai 2014

Plus d'une centaine de personnes au lancement de la campagne du Front de gauche aux Salons de Blossac à Poitiers, le 6 mai, avec la tête de liste de la région Ouest, Myriam Martin...

le 09 mai 2014

Plus d'une centaine de personnes au lancement de la campagne du Front de gauche aux Salons de Blossac  à Poitiers, le 6 mai, avec la tête de liste de la région Ouest, Myriam Martin...

Plus d’une centaine de personnes au lancement de la campagne du Front de gauche aux Salons de Blossac  à Poitiers, le 6 mai, avec la tête de liste de la région Ouest, Myriam Martin,  Anne Joulain , la «régionale »  de l’étape, 15ème sur la liste et Gisèle Jean, Maire de Queaux et  présidente du comité de soutien

 

Pour Myriam Martin, syndicaliste enseignante qui a rejoint le Front de gauche en 2012 et représente Ensemble :  « Les gens ne se désintéressent pas de ce scrutin , ils en ont simplement marre et leur colère est légitime. C’est à nous de leur redonner espoir, d’être crédibles  et de montrer qu’on est utiles : c’est à nous de les convaincre d’aller voter car, en fin de compte, la politique européenne a des conséquences très concrètes sur nos vies. […] Il y a un enjeu national. On va voter pour le Parlement européen dans un contexte très particulier de crise au sein de l’Union européenne mais aussi dans un contexte national où on a la continuité, affirmée par Vals, avec les politiques d’austérité. On est arrivé au bout d’un système de la construction européenne et il faut reconstruire l’Europe sur d’autres bases. »

Depuis plusieurs mois, les grandes mobilisations, les résistances, les luttes, au niveau de nombreux pays  montrent qu’une autre Europe se dessine, solidaire et démocratique. «  On veut une Europe des peuples, on ne veut pas une Europe du repli nationaliste. On ne veut plus d’une Europe qui organise le dumping social et le dumping fiscal » Cela passe entre autres, par une modification  du fonctionnement de la Banque Centrale européenne ( BCE), la mise en place d’un salaire minimum européen, l’harmonisation par le haut des droits sociaux, la taxation des transactions financières : tout cela figurant dans le programme du Front de gauche.

Il faut aussi faire de cette campagne un moment fort, une sorte de référendum contre le grand marché transatlantique  en cours de négociation entre l’UE et les USA qui se trame «  dans le dos des peuples » .

Gisèle Jean ajoute « Plus que jamais,  on a besoin d’une gauche véritable . Avec ces élections on porte la Gauche. Nous n’avons pas un discours anti-européen. Nous sommes pour une Europe ouverte, sociale et solidaire. »

Anne Joulain de façon concrète et saisissante s’appuie  sur son expérience d’élue au CCAS ( centre communal d’action sociale ) de Poitiers pour   montrer la nécessité des services publics pour tous mais  en particulier pour les plus faibles, par exemple  les femmes seules avec leurs enfants qu’elle a rencontrées dans les commissions d’attribution des places en crèches alors qu’une Europe de l’austérité  veut supprimer au maximum tous les acquis de la Libération en France.

Enfin cette tribune de femmes ( qui montre de façon éclatante qu’ au  Front de gauche les femmes ont naturellement toute leur place ) rappelle que le droit des femmes à disposer de leur corps n’est respecté ni en Irlande ni en Pologne, n’est pas évident dans d’autres pays d’Europe et est sérieusement menacé en Espagne. Une Europe telle que le Front de Gauche la conçoit est une Europe où les femmes  jouiront pleinement de ce droit.  

Françoise Poteau

   

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)