Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil

Un air de printemps citoyen

le 13 April 2012

Un air de printemps citoyen

De l’engagement du monde du travail et des couches populaires dépendront l’issue de l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai et du scrutin législatif un mois plus tard.

Cet engagement ne se mesurera pas seule­ment en termes globaux de participation électorale – en règle générale plus élevée que dans les autres consultations. Toute la question est de savoir si les électeurs qui ont le plus d’aspiration à un changement de cap, le plus besoin d’une amélioration rapide et durable de leurs conditions de vie, auront confiance dans la portée d’un bulletin de vote. Trop longtemps, les taux élevés d’abstention dans les quartiers populaires et dans les régions industrielles en crise ont relativement gonflé le pourcentage de votes désespérés conduisant à l’impasse, et finalement à la perpétuation de politiques socialement injustes.

« Place au peuple », ce mot d’ordre que l’on peut lire sur les affiches de Jean-Luc Mélenchon, exprime cette obsession du Front de gauche à intégrer ou à réintégrer dans le débat politique toute une partie de l’opinion que d’autres voudraient condamner à l’impuissance. Que de thèses fumeuses avons-nous entendues en début de campagne sur ces ouvriers prétendument perdus dans le marigot du Front national, sur ces habitants des « zones sensibles », comme certains commentateurs osent désigner les quartiers populaires des banlieues, qui auraient définitivement abdiqué  de leurs droits de citoyens ? Hier, la fondation Terra Nova conseillait à un candidat socialiste d’abandonner les classes populaires et de se recentrer sur les « classes moyennes ». Aujourd’hui, l’instrumentalisation honteuse des crimes de Toulouse et de Montauban vise à discréditer la population issue de l’immigration, « des musulmans d’apparence » selon l’expression indigne d’un président de la République. La candidate du FN se livre à un appel au lynchage en désignant parmi les immigrés qui arrivent en France des Mohamed Merah en puissance.

La campagne du Front de gauche a déjà fait reculer un certain nombre de présupposés aussi imbéciles que méprisants. Mélenchon n’est plus traité de « populiste » par des éditorialistes en mal d’inspiration, et est reconnu dans l’opinion comme le candidat qui défend le mieux les ouvriers. Mais dans les quartiers populaires aussi un air de printemps citoyen fait tout doucement reculer un trop long hiver politique. Dans les assemblées citoyennes créées partout dans le pays, des jeunes et moins jeunes habitants des « cités » font l’apprentissage d’un militantisme nouveau. Cette reprise de confiance dans la politique n’aurait pas été possible sans le travail de fourmi des militants du Front de gauche pour inviter au débat sur leur programme qui place l’humain d’abord. Des électeurs n’auraient pas trouvé dans l’offre politique des autres candidatures l’envie de se bouger et même, pour certains d’entre eux, d’aller voter.

Le vote n’est pas qu’un acte individuel d’un électeur seul face à un système. Il se structure en prenant conscience qu’on appartient à une catégorie, à une classe, qu’ensemble on est plus forts. C’est ce processus de solidarisation qui se joue dans des quartiers où se concentrent les effets de la démolition sociale.

Pierre Laurent invité de "mardi politique" sur RFI

Par Pierre Laurent, le 11 April 2012

Pierre Laurent invité de

Pierre Laurent était l'invité de l'émission "mardi politique" du 11 avril 2012 sur RFI.

Jean-Luc Mélenchon face à Patrick Cohen sur France Inter

le 11 April 2012

Jean-Luc Mélenchon face à Patrick Cohen sur France Inter

Intérogé sur la crédibilité de la proposition du Front de gauche de passer le SMIC à 1700 euros brut mensuel, Jean-Luc Mélenchon donne une petite leçon à Patrick Cohen dans l'émision "10 matinales 10 candidats" sur France Inter.

Emission diffusée le 10 avril 2012.

 

Pierre Laurent : "La dynamique du Front de gauche est en train d'imposer le retour d'une gauche de combat"

le 10 April 2012

Pierre Laurent :

Interviewé en marge du meeting du Front de gauche place du Capitole à Toulouse, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, a réaffirmé l'importance de « la mobilisation sur des valeurs de gauche, de l'électorat populaire, des salariés et des jeunes de ce pays » dans la dynamique du Front de gauche.

Cette mobilisation est la condition de la victoire de la gauche, et le président du Conseil national de campagne, de rappeler que la recherche d'une alliance au centre a déjà fait perdre deux présidentielles à la gauche. Le Front de gauche signe « le retour d'une gauche de combat » et revoie « la chimère de l'alliance avec le Modem derrière nous ».

Source : l'Humanité.fr

 

Discours de Nicole Borvo à Toulouse

le 07 April 2012

Discours de Nicole Borvo à Toulouse

Discours de Nicole Borvo, sénatrice, présidente du groupe communiste, républicain et citoyen à la chambre haute. Place du Capitole à Toulouse le 5 avril 2012.

Discours de Jean-Luc Mélenchon à Toulouse

le 06 April 2012

Discours de Jean-Luc Mélenchon à Toulouse

Réplique de magnitude élévée hier à Toulouse. Près de 70 000 personnes ont bravé la pluie pour assister au meeting du Front de gauche à Toulouse.

La rivière est sortie de son lit !

Discours de Jean-Luc Mélenchon, place du Capitole à Toulouse le 5 avril 2012.

 

Discours de Jean-Luc Mélenchon au meeting de Limoges

le 05 April 2012

Discours de Jean-Luc Mélenchon au meeting de Limoges

Discours de Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle devant plus de 8000 personnes réunies au Zénith de Limoges (Haute-Vienne) Mercredi 4 avril 2012.

Discours de Marie-George Buffet à Vierzon

le 05 April 2012

Discours de Marie-George Buffet à Vierzon

Discours de Marie-George Buffet au meeting du Front de gauche à Vierzon, le 3 avril 2012.

Discours de Jean-Luc Mélenchon à Vierzon

le 05 April 2012

Discours de Jean-Luc Mélenchon à Vierzon

Discours de Jean-Luc Mélenchon au meeting du Front de gauche à Vierzon le 3 avril 2012.

Le retour de la gauche de combat

le 03 April 2012

Le retour de la gauche de combat

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fonda­mentale et presque fondatrice du Front de gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l’est pas. Héritiers que nous sommes d’une illustre tradition politique qui 
a toujours marié la justice à l’égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l’un des plus beaux symboles du renouveau « de la » politique. Celui du retour à « quelque chose » d’assez sacré : l’Idée. Mais aussi celui du début « d’autre chose » : une gauche à la main ferme.

Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l’histoire contemporaine, qui, trop souvent, a vu la gauche s’accommoder du « principe de réalité », provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d’une déception… À moins de cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette hypothèque sur l’espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de gauche. Si nous n’aimons guère accorder trop de place aux logiques 
des sondages, néanmoins, les dernières enquêtes d’opinion réchauffent le cœur et l’esprit et témoignent que le Front de gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu’on se le dise, la gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ?

Ne le cachons pas. La verve et l’intelligence oratoire de Jean-Luc Mélen­chon ne sont pas pour rien dans l’accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : « Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader. » Tous les artisans de la campagne du Front de gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d’un discours de très haute ampleur programmati­que, associé à l’élaboration d’arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l’appropriation et la diffusion des idées. On ne s’indigne plus seulement, on propose, on politise. L’ambition est si énorme 
que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d’une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n’était pas « la » politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu’ils ont un rôle à jouer…
Il y a du bonheur à réinventer l’à-venir.


Le Front de gauche, qui voit plus loin que l’horizon et affranchit ceux qui ont souffert d’années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d’éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d’idées et des propagateurs du bien commun. « Le Front de gauche, c’est quelque chose de plus grand que nous », clame le candidat.
 
Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l’insurrection civique !

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)