Fédération de l'Oise

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Pierre Laurent : et maintenant, Sarkozy dehors !

Par Pierre Laurent, le 22 April 2012

Pierre Laurent : et maintenant, Sarkozy dehors !

Déclaration de Pierre Laurent,
secrétaire national du Parti communiste français,
président du Conseil national de campagne du Front de gauche

Paris, le 22 avril 2012

 

 

Et maintenant, Sarkozy dehors !

 

 

 

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays, qui, depuis cinq ans, ont durement souffert de la politique de Nicolas Sarkozy, souffert de la voir affaiblir, appauvrir, abîmer la France, les résultats (connus à cette heure) du premier tour de l'élection présidentielle résonnent comme un appel à tout mettre en œuvre pour battre le président sortant.

 

Comme on le redoutait, le score du Front national peut servir de réservoir au candidat Sarkozy. Le président sortant, en recul par rapport à 2007, peut être battu le 6 mai prochain.

 

Le second tour mettra aux prises, pour la droite, Nicolas Sarkozy, pour la gauche, François Hollande, le candidat socialiste que le suffrage universel a placé en tête. La droite doit maintenant subir une large défaite. C'est la nouvelle et prochaine étape indispensable de la révolution citoyenne que nous avons entamée.

 

À gauche, les près de 12 % et quelque 4 millions de voix crédités au candidat commun du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon représentent un score inédit et un événement de cette élection, comme l'a été notre campagne, une campagne dont se sont emparé des centaines de milliers de femmes et d'hommes, et de jeunes dans tout le pays. Le peuple combattant, la gauche du courage et de l'engagement sont de retour, et dans leur sillage, l'espoir de changer la vie, d'ouvrir un autre avenir à notre pays, la France, et du même coup à l'Europe.

 

Je veux saluer toutes les électrices et tous les électeurs qui ont porté leur choix sur le bulletin de Jean-Luc Mélenchon, et le programme du Front de gauche qu'il représentait.

 

Je veux remercier du fond du cœur toutes les militantes et tous les militants communistes et du Front de gauche, toutes celles et tous ceux, quelle que soit la forme de leur engagement, qui ont su donner corps à cette espérance et rendu possible ce résultat.

 

Au nom du Parti communiste français, j'appelle au plus large et au plus fort rassemblement possible de toute la gauche, de tout notre peuple, pour battre Nicolas Sarkozy, en votant pour le candidat socialiste François Hollande. La défaite du président sortant devra être ample, claire et nette, et nous y mettrons toutes nos forces.

 

Tout doit être fait pour empêcher la réélection du candidat de l'UMP et du Medef, qui n'a pas hésité sur bien des points à reprendre à son compte le programme du Front national. La droite et l'extrême droite ne passeront pas. La France ne mérite pas cinq années supplémentaires de ce cauchemar.

 

Combattre et mettre en échec les idées xénophobes et racistes de Marine Le Pen demeurent d'une brûlante actualité. Le Front de gauche est fier du travail qu'il a entamé, bien seul dans cette campagne, pour faire reculer les idées du FN. Nous allons l'amplifier dans les élections législatives à venir. Aucun député de ce parti ne doit être élu à l'Assemblée nationale.

Le PCF, le Front de gauche, vont continuer à rassembler autour des choix qu'ils ont portés dans cette campagne. Nos propositions pour mener une audacieuse politique de gauche sont disponibles ; elles sont de nature à sortir le pays de la crise en tournant le dos à l'austérité et en reprenant le pouvoir aux forces de l'argent.

 

C'est le cas de l'augmentation du SMIC et des salaires, du retour immédiat de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, de l'interdiction des licenciements boursiers. C'est le cas d'une réforme de la fiscalité, de la création d'un pôle public bancaire et financier. C'est le cas de l'exigence de soumettre à ratification du peuple français tout nouveau traité européen, renégocié ou non.

 

Le PCF, Le Front de gauche mobiliseront le pays dans les semaines à venir pour donner plus de poids encore à ces propositions, pour faire élire une majorité de gauche à l'Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche.

 

La France aura besoin de députés courageux pour abroger sans tergiverser les lois Sarkozy, pour en élaborer et en voter de nouvelles qui constituent de réelles conquêtes politiques, sociales et économiques en faveur des travailleurs. Les députés du Front de gauche seront porteurs à l'Assemblée du mouvement de mobilisation citoyenne qui a surgi au cours de cette campagne électorale.

 

Le 6 mai prochain, la victoire de la gauche est à portée de main. Elle sera complète à l'issue des élections législatives avec la confirmation de la place du Front de gauche dans la nouvelle vie politique française.

 

La campagne électorale et le résultat du Front de gauche et de son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, prouvent que le peuple de France et que les peuples européens ne sont pas condamnés à subir la loi des marchés capitalistes.

 

Un autre chemin est désormais ouvert.

 

J'appelle les millions de citoyens qui ont commencé à l'emprunter avec nous à poursuivre la route, à investir le Front de gauche, les assemblées citoyennes, les fronts de luttes, de propositions et d'action que nous avons créés. Faites-en votre affaire, pour réussir le changement auquel notre peuple aspire.

Discours de Pierre Laurent - Meeting porte de Versailles

Par Pierre Laurent, le 19 April 2012

Discours de Pierre Laurent - Meeting porte de Versailles

Discours de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste et Président du Conseil de campagne.

Près de 60 000 personnes étaient réunies dans le hall 1 du parc des expositions ce jeudi 19 avril 2012 porte de Versailles à Paris,  pour l'ultime meeting du Front de gauche avant le premier tour de l'élection présidentielle.

 

 

Seul le prononcé fait foi

Nous sommes à 72 heures du 1er tour de l'élection présidentielle. Nous allons vivre, mobilisés, l'espoir au cœur, ces heures décisives d'une campagne qui aura été de bout en bout exaltante.

Je veux dire, ce soir, à toutes celles et à tous ceux qui font la force de cette campagne, sa belle et magnifique énergie, je veux leur dire bravo. A tous du fond du cœur, je vous dis bravo.

Comme président du Conseil national de campagne et aussi au nom des communistes dont j'ai l'honneur d'être le secrétaire national, je veux dire, bravo à toi, Jean-Luc, bravo pour cette campagne qui, j'en ai la conviction, marque l'entrée de notre combat émancipateur dans une nouvelle séquence de l'histoire.

Oui, nous avons déjoué les scénarios préfabriqués, nous avons ranimé l'espoir qu'ils voulaient maintenir étouffés.

Dimanche, grâce à notre campagne, une campagne d'idées, de propositions, de convictions, une campagne de réflexion, d'argumentation, de raison et d'action, vous irez voter en femmes et en hommes libres.

Fini le temps où vous alliez aux urnes en laissant la moitié de vos idées aux portes du bureau de vote,

fini le temps des calculs tactiques sur injonction des sondages,

fini la peur d'être à gauche pour rassurer le centre – ce génial argument qui a fait perdre toutes les présidentielles à la gauche depuis 25 ans...

Oui, fini le vote téléguidé avec une main liée dans le dos !

Allez voter tels des citoyens libres et égaux en droits.

Allez voter pour vos idées !

Allez voter pour reprendre le pouvoir.

Allez voter, libres, en femmes et en hommes libres, dimanche pour Jean-Luc Mélenchon.

Avec le bulletin de vote du Front de gauche, vous serez libres de dire clairement et avec force, la tête haute, ce que vous pensez de ce monde absurde et injuste,

libres de dire à tous les profiteurs de la finance : « La récréation est terminée ! Fini de vous gaver en pillant notre travail, en polluant la planète ».

Avec ce bulletin de vote, en femmes et en hommes libres, vous allez congédier Nicolas Sarkozy et son club de patrons milliardaires. Du Fouquet's au Crillon, pour eux, la boucle est bouclée. Eh bien pour nous aussi : messieurs de la haute finance, votre temps est révolu. Partez ! Partez ! Partez et qu'on ne vous revoie plus piller les richesses du pays.

Oui, vous tous ici et toutes celles et tous ceux qui dans le pays sont avec nous ce soir rassemblés dans leur ville, dans leur quartier, dans les campagnes, vous serez libres, dimanche, de dire que la France c'est l'égalité, pas la discrimination ! Que la France c'est la liberté et la fraternité, pas la haine ! Que la France du mouvement ouvrier, c'est la solidarité, celle qui clame « Français, immigrés, même patron, même combat ! », la France qui dit l'ennemi, ce n'est pas l'immigré, c'est le banquier.

Vous l'avez remarqué. Marine Le Pen est revenue ces jours-ci en odeur de sainteté médiatique. Nous ne croyons pas aux miracles. Donc, nous avons compris. En vérité, les privilégiés, fidèles à leur triste tradition, préfèrent le FN au Front de gauche.

Alors, je vous le dis, relevez ce défi, ne vous laissez pas impressionner, restez libres, libres de votre vote.

Rassemblés le 6 mai, nous battrons Sarkozy. Et pour bien préparer cette victoire, pour libérer la démocratie de cette épée de Damoclès, dès dimanche, femmes et hommes de gauche, démocrates, placez le Front de gauche le plus haut possible, loin devant Le Pen et ses discours racistes.

***

Le 29 juin dernier, en lançant notre campagne place Stalingrad, je vous avais lancé un appel : « Ne vous laissez pas voler 2012, entrez en scène, prenez la parole, prenez le pouvoir ! »

Oui, prenez le pouvoir, nous l'avons voulu, vous l'avez fait.

Et aujourd'hui, grâce à vous, tout a changé.

Une à une, nous avons ouvert les portes à des propositions que les autres candidats voulaient ignorer. Des propositions que pourtant la grande majorité des Français met en tête de leurs priorités. C'est vous qui avez imposé l'ordre du jour de cette campagne !

Dès le début, nous avons refusé de mener le débat présidentiel sous la dictée des experts en austérité. « La règle d'or, vous la voulez tout de suite, en 2013, en 2015 ? Pour un an, pour deux ans, cinq ou 10 ans ? »

Nous avons refusé de plier d'entrée de jeu et mis en débat, argumentation à l'appui, la possibilité et la nécessité d'une autre politique.

Nous leur avons tenu tête, seuls, sur le SMIC à 1 700 euros, le salaire de 1 à 20, et le relèvement de tous les salaires. Et les salariés nous ont compris, eux qui souffrent tous les jours avec des paies de misère quand les actionnaires se gavent.

Aujourd'hui, nous avons brisé le tabou. Et voilà le candidat socialiste qui parle enfin d'un « coup de pouce » au SMIC.

Mais pour nous, ce n'est pas d'un petit coup de pouce dont les salariés ont besoin, mais d'un grand coup de poing sur la table des négociations salariales pour dire, avec le monde du travail : « Maintenant, messieurs les profiteurs, ça suffit ! On augmente les salaires et on taille dans les dividendes ! »

Nous avons rencontré les syndicats. Nous avons écouté les syndicalistes au meeting de la CGT sur les retraites, le 31 janvier. Et nous les avons entendus nous rappeler les revendications du grand mouvement que Sarkozy a méprisées.

Nous avons rouvert avec eux le débat sur un engagement clair : le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous ! Cette porte-là, nous ne la refermerons pas !

Nous avons alerté sur les traités d'austérité Sarkozy-Merkel.

Nous avons appelé tous les parlementaires de gauche à rejeter le MES qui était la première pièce de cette machine infernale. Demain, nous tiendrons ferme sur cette question centrale et la majorité de gauche ne pourra plus s'abstenir.

Pour nous, c'est clair. Jamais nous n'accepterons la ratification du Pacte budgétaire et fiscal !

Et nous n'avalerons pas plus la pilule de l'austérité, enrobée de bonnes intentions vides de sens sur la croissance.

Tout nouveau traité européen, renégocié ou pas ! doit être soumis au vote des Français. Là encore, si quelqu'un cherche à la refermer, nous maintiendrons la porte du changement grande ouverte. Et je le dis à mes amis européens, à tous ceux qui luttent en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, en Irlande, en Belgique, en Hongrie, en Allemagne et ailleurs, tenez bon ! Vous pouvez compter sur nous.

***

Alors, vous l'avez compris, notre campagne a poussé des portes, ouvert des brèches.

Eh bien aujourd'hui, je vous le dis, avec le vote Front de gauche, c'est le moment de pousser plus fort encore et d'ouvrir toutes grandes ces portes du changement.

Élisez la gauche, pas une gauche qui les laissera se refermer, ou qui vous les claquera au nez au moindre coup de semonce des marchés financiers.

Élisez la gauche qui poussera toutes ces portes avec vous quand les forces de la droite, de l'extrême droite, de la finance et du Médef s'arcbouteront pour les refermer.

Avec le vote du Front de gauche, donnez vous de la force !

C'est à vous de prendre le pouvoir, de dire, puisque c'est notre pouvoir de citoyen : « Voilà ce que la gauche doit faire ! »

Oui, je l'affirme, rien ne se fera sans vous ! Vous avez commencé à reprendre la main, eh bien maintenant, ne lâchez rien !

Poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles en votant le 22 avril pour Jean-Luc Mélenchon,

Poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles en manifestant le 1er mai aux côtés des syndicats,

Poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles en infligeant le 6 mai prochain une raclée mémorable à Nicolas Sarkozy, à l'extrême droite et au Médef !

Poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles en élisant les 10 et 17 juin prochains de nombreux, de très nombreux députés du Front de gauche à l'Assemblée nationale,

Poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles en poursuivant avec nous la construction d'un Front de gauche toujours plus populaire !

Investissez les assemblées citoyennes dans tout le pays, faites-en votre affaire ! Inscrivez-vous dans les fronts de luttes, les fronts de la culture, de la santé, de l'éducation, de la recherche, des libertés, du sport et tant d'autres encore.

Oui, amis et camarades, poussez les portes du changement, ouvrez-les les plus grandes possibles pour que le 22 avril tout ne s'arrête pas mais que tout commence !

Vive le Front de gauche ! Vive ce nouveau Front populaire qui rendra le changement irréversible !

Vive la France !

merci

Pierre Laurent sur Europe 1 : "Nous voulons changer la vie des gens"

Par Pierre Laurent, le 18 April 2012

Pierre Laurent sur Europe 1 :

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Président du comité de campagne du Front de gauche était, mercredi 18 avril 2012, l'invité de la matinale d'Europe 1, spéciale présidentielle 2012.

 

L'interview de Jean-Pierre Elkabbach

 

 

L'interview de Bruce Toussaint

 

 

Les questions des auditeurs

 

 

Olivier Dartigolles sur LCI : "Mener la bataille du pouvoir d'achat, de l'emploi et des salaires"

le 17 April 2012

Olivier Dartigolles sur LCI :

Olivier DARTIGOLLES était l'invité de Julien Arnaud sur LCI le 17 avril 2012.

A 5 jours du premier tour de l'élection présidentielle, le porte parole du PCF a insisté sur la dynamique du Front de gauche et l'espoir soulevé par un rassemblement qui défende une vraie politique de gauche pour "mener la bataille du pouvoir d'achat, de l'emploi et des salaires".

Jean-Luc Mélenchon invité de Bourdin 2012 sur BFM TV

le 17 April 2012

Jean-Luc Mélenchon invité de Bourdin 2012 sur BFM TV

Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Bourdin 2012 sur BFM TV, lundi 16 avril 2012.

Tous ensemble ! 120 000 personnes envahissent les plages du Prado à Marseille

le 16 April 2012

Tous ensemble ! 120 000 personnes envahissent les plages du Prado à Marseille

L'onde de choc de la Bastille se répand et s'amplifie ! Après une première réplique, Place du Capitole à Toulouse avec 70 000 personnes présentes.  C'est une marrée humaine de 120 000 personnes qui a déferlé sur les plages du Prado à Marseille pour participer au meeting du Front de gauche.
 

Photo : Sylvain Lefeuvre

Les plages étaient bien au peuple ce samedi et le vent, à Marseille, soufflait fort l'espoir et ces mots :« Tous ensemble ». Ces mots qui nous disent si bien la France et le Monde que nous voulons et qui résonnent des luttes que nous avons menées, que nous menons aujourd'hui et que nous aurons encore à mener demain.

«Et le vent, quand il se lève, rien ne lui résiste. »

 

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Tous ensemble, nous sommes le nombre ! Nous sommes la force, ayons confiance. Nous sommes le peuple !

Discours de Clémentine Autain

Notre dynamique montre que les bases du changement existent dans notre pays, comme elles existeront à l'avenir à l'échelle de notre pays. (...)

Il n'y aura pas d'amélioration des conditions de vie du plus grand nombre sans changement radical de braquet, sans affrontement avec le pouvoir de l'argent.

N'ont-il pas remarqué que nous contribuons à accroître le socle des voix de la gauche, socle dont nous aurons besoin pour battre Sarkozy au deuxième tour.

Le vote utile nous casse les urnes ! Levons cette chape de plomb !

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Tous ensemble, nous sommes la chance de la gauche

Discours de Pierre Laurent

 

Dans cette élection, il ne s'agit pas seulement d'élire un nouveau président de la République, il s'agit de dire dans quelle direction va avancer la France. Soit elle continue de marcher, tête baissée, enchaînée à la finance, vers le chaos capitaliste, vers la guerre économique du tous contre tous.

Soit elle choisit la liberté, comme elle a su le faire dans les grandes heures de son histoire – et je pense ici au grand Raymond Aubrac qui vient de nous quitter – la liberté de dire « Non ».

Aujourd'hui, elle doit dire non à la dictature de la finance et elle ouvrira ainsi, à nouveau, le chemin d'une espérance sociale et démocratique.

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Tous ensemble, nous rejetterons les discours de haine et de division, nous combattrons l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations

Discours de Jean-Luc Mélenchon

 

Ecoutez Marseille qui vous parle, elle vous dit la leçon qu'elle porte. (...) Marseille vous dit que notre chance, c'est le métissage.

Tandis que de ce rivage partait l'esprit de croisade et les massacres, nous sont venus, des Arabes et des Berbères : la science, les mathématiques, la médecine...

C'est pourquoi à cette heure, nous continuons à refuser absolument l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations.

De la Méditerranée, il faut faire une zone commune de progrès humain.

Et de rappeler que le programme du Front de gauche est le seul programme dans cette élection présidentielle qui propose une extension des droits des travailleurs. Trois droits au moins...

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Et comme l'expliquait une mère à son fils de trois ans dans la foule (rapporté par l'Humanité) : « Tu vois, avant il y avait des rois, et puis il y a eu une révolution... »

L’insurrection citoyenne des français est commencée !

P.S. : Tous ensemble à Paris aussi pour le dernier meeting du Front de gauche, jeudi 19 avril à 19h00 porte de Versailles. Et le 22 avril dans les urnes.

 

Meeting du Front de gauche porte de Versailles à J-3

le 16 April 2012

Meeting du Front de gauche porte de Versailles à J-3

L’ultime meeting du Front de gauche avant le premier tour de l'élection présidentielle se tiendra à Paris, porte de Versailles, 
le jeudi 19 avril à 19h00 (Hall 1).

En présence, entre autres, de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Président du Conseil de campagne.

A J-3, ce sera le dernier moment fort de la campagne du Front de gauche avant le premier tour de l'élection présidentielle. Nous sommes dans la dernière ligne droite et la mobilisation de toutes et tous sera décisive.

Certaines fédérations affretteront des cars pour ceux qui souhaitent se rendre au meeting. Prenez contact avec la fédération de votre département pour plus d'informations.

Des écoutes collectives seront aussi organisées dans des bars ou sur des places. Pour plus d'informations ou signaler une initiative : placeaupeuple2012.fr

Le meeting sera retransmis en direct sur place au peuple et pcf.fr à partir de 19h00.

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Pierre Laurent

Par Pierre Laurent, le 14 April 2012

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Pierre Laurent

Ici à Marseille, au bord de cette magnifique Méditerranée, face à cette mer qui est le berceau de la démocratie, souffle aujourd'hui, grâce à vous, le vent fort de la liberté.
 
Et le vent, quand il se lève, rien ne lui résiste.
 
Oui, grâce à vous, grâce au Front de gauche, grâce à la campagne que nous menons autour de Jean-Luc Mélenchon, des millions de nos concitoyens retrouvent le goût de la liberté, la formidable saveur de l'espoir.
 
Une élection qui met chaque citoyen à égalité devrait toujours être un grand moment de liberté.
 
Mais d'où vient alors ce goût amer que vous ont laissé les élections présidentielles passées ?
 
Il vous manquait en réalité le choix, un vrai choix. Il vous manquait la possibilité de faire gagner vos idées.
 
Aujourd'hui, le temps de la frustration est terminée.
 
Ce que pense notre peuple, le Front de gauche et son candidat le disent tout haut, haut et fort!
Et le peuple se dit : « Oui, nos idées, cette fois peuvent gagner ! »
 
Grâce au Front de gauche, dans 8 jours maintenant, le pays sera libre. Libre de choisir son avenir. Car dans cette élection, il ne s'agit pas seulement d'élire un nouveau président de la République, il s'agit de dire dans quelle direction va avancer la France.
 
Soit elle continue de marcher, tête baissée, enchaînée à la finance, vers le chaos capitaliste, vers la guerre économique du tous contre tous.
 
Soit elle choisit la liberté, comme elle a su le faire dans les grandes heures de son histoire – et je pense ici au grand Raymond Aubrac qui vient de nous quitter – la liberté de dire « Non ».
 
Aujourd'hui, elle doit dire non à la dictature de la finance et elle ouvrira ainsi, à nouveau, le chemin d'une espérance sociale et démocratique.
 
N'allez pas chercher ailleurs le sens de la déferlante populaire qui a envahi Marseille après la Bastille et le Capitole.
Ne croyez pas aux sornettes qui voient là le résultat du talent de je ne sais quel gourou.
 
Ce qui se passe est simple : notre peuple a repris la marche de son histoire !
 
Avec le Front de gauche, la gauche a repris le chemin qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
 
Depuis la Bastille, le spectre de la Révolution française hante à nouveau l'Europe des privilégiés.
Madame Parisot voit revenir la terreur. Elle a le cou qui gratte. Qu'elle se rassure. Nous ne voulons pas sa tête. Seulement les fortunes – qu'avec ses amis du Medef et son copain Sarkozy – elle vole aux travailleurs et à notre pays depuis tant d'années.
 
Oui, nous leur laisserons la tête, mais nous plumerons tout le reste!
 
Vous avez remarqué ? Ils viennent de découvrir notre programme ou plus exactement son chiffrage. C'est curieux, cet intérêt soudain!
 
Nous avons publié notre programme en septembre et nous en avons vendu 400 000 exemplaires. Ça ne les intéressait pas beaucoup. Quand nous avons commencé à monter dans les sondages, la droite ironisait. « Bravo ! » disaient-ils en choeur, ils vont faire perdre la gauche !
 
Mais aujourd'hui, ils rient jaune. Fini la rigolade ! L'affaire est sérieuse. Alors ils nous ont sorti leurs experts, avec leurs calculettes paramétrées par les agences de notation, et les voilà qui poussent des hauts cris : « Oh là là ! Ça va coûter au moins 100 milliards ! »
 
Eh bien oui, messieurs. Ça va VOUS coûter cher. Notre programme est justement « réaliste » parce que nous, nous allons chercher l'argent là où il est et que nous allons changer du tout au tout la manière de l'utiliser et de créer des richesses.
 
Ils ont détourné des centaines de milliards d'euros vers les marchés financiers. Et la justice sociale, il faudrait la financer avec quelques milliards d'euros ? Pas question !
 
Oui notre programme va inverser la vapeur et nous allons reconquérir toutes les richesses détournées.

Les 170 milliards d'exonération de cotisations sociales et de cadeaux fiscaux,
Les 210 milliards d'euros de dividendes (contre 180 milliards d'investissement),
les 317 milliards d'euros de revenus financiers des entreprises,
Les 1 000 milliards d'euros prêtés à 1% par la BCE aux banques.
 
Voilà pourquoi notre programme est réaliste ! Parce que la finance ne sera pas notre ennemi dans les mots, mais dans les actes!
 
Madame Le Pen aussi prend peur. Elle a déclaré hier qu'il fallait craindre la « résurrection du PCF avec son cortège de folie, d'anarchie, de violence »...
Mais où est la violence ? Qui a déclaré il y a quelques jours que « des milliers de Mohamed Merah débarquaient chaque jour par avion et par bateaux en France » ?
Alors oui ! Le combat entrepris par le Front de gauche va continuer. Et je le dis solennellement ici, pour le FN, le cauchemar ne fait que commencer!
 
*
**
 
Si elle a peur, c'est parce que nous rendons l'espoir a des milliers de Français quand elle mise sur le désespoir populaire. Madame Le Pen n'aime les ouvriers et les salariés que lorsqu'ils sont divisés, résignés, abandonnés à leur souffrances.
 
Nous, nous les aimons, dignes, solidaires, fraternels, pleins d'espoir, heureux de vivre et de bien vivre.
Marine Le Pen rassemble demain, pour une pitoyable opération de communication ceux qu'elle appelle les « invisibles ». Elle a 8 mois de retard Madame Le Pen. Les invisibles, Jean-Luc Mélenchon les a appelés, ici même à Fralib en juin, à sortir de l'anonymat et du mépris. Les invisibles, Madame Le Pen, ils ne le sont plus.
 
Ils sont là, ils sont à Marseille ; le peuple est debout.
 
Avec le Front de gauche, il s'est remis en marche. Et vous pouvez toujours courir derrière, vous ne le rattraperez pas.
 
Alors, avec le Front de gauche le peuple redevient libre, redevient maître de ses choix. Il peut donner à ses idées la force qu'elles méritent. Finie la division, fini le mépris, finie l'ignorance. En avant, pour reprendre le pouvoir !
 
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Et je le dis à toutes les forces de gauche. Vous aussi, cessez de mépriser ce qui est en marche. Nous ne sommes pas la colère quand vous seriez la raison. Nous sommes la colère et la raison !
 
Et j'appelle, ici à Marseille, les travailleurs de ce pays à mesurer l'enjeu.
 
Le 22 avril, avec le Front de gauche, vous pouvez dire « Sarkozy dehors ! » et, en même temps, avec le même bulletin, donner de la force à vos idées pour que la gauche ne vous trahisse pas.
 
A vous les travailleurs portuaires, les dockers, les marins de la SNCM, dites le 22 avril en votant Jean-Luc Mélenchon, que la mer, c'est l'avenir de la France.
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France ait un avenir.
 
A vous les travailleurs de Lyondellbasell et Arkema, de toutes les usines de Fos et d'ailleurs, à ceux de Fralib, dites le 22 avril que l'avenir de l'industrie, c'est possible.
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France ait un avenir.
 
A vous les travailleurs du Grand conseil de la mutualité, aux hospitaliers, à tous les salariés de la santé, dites le 22 avril que la marchandisation de la santé, nous n'en voulons pas !
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France construise un avenir des solidarités.
 
Oui, à tous les travailleurs de France, je dis, ici à Marseille, ne vous abstenez pas !
Le Front de gauche vous donne cette fois la chance de voter à gauche pour vos idées, pour celles que la gauche n'aurait jamais dû déserter.
 
Nous sommes la chance de la gauche.
 
Avec nous, la victoire est certaine. Et surtout, avec nous, la victoire sera belle !
 
Elle sera belle parce que, pour nous, le 22 avril, tout commence.
 
Le Front de gauche a remis en marche une gauche libre, indépendante qui ne lâchera rien.
 
Pensez aux législatives. Elisez des députés du Front de gauche qui ne trembleront pas quand il faudra abroger les lois imposées par Sarkozy. Qui travailleront avec vous, main dans la main et pas à pas, sous votre contrôle, pour construire le changement que vous attendez et que vous ne voulez pas vous faire voler.
 
Amis, camarades, ici à Marseille l'Europe nous regarde !
Je veux dire à cet ami espagnol qui s'est fait voler sa maison par la banque, à cet enfant grec qui s'est évanoui, tenu par la faim en allant à l'école, à cet ouvrier italien à qui on veut voler sa convention collective et son droit de grève, je veux leur dire à tous : « Tenez bon ! Nous allons vous débarrasser de Sarkozy. Tenez bon, nous sommes debout, nous arrivons, nous avons repris la route ! »
 
Amis,
Camarades,
 
Il suffit d'une étincelle pour embraser la plaine.
Le Front de gauche est plus qu'une étincelle, c'est la flamme qui embrase l'espoir !
 
A Marseille, nous le redisons : nous ne lâcherons plus rien !

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Jean-Luc Mélenchon

le 13 April 2012

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Jean-Luc Mélenchon

Plus de 100 000 personnes au meeting du Front de gauche sur les plages du Prado à Marseille le 14 avril 2012. Discours de Jean-Luc Mélenchon.

"Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" sur France 2 > Jean-Luc Mélenchon

le 13 April 2012

Jean-Luc Mélenchon " title=""Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" sur France 2 > Jean-Luc Mélenchon ">

Le 12 avril 2012, Jean-Luc Mélenchon était sur France 2 dans l'émission "Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" animée par David Pujadas.

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)