Fédération de l'Oise

Banlieue : 30 ans d'échec des politiques publiques ? Marie-George Buffet, Députée PCF de Seine Saint-Denis et Claude Bartolone, Président du conseil général de Seine-Saint-Denis sont les invités de Matthieu Aron.

Meeting du Front de gauche à Rouen avec Pierre Laurent, Jean Luc Mélenchon et Martine Billard.

Intervention de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du comité de campagne du Front de gauche pour les élections présidentielle et législatives de 2012. 

1er, 2e et 8e arrondissements plus une partie du 9e (bureaux 1 à 21) Anne Sabourin (PCF) Suppléant : Jean-Philippe Gillet (PCF) www.anne-sabourin.fr   2e circonscription 5e arrondissement plus une partie du 6e (Monnaie, Odéon, Saint-Germain-des-Prés) et du 7e (Gros-Caillou, Invalides et Saint-Thomas-d'Aquin) Amar Bellal (PCF) Suppléant : Shirley Wirden (MJCF) www.bellal-amar.fr   3e circonscription Partie du 17e arrondissement (Batignolles et Epinettes) et une partie du 18e (Bureaux 38 à 48 du quartier Grandes-Carrières) Frédérique Laizet (PCF) Suppléant : Aurélien Biard (PCF)   4e circonscription Partie du 16e arrondissement (Chaillot et partie du quartier Porte Dauphine) ; partie du 17e Fabienne Dos Santos (PCF) Suppléant : Charly Janodet (GU)   5e circonscription 3e et 10e arrondissements Martine Billard (PG) Suppléant : Sylvie Scherer (PG) www.martinebillard2012.fr   6e circonscription Partie du 11e arrondissement (Folie-Méricourt, Saint-Ambroise, Roquette et Sainte-Marguerite) et une partie du 20e arrondissement (Belleville et Père-Lachaise, bureaux 58 à 76) Danielle Simonnet (PG) Suppléant : Adrien Tiberti (PCF) www.daniellesimonnet.fr 7e circonscription 4e arrondissement ; partie du 11e (bureaux 1 à 26) ; partie du 12e (Quinze-Vingt) Catherine Vieu-Charier (PCF) Suppléant : Evelyne Zarka (PCF)     8e circonscription Partie du 12e arrondissement non comprise dans la 7e circonscription ; partie du 20e (Charonne) Alexis Corbière (PCF) Suppléant : Catherine Chabot (PCF) www.alexis-corbiere.com/   9e circonscription Partie du 13e arrondissement (quartiers Salpêtrière, Gare, Croulebarbe) Emmanuelle Becker (PCF) Suppléant : Romain Pitelet (Syndicaliste) www.emmanuelle-becker.fr   10e circonscription Partie du 13e arrondissement (Maison-Blanche) ; partie du 14e (partie de Montsouris, Petit-Montrouge et Plaisance) Leïla Chaibi (PG) Suppléant : Maziar Dowlatabadi (PCF) www.saisondesluttes.fr   11e circonscription Partie du 6e arrondissement ; partie du 14e arrondissement Dominique Noguères (Militante des droits de l'Homme) Suppléant : Théo Abramowicz (PCF) www.dominique-nogueres.com 12e circonscription Partie du 7e arrondissement (Ecole-Militaire) ; partie du 15e (Necker et Grenelle et partie de Saint-Lamber) Marianne Journiac (République et Socialisme) Suppléant : Christian Monzier (PCF) www.fdglegislatives12circ.org   13e circonscription Partie du 15e arrondissement Véronique Sandoval (PCF) Suppléant : Patrice Gravoin (PG) www.fdglegislatives13circ.org   14e circonscription Partie du 16e (Auteuil et La Muette plus partie du quartier Porte Dauphine) Laura Pailler (MJCF) Suppléant : Maurice Prigent (PCF)   15e circonscription Partie du 20e arrondissement (Bureaux 1 à 51) Didier Le Reste (PCF) Suppléant : Sophie de La Rochefoucauld (Comédienne) www.didier-le-reste.fr   16e circonscription Partie du 19e arrondissement (quartiers Amérique et Pont de Flandre plus une partie du quartier Combat) Sergio Tinti (PCF) Suppléant : Elizabeth Doussain (PG) www.sergio-tinti.fr   17e circonscription Partie du 18e arrondissement (quartiers Goutte-d'Or et Chapelle) ; partie du 19e Ian Brossat (PCF) Suppléant : Danielle Obono (CA) www.ian-brossat.fr   18e circonscription Partie du 9e arrondissement plus une partie du 18e Marie-Pierre Thoubhans (GU) Suppléant : Gérald Briant (PCF)      

Les candidates et les candidats qui sont autour de nous aujourd'hui portent cette ambition. Ils sont à l'image de la diversité qui constitue le Front de gauche.

La diversité des forces politiques, puisque parmi les titulaires, onze candidat-es sont issus du Parti communiste français, quatre du Parti de gauche, une de la Gauche Unitaire et une de République et Socialisme. Parmi les femmes et les hommes qui se retrouvent dans la démarche du Front de gauche, toutes et tous ne sont pas forcément adhérents de l'une des forces politiques qui le composent. C'est le cas de l'une des personnalités présentes aujourd'hui, Dominique Noguères, avocate militante des droits de l'Homme et ancienne dirigeante de la LDH, qui a accepté d'être la candidate du Front de gauche dans la 11ème circonscription de Paris. Elle aura pour suppléant un
jeune dirigeant du parti communiste, Théo Abramowicz. Je tiens à remercier Dominique d'avoir acceptée d'être candidate tant je suis persuadé que sa candidature porte une grande ambition pour les parisiennes et les parisiens.

La diversité du Front de gauche, c'est aussi celle des forces vives de la société qui s'y retrouvent. Je pense aux militant-es syndicaux et associatifs. Nous avons aujourd'hui l'honneur de présenter la candidature d'une figure du mouvement social de ces dernières années, celle de Didier Le Reste, ancien secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et animateur national du Front des luttes du Front de gauche, qui n'a cessé tout au long de ses années d'engagement syndical de se battre pour les droits et les pouvoirs de tous les travailleurs et en particulier de celles et ceux qui font vivre le service public des transports. Il sera candidat dans la 15ème circonscription et aura
pour suppléante une femme très appréciée de nos concitoyen-nes, une actrice de grand talent, Sophie de la Rochefoucauld. Avec les candidat-es des autres circonscriptions du 20ème arrondissement, tous deux tiendront un meeting mercredi à la Bellevilloise à 19h en présence de Pierre Laurent, notre secrétaire national. Aux côtés de Didier, d'autres responsables syndicaux, Jean- Philippe Gillet, Frédérique Laizet, Fabienne Dos Santos (Suppléant : Aurélien Biard), Catherine Chabot, Romain Pitelet et Marianne Journiac ont aussi accepté d'être candidat-es.

  Les leviers du changementLa candidate communiste mettait ensuite en avant la responsabilité du Front de gauche dans les prochaines élections présidentielle et législatives : « Le gouvernement actuel a vidé le mot de démocratie de tout son sens », faisait-elle encore observer en mettant l’accent sur l’importance de l’intervention citoyenne dans les choix politiques : « Sans cela, il n’y aura pas de réelle victoire ».Un argument qui sert à introduire une des propositions phare du Front de gauche, à savoir la mise en place d’une Assemblée constituante pour élaborer la Constitution d’une VIe République, seule à même de favoriser l’intervention du peuple : « Les institutions verrouillées de la Ve sont devenues les instruments de l’oligarchie politico-financière », concluait Martine Carriol.Des propos qui font réagir Yannick Philipponneau, conseiller général PCF et suppléant de Martine Carriol : « Le débat électoral se limite au remboursement de la dette », dénonçait-il en faisant valoir que « pour l’UMP et le FN, il s’agit de réduire le nombre de fonctionnaires avec toutes les conséquences d’une telle politique ». Et l’élu communiste du bassin manosquin de fustiger les récentes mesures de la droite comme la TVA sociale ou le projet de réduire les congés payés : « Ce n’est pas aux citoyens à payer la gestion désastreuse du système », tranchait-il.Yannick Philipponneau déclinait ensuite les principaux axes du programme du Front de gauche avec la reconstruction des services publics de poste, de l’école, de l’hôpital, en renforçant le droit à la santé pour tous et en garantissant l’accès gratuit au savoir et à la culture : « Notre pays n’a jamais été aussi riche ; il s’agit pour le peuple de partager ces richesses et de reprendre le pouvoir », concluait-il. « De l’argent, il y en a »« La richesse de la France a été multipliée par deux en trente ans », déclarait à son tour Jean-Louis Pin, premier adjoint à la mairie de Thoard et porte-parole départemental du Parti de gauche, candidat du Front de gauche aux législatives sur la 1e circonscription, pour qui « la pauvreté a cependant augmenté de façon vertigineuse ; les inégalités sont l’essence même du libéralisme ».En prenant appui sur l’exemple d’Arkema et de l’affaire Klesch, dont le pôle vinylique rapporte un milliard de chiffre d’affaires, Jean-Louis Pin prônait la mainmise politique sur les banques et les marchés financiers avec la création d’un pôle public financier, ainsi qu’un réforma profonde de la fiscalité : « Nous ne voulons pas un changement mais un bouleversement profond », concluait-il. MORGAN TERMEULEN Du local à l’universelLa question la plus épineuse pour les candidats aux élections législatives du Front de gauche a sans aucun doute été de faire l’articulation entre le caractère forcément national du programme qu’ils défendent et les enjeux purement locaux du département. Pour Yannick Philipponneau, ancien maire de Sainte-Tulle, la proposition de créer 200 000 logements par an répond aux problématiques de son canton (Manosque sud-est), où la pression immobilière fait exploser les prix des loyers, ainsi que la spéculation foncière sur les terrains agricoles rend difficile le maintien d’une agriculture paysanne, selon Martine Carriol.De même, les candidats ont fait observer que la casse des services publics impactait encore plus nos territoires ruraux, avec la fermeture de bureaux de poste et de classes dans les écoles. En ce qui concerne les politiques de santé, les fermetures de services dans les hôpitaux, comme la maternité de Sisteron, le refus de créer des services répondant aux besoins de la population, comme par exemple la réanimation à Manosque, avec la consécutive explosion des transports ambulanciers en dépit de l’environnement, sont encore des exemples criants.Pour Jean-Louis Pin, l’exemple d’Arkema est significatif du besoin pressant de s’en prendre aux marchés financiers afin d’éviter la casse industrielle et créer des emplois.Il en va de même pour sa suppléante Dominique Vignerie, qui mettait en avant les questions de la dette publique et de l’austérité, prétextes pour réduire la dépense publique, ce qui augure mal des investissements nécessaires au désenclavement routier et ferroviaire de l’est du département.Concernant les candidatures proposées par les autres organisations politiques sur le département, les candidats ont répondu à l’unisson qu’ils n’avaient pas vocation à faire de la politique politicienne et qu’ils s’en tenaient aux contenus des différents programmes : « Le bipartisme tue la démocratie », concluait Jean-Louis Pin.

  Une dérive insupportable Le 3 février le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), inquiet d'une bipolarisation médiatique outrancière, adresse une mise en garde aux chaînes de télévision pour défaut de pluralisme : Sarkozy et Hollande cannibalisent les antennes radio et télé. Les chiffres sont sans appel .Dans les journaux télévisés, 3h25 pour le PS, 3h43 pour l’UMP, 20 min pour le Front de Gauche. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, n’a jamais été invité à une grande émission politique depuis juin 2010... Ce traitement du Front de Gauche, c'est celui de tous les invisibles, les syndicalistes, les responsables associatifs, tout ces «experts du terrain» remplacés derrière les caméras par les experts du pouvoir : LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dressent l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise.