Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil

Licenciements boursiers : Pierre Laurent, Nicole Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau écrivent à Jean-Marc Ayrault

le 25 mai 2012

Licenciements boursiers : Pierre Laurent, Nicole Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau écrivent à Jean-Marc Ayrault

Monsieur le Premier ministre,

Passées sous silence au cours des dernières semaines de campagne de l'élection présidentielle, les menaces de plans sociaux drastiques se précisent et se multiplient aux quatre coins du pays.
 
3 000 emplois en ligne de mire à Air France, 3 000 également à PSA-Aulnay, 3 000 encore à Carrefour, 10 000 dans toute la filière de la grande distribution, des milliers encore à Fralib, Nouvelles Frontières, ArcelorMittal, Petroplus, SeaFrance, H2M ex-Québécor, Meryl Fiber, c'est une hécatombe annoncée.

Il nous paraît inacceptable que le gouvernement assiste impuissant à ces destructions massives de l'emploi industriel français alors que les Français ont exprimé avec force leur volonté de mettre un coup d'arrêt à ce gâchis et que votre gouvernement a affiché dans l'intitulé de son ministère l'ambition d'engager le redressement productif du pays.

C'est pourquoi, nous vous demandons instamment de prendre ce jour les deux décisions d'urgence qui s'imposent.

Premièrement, l'adoption d'un moratoire à effet immédiat sur les plans sociaux et licenciements jusqu'à l'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale.

Secondement, l'inscription en priorité à l'ordre du jour de la rentrée parlementaire d'un débat sur les mesures anti-licenciements dès le début de la session. Nous vous proposons d'inscrire dans ce débat la discussion sur la proposition de loi contre les licenciements boursiers débattue au Sénat le 16 février dernier.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez croire, monsieur le Premier ministre, en l'expression de notre considération.

 

Pierre Laurent secrétaire national du PCF

Nicole Borvo Cohen-Seat sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC

Roland Muzeau député des Hauts-de-Seine et président du groupe CRC-PG
 

"Refonder l'Europe" - Conférence de presse commune de Pierre Laurent, J.L. Mélenchon et Alexis Tsipras (Syriza)

Par Pierre Laurent, le 24 mai 2012

Le 21 mai 2012, le Front de gauche, sous l'égide du Parti de la Gauche Européenne (PGE) recevait Alexis Tsipras, le leader de Syriza.

 

Une conférence de presse commune, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Alexis Tsipras, s'est tenue à l'Assemblée nationale en présence des représentants du Front de gauche et des député-es communistes et du Front de gauche.

 

Source vidéo : l'Humanité

L'occasion, alors que des décisions essentielles sont prises en ce moment pour l'avenir de l'Europe, de lancer un appel à la solidarité avec le peuple grec et à l'union des forces de gauche pour un front européen contre l'austérité et la refondation de l'Union Européenne autour de trois piliers : le refus des politiques d’austérité qui conduisent au désastre, l’émancipation des marchés financiers, par une réforme de la Banque centrale européenne (BCE) pour qu'elle prête directement aux États et la démocratie et le respect des choix des peuples européens.

La conférence de presse fut suivie d'un meeting, place Hérriot à quelques pas de l'Assemblée

 

Parité aux élections : mauvaise foi et cynisme de l'UMP

Par Laurence Cohen, le 22 mai 2012

Parité aux élections : mauvaise foi et cynisme de l'UMP

Pour le Secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, ne pas aboutir à la parité des candidatures Femmes/Hommes pour les élections législatives ne signifie qu’un simple « plaidé coupable».
Plutôt que d’appliquer la loi sur l’égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives, il se satisfait de reconduire les sortants dont 317 hommes. Après avoir défendu la parité dans les tandems titulaires/suppléants aux cantonales, ce qui a eu comme conséquence de réduire encore le nombre de femmes élues, l’UMP persiste et signe avec mauvaise foi et cynisme. Qu’importe les sanctions financières, ce parti préfère payer plutôt que d’appliquer les lois.
Le PCF, au sein du Front de gauche, présente aux élections législatives autant de femmes que d'hommes. La réelle égalité, dans tous les domaines de la vie doit commencer par une juste représentation dans les instances politiques.

Laurence Cohen, Responsable de la commission nationale « Droits des femmes/féminisme »

Législatives : poursuivre la dynamique de la présidentielle

le 22 mai 2012

Législatives : poursuivre la dynamique de la présidentielle

Le PCF a fixé les ambitions qu’il entend y porter avec ses partenaires du Front de gauche. À un mois du premier tour, la campagne sera courte, mais l’élection est d’importance aux yeux des communistes dont l’objectif est de continuer « à faire gagner la gauche en garantissant la réussite du changement », selon les mots de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, tout en continuant de battre en brèche les idées de la droite et de l’extrême droite. « Il faut tenir les deux bouts de la chaîne : combattre le FN et mener le débat à gauche », a assuré Pierre Laurent. La candidature de Jean-Luc Mélenchon dans le Pas-de-Calais sera l’un des éléments de ce combat mené sur l’ensemble du territoire pour empêcher l’entrée à l’Assemblée nationale de l’extrême droite. À cet égard, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF chargé d’introduire le débat, a fait état des discussions en cours avec le PS et EE-LV, « à propos d’une quarantaine de circonscriptions où le risque est réel d’une élimination de la gauche au premier tour ». « Nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat, a-t-il rappelé. C’est pourquoi, en faisant respecter la place de chaque formation, nous sommes prêts bien évidemment à prendre toutes nos responsabilités. » L’enjeu de ces élections, selon le PCF, est ainsi de faire « réussir la gauche » à tous les niveaux. « Sans le Front de gauche, sans les 4 millions de suffrages obtenus par notre candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans notre engagement clair et déterminé entre les deux tours, nous serions aujourd’hui à attendre la composition du premier gouverne­ment du second quinquennat de Nicolas Sarkozy », a souligné Olivier Dartigolles.
C’est cette dynamique, celle de l’élection présidentielle à laquelle des citoyens, des syndi­calistes, des associatifs ont pris part, que le PCF souhaite amplifier jusqu’à l’Assemblée nationale avec des élus « en lien avec les mobilisations populaires, les luttes, les assemblées citoyennes ». Le refrain du Front de gauche, Prenez le pouvoir, a ainsi, pour Pierre Laurent, plus de sens que jamais puisqu’il signifie désormais : « À vous de faire la loi avec les députés du Front de gauche. » L’objectif électoral est clair : assurer la progression du score présidentiel, « la réélection de tous les sortants communistes, apparentés, PG et Fase », et conquérir de nouveaux sièges en plaçant « le candidat du Front de gauche en tête de la gauche dans plusieurs dizaines de circonscriptions », a relevé le porte-parole depuis la tribune. Car il ne s’agit pas « d’être un groupe aiguillon du PS, mais un groupe qui pèse sur les débats à l’Assemblée nationale », a précisé la députée de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet. L’ambition politique de la campagne n’est pas moins explicite. Pour le PCF, « la réussite de la gauche » passe par sa capacité à répondre aux exigences et aux attentes des citoyens face à la crise et à l’urgence sociale. C’est sur ce terrain avant tout que le PCF considère le Front de gauche indispensable. « De la composition de la future majorité de gauche à l’Assemblée nationale dépendra la qualité des lois qui y seront votées », a assuré Olivier Dartigolles. Les exemples ne manquent pas : « Relève­ment significatif du Smic et des salaires, retour à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, relance de l’emploi industriel et des services publics », a détaillé Olivier Dartigolles. Tandis qu’en écho, on assure dans la salle que « le coup de pouce au Smic sera indexé sur les résultats du Front de gauche », qui propose de le porter à 1 700 euros. C’est aussi dans sa dimension européenne que le PCF entend mener la bataille contre l’austérité pendant la campagne, notamment à Paris, grâce à une initiative de solidarité avec la Grèce, en présence d’Alexis Tsipras, leader de la coalition Syriza, à la veille du prochain sommet européen.

Au lendemain du second tour des élections législatives, le conseil national du PCF se réunira pour discuter et adopter 
une résolution fixant le cap vis-à-vis de la nouvelle majorité de gauche à l’Assemblée, et notamment d’une éventuelle participation au gouverne­ment. « Nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques », a précisé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Cette résolution sera ensuite discutée en assemblée générale ou conseil départemental dans les fédérations, le jour même et le mardi 19 juin. Enfin, une conférence nationale réunira des délégués de toute la France, le mercredi 20 juin.

Échec de l'accord PS/EELV/FDG : « un accord était nécessaire et possible »

le 18 mai 2012

Échec de l'accord PS/EELV/FDG : « un accord était nécessaire et possible »

 

Alors qu'un accord entre partis du Front de gauche, Parti socialiste et EELV pour désigner des candidats uniques de la gauche dans les circonscriptions à risque FN ou risque d'élimination de la gauche au 2ème tour était nécessaire et possible, il n'a pourtant malheureusement pas été conclu. C'est irresponsable. C'est un très mauvais signe pour le rassemblement nécessaire à gauche.

 

Le PCF s'est totalement impliqué dans la recherche de cet accord. Il a multiplié les propositions et a indiqué à plusieurs reprises et jusqu'à la dernière minute aux négociateurs et aux dirigeants du PS et d'EELV que le PCF était disposé à signer le compromis, malgré les insuffisances qu'elles contiennent pour le Front de gauche, auquel les discussions étaient parvenues cette semaine.

 

Le PCF et ses candidats, qui vont mener avec le Front de gauche dans un esprit de conquête le combat législatif qui s'annonce, restent disponibles pour discuter localement là où s'avéreraient indispensable, des accords locaux pour écarter le risque qu'un accord national n'a malheureusement pas pu écarter.

Le Front de gauche accueillera lundi 21 mai Alexis Tsipras (Syriza) en France

Par Pierre Laurent, le 16 mai 2012

Le Front de gauche accueillera lundi 21 mai Alexis Tsipras (Syriza) en France

Au lendemain de la rencontre entre François Hollande et Angela Merkel, à quelques jours du sommet européen du 23 mai, les jours qui viennent s'annoncent décisifs pour l'avenir de l'Europe.
Après les résultats électoraux en France, en Grèce et en Allemagne, des millions d'européens attendent une renégociation sérieuse du pacte Sarkozy/Merkel.
Pour répondre aux attentes, elle doit compter un abandon des politiques d'austérité qui plombent la croissance et la justice sociale, un rôle nouveau de la banque centrale européenne au service d'un développement solidaire, une émancipation de la tutelle des marchés financiers.

Lundi 21 mai, sous l'égide du Parti de la Gauche Européenne, le Front de gauche aura le plaisir d'accueillir en France Alexis Tsipras, Président du Groupe Syriza au Parlement grec.
Ensemble, nous rendrons publiques nos propositions pour une réorientation sociale, écologique et démocratique de l'Europe et lancerons un appel à l'unité de toutes les forces disponibles pour agir en ce sens en Europe dans ce moment crucial.

Une conférence de presse réunissant Alexis Tsipras, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et les responsables du Front de gauche, aura lieu à 15 heures à l'Assemblée nationale. En présence de Roland Muzeau et des député-e-s Front de gauche à l'Assemblée nationale.
15h00 : 1er Bureau – Assemblée Nationale

A 18h 30, un rassemblement public se tiendra devant l'Assemblée nationale.
Place Edouard Hériot.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF et Président du PGE

Risque FN / Négociations PS-EELV-FDG : Le Front de gauche est prêt à signer

Par Pierre Laurent, Martine Billard, le 16 mai 2012

Risque FN / Négociations PS-EELV-FDG : Le Front de gauche est prêt à signer

 

Depuis maintenant une semaine, des discussions sont engagées entre les partis du Front de gauche, le Parti socialiste et Europe écologie les verts pour désigner des candidatures uniques de la gauche dès le premier tour des élections législatives dans le cadre d'un accord concernant les circonscriptions où il existe un risque Front national ou d'élimination de la gauche au second tour.

Si chaque partenaire prend sa part d'effort, l'accord est désormais possible à toute heure.

Pour y parvenir, le Front de gauche, qui a formulé des propositions concernant 29 circonscriptions, a décidé hier un ultime effort qui fait que l'équilibre de cette répartition fait désormais consensus. Il n'y a donc plus de raison de tarder.

Le Front de gauche est prêt à signer l'accord aujourd'hui. Tout délai et a fortiori tout échec seraient incompréhensibles.

 

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,

Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche,

Ayrault : "Les urgences du pays sont grandes"

Par Pierre Laurent, le 15 mai 2012

Ayrault :

 

Jean-Marc Ayrault a été nommé Premier ministre. Au nom du PCF, je veux le féliciter pour cette nomination qui met fin à dix ans de pouvoir de la droite, au service de politiques toujours plus dures pour nos concitoyens.

 

Les urgences du pays sont grandes. Dans l'attente d'élections législatives dont l'issue sera déterminante, l'action du gouvernement que formera Jean-Marc Ayrault devra s'y attaquer sans attendre. Au delà, je forme le vœu que son action réponde aux attentes de tous ceux qui ont fait la victoire de la gauche le 6 mai dernier, en entreprenant les réformes structurelles nécessaires, et en agissant pour la réorientation indispensable de la construction européenne.

Chaque mesure qui ira dans le sens de plus de solidarité et de progrès social trouvera notre soutien. Nous serons tout aussi exigeants et déterminés chaque fois que ce ne sera pas le cas.

Conseil national du 11 mai 2012 : Nos objectifs politiques pour les législatives

le 15 mai 2012

Conseil national du 11 mai 2012 : Nos objectifs politiques pour les législatives

Extraits du rapport d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, au Conseil national du PCF, vendredi 11 mai 2012 au siège du PCF.

Ci-joint le rapport dans son intégralité, ainsi que communisteS 479 avec les discussions.
 

Une nouvelle période politique

L'élection de François Hollande à la présidence de la République ouvre une nouvelle période politique et représente un espoir. A l'annonce du résultat, c'est un soulagement : la fin d'une tension qui était devenue insupportable, après cinq années dont il ne faudra jamais oublier – pour ne pas avoir à le revivre - combien elles furent, pour notre pays et notre peuple, pour l'image de la France dans le monde, une période des plus sombres.

Par sa brutalité, son mépris, par la dureté des coups portés au monde du travail, par des régressions sociales et démocratiques d'un niveau rarement atteint dans l'histoire de notre République, par un véritable acharnement à diviser, à blesser, à stigmatiser, par un climat de haine et de suspicion qui a si durement mis à mal nos belles valeurs républicaines, par un abaissement moral dont l'entre deux tour de l'élection présidentielle a donné une ultime et sidérante illustration, le Sarkozysme a défiguré notre pays. Sans la moindre condition, il fallait s'en débarrasser.

Nos objectifs politiques pour les élections législatives des 10 et 17 juin

En prolongeant et en amplifiant la dynamique du Front de gauche à l'élection présidentielle, nous engageons la bataille des législatives avec une belle ambition : une progression de notre influence, franchir une nouvelle étape dans la marche en avant du Front de gauche, avec la réélection de nos sortants et des conquêtes assurant un groupe parlementaire renforcé dont aura besoin toute la gauche.

Pour les législatives, nous proposons une campagne nationale du Front de gauche avec une coordination nationale de la campagne, du matériel national en compléments des outils de communication élaborés à l'échelle des circonscriptions.
De la composition de la future majorité de gauche à l'Assemblée nationale dépendra la qualité des lois qui y seront votées. Tout au long de sa campagne, François Hollande n'a cessé de répéter qu'il ne changera pas son programme. Mais le nouveau président est aujourd'hui face à un désir de vrai changement progressiste. Il devra en tenir compte d'une manière ou d'une autre.

Un groupe du Front de gauche largement renforcé, en lien avec les mobilisations populaires, les luttes, les assemblées citoyennes, sera un atout déterminant. Nous visons la réélection de tous les sortants communistes, apparentés, PG et FASE, et l'augmentation de ce nombre en plaçant le candidat Front de gauche en tête de la gauche dans plusieurs dizaines de circonscriptions. Dans certaines de ces circonscriptions où le danger de triangulaire menace la gauche, nous faisons la proposition de conduire le combat au nom de toute la gauche.

Concernant le danger FN aux prochaines législatives, nous sommes en discussion avec le PS et les Verts à propos d'une quarantaine de circonscriptions où le risque est réel d'une élimination de la gauche au premier tour. Nous serions souvent dans ces circonscriptions devant un choix tragique  entre le candidat de droite et celui de la droite extrême. Nous cherchons donc à aboutir à un accord au cours de ce week-end. Nous avons la responsabilité commune de ne pas priver l'électorat de gauche de la présence d'un candidat de l'une des formations de gauche. Au cours de l'élection présidentielle, nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat contre le FN. C'est pourquoi, en faisant respecter la place de chaque formation, nous sommes prêts bien évidemment à prendre toutes nos responsabilités. Nos valeurs et nos combats nous placent en première ligne de cet affrontement.

Concernant Jean-Luc Mélenchon, notre candidat commun à l'élection présidentielle, sa présence dans la bataille des législatives participera à la dynamique politique et collective. Plusieurs possibilités ont été examinées, en relation à nos fédérations. C'est le cas de Hénin-Beaumont où la gauche a rassemblé 60% des voix le 6 mai, une gauche qui a besoin de faire du neuf, mais où la présence de Marine Le Pen et de sa propagande, relayée un peu trop complaisamment encore, prétend s'approprier le vote ouvrier. Consultés par le secrétaire national du Parti, Pierre Laurent, les camarades de la circonscription et notre candidat Hervé Poly estiment que cette candidature permettrait de relever le défi pour la gauche dans le cadre d'une campagne où les questions sociales seront très présentes.
 

Nous sommes candidats à faire réussir la gauche

Nous sommes candidats à faire réussir la gauche, donc à dire ce que nous croyons juste et ce qui ne va pas, à le dire avec les citoyennes et les citoyens, car la gauche ne saurait gouverner sans le peuple. Prenez le pouvoir, c’est d’autant plus d’actualité que Sarkozy est parti.

Notre engagement lors de l'élection présidentielle a été clair et il a été entendu : nous ne participerons pas à un gouvernement qui n'aurait pas sur sa feuille de route une rupture avec les politiques d'austérité, une alternative de progrès aux logiques inscrites dans le nouveau traité budgétaire européen qui conduisent à l'échec. Le nouveau traité n'est pas seulement une impasse tragique pour l'Union européenne, il est aussi une camisole de force qui ne permettrait pas la mise en œuvre d'une véritable politique de gauche à l'échelle de notre pays.

Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l'évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.

Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour.

Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.

Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19 juin, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.

La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 juin 2012 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.

Extraits du rapport au Conseil national du PCF d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

Battons le rassemblement « brun-Marine » à Hénin-Beaumont comme ailleurs

Par Olivier Dartigolles, le 14 mai 2012

Battons le rassemblement « brun-Marine » à Hénin-Beaumont comme ailleurs

Exit le Front national, à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a présenté sa campagne législative en lançant un mouvement politique d'auto-promotion destiné à sa seule gloire : le rassemblement bleu Marine. Un rassemblement qui serait plus juste d'appeler « brun-Marine » vu les objectifs détestables qu'elle se fixe. Car comme d'habitude, au lieu de dénoncer la grande finance, cause de bien des malheurs dans cette région sinistrée par la crise économique, elle s'en est pris à l'immigration, aux étrangers accusés de tous les maux, en osant faire le tri entre Français et Français d'origine étrangère. Toujours aussi incertaine de son argumentation xénophobe et mensongère et dans le droit fil de sa campagne présidentielle, la dirigeante de l'extrême droite française a refusé la nouvelle offre de débat de Jean-Luc Mélenchon. Elle continue d'avoir peur du Front de gauche. Marine Le Pen a bien raison car  le 17 juin, nous battrons le rassemblement brun-Marine à Hénin-Beaumont comme ailleurs.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)