Fédération de l'Oise

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Inauguration de son local d'exposition et de vente à Vitry sur Seine en présence de Pierre Bell-Lloch, Didier le Reste, Patrick Staat, Marcel Trillat

le 12 mars 2016

Inauguration de son local d'exposition et de vente à Vitry sur Seine en présence de Pierre Bell-Lloch, Didier le Reste, Patrick Staat, Marcel Trillat

La librairie associative Livres en luttes inaugurera son nouveau local d’exposition et de vente situé au

62 rue Guy Môquet à Vitry sur Seine

le samedi 12 mars à 11H00.

Parmi les premiers invités, ont annoncé leur présence,

Pierre Bell-Lloch, conseiller départemental PCF de Vitry sur Seine,
Didier le Reste, syndicaliste, conseiller PCF de Paris,
Patrick Staat, secrétaire général de l’Association Républicaine des Anciens Combattants,
Marcel Trillat, cinéaste.

Cette inauguration sera suivie d’un apéritif et d’une journée portes ouvertes au cours de laquelle vous pourrez découvrir nos locaux et les nombreux livres et disques d’occasion que nous proposons.
Vous êtes tout(e)s les bienvenu(e)s!

 

Personne n'est parfait...

le 06 mars 2016

Evidemment j'adore l'acteur, plus même j'admire ses cabotinages, ce qui n'est pas rien. Fabrice Lucchini joue avec tous ses talents. Il va même jusqu'à porter des jugements sur Marx. Cela lui arrive assez souvent d'ailleurs. Trop souvent pour que ce soit innocent. C'est son droit comme celui de brocarder Hollande qui le mérite bien.

Mais Marx ? Quelle idée de s'en prendre à ceux qui 'inspirent de la pensée d'un homme qui a contribué au bouleversement de l'humanité. Jusqu'à dire qu'il n'ont rien compris aux enfants des pauvres qui réussissent grâce à leur génie et à leur travail. Ce grand clown Lucchini (et ce n'est pas péjoratif) veut se mêler de tout. Il a bien raison car on se doit d'avoir des opinions sur tout mais ce faisant on prend des risques. Le tout est d'avoir cependant un minimum de connaissance sur le sujet.

Qu'il fasse le pantin sur les plateaux de télés peut amuser un public à qui il a le mérite de révéler par son jeu, de grands auteurs et le talent de multiples réalisateurs et metteurs en scène. Cela fait partie de son emploi. Certes il le fait avec brio mais à trop en faire il nous révèle sa courte vue en politique et même en économie lorsqu'il invite un ami économiste, à qui ses âneries ne peuvent échapper, à venir plaider sa cause. L'ami en question qui ne se mouille guère, se plaint de voir taxé le capital reconnaissant au passage que les niches fiscales rétablissent l'impôt tout en affirmant la rengaine des pouvoirs en place selon laquelle la création d'emploi dépend des bénéfices réalisés par les entreprises.

Même là devant un parterre de retraités ébahis la pensée unique vient s'exposer.

Baudelaire, Rimbaud, La Fontaine, l'homme n'y va pas avec le dos de la cuillère dans le choix de ses shows. Il m'épate. Nous n'en revenons pas de toutes ces interprétations.

Nous lui suggérons de nous présenter quelques écrits de Marx dans un spectacle qui pourrait-être consacré à célébrer le philosophe, ne serait-ce que pour permettre à notre valeureux acteur de vraiment connaître l'auteur du Manifeste dont il y a peu de choses qui ne soient actuelles.

Au hasard précisément du manifeste cette vision de la bourgeoisie qui pourrait étonner notre saltimbanque !

"La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire.

Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l'unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l'exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.

La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages."

ARGUMENTAIRE - Révolution numérique un champ d'affrontement entre capital et travail

le 11 février 2016

ARGUMENTAIRE - Révolution numérique un champ d'affrontement entre capital et travail

Le numérique révolutionne toutes les activités humaines. L’éruption des réseaux « pair à pair » à très haut débit, conjuguée avec des puissances de calcul et des capacités de stockage en très forte croissance permanente, marque le prolongement quantitatif et qualitatif de la révolution informationnelle des années 70/80, caractérisée par le « transfert de certaines opérations du cerveau humain vers les machines ». Cette rupture se caractérise, entre autres, par des technologies déjà dans notre quotidien ou en passe de l’être.

Les plates-formes numériques sur internet, c’est-à-dire un algorithme et des centres de stockage de données, permettent l’échange mondial de biens et de services à partir de l’exploitation de grands volumes d’informations. Cela concerne toutes les activités humaines : transports, santé, crédit, immobilier, tourisme, culture, relations amoureuses, enseignement supérieur (MOOC*) savoir avec Wikipédia... Nombre de plates-formes sont des entreprises de courtage mondialisé du travail, comme Uber, Amazon Mechanical Turk, ou FouleFactory, qui accaparent toute la valeur créée, privatisent les communs numériques, détruisent le salariat au profit du contractant « entrepreneur de lui-même » et organisent l’exploitation par des systèmes de notation qui affectent aussi bien le travailleur que le consommateur. Face à ces prédateurs du numérique, la résistance s’organise autour de platesformes coopératives et de la lutte des travailleurs-contractants des plates-formes pour leurs droits.

Le big-data : 98% des informations produites par l’humanité sont aujourd’hui numérisées. Le traitement massif des données du big-data et les modèles analytiques et prédictifs qui en découlent, touchent tous les secteurs : recherche médicale, climatologie, juridique, sécurité, urbanisme, économie, transports, traitement des déchets et des pannes, marketing, politique, finance, énergie, presse, linguistique... Il est basé sur la recherche et l’exploitation des corrélations plutôt que sur les liens de causes à effets. L’automatisation induite par le big-data est fortement destructrice d’emploi, qualifié ou pas, dans tous les domaines. Les données qui sont majoritairement produites « gratuitement » par les usagers du numérique seront l’une des matières premières stratégiques du XXIe siècle.

Les objets connectés, capteurs, drones et robots, alimentent en permanence en données le big-data et sont en train de révolutionner des secteurs comme les transports (véhicules sans conducteur), la manutention (automatisation partielle ou totale), les déchets, le textile (vêtement intelligent), le mobilier urbain, la domotique, l’énergie... En 2020, nous interagirons en permanence avec 30 milliards d’objets connectés. Ils seront eux aussi destructeurs de très nombreux emplois.

La blockchain, protocole de données, « open source », infalsifiable, distribuées et décentralisées, où l’ensemble de l’information est disponible en chaque de nœud du réseau. Concrètement, la technologie blockchain remet en cause le monopole des états sur la monnaie et les moyens de paiement, des banques sur les transactions financières et des notaires sur les transactions immobilières. Le Bitcoin (une des crypto-monnaies d’internet) est basé sur technologie blockchain. La blockchain peut potentiellement remplacer tous les « tiers de confiance » centralisés (banques, notaires, cadastres, état-civil, et beaucoup de fonctions régaliennes de l’état) par son réseau décentralisé de confiance « pair à pair ». C’est une technologie «révolutionnaire» tueuse d’institutions centralisées.

L’humain augmenté, avec toute une série de dispositifs « améliorant » les capacités physiques de notre corps : exosquelettes, prothèses et organes artificiels et « intelligents », lunettes de vision augmentée... Ceci peut être un facteur de formidables améliorations de la qualité de vie de tous mais peut conduire à des dérives transhumanistes et à d’importantes inégalités dans l’accès à ces technologies de corps augmenté, d’où la nécessité d’imposer le modèle de l’open source.

La fabrication numérique, avec l’impression 3D (fabrication additive) et les machines autoréplicatives, est en train de bouleverser les domaines de la production industrielle et du BTP avec les imprimantes géantes permettant de construire des bâtiments en des temps records et avec formes inédites. La 3D permet de distribuer et de décentraliser la production.

Les réseaux sociaux, par leur fonctionnement horizontal et viral, transforment le rapport à l’action organisée et à la politique. Ils sont devenus, pour le pire comme le meilleur, la première source d’information et le principal lieu de débat des moins de 30 ans.

VERNISSAGE: Evelyne et Dominique, Peintures abstraite, hymne à la joie et à la paix

le 05 février 2016

VERNISSAGE: Evelyne et Dominique, Peintures abstraite, hymne à la joie et à la paix
Le 32! Café politique du vendredi 5 février 2016 à 18h30:
VERNISSAGE
Evelyne et Dominique
Evelyne ancienne infirmière s'est remise à la peinture à la retraite prend des cours de dessin aux Aba à Glacière, peint en amateur surtout la nature pour l'instant hymne à la joie et à la paix.
Dominique peint davantage abstrait ancienne technicienne au CNET. Evelyne et Dominique ont milité ensemble et continuent.
Entrée libre

Décès de Jacques Rivette : le PCF salue le créateur, le novateur

le 29 janvier 2016

Décès de Jacques Rivette : le PCF salue le créateur, le novateur

Avec la disparition de Jacques Rivette, c'est un des derniers représentants de la Nouvelle Vague qui s'en va. Ce courant incarné par les Cahiers du Cinéma a marqué la deuxième moitié du 20ème siècle, par sa pertinence, son ouverture sur la société et sur le monde, l’éclatement des lieux, une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films, qui s'oppose aux traditions et aux corporations.

Jacques Rivette, c'était l'auteur d'un cinéma expérimental, construit avec les actrices et acteurs au fur et à mesure du tournage, partagé avec le public, comme les deux jours d'échanges avec le public de la maison de la culture du Havre à la sortie de Out 1. Le cinéma de Rivette c'est un cinéma d'improvisation, de dialogue dont les comédiens sont les scénaristes. C'est un cinéma exigeant.

Il expérimente l'adaptation théâtrale au cinéma comme par exemple La religieuse adaptée de Diderot, qui connaîtra dans un premier temps la censure, et qui deviendra ensuite l'un de ses plus grands succès cinématographiques. De même que « la Belle Noiseuse » où il filme la création.

Jacques Rivette c'est un cinéma où les femmes sont libres et actrices de la création comme Jeanne Balibar dans « Va savoir », variation sur Le Carrosse d’or de Jean Renoir.

La Parti communiste français salue le cinéaste, le créateur, le novateur.

Edmonde Charles-Roux, une femme libre et insoumise (Pierre Laurent)

le 21 janvier 2016

Edmonde Charles-Roux, une femme libre et insoumise (Pierre Laurent)

 

C'est avec une profonde tristesse que j’apprends ce matin la mort d'Edmonde Charles-Roux. Edmonde c'est d'abord une journaliste et une grande romancière. C'est aussi Marseille, l'ouverture sur la Méditerranée, l'Orient, les voyages et la rencontre avec l'autre.

C'est l'engagement en tant qu'infirmière militaire puis résistante. Elle assurera le transport clandestin de membres des FTP-MOI (francs-tireurs et partisans - main-d’œuvre immigrée). Lorsqu'elle est démobilisée elle fut, sans la moindre preuve, accusée d’être une fille à soldats, puis d’être une communiste, tout cela, parce qu’elle « n’avait pas, disait-elle, épousé un banquier ». A ce moment les portes de son milieu lui seront fermées

Dans cette période d'après guerre Edmonde Charles-Roux travaille à Elle puis à Vogue, et en devient rapidement rédactrice en chef imposant une marque culturelle à ce journal de mode. Elle y met en avant tout ce qui est audace, imagination, contemporain. Elle devra quitter le magasine en 1966 pour une audace inimaginable à l'époque, vouloir imposer une femme de couleur en couverture !

Cette même année, elle publie son premier roman Oublier Palerme qui sera fortement soutenu par Louis Aragon et Elsa Triolet. Elle obtiendra le prix Goncourt dont elle deviendra plus tard membre du jury puis présidente. Elle y laissera son empreinte en ouvrant l'académie et en donnant le label Goncourt à un prix des lycéens. C'est cette même année aussi qu'elle rencontre Gaston Deferre, maire de Marseille, et qui deviendra son mari.

Militante de la cause des femmes, elle a écrit de nombreux romans dans lesquelles les femmes libres ont un grand rôle.

Edmonde Charles Roux était jusqu'à aujourd'hui présidente de la Maison Elsa Triolet et Aragon. Elsa et Louis qu'elle avait connus en 1956 au moment de l'intervention soviétique à Budapest Dans une interview à l'Humanité de ce moment elle disait notamment :  « La haine à l'égard d'Aragon s'est manifestée comme jamais, une haine à couper au couteau ... À partir de ce moment, nous ne nous sommes pratiquement plus quittés...

Edmonde Charles Roux, j'ai vraiment appris à la connaître quand elle est devenue la présidente des Amis de l'Humanité. Elle était un soutien indéfectible du journal, une combattante active du pluralisme, de la culture, du débat d'idées.

Avec la disparition d'Edmonde Charles Roux c'est une grande dame, une femme libre, insoumise et singulière qui s'en va.

 

A sa famille je présente toute mes condoléances

Ettore Scola : « Un cinéma populaire et exigeant qui avait comme héros le peuple »

le 20 janvier 2016

Ettore Scola : « Un cinéma populaire et exigeant qui avait comme héros le peuple »

Avec Ettore Scola c'est un des grands cinéastes, dessinateur satirique de la vie Italienne, qui vient de disparaître.

Ettore Scola a été partie prenante de la grande période du cinéma italien qui commence dans les années 60. Cinéma politique, émancipateur, révolutionnaire, un cinéma populaire et exigeant qui avait comme héros le peuple dans tous ses états, faible comme fort. Il a tout filmé : la résistance, les espoirs de changer le monde et la désillusion dans « Nous nous sommes tant aimés », le fascisme, la condition des femmes, des homosexuels dans « une journée particulière ». Avec « Affreux, sales et méchants », il montre une société plus crasseuse et nauséabonde que ceux qu'elle rejette.

Les actrices et les acteurs chez Ettore Scola sont le peuple et non des icônes starifiées à l'image de Sophia Loren et de Marcello Mastroianni dans « une Journée particulière » ou de Nino Manfredi dans « affreux sales et méchants ».

Comme de nombreux cinéastes italiens Ettore Scola avait anticipé l’essoufflement et le repli de l'idéologie émancipatrice, les espoirs déçus de la gauche, alors s'il est un souhait que nous pouvons avoir au moment de sa mort et à ce moment de notre histoire politique et culturelle c'est que le cinéma comme la politique retrouve le peuple.

Michel Tournier : « Un écrivain devenu de son vivant un classique »

le 19 janvier 2016

Michel Tournier : « Un écrivain devenu de son vivant un classique »

Michel Tournier a rejoint les limbes, retrouvant Vendredi sur les rives de Speranza, l’île de l’Homme apaisé et réconcilié avec lui-même comme avec les mythes et tourments de l’humanité toute entière.

 

« Un grand auteur est celui dont on entend et reconnait la voix dès qu’on ouvre l’un de ses livres. Il a réussi à fondre la parole et l’écriture. » Michel Tournier exprimait ainsi, dans Le Miroir des idées, sa définition d’un grand écrivain. Au lendemain de sa mort, à 91 ans, et à la lecture de son œuvre romanesque si singulière on peut dire que Michel Tournier a réussi à incarner au mieux cette définition. Il compte parmi les écrivains les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, devenu de son vivant un classique étudié tant à l’université que par les collégiens pour lesquels il créa en 1971 Vendredi ou la vie Sauvage adapté de son premier roman et premier succès Vendredi et les limbes du Pacifique (1967).

 

Michel Tournier fut cependant un romancier et conteur tardif. C’est dans un second temps, à 42 ans qu’il publia Vendredi, après avoir étudié la philosophie, traduit des textes allemands en fin germaniste qu’il était, travaillé comme attaché de presse, éditeur et homme de radio. Après ce bestseller, il se consacra principalement à l’écriture notamment avec cet autre roman majeur Le Roi des Aulnes qui obtint en 1970 le prix Goncourt à l’exceptionnelle unanimité. Cette histoire terrible et métaphorique d’un ogre qui fait basculer la Prusse orientale et le monde dans le sang et la guerre a été adaptée au cinéma par Volker Schloendorff.

 

Il est mort à Choisel là où il vivait depuis cinquante ans en homme apaisé. Il s’est endormi sans plus retrouver « cet espèce d’ahurissement dans lequel nous nous réveillons chaque matin » (Vendredi ou les limbes du Pacifique). Le PCF salue sa mémoire et son œuvre.

 

 

 

L'ambassade d'Israël s'assoit sur la liberté de création

le 15 janvier 2016

L'ambassade d'Israël s'assoit sur la liberté de création

Le palais de Tokyo a exposé des Unes de Libération customisées par différents artistes en partenariat avec Reporter sans frontière, Unes qui devaient être vendues aux enchères le 27 janvier au profit de cette association.

Pour le moment tout est bloqué. En effet l'ambassade d'Israël a demandé que soit retirée de la vente aux enchères l’œuvre de Ernest Pignon-Ernest. Celui-ci a customisé la couverture du 12 novembre 2004, au lendemain de la mort de Yasser Arafat, et qui représentait un keffieh. Il a dessiné dessus le le visage de Marwan Barghouti, un militant palestinien, avec la légende  «En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste.»

 

L'entreprise chargée de la vente aux enchères, Artcurial, répercute la requête de l'ambassade d'Israël sur Libération et RSF : Retirer de la vente et du catalogue en cours d'édition la création d'Ernest Pignon Ernest. Libération refuse au nom de la liberté de création ainsi que RSF.

Un des artistes, C215 (Christian Guémy), a déjà annoncé qu'il se retirait de la vente en soutien à Ernest Pignon-Ernest.

Le PCF s'élève contre cette ingérence et cette atteinte à la liberté faites par l'Ambassade d'Israël

et apporte tout son soutien à Ernest Pignon-Ernest.

David Bowie : Nous n'en finirons pas de faire le compte de son audace

le 11 janvier 2016

David Bowie : Nous n'en finirons pas de faire le compte de son audace

Avec le décès de David Bowie c'est un artiste hors du commun qui vient de mourir. Bowie c'est l'impertinence, l'irrévérence, la soif permanente de nouveauté, c'est le dépassement du genre.

C'est un artiste qui bouleverse l'ordre établi, qui se projette dans l'avenir, joue de l'imaginaire et bouscule les frontières. Depuis son Angleterre natale, il a voyagé pour bousculer la création. En premier, les États-Unis pour sentir de près la Factory de Andy Warhol, Iggy Pop et Lou Reed. Puis vient Berlin, où il rencontra le producteur, Brian Eno, qui l'a amené au-delà de ses limites. De cette période il restera trois albums, la trilogie berlinoise qui comptera pour le futur de la pop'.

David Bowie a su faire une musique audacieuse et ambitieuse. Avec son corps androgyne il a révolutionné et fait exploser le mythe masculin du rock.

Depuis une dizaine d'années, il avait coupé les ponts avec la parole médiatique. Il ne voulu plus donner de sous-titre à sa musique pour qu'on puisse écouter et ressentir. En guise de testament, il nous a livré une réponse à notre temps, Blackstar. C'est une invitation à voir et chercher l'invisible et l'inatteignable. Le plus bel hommage qu'on pourrait lui rendre, c'est d'être aussi audacieux que lui par l'acte créatif et par nos corps.

 

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)