le 27 mai 2016
le 13 mai 2016
le 05 mai 2016
Siné est mort ce matin. C'est un ami, un compagnon qui nous quitte avec le panache du caricaturiste de génie. J'ai bien connu Siné, quand « l'oeil de Siné » égayait chaque semaine les colonnes de l'Humanité Dimanche. Nous adorions sa plume acerbe, son doigté, son humour noir qui faisait grincer les bourgeois.
Siné c'est d'abord une conscience de classe. Il a toujours su de quel coté de la barricade il était et pour quoi il luttait. Son journal était en vente à la manifestation du 1er mai, comme il l'était chaque année au stand de Noisy-le-Sec à la fête de l'Humanité. Il nous laisse des milliers de caricatures, qui vont continuer à nous faire « marrer » parce qu'elles tapent juste, là où çà fait mal.
J'adresse à sa femme, à toute sa famille, à tous ses proches, amis, lectrices et lecteurs du Siné mensuel, de Charlie Hebdo, et de l'Humanité Dimanche mon salut fraternel, ma solidarité dans ce moment de tristesse.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
Paris, le 5 mai 2016.
le 29 avril 2016
Par Alain Hayot, le 26 avril 2016
Les travailleurs du spectacle manifestent partout en France, occupent des théâtres à Bordeaux, Caen, Toulouse et Montpellier, et maintenant le Théâtre national de l'Odéon où flottent désormais les banderoles « Pas de droit du travail sans droits sociaux », « Pas de culture sans droits sociaux », « De l'argent, il y en a ! Construisons de nouveaux droits ! ».
Dans sa marche à la dérégulation du droit du travail dont la loi El Khomri est le bras armé, le gouvernement français accepte, sur injonction du MEDEF d’imposer un cadrage budgétaire comportant 800 millions d’euros d’économie sur le dos des chômeurs d’ici 2020. Ce qui signifie pour les annexes 8 et 10 185 millions euros d’économie. Il est donc demandé aux artistes et techniciens intermittents du spectacle, soit 4,1% de ces allocataires, de faire 23% d’économies pour commencer. Et la suite risque d’être encore plus dure puisque le nouveau code du travail prévoit la fin de la présomption de salariat pour les artistes. Ceux-ci ont bien compris que leurs luttes s’inscrivent pleinement dans celles de tous les travailleurs pour exiger le retrait de la loi El Khomri.
Manifestons donc tous ensemble une fois de plus ce jeudi 28 avril lors de la grande journée d’action interprofessionnelle. C’est la meilleure réponse au Medef qui tente de diviser en voulant aligner l’intermittence sur le régime général tout en poussant l’Etat à créer une caisse indépendante coupant les artistes du reste des travailleurs !
Le PCF réaffirme son soutien sans faille à la nécessaire défense et amélioration du régime spécifique des intermittents du spectacle qui constitue un des atouts essentiels de l’existence même d’une politique publique de la culture. C’est l’avenir de l’art et de la culture qui est en jeu dans notre pays ! Il exige du gouvernement qu’il sorte de sa prétendue neutralité et qu’il contraigne le patronat à cesser de vouloir en finir avec le régime des intermittents du spectacle. Il invite les artistes et les techniciens du spectacle à s’engager plus que jamais dans la construction d’une autre politique émancipatrice fondée sur de nouveaux droits sociaux et culturels pour tous !
le 16 avril 2016
le 15 avril 2016
A l’occasion des 80 ans du Front Populaire, Ciné-Archives propose un triple DVD accompagné d’un livre de 104 pages, qui constitue une anthologie du cinéma militant du Front Populaire ( vous pouvez télécharger la présentation ci-contre ) avec La Vie est à nous et Le Temps des cerises ( en versions numériques restaurées ) et d'autres films du Front populaire.
Dès sa création en 1920, le Parti Communiste Français a produit, distribué et recueilli un grand nombre de films.
Cette démarche répondait à différents besoins : appui aux mouvements sociaux, propagande et communication des théories et des orientations du parti en direction des militants et des sympathisants, travail culturel. Pendant le Front populaire, le Parti Communiste Français s’empare du média le plus populaire de l’époque : le cinéma. L’aflux d’adhésions du printemps 1936 lui apporte des fonds nouveaux, ainsi qu’un vivier de membres professionnels du cinéma.
C’est dans ce contexte qu’est créée Ciné-Liberté, coopérative de production et de diffusion de films hors du circuit commercial. Participent à la fabrication des films des cinéastes venus de toute la gauche, et un grand nombre de techniciens membres du PCF et de la CGT.
Actualités, documentaires ou fictions : tous les genres sont représentés en images. Les courses cyclistes côtoient les images d’occupations d’usine, de manifestations et congrès tandis que les grands films de fiction exaltent l’histoire et les valeurs d’entraide et de solidarité de la classe ouvrière.
Parmi les films les plus remarquables, citons La Vie est à nous (réalisation collective dirigée par Jean Renoir) produit par le PCF pour les législatives de 1936, Grèves d’occupations tourné pendant les grèves de mai-juin 1936, Le Temps des cerises (réalisé par Jean-Paul Dreyfus en 1937 à la demande du PCF) évoquant les retraites des vieux travailleurs, les trois documentaires syndicaux réalisés en 1938 (Les Métallos, Les Bâtisseurs et Sur les routes d’acier) pour la CGT. Mais aussi Le défilé des 500 000 manifestants du 14 juillet 1935, moment décisif dans la constitution d’un Front Populaire, ou encore Breiz Nevez, sur le Front Populaire en Bretagne.
Sortie en librairie le 7 juin 2016
Vous pouvez passer une pré-commande à 23 euros (frais de port inclus) au lieu de 29 euros jusqu'au 31 mai à Ciné-archives, 2 place du Colonel Fabien 75019 Paris.
Le coffret vous sera envoyé à compter du 7 juin 2016
Ciné-Archives est une association en charge des archives audiovisuelles du Parti Communiste Français et du mouvement ouvrier, elle conserve une vingtaine de films sur le Front Populaire, réalisés entre 1935 et 1938.
Le coffret a été réalisé en partenariat avec : les Archives françaises du film du CNC, la Ville de Paris, l’IHS CGT et la Fondation Gabriel Péri.
Pour plus d'informations vous pouvez consulter le site de ciné-archives.
le 13 avril 2016
Pierre Laurent se rendra aujourd'hui, mercredi 13 avril, à Bourges pour participer à la soirée des 40 ans du Printemps de Bourges.
J'y témoignerai de mon attachement et de l'attachement des communistes à cette manifestation fermement soutenue à sa naissance par mon camarade Jacques Rimbaud, Maire de Bourges en 1977. Le Printemps de Bourges a joué un rôle majeur dans l'affirmation d'une scène musicale dont nous aimons tous la vivacité et l'audace. Je souhaite que l'héritage d'une chanson turbulente et insoumise soit préservé et continue d'être la marque d'une manifestation confrontée, comme l'ensemble de la vie culturelle, à la puissance de stratégies financières qui s'emploient à tout normaliser, à tout rentabiliser d'une part et au recul toujours plus marqué de la puissance publique, notamment le ministère de la culture, d'autre part.
En ce mois d'avril, le Printemps de Bourges ouvre la saison des festivals et sera le premier grand rendez-vous musical après le drame du Bataclan.
Je participerai d'ailleurs avec émotion à l'inauguration de l'exposition "Un air de liberté".
Au nom du PCF, J'exprimerai également ma grande inquiétude quant aux faiblesses de la loi culture/création et aux menaces relancées dans les négociations sur l'assurance chômage contre le régime des artistes et techniciens du spectacle. Je veux aussi dire notre inquiétude devant les reculs en préparation sur les quotas radios. L'heure n'est pas à réduire la place de la chanson francophone sur les ondes mais à prendre de véritables mesures d'encouragement et de soutien à l'expression francophone.
le 29 mars 2016
Demain 30 mars, en direct chez votre marchand de journaux... Mon Super Pif N°3!
Vous pouvez aussi le commander à la Section du 14e par SMS: 06 58 10 21 82 ou par e-mail: Jean.Louis.Olivier75014@gmail.com
le 12 mars 2016