Fédération de l'Oise

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Le PCF favorable à la ratification de la charte des langues régionales

le 04 juin 2015

Le PCF favorable à la ratification de la charte des langues régionales

Le président de la République vient enfin de décider de demander au Parlement de réviser la constitution pour permettre la ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Sans en faire l’alpha et l’oméga de notre position sur ce sujet, les communistes qui militent pour la reconnaissance des langues et cultures régionales depuis de très nombreuses années, sont favorables à cette ratification.

Loin de mettre en cause l’unité et l’indivisibilité de la République et l’officialité de la langue française, cette ratification prend une dimension symbolique : contre les tentatives d’imposer l’uniformisation mondialisée de la langue de la finance, elle permet de réaffirmer notre volonté, conformément à la résolution de l’Unesco sur les langues en danger, de préserver et d’enrichir le patrimoine vivant constitué par les quelque 75 langues pratiquées en France. Nous pensons bien sûr aux langues régionales, à celles d’outre-mer mais également aux langues issues des immigrations qui ont contribué au peuplement de la France. Elles font toutes partie de notre histoire comme de notre richesse culturelle. La liberté, l’égalité et la fraternité fondements de notre culture commune prennent tout leur sens quand elles garantissent la reconnaissance et le partage des langues et des cultures diverses qui nous traversent ainsi que leur mise en relation. C’est cela aussi le vivre ensemble.

ART ET CULTURE - Le temps de l’imposture

Par Communication nationale, le 26 mai 2015

ART ET CULTURE - Le temps de l’imposture

Face aux dégâts du libéralisme et au danger populiste l’urgence est de refaire de l’art et de la culture l’outil essentiel du seul combat qui vaille, celui de l’émancipation humaine.

 

 

Suicide culturel… et démission politique

Suicide collectif, c’est par ce qualificatif que plusieurs artistes désignent désormais la situation de l’art et de la culture dans notre pays :

► Disparition massive de festivals, de structures et de lieux.

► Baisse drastique des budgets de l’État et des collectivités territoriales.

► Plan social qui ne dit pas son nom, dans l’emploi artistique et culturel…

Mais la métaphore du suicide renvoie aussi à la démission des plus hautes autorités de l’État. Leur renoncement à porter une politique sociale et émancipatrice pour notre peuple les conduits parallèlement à abandonner toute ambition pour l’art et la culture.

Nous vivons le temps de l’imposture.

Voilà, en effet, que le Président de la République, le Premier ministre, la Ministre de la culture, la main sur le cœur, ne cessent depuis le 11 janvier de proclamer leur attachement à la culture et leur volonté de sanctuariser ses moyens. Voilà même le Premier ministre qui se livre à une autocritique publique : les baisses opérées en 2013 et 2014 ont été une erreur ! Que ne rétablisse-t-il pas les crédits ? Car c’est exactement le contraire qui se passe : le maintien du budget du ministère est fictif. On a déshabillé Pierre pour habiller Paul. De plus, les baisses regrettées par Manuel Valls s'ajoutent à celles déjà opérées sous Nicolas Sarkozy. Sanctuarisé ou pas, le budget consacré à l’art et la culture est aujourd’hui exsangue.

L'art et la culture ont besoin des collectivités territoriales

Les collectivités assument 70 % des crédits publics consacrés à la culture. Quand la Ministre tente de se défausser sur le dos des élus locaux, elle oublie simplement la baisse globale des dotations de l’État aux collectivités (- 11 milliards sur 3 ans !!!). Cela ne peut pas ne pas toucher la culture comme l’ensemble des politiques publiques dont les collectivités sont responsables.

En outre, Fleur Pellerin pratique l’amalgame entre, d'une part, les élus qui refusent, à juste titre, de faire des choix de coupe entre la culture, la santé, le logement, le sport, l’aide sociale ou l’école et, d'autre part, les élus, pour l’essentiel de droite et d’extrême droite, qui s'appuient sur l’austérité gouvernementale, qu’ils approuvent, pour en finir avec les politiques publiques de l’art et de la culture dans leurs collectivités. La Ministre serait mieux inspirée de lutter contre ce populisme culturel, au lieu de l’instrumentaliser pour dresser un rideau de fumée masquant l’irresponsabilité de l’État vis-à-vis de l’art et de la culture.

La République se nie quand elle abandonne la création artistique aux marchands, quand elle ne fait plus des droits culturels, au même titre que les droits sociaux, le socle de l’égalité, quand elle ne permet pas de promouvoir sa propre diversité culturelle.

Une telle posture politique est suicidaire pour la gauche et pour ce pouvoir qui s’en réclame encore. Or la symbolique est meurtrière que de déclarer l’armée prioritaire contre le social et la culture.

Mobilisons-nous pour la culture sans l’opposer aux autres priorités sociales. Le combat pour la culture doit participer des luttes générales contre l’austérité et contre le démantèlement des services publics. Mobilisons-nous contre les dogmes libéraux dominants au gouvernement comme à droite et à l’extrême droite. Ils réduisent l’art à l’état de produit et s’accordent pour réserver la création contemporaine à une « élite », pendant que le peuple est livré aux armes de distraction massive qui sont autant d’armes d’aliénation. Agissons pour refonder le service public de la culture, dans une compétence et des moyens partagés entre l’État et les collectivités. Agissons pour rétablir un lien étroit entre la culture et l’éducation nationale avec l’ambition de renouer la rencontre entre l’art, les artistes et l’éducation populaire à l’école, dans la cité et dans l’entreprise.

Face aux dégâts du libéralisme et au danger populiste, l’urgence est de refaire de l’art et de la culture l’outil essentiel du seul combat qui vaille, celui de l’émancipation humaine.

Pour un rap "conscient" - Interview de Kery James

le 19 mai 2015

Avant son concert à Bagneux, le 16 mai au théâtre Victor-Hugo, le rappeur Kery James expose sa vision du rap "conscient" lors d'une interview donnée au journal Bagneux Infos.

Source : bagneux92.fr
 

Bibliothèques à Brest et prévention spécialisée dans le Finistère victimes de l'austérité.

le 10 mai 2015

Bibliothèques à Brest et prévention spécialisée dans le Finistère victimes de l'austérité.

Déclaration de la Fédération PCF du Finistère sur les problèmes  financiers des services culturels et éducatifs locaux.

 

 

Depuis le 28 avril le mouvement des bibliothécaires brestois s'oppose aux manques de moyens humains et financiers prévus pour l'ouverture de la médiathèque des Capucins en juin 2016. Ces manques de moyens pèsent sur l'ambition affichée du nouvel équipement dont l'agglomération brestoise a tant besoin et sur le fonctionnement du réseau des bibliothèques de quartier au plus près des populations.

Cette pénurie budgétaire, marquante à Brest Métropole comme au conseil départemental du Finistère (qui annonce pour les mêmes raisons la baisse drastique du nombre de postes en prévention spécialisée dans le Finistère), vient des répercussions à l'échelon local des politiques d'austérité du gouvernement de M. Valls.

En effet le transfert de 10 milliards d'euros des budgets des collectivités locales vers les entreprises dans le cadre du « Pacte de responsabilité » et du CICE (2015-2017), sans aucun contrôle citoyen ni évaluation précise de l'utilisation de cette manne, met en danger les investissements et services publics locaux sans développer l'économie et l'emploi dans notre pays.

Les politiques d'austérité menées par le président Hollande, à l'encontre de ses promesses de campagne, s'appuient sur la nécessité de remboursement de la dette publique. Or une dette peut être considérée comme injuste quand « elle repose sur une égalité théorique (entre créanciers et débiteurs) ignorante de la réalité sociale » ainsi que le définit le Comité pour l'Annulation de la Dette (CADTM) notamment.

D'autres solutions budgétaires existent. Ainsi le député PCF/FdG Nicolas Sansu a présenté le 7 mai 2015 à l'Assemblée Nationale une proposition de résolution européenne relative à la dette souveraine des États de la zone euro.

Ce rapport démontre que la dette publique nationale doit être analysée. Une part importante cette dette résulte de taux d’intérêt excessifs exigés sur les marchés. 600 milliards d’euros de dette peuvent être définis comme dette illégitime, soit 30 % du PIB.

Des choix politiques et financiers audacieux permettraient de dégager de grosses marges de manœuvre budgétaires favorables, à la relance de l'emploi, d'industries respectueuses de l'environnement et de services publics utiles à la cohésion sociale et républicaine.

L'accès à la culture et à l'éducation pour tous permet aux citoyens de mieux se situer dans un monde complexe et de s'ouvrir aux autres.

Les bibliothèques publiques, comme les services de prévention spécialisée qui aident les jeunes les plus en difficultés à s'intégrer et s'épanouir en s'appropriant les codes du vivre ensemble et les richesse immatérielles, sont des rouages essentiels du lien social et culturel.

Les communistes finistériens demandent aux élus de Brest Métropole et du Conseil Départemental de trouver des solutions à court terme répondant favorablement aux revendications légitimes des agents des territoriaux qui veulent continuer d'assurer des services publics de bonne qualité et de s'appuyer sur les forces sociales et les populations pour créer les conditions de la rupture avec les politiques d'austérité qui fragilisent le vivre ensemble.

Brest 9 mai 2015

 

L'hommage du Parti communiste français à Eduardo Galeano

le 16 avril 2015

L'hommage du Parti communiste français à Eduardo Galeano

 

Le PCF s'associe à l'hommage unanime, empli d'admiration et de reconnaissance rendu à l'écrivain, essayiste, poète et journaliste uruguayen Eduardo Galeano depuis l'annonce de son décès le 13 avril.

Journaliste et caricaturiste engagé, Eduardo Galeano avait dû fuir les dictatures d'Uruguay et d'Argentine sans jamais pour autant renoncer à la lutte pour la liberté, l'égalité et contre les dominations.

 

Eduardo Galeano a contribué à porter les regards sur les réalités de l'Amérique latine et sur les luttes de ses peuples, en particulier dans sa trilogie « Mémoire du feu » et dans « Les veines ouvertes de l'Amérique latine », deux œuvres majeures qui dénoncent les entreprises de prédation et de pillages par les puissances coloniales des richesses de l'Amérique latine.

« Source de pétrole et de fer, de cuivre et de viande, de fruits et de café, de matières premières et des aliments prennent la destination des pays riches qui gagnent plus en les mangeant que l'Amérique latine en les produisant ». Galeano n'aura eu de cesse de combattre cette réalité encore d'actualité, et jusqu'à son dernier souffle, il a prit part aux luttes émancipatrices de son continent. Tout récemment encore, il apportait son soutien solidaire aux familles des 43 étudiants mexicains disparus, condamnant la surdité du président mexicain ; et avait signé la pétition internationale contre le décret du président Barack Obama accusant le Venezuela de constituer « une menace à la sécurité nationale des États-Unis ».

 

Auteur populaire, capable de transmettre une passion et l'envie de révolte, Eduardo Galeano laisse une œuvre riche et énorme, que le public, et surtout les plus humbles se sont appropriés aux quatre coins de l'Amérique latine et au-delà.

Décès de François Maspero : réaction du PCF

le 13 avril 2015

Décès de François Maspero : réaction du PCF

Le PCF tient à saluer la mémoire de François Maspero qui vient de disparaître. Héritier d'une lignée de professeur au Collège de France, un grand-père égyptologue et un père sinologue, il sera libraire et éditeur pour faire vivre ses combats contre ce qu'il nommait « les insoutenables guerres coloniales ». Celles d'Indochine, de Madagascar, puis celles d'Afrique du Nord, singulièrement la guerre d'Algérie vis à vis de laquelle il mena un combat incessant. La sale guerre d'Algérie, les ratonnades auxquelles elle a donné lieu en France, le soutien à la lutte d'indépendance du peuple algérien furent les combats de sa vie.

Ses éditions, particulièrement la collection « cahiers libres » visent à donner, des 1959, des informations sur la guerre d'Algérie que cache la propagande officielle. Il publiera entre autres « l'an V de la révolution algérienne » de Franz Fanon. En 1961 il édite la revue « Partisans » qui devient l'une des voix du mouvement anticolonialiste.

Les éditions Maspero font partie de celles qui affrontent en permanence la censure d’État. Elles bravent le pouvoir, la répression policière, les attentats de l'OAS et de l’extrême droite. Elles font face financièrement aux poursuites administratives et judiciaires incessantes. Malgré cela, les éditions Maspero et la librairie « la Joie de lire » jouent un rôle important dans le débat d’idées pré et post soixante huit.

Après avoir cédé les éditions qui se nomment désormais la Découverte, François Maspero poursuivit, à travers son travail de romancier et de traducteur, ses combats de toujours.

Que sa famille et ses proches trouve ici l'expression de notre solidarité.

La Fabrique du Possible n°5

le 12 avril 2015

La Fabrique du Possible n°5

le 12 avril 2015

Une radio publique : Pour qui ? Pour quoi ?

le 07 avril 2015

Une radio publique : Pour qui ? Pour quoi ?

Soirée culture à Saint-Denis

le 18 mars 2015

Soirée culture à Saint-Denis

Petit détour dans son tour de France, Pierre Laurent participait le 11 mars, au théatre Gérard Philipe de Saint-Denis, à la soirée culture organisée par la fédération de Seine-saint-Denis.

Une soirée pour recontrer et échanger avec celles et ceux qui luttent au quotidien pour que la culture, la création et l'éducation soient les piliers d'un autre projet de société : un projet dont l'humain serait le coeur.

Petit retour en vidéo avec Stéphane Gatti ( la Parole errante ), Bernard Stephan ( éditions de l'Atelier ), Jack Ralite ( ancien ministre et ancien député ) et Pierre Laurent ( secrétaire national du PCF )

 


Soirée culture et création - "Ce que nous... par CN-PCF

Bonus

Le message de Roland Gori ( psychanalyste, initiateur de l'Appel des appels )

 

 

 

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)