Fédération de l'Oise

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20160712-LeP-Creil-Une pétition pour sauver la Faïencerie

le 12 juillet 2016

20160712-LeP-Creil-Une pétition pour sauver la Faïencerie

20160711-LeP-Bassin creillois-Un nouveau numéro des « Cahiers de l'Amoi »

le 11 juillet 2016

20160711-LeP-Bassin creillois-Un nouveau numéro des « Cahiers de l'Amoi »

La politique est l’autre nom de la culture

le 08 juillet 2016

La politique est l’autre nom de la culture

Par Alain Hayot,

La période des festivals est toujours l’occasion de s’interroger sur l’état de l’art et de la culture dans notre pays. C’est d’autant plus essentiel de le faire que nous traversons des temps particulièrement sombres : l’art et la culture sont attaqués, abandonnés par la puissance publique et livrés aux marchands du temple. Mais la politique est elle aussi discréditée, soumise aux impératifs de la finance et pire encore à une régression nationaliste et populiste. Politique et culture sont  toutes deux soumises à ce que Pasolini décrit à l’aide de la métaphore de la disparition des lucioles. Quelque chose qui n’était pas prévisible a bouleversé nos valeurs, notre imaginaire, nos langages et nos comportements. Une forme de totalitarisme globalisé, financier, productiviste et consumériste est en passe d’imposer son hégémonie culturelle. Des œuvres, des langages, des artistes, des lieux disparaissent. La technocratisation de la culture va de pair avec la rationalisation et la standardisation de la production industrielle de l’art qui prolifèrent sur les ruines de la politique et de la démocratie, ouvrant ainsi la voie aux forces obscures de la barbarie. Le libéralisme veut transformer l’humain en produit normé et valorisable, le populisme veut l’enchainer à des identités figées et archaïques.

Or l’art et la politique sont indissociables et il ne saurait y avoir d’émancipation politique sans émancipation culturelle et inversement.  La crise politique actuelle est à la fois une mise en cause de la démocratie dont l’objectif est d’interdire aux peuples de faire leur histoire et une mise à l’encan de la culture afin de fabriquer l’aliénation des peuples et leur servitude volontaire ; c’est l’origine des difficultés que la gauche alternative rencontre pour transformer l’immense colère sociale qui s’exprime dans les luttes contre la loi El Khomri en force matérielle émancipatrice. La lutte, même victorieuse comme celle des intermittents du spectacle, n’est durable que si elle s’inscrit dans un mouvement politique et culturel transformateur.

 « La culture est ce qui relie les humains entre eux par leurs œuvres et leurs productions, leur manière de sentir, d’éprouver, de dire et de faire » (Roland Gori). C’est en effet du pouvoir des mots, des symboles et des idées que nait l’engagement politique et sa capacité à écrire un nouveau récit émancipateur, libérateur des chaines auxquelles le système dominant nous aliène. Pour inventer ce récit osons un nouveau rapport entre l’art, la culture et la politique.

Tous ceux qui sont debout le jour comme la nuit ont les mêmes rêves de liberté, d’égalité, de fraternité. Travaillons ensemble pour les atteindre. Nous sommes des millions à ne plus vouloir  d’une politique dénuée d’humanisme, de culture et d’imaginaire. Nous sommes des millions à vouloir vivre le temps du commun, ce monde de demain qui aura pour seule ambition l’avenir solidaire de l’humanité et de la planète. C’est possible car « là où croit le péril croit aussi ce qui sauve » (Hölderlin). 

Fête du Travailleur bigouden et souper marin samedi 16 juillet à partir de 17h sur le port du Guilvinec

le 08 juillet 2016

Fête du Travailleur bigouden et souper marin samedi 16 juillet à partir de 17h sur le port du Guilvinec

20160707-CP-Fricourt-« La chanson de Craonne » dérange toujours

le 07 juillet 2016

20160707-CP-Fricourt-« La chanson de Craonne » dérange toujours

ARLES - Vernissage à la Section du PCF

le 02 juillet 2016

ARLES - Vernissage à la Section du PCF

Bonjour cher(e) camarade,

Ce dimanche 3 juillet, l'atelier 5 organise les vernissages du photographe Graziano Arici  « ... le nommé Vood, paysagiste... » Van Gogh/Arles.

Le rendez-vous est donné au Centre de la résistance et de la déportation (ancien collège Mistral) à 18h, puis vers 19h/19h15 à la section d'Arles du Parti Communiste Français.

Comptant sur ta présence.

Fraternellement

Jean-Frédéric Déjean

Secrétaire de la Section Arles

Palestine - Cinéma - Débat - Mauvezin

le 01 juillet 2016

La PALESTINE :

un voyage dont on ne revient pas indemne
Notre camarade Linda DELDEBAT de retour de Palestine invite à une soirée au

CINEMA de MAUVEZIN SAMEDI 9 JUILLET à 21 H

Le film « ARNA’S CHILDREN » en VO, illustre la vie quotidienne d’enfants dans un camp palestinien et leur ressenti « contrôlé » par des mots dits sur scène au théâtre de leur camp.

Vous êtes conviés à cette soirée consacrée aux palestiniens « résistants » vivant sous l’occupation israélienne, soirée animée par des témoins qui débattront avec un public curieux de vérité !

Du 13 au 16 juillet : le programme des rencontres du PCF au festival d'Avignon.

le 30 juin 2016

Du 13 au 16 juillet : le programme des rencontres du PCF au festival d'Avignon.

Panier

LE 13 JUILLET À 11 H chapelle Sainte-Praxède, 35 rue Joseph Vernet (entrée rue Félix Gras) : Les politiques publiques pour l’Art et la Culture : urgence !!

en partenariat avec l’ANECR

Angeline Barth,secrétaire générale adjointe de la fédération CGT/Spectacle,
Marie-José Malis, directrice du théâtre de la Commune d’Aubervilliers, 
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, 
Florian Salazar-Martin, président de la FNCC, 
Alain Hayot, délégué national du PCF à la Culture.
 
LE 14 JUILLET À 11 H calade de la Maison Jean Vilar : Art, culture, émancipation face à la prolétarisation du peuple.
 
conférence-débat avec Roland Gori psychanalyste, animateur de l’Appel des appels.
 
LE 15 JUILLET À 17 H cinéma Utopia, 4 rue des Escaliers Sainte-Anne :Rester vertical d’Alain Guiraudie, sélection officielle du Festival de Cannes projection en avant-première suivie d’un débat avec le cinéaste.
 
LE 16 JUILLET DE 16 H À 18 H 30 bar de la Manutention, 4 rue des Escaliers Sainte-Anne : Contre le danger identitaire, l’identité-relation au cœur de la vie culturelle et du travail artistique.
 
Carte blanche aux Artivistes, collectif de réflexion sur l’art au cœur du combat politique avec la participation de : Edwy Pleneljournaliste, directeur de Médiapart ;
Sylvie Glissantdirectrice de l’Institut du Tout-Monde ;
Alain Hayot et des membres des Artivistes.

 

Fresque des résistants à Grenoble : Les communistes une fois de plus effacés de la mémoire !

le 30 juin 2016

Nous avons appris par la presse qu'une « fresque des résistants » a été inaugurée ce samedi 25 juin au Musée départementale de la Résistance et de la Déportation, à Grenoble.

Nous regrettons vivement que le Parti Communiste n'ait pas été associé, ni même invité à cette initiative. Nous déplorons encore plus qu'une nouvelle fois, le choix des personnalités représentées sur ce mur écarte délibérément les résistants communistes, reprenant simplement les 5 résistants entrés au Panthéon.

L'année dernière, lors du transfert dans le lieu de mémoire des grandes figures nationales de quatre personnalités de la résistance, nombre de personnes s'étaient déjà émues de cet ostracisme visant la formation politique qui a le plus donné, en engagement et en vies humaines, au combat contre la barbarie nazie.

Dans notre région, particulièrement, cette résistance plurielle a façonné le paysage politique au sortir de la deuxième guerre mondiale : ainsi, les principales villes de notre agglomération ont eu des Maires communistes anciens résistants : Raymond Perinetti à Grenoble, Fernand Texier et Etienne Grappe à Saint-Martin-d'Hères, Léon Pinel et Louis Maisonnat à Fontaine, Georges Kioulou à Échirolles. En outre, de nombreuses rues de nos villes témoignent du prix payé par la résistance communiste dans notre région.

Nous apprécions beaucoup le Musée départemental de la résistance et de la déportation, notamment pour son travail de mise en lumière de l'action des nombreux résistants locaux, illustres ou inconnus. Il nous semble d'ailleurs qu'il aurait été judicieux que la fresque honore ceux-ci.

Le Parti Communiste Français n'a aucune intention de « capter » pour lui l'héritage de la résistance. Mais il est insupportable qu'il en soit régulièrement et de plus en plus ouvertement effacé, au moment où le socle de progrès social issu du programme du Conseil National de la Résistance est méthodiquement dépecé par les gouvernements successifs.

Comme nous l'avons vu dans la presse, l'artiste lui-même s'est dit dérangé par ce choix. C'est tout à son honneur.

Le Parti Communiste Français continue, quant à lui, à œuvrer, pour honorer la mémoire d'une résistance plurielle. Plurielle dans la diversité des engagements de ces femmes et ces hommes, plurielle aussi dans les origines de cette armée des ombres qui comprenait en son sein de très nombreux « étrangers » qui avaient à cœur de défendre les idéaux républicains de la France.

Les petites manœuvres politiciennes ne sauraient falsifier l'histoire.

Fait à Grenoble, le 29 juin 2016

Jeudi 30 juin 2016 à 17h manifestation de soutien au Quartier devant la mairie de Quimper

le 29 juin 2016

Jeudi 30 juin 2016 à 17h manifestation de soutien au Quartier devant la mairie de Quimper

Jeudi 30 juin 2016 à 17h

 

Place Laennec, devant la mairie de Quimper

 

Manifestation de soutien au Quartier

 

Centre d'Art Contemporain de Quimper

 

Pour rappel, la déclaration de Piero Rainero, conseiller municipal PCF :

 

Fermeture du Centre d'Art Contemporain de Quimper.

 

Ces derniers mois, je me suis élevé à plusieurs reprises au conseil municipal contre les choix politiques et culturels du maire de Quimper qui mettaient en danger l'existence du Centre d'Art Contemporain.

Dénonçant l'amputation des subventions nécessaires à son fonctionnement et la suppression du poste de sa directrice, j'ai interrogé Ludovic Jolivet et ses adjoints sur les menaces de fermeture que ces décisions faisaient peser sur le Quartier.

Il m'a été répondu que ce risque n'existait pas...

 

Et voilà aujourd'hui l'annonce brutale et sans appel par le maire de la fermeture de ce lieu de culture qui contribue au rayonnement de Quimper, de la Cornouaille, de la Bretagne, et dont la presse nationale se fait l'écho.

Lieu aussi de formation et d'éveil à l'art pour les nombreux scolaires qui le fréquentent.

 

Cette fermeture s'inscrit dans une volonté politique du maire et de son entourage qui n'ont que mépris pour la culture.

En témoignent leurs déclarations fracassantes, visant aussi bien le théâtre pour enfants que les musiques contemporaines, et leur mise en cause systématique du travail culturel accompli depuis des années par les professionnels, les associations, les enseignants.

 

En portant atteinte à ce patrimoine vivant et créatif, les choix municipaux dégradent l'image de Quimper.

Car ce qui fait l'image de notre ville, Monsieur Jolivet, ce n'est pas l'ouverture des commerces le dimanche que vous voulez imposer aux salarié-e-s, c'est sa riche vie associative et culturelle.

 

Les raisons budgétaires qu'avance le maire sont à la fois inacceptables et hypocrites.

Inacceptables, car la vie culturelle ne saurait en aucune circonstance être soumise à des critères étroitement financiers de petit boutiquier, encore moins en période de crise sociale et politique comme celle qui traverse notre pays.

Hypocrites, car ce manque de financements invoqué pour le Quartier et plus généralement pour la culture, n'est plus un obstacle quand il s'agit de répondre aux demandes d'associations bien en cour.

Il est clair que la fermeture du Quartier relève plus de critères idéologiques que financiers.

 

Certes la baisse des dotations de l'État place les collectivités territoriales et leurs élus dans de réelles difficultés pour répondre aux besoins des populations.

Élu communiste, je ne l'accepte pas et je continuerai avec bien d'autres à combattre ces choix désastreux, contrairement au maire de Quimper qui est partisan d'une politique d'austérité encore plus violente et ne s'en cache pas.

 

Avec mes amis communistes, nous appelons tous les Quimpérois, les Cornouaillais, les citoyens attachés à la culture dans sa diversité, à défendre le Quartier et ses salariés, à exiger l'annulation de sa fermeture.

Je demande la réunion d'un conseil municipal extraordinaire dans les plus brefs délais pour en débattre au grand jour.

J'appelle à la vigilance et à la mobilisation contre toute nouvelle atteinte à la culture, à la liberté d'expression, à la démocratie, au vivre-ensemble.

 

Piero Rainero, le 8 juin 2016

 

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)