Fédération de l'Oise

Vendredi 3 Juin  à 19h30

Trois musiciens et la passion du jazz. French Sumo, c'est le jazz et cet accent latin, un trio vivant, dynamique, rare et attachant avec : Yves Scotto, Jean Paul Artero, Bernard Cesari.

Tarif entre 5 et 20 Euros

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Soirée après concert avec open bar.

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Retrouvons-nous, le temps d’un week-end, pour rire, s’émouvoir, se rencontrer et découvrir des spectacles et des formes artistiques de qualité venues du cirque, du théâtre de rue, de la marionnette, de la danse ou de la musique…
Un rendez-vous populaire et artistique, durant 3 jours, dans le vieux centre de Nanterre, où plus de quarante compagnies sont invitées à partager cette grande fête du spectacle et des arts de la rue.
Pour cette année, plus de 450 amateurs participent à cette aventure, venez découvrir leurs créations!
Parade(s) est un festival gratuit, ouvert et accessible à toutes et tous.

Un hommage sera rendu à Michel Nowak

Michel Nowak nous a quittés le 28 janvier 2016. Homme engagé, artiste et pédagogue aux multiples talents, à la fois comédien, mime, artiste de cirque, jongleur, Michel a contribué à un cirque créatif d’avant-garde et militant. Fondateur de la compagnie des Noctambules en 1974 et des Arènes de Nanterre en 1991, il était
un fidèle partenaire du festival Parade(s) et de nombreuses initiatives nanterriennes. Attentif et passionné, découvreur de talents, habité par une profonde volonté de transmission, Michel, connu par tous pour sa grande générosité et sa grande humanité, a su donner un sens à la vie de nombreux jeunes et adultes de Nanterre et d’ailleurs. Un grand artiste, un grand Monsieur, un grand ami s’en est allé... Il va beaucoup nous manquer mais nous sommes plein d’espoir car nous comptons sur tous ces jeunes artistes qu’il a formés et qui pourront continuer son travail plein d’humanité. Nous lui dédions cette 27e édition du festival. Durant le festival, nous vous accueillons dans la roulotte des Noctambules située dans le Parc des Anciennes-Mairies. La roulotte, entièrement conçue par Michel, sera ouverte au public pour découvrir différents ouvrages sur le cirque qu’il avait
sélectionnés. L’occasion de lui rendre un hommage.

Mardi 7 juin à 18h30

Événement mythique, inscrit au Panthéon des gauches, le Front populaire (1934-1938) a laissé des traces profondes dans la société française et à Marseille. Ces quatre années, tiraillées entre espoir et désenchantement, présentent une densité rare : à la séquence politique incarnée par les figures de Léon Blum et de Maurice Thorez, et la lutte antifasciste s’ajoute un mouvement social d’une ampleur remarquable, mais aussi un foisonnement culturel sans précédent.

Jean Domenichino et Bernard Régaudiat viendront relater l’histoire d’une époque fondatrice qui, depuis quelques années, s’est beaucoup enrichie, notamment grâce à l’ouverture et à l’analyse d’archives nouvelles : celles des banques suisses, celles de Moscou, et peut être plus encore celles des départements qui révèlent avec quelle intensité ce Front populaire a été vécu jusque dans chaque village de France.

Le débat sera présenté animé par Gérard Leidet, co-Président de Promémo.

Entrée libre.
 

Mardi 21 juin à 18h30

Exposé de Chloé Di Cintio

Réformiste ou révolutionnaire ?

La politique des droits de l'homme entretient avec l'idée révolutionnaire une relation particulière : faisant consensus quant à leur principe, les droits de l'homme invitent par nature à une critique sociale permanente, que l'on peut considérer comme étant portée par l'esprit révolutionnaire propre aux déclarations de droits. Mais, dans les démocraties libérales contemporaines, c'est dans la théorie de la désobéissance civile que s'exprime cette "passion révolutionnaire".

La projection en présence de la réalisatrice Tamara Erde sera suivie d'un débat avec la participation d'Yves Jardin, président du groupe du pays de Cornouaille de l'AFPS

This is My Land

Documentaire, France-Israël, 2014
Durée : 1h33
Réalisation : Tamara Erde
Production : Saya France
Distribution : Aloest Distribution

soutenu par la LDH

« Et si le conflit israélo-palestinien était surtout une question d’éducation? This is My Land observe la manière dont on enseigne l’histoire dans les écoles (6 écoles publiques ou religieuses) d’Israël et de Palestine. Portraits d’enseignants, enthousiastes ou révoltes, rencontres avec des enfants désenchantés : le film révèle les murs que l’on dresse dans la tête des jeunes générations… »

La jeune réalisatrice vit en France mais a grandi en Israël où elle a effectué le service militaire qui lui a fait découvrir une réalité tout autre que celle qui lui avait été enseignée pendant sa scolarité.

Elle décide de retourner en Israël voir comment les programmes scolaires officiels traitent de l’Histoire contemporaine et du conflit.

« Étant née et ayant grandi en Israël, j’ai reçu une éducation israélienne. Ce n’est qu’au cours de mon service militaire, durant la deuxième intifada, en 2002, que j’ai pu voir de près les procédures opérationnelles adoptées par l’armée israélienne à l’encontre des Palestiniens. J’ai alors commencé à douter, à remettre en question ce que j’avais appris jusqu’alors. Enfin, bien des années plus tard, j’ai compris à quel point l’enseignement de l’histoire de mon pays était partial et sélectif. » (Tamara Erde)

Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les barrières ne sont pas que physiques.

Jeudi 19 mai à 19h

Gaby Charroux et Pierre Dharréville en dialogue autour de l'ouvrage de Pierre Dharréville « Un printemps pour la République ».