Fédération de l'Oise

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Magali Damy au Salon du livre de Poitiers 4 et 5 juin 2016

le 31 May 2016

Magali Damy au Salon du livre de Poitiers 4 et 5 juin 2016

Magali Damy   , auteur de  L'autre côté des nuages ( voir article dans la VD de mars 2016), La soupe aux crocodiles et  du Dernier cri de l'engoulevent  sera au salon

le samedi 4 juin de 10h à 18h  

Vous pourrez y acheter ses livres !

Soirée culturelle de « La Marseillaise »

le 31 May 2016

Agora des Galériens
19, cours Estienne d’Orves
13001 - Marseille

Mardi 7 juin à 18h30

Projection du film « La Marseillaise » de Jean Renoir, un film de 1938.

Participation à partir de 12 euros.

Soirée culturelle de « La Marseillaise »

le 31 May 2016

Agora des Galériens
19, cours Estienne d’Orves
13001 - Marseille

Lundi 6 juin à 18h30

Projection du film « Une histoire de fous », en présence de son réalisateur, Robert Guédiguian, suivie d’un débat et d’un apéritif dînatoire.

Participation à partir de 12 euros.

Aix-en-Provence. Nuit debout

le 30 May 2016

20160529-CP-France-Drieu jugé par Roger Vailland

le 29 May 2016

20160529-CP-France-Drieu jugé par Roger Vailland

Camps des Milles. La Mémoire, boussole pour la démocratie

le 28 May 2016

Camps des Milles. La Mémoire, boussole pour la démocratie

Hier, cérémonie en souvenir des résistants qui ont fait preuve de courage face à l’occupant nazi et à Vichy. Une journée nationale qui a permis de transmettre les valeurs de la Résistance pour éclairer le présent.

Hier, la journée nationale de la Résistance a d’abord été célébrée au collège Vallons des Pins à Marseille par la Fondation du Camp des Milles qui y intervenait en tant que partenaire dans le cadre de l’aboutissement d’un projet pédagogique, engagé il y a deux ans par le collège, l’école, les centres sociaux et des associations du quartier.

Cinq cents jeunes, accompagnés de leurs familles, y étaient attendus, en cette journée qui a pour vocation d’être inter-générationnelle, intégrant la valorisation des productions des élèves, des membres des centres sociaux et des adultes, ces dernières ayant été réalisées après les visites et ateliers effectués en amont, au Site-Mémorial.

A 15h, au Wagon du souvenir des Milles, la journée s’est naturellement poursuivie par la cérémonie de commémoration des valeurs de la Résistance, en présence de nombreux officiels parmi lesquels, Jean Rampon pour la Préfecture, Sophie Joissains pour le Conseil départemental, Marie-Thérèse Brun-Claverie, Présidente de l’Anacr, ou encore quelques élus de la Région Paca, tous accueillis par Alain Chouraqui, Président de la fondation du Camp des Milles « Mémoire et Éducation ».

L’occasion de rappeler chacun, les valeurs essentielles dans un contexte plutôt préoccupant, telles que « la défense de la démocratie et des libertés, le rejet du racisme et de l’antisémitisme et le souci fondamental de la justice, de la solidarité et de la tolérance ».

« Il faut se dresser sans férir »

Des valeurs nécessaires à nouveau aujourd’hui, face à la montée des extrémismes comme l’a précisé Alain Chouraqui : « Il faut dire à quel point les générations qui ont suivi celle de la Résistance ont été marquées par l’histoire. Et il faut dire à quel point les années de lutte sont la matrice de ce qui nous rend libres et fiers d’être français. Tout cela, on le doit à ces personnes qui ont su résister face à la barbarie. » Et de prévenir : « Il faut réaffirmer ces valeurs essentielles, c’est un réel défi contre le nationalisme et les dérives du religieux. On doit revitaliser ces valeurs vitales qui donnent une boussole à nos actes prescrits ou spontanés… »

Auparavant Alain Chouraqui a lu des extraits du message d’Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco : « Cette journée du 27 mai, instaurée par l’Assemblée nationale française, fait œuvre indispensable de mémoire et rejoint pleinement les actions et priorités de la mission de l’Unesco, s’agissant de prévention et de sensibilisation des jeunes par l’éducation à la citoyenneté mondiale, aux droits de l’homme, par l’enseignement de l’histoire. Là réside le cæur de la puissance du savoir et de la construction de l’esprit critique face à toutes les formes d’intolérance et de discrimination »… après les discours poignants de Serge Cohen qui a évoqué la mémoire des Justes ou Marie-Thérèse Brun-Claverie qui a souligné la place essentielle du CNR (conseil national de la Résistance), concluant : « Il faut se dresser sans férir en Résistance… »

Houda Benallal (La Marseillaise, le 28 mai 2016)

www.campdesmilles.org.

Aix-en-Provence. Poétique et politique de la Résistance

le 27 May 2016

Aix-en-Provence. Poétique et politique de la Résistance

Programme hétéroclite sur le thème de la Résistance par les Journées de l’éloquence qui se clôturent demain. Journées Aubrac, Môquet, ou encore Desnos… Hier, deux historiens ont éclairé sur la déportation en France.

Depuis le 21 mai, les jardins publics, places, théâtres et amphi d’Aix se prêtent volontiers à la seconde édition des Journées de l’éloquence qui a choisi pour thème 2016 la Résistance. Du « dedans et dehors » conçu par le fondateur de l’évènement Jérémie Cornu qui, vu le succès, peut se targuer d’être à 25 ans « le plus jeune directeur de festival en France ».

Didactique, joyeuse et sérieuse à la fois, la semaine plurielle, lancée par cet ex-étudiant de Sciences-Po passionné des mots, a permis de réunir un public devenu fidèle « arrivé parfois d’Avignon », autour de conférences (IEP), animées par divers spécialistes, dont Antoine Capet, Christine Levisse-Touzé, Olivier Wierviorka ou encore Roger Bourderon et Pierre Juquin pour « La Résistance Communiste » (aujourd’hui de 14h à 16h).

Avec une hausse de 50% de fréquentation par rapport à 2015, un budget de 170.000 euros environ, une quarantaine de bénévoles dévoués, Jérémie Cornu, unique salarié, confie : « Il y a une réelle dynamique cette année avec les poèmes de Robert Desnos, des conférences qui attirent 30% de plus qu’en 2015, etc… »

Hier, Simon Epstein et Thomas Fontaine consacraient plus de trois heures à la situation des déportés en France, au rôle de Vichy vis à vis des autorités allemandes, à la vie dans les camps de transit, etc…

Évoquant les tragiques « Nuit et brouillard », s’attardant sur la condition des femmes « qui, contrairement aux pays de l’Est, n’étaient pas fusillées à Paris, hormis les derniers mois de 44 », relatant la situation des communistes et des juifs « qui furent les deux ennemis principaux de Vichy », l’historien Thomas Fontaine ne manque pas de rappeler la place essentielle de la mémoire à l’heure où même le rite commémoratif n’est plus adapté. « J’ai choqué des amis anciens déportés en leur disant qu’ils avaient une chance par rapport à ceux envoyés au Mont Valérien… Mais, il faut le rappeler, dans les politiques appliquées en France occupée. Dans cet enjeu des mémoires, beaucoup de choses ont été posées comme absolues, fixées, trop simplifiées pour des raisons pédagogiques. » Et d’expliquer : « Quand vous regardez aujourd’hui le programme de première sur la déportation, il est totalement déséquilibré, on parle trop de la Shoah. Il y a 30 ans on n’en parlait pas assez. Les programmes scolaires suivent la mémoire, et là on ne fait pas d’histoire. On tombe même dans des erreurs à force de simplifier… »

S’inquiétant que « personne n’a jamais travaillé sur la mémoire officielle de la IVe République », Thomas Fontaine entend, par la méthode de la critique des sources, abattre un travail futur nécessaire et éclairant.

Houda Benallal (La Marseillaise, le 27 mai 2016)

www.journées-aix.fr.

20160527-LeP-Montataire-Une satire sociale et politique

le 27 May 2016

20160527-LeP-Montataire-Une satire sociale et politique

Martigues. Transmettre l’esprit de la Résistance, plus que jamais une nécessité

le 26 May 2016

Martigues. Transmettre l’esprit de la Résistance, plus que jamais une nécessité

Il y a 73 ans, le 27 mai 1943, naissait le Conseil national de la Résistance. La Ville a entrepris un travail de mémoire sur la Seconde Guerre mondiale auprès du jeune public.

Pour ne pas que l’histoire bégaie, il faut entretenir la mémoire. C’est ce que fait inlassablement l’Anacr (Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance) dont fait partie Michel Caciotti. Inlassablement, ce résistant, combattant dans la 1ère division des Forces françaises libres (FFL), rencontre des enfants pour raconter son engagement et sa lutte pour une « France libre ».

De son côté, la Ville de Martigues a entamé un long travail de transmission autour des deux conflits mondiaux qui ont marqué la première moitié du XXe siècle. Actuellement, c’est à la Seconde Guerre mondiale qu’est consacrée l’exposition dans le hall de l’hôtel de ville. Services Jeunesse, Éducation, Direction culturelle et Archives municipales mènent conjointement des actions de sensibilisation vers le public scolaire et les jeunes.

Au-delà des manuels scolaires et de l’histoire nationale, il a semblé nécessaire aux élus d’évoquer l’histoire plus locale et d’y associer des témoignages. « C’est important de découvrir des personnes, de savoir qu’elle se sont battues pour avoir le droit de s’exprimer. Sans s’immiscer dans le rôle des enseignants, c’est plutôt un travail complémentaire, avec un contact direct, qui touche les enfants », argumente Linda Bouchicha, Adjointe déléguée à la Jeunesse. D’ailleurs, relève Annie Kinas, déléguée à l’Éducation, « c’est au programme du CM2, et les enseignants ont de suite adhéré à ce projet ».

Pour Maud Blasco et Dominique Bauzat, des Archives municipales, ce travail autour des commémorations (14/18, 39/45) sert à raconter et transmettre l’histoire locale, ou « comment c’était à l’époque », pourrait-on dire, en mettant à disposition photos, écrits officiels ou administratifs, extraits de journaux, lettres de soldats… « confronter l’apport du témoignage à celui du document, car l’histoire se situe entre les deux », souligne Maud Blasco.

« L’avenir dépend des jeunes »

Trois classes du collège Gérard-Philipe et trois du collège Henri-Wallon ont visité l’expo et rencontré Marie-Thérèse Brun-Claverie, de l’Anacr, et Michel Caciotti, qui tient aussi régulièrement une chronique dans « La Marseillaise ». Pour ce dernier, le lien avec les jeunes générations est essentiel : « On pensait l’histoire du fascisme et de la dictature définitivement passée. Et pourtant, on les voit réapparaître un peu partout en Europe », constate-t-il. Alors, forcément, « il faut que les jeunes comprennent qu’ils sont en état de faire ce qu’on a fait. L’avenir dépend d’eux. Il doit y avoir une prise de conscience pour ne pas subir ce qu’on a subi. Ils sont en capacité de pouvoir résister à leur tour, comme on l’a fait ! La guerre n’est pas fatale, il faut tout faire pour l’empêcher ». Il cite volontiers Anatole France : « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour les industriels. » Près de 100 ans après sa mort, ces paroles restent d’une malheureuse réalité…

En ce 73e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance, Michel Caciotti veut plus que jamais en rappeler l’esprit : « On s’est battu contre l’occupant, pour dire qu’on n’était pas d’accord, faire basculer les consciences et enfin, œuvrer à la libération. » A la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945, des élèves de 1ère ES étaient présents. C’était pourtant un dimanche et durant le long pont de l’Ascension : « C’est qu’ils étaient motivés ! », se réjouit Linda Bouchicha. Pour la cérémonie du Fenouillet, le 13 juin, qui rend hommage aux résistants martégaux et ceux qui ont été fusillés avec eux, les écoliers de Louise-Michel interprèteront Le chant des Partisans. Une autre façon de passer le flambeau…

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 26 mai 2016)

20160526-CP-Oise-Subventions : la culture réduite a des acrobaties financières

le 26 May 2016

20160526-CP-Oise-Subventions : la culture réduite a des acrobaties financières
 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)