Fédération de l'Oise

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Sauvons le théâtre de Lenche !

le 30 août 2016

Sauvons le théâtre de Lenche !

Sauvons le théâtre de Lenche !

Auteur : Stéphane RASCA

Créé le 14/07/2016  

 

À l'attention : des dirigeants institutionnels de nos collectivités locales, mais aussi à notre ministre Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de l

Chers amis, C'est avec une grande tristesse que j’apprends que le théâtre de Lenche vient de finir sa dernière saison et disparaîtra sous sa forme juridique actuelle en décembre prochain… »


Depuis sa création en 1977, le Théâtre de Lenche a réussi à s'inscrire dans la vie locale, prenant la place d'un ancien cinéma de quartier, le Rexy.


A ce moment-là, il prend la suite du Mini-Théâtre créé à la place Carli par Maurice Vinçon en 1971, premier théâtre permanent non institutionnel dans Marseille après le « désert culturel » que cette ville a connu après la deuxième guerre mondiale.


En peu de temps, cet ancien cinéma de quartier devient, place de Lenche,  un petit théâtre connu et reconnu qui propose une programmation variée de qualité et qu’un public nombreux fréquente régulièrement.


Après une rénovation de l’architecture intérieure et extérieure qui s’est terminée en janvier 1988, le nouveau Théâtre de Lenche apparaît comme un des théâtres dans la Cité, bien connu de la population marseillaise.





Les spectacles programmés y sont de plusieurs natures : outre les créations de la Compagnie du Mini-Théâtre, des spectacles de renommée nationale ou internationale jalonnent ensuite chaque saison, permettant de rencontrer dans une proximité chaleureuse des comédiens et des comédiennes prestigieux ou moins célèbres mais toujours particulièrement attachants : les Colombaioni, Daniel Emilfork, Chantal Darget, Jean Paul Farré, David Warrilow, Samuel Labarthe, Silvia Monfort, Pierre Santini, etc..., et récemment Yoshi Oïda ou Simon Abkarian ont fait escale dans cet espace intime.



La volonté d’une dimension internationale y a fait également accueillir des spectacles venus d’Espagne, de Pologne, des Etats-Unis d’Amérique, de Tunisie ou d’Israël et plus récemment d’Algérie.


Cela se conjugue avec la programmation de la plupart des équipes théâtrales locales et régionales qui savent trouver là un outil professionnel, un cadre de travail agréable et une rencontre avec la population.


Une politique de prix des places le théâtre au prix du cinéma” lui assure un public jeune et curieux qui revient plusieurs fois dans la même saison.


Oui, il est bien un théâtre dans sa ville, mais aussi un théâtre dans son quartier car le Théâtre de Lenche mène régulièrement des actions artistiques de proximité en collaboration avec les structures voisines (Ecoles, Centre Social, Maison pour Tous, etc …) au bénéfice de nos habitants du Panier, un des quartiers les plus anciens de notre ville et le plus convivial de notre cité phocéenne.


Oui, mes amis, le Théâtre de Lenche a réussi à créer pendant toutes ces années dans notre quartier populaire et pittoresque un vrai pôle d’intérêt culturel autour duquel se sont développées des fonctions de création, de diffusion et de formation théâtrale en dehors des modes, dans une relative discrétion, mais avec une rigueur et une exigence artistique et technique qui ancre solidement l’entreprise dans le développement culturel de Marseille.


En 2007, le Théâtre subit d’importantes transformations : rénovation des loges et du grill technique. Après six mois de fermeture, c’est dans un espace encore plus performant et confortable que « le Lenche » comme nous l’appelons chez nous accueille aujourd’hui artistes et spectateurs.


Depuis quelques saisons, d’autres espaces sont venus augmenter les capacités de travail et de programmation : la Friche du Panier, espace modulable selon les spectacles, pouvant accueillir de 50 à 80 spectateurs et le Mini-Théâtre, petite salle équipée d’un gradin fixe pouvant recevoir 50 personnes, soit un total d'environ 200 places proposées au public.


Au cœur du Panier, le Théâtre de Lenche cultive un art théâtral à la fois populaire, diversifié, avec cette volonté de pluralité et d’ouverture qui le caractérise.


Parallèlement, outre les actions pour le jeune public (« Minots, Marmaille et Cie ») et l’accompagnement du théâtre amateur, plusieurs opérations de proximité ont ancré son action dans le quartier du Panier, permettant régulièrement de l’irriguer par des propositions artistiques ou festives (Fête du Panier, Juin en amateur) et des rencontres avec le public (ateliers de pratiques artistiques)….


C’est évidemment un théâtre qui a toujours mis l’accent particulièrement sur l’action culturelle au cœur de son projet artistique en créant des événements de lectures, de rencontres, d’ateliers, de stages, d’événements festifs, de spectacles hors les mur qui ont été autant d’outils pour tisser du lien social et permettre au plus grand nombre de découvrir le théâtre contemporain dans ses formes les plus diversifiées.


Malheureusement, ce palmarès d’actions n’a pas permis de le promouvoir et même pas de le sauver !


Le Théâtre de Lenche sera dés l’année prochaine repris sous l’administration du Théâtre Joliette-Minoterie ! Celui-ci, avec qui le Théâtre de Lenche a toujours travaillé en bonne harmonie, n’est pas demandeur de cette fusion. Il y est contraint par les tutelles.


Les deux salles dans la rue de l’évêché « la Friche du Panier » et le « Mini-Théâtre » ont déjà fermé leurs portes….


Le local appelé « L’Annexe » situé à proximité du théâtre de Lenche sera fermé et transformé en lieu de restauration.


Je regrette du fond du cœur et très sincèrement que les collectivités locales n’aient pas montré une vraie volonté de préserver dans sa totalité cet équipement essentiel à la vie culturelle mais aussi à la vie économique d’un quartier.


Oui, les amis, nous assistons à la fin d'un temps pour ce lieu culturel et emblématique de notre quartier !


J’ai une pensée affectueuse pour mes amis Maurice VINÇON, Alain SISCO, Fred BERRY, Ilhem JEDDAI , Sylvia DURANTON, Farida BENADER, Catherine ROCCHI…. et tous les intermittents, artistes et techniciens qui se sont investis personnellement, se donnant sans compter depuis des années afin de faire vivre ce lieu qui restera cher dans le cœur de nombreux marseillais !


Il devrait toutefois continuer à être un théâtre. Espérons qu’il le reste longtemps et que sa nouvelle direction ait à cœur de retrouver l’esprit qui y régnait et que les habitants et les associations appréciaient tant. 


Aujourd’hui, je lance une pétition, sous forme de lettre de vœux aux dirigeants institutionnels de nos collectivités locales, mais aussi à notre ministre Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication pour les soutenir !

Signez la pétition : 

http://www.mesopinions.com/petition/art-culture/sauvons-theatre-lenche/23660 

Fête de l'Humanité : le programme complet

le 22 août 2016

Fête de l'Humanité : le programme complet

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Eclat 2016 : une action violente innaceptable

Par Sébastien PRAT, le 22 août 2016

Eclat 2016 : une action violente innaceptable

L’action très violente d’un groupe de 30 personnes qui a voulu en découdre avec les forces de l’ordre le vendredi 19 Août dernier dans le cadre de l’édition 30 bis du festival de théâtre de rue d’AURILLAC est profondément inacceptable.

On peut dénoncer les forces de sécurité, et les communistes sont contre la poursuite de l’état d’urgence en France, mais dans la situation que connaît notre pays actuellement, permettre aux festivaliers de participer en sécurité à Eclat 2016 était une nécessité.

La création et la diffusion culturelle, au même titre que l’éducation, sont des éléments fondamentaux pour construire une société où nous pourrons tous vivre harmonieusement et en sérénité.

Même si le temps sera long pour y aboutir, l’action violente et très organisée du 19 Août aura eu pour effet de renforcer le dispositif de sécurité et aurait pu tout simplement arrêter le festival, remettant en cause sa pérennité.

Après Nice et Saint Etienne du Rouvray, il aurait été incompréhensible que des mesures particulières ne soient pas prises.

La violence n’est pas venue d’où on pensait mais le résultat est le même : plus d’inquiétude et de psychose chez nos concitoyens.

Les communistes qui sont des pacifistes, n’auront de cesse de dénoncer de tels agissements qui sclérosent le débat d’idées ô combien nécessaire pour construire un avenir meilleur.

L’adieu à Tudor Onica par le Maire d’Arles Hervé Schiavetti

le 18 août 2016

L’adieu à Tudor Onica par le Maire d’Arles Hervé Schiavetti

Arles, par son Maire Hervé Schiavetti, rend hommage à Tudor Onica qui vient de décéder à l’age de 65 ans. Tudor Onica était un artiste peintre roumain installé à Arles depuis 1975, année dont il sort diplômé des Beaux-Arts. Depuis, il expose ses dessins (tauromachiques, de paysages imaginaires…) de tradition classique en France et à l’étranger. L’artiste est présent dans de nombreuses foires internationales d’art contemporain telles que la FIAC à Bâle, Cannes, Lille, Liège, Marseille, Nîmes, Paris, Strasbourg…

Tudor Onica est né en Roumanie à Brasov en 1951. Il sort de l'école des Beaux-Arts en 1975 et arrive à Arles la même année.

Il expose pour la première fois en France en 1976, dans la salle Henri Comte à Arles, puis au Palais des Papes d'Avignon et à la galerie "Le Fil d'Ariane" à Paris. A partir des années 80, il travaille avec la Galerie "Influx" (Aurélia Grégory) où ses œuvres sont exposées en permanence. Elle organise pour lui des expositions en divers lieux, en France et à l'étranger, et le présente dans de nombreuses foires internationales d'art contemporain telles que la FIAC à Bâle, Cannes, Lille, Liège, Marseille, Nîmes, Paris, Strasbourg...

Il expose en 1994, à la Chapelle Sainte-Anne d'Arles, les premières approches de ses paysages et en 2001, toujours à Arles, des dessins tauromachiques dans la salle Henri Comte.

En 2002, à l'occasion de son exposition, Jean-Claude Guerri l'invite à travailler autour de ses sculptures; il réalise une vingtaine de dessins.

En avril 2008, il Expose à nouveau à la Chapelle Sainte-Anne d'Arles une série de paysages imaginaires dans la tradition classique, évoquant tout à la fois la Toscane de Léonard de Vinci, les arrière-plans de Botticelli ou l'architecture antique des tableaux de Nicolas Poussin.

Cet homme discret, que j'ai souvent l'occasion de le croiser dans mon quartier, est simple et modeste et attire la sympathie par son abord facile. Canut Reyes, des Gipsy Kings, est un de ses amis et il le décrit en ces termes :

"Tudor ONICA est mon ami. C'est un peintre roumain génial. Il est grincheux, plein d'esprit, il a l'oeil bleu délavé, vif et malicieux, c'est un homme cultivé, franc, libre (ce qui est rare), capricieux et qui n'en fait qu'à sa tête, mais tout ça cache une grande pudeur et timidité ; et surtout, surtout il est très, mais vraiment très "malinquiète"... Je me souviens de certaines fins de soirée où il entame des chansons de son pays et il fredonne sous sa moustache la nostalgie des pays de l'est. Avec le doigt, il fait vibrer ses lèvres d'où sortent des lamentations roumaines. On a passé de bons moments à chanter ensemble, tard, très tard dans la nuit."

Voici le communiqué du Maire d’Arles Monsieur Hervé Schiavetti :

« Tudor Onica nous a quittés mercredi à l’âge de 65 ans. Arles perd un grand artiste, une personnalité hors normes, un homme au grand coeur. A titre personnel, je perds un ami.

Diplômé des Beaux-Arts dans sa Roumanie natale, Tudor était arrivé à Arles en 1975 comme tant d’artistes avant lui, attiré par la lumière, et il n’en est jamais reparti. Au fil des années, il est devenu une figure arlésienne, tissant des amitiés fidèles. Il aimait la discussion, le débat. Sous des dehors réservés et parfois bourrus, Tudor cachait une grande sensibilité et beaucoup d’attention aux autres.

Jamais Tudor n’a cessé de dessiner et de peindre. Avec son trait très sûr et sa formation classique, Tudor était un artiste de la Renaissance, attentif au moindre détail mais la réalité était toujours discrètement décalée ce qui donnait à ses oeuvres figuratives un aspect énigmatique.

Sa grande exposition de 2008 à la chapelle Sainte-Anne reste gravée dans les mémoires. Tudor Onica avait aussi réalisé en 2010 un dessin à la plume grand format pour la Ville d’Arles, reprenant avec minutie tous les monuments mais en les organisant au bord du Rhône à sa manière, comme un hommage à la ville qu’il avait choisie.

Au nom du Conseil municipal et de tous les Arlésiens, je présente mes condoléances aux proches de Tudor Onica.

Hervé Schiavetti, maire d’Arles »

Martigues - Festival "Terres De Resistance"

le 17 août 2016

Samedi 20 et dimanche 21 août à Scaër fête de l'Isole organisée par la section du PCF

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Samedi 20 août à partir de 18h30 au port de Loctudy fête du Travailleur Bigouden

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Samedi 20 août

 

18h30-23h30

 

Port de Loctudy

 

Fête du Travailleur Bigouden

 

Repas de fruits de mer.

Concerts.

Discours politique de la section PCF du Pays Bigouden.

L’association vitrollaise des Amis de l'Humanité : « J’attendrai »

le 08 août 2016

L’association vitrollaise des Amis de l'Humanité : « J’attendrai »

VENDREDI 7 OCTOBRE 2016 à 19 H - Théâtre de Fontblanche

Spectacle « J’attendrai » par la Cie Mine de rien

NOM, Prénom    :

Adresse :

Téléphone :

10 € : adhésion à l’association valant entrée au spectacle

(Paiement obligatoire à la réservation)

 

A RENVOYER  avec votre paiement : Association vitrollaise des Amis de l’Humanité – Place  de Provence – 13127 VITROLLES

(ou à remettre à un des responsables de l’association)

20160805-LeP-Oise-Subventions en baisse, des compagnies à l'agonie

le 05 août 2016

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)