Fédération de l'Oise

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Décès de Jean d’Ormesson : « Grand écrivain et polémiste redoutable »

le 05 décembre 2017

Décès de Jean d’Ormesson : « Grand écrivain et polémiste redoutable »

Les communistes s’inclinent avec respect à l’annonce de la disparition de Jean d’Ormesson, grand écrivain et polémiste redoutable.

Tout nous séparait, ses origines sociales, il était issu de la grande bourgeoisie française, ses opinions politiques, il fut plusieurs années durant directeur et éditorialiste du Figaro où il défendit une ligne profondément conservatrice et parfois violemment anticommuniste. Ses débats sur France inter avec Roland Leroy, alors directeur de l’Humanité et dirigeant de notre parti font partie des belles pages pluralistes de l’histoire de la radio de service public. Nous n’oublions pas qu’il accepta, le 23 novembre 2012 sous la coupole Niemeyer, de renouer ce dialogue afin de rendre hommage à Louis Aragon à l’occasion du trentième anniversaire de son décès.

« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » est l’un de ses tous derniers ouvrages dont le titre est précisément emprunté à un vers d’Aragon qu’il a toujours défendu comme un des grands écrivains du 20è siècle.

Jean d’Ormesson, dont l’œuvre fut publiée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, restera dans l’histoire comme un écrivain brillant, prolifique et populaire. Que sa famille trouve ici l’expression de nos plus sincères condoléances.

 

PARIS CAUSE FORMATION N°1

le 05 décembre 2017

PARIS CAUSE FORMATION N°1

PARIS CAUSE FORMATION N°2

le 01 décembre 2017

PARIS CAUSE FORMATION N°2

Le 32! Ciné du samedi 16 décembre 2017 à 18h00

le 29 novembre 2017

Le 32! Ciné du samedi 16 décembre 2017 à 18h00

Le 32! Ciné du samedi 16 décembre 2017 à 18h00

«Y’aura-t-il de la neige à Noël?»
Un film de Sandrine Veysset
Prix Louis Delluc 1996

Dans une modeste ferme du sud de la France, une femme élève seule ses sept enfants...
«Rugueux et authentique sans que ne soient mis de côté tendresse, délicatesse, pudeur et même de belles envolées élégiaques et lyriques, un film poignant et d’une formidable dignité: tout simplement magnifique!» Eric Maurel 3/12/2015 DVD Classik

Après la séance, nous vous proposerons de partager une chorba, un dessert et une boisson, moyennant participation, pour fêter la fin de l’année.

Pour une meilleure organisation, inscription souhaitée à l’adresse mail le32cine@gmail.com

Cotisation: séance libre (5 € proposé, adhésion au 32! Ciné proposée)

Séance suivante: 20 janvier 2018 «La grande illusion» de Jean Renoir

Le 32! Ciné est un ciné-club, affilié à Inter Film, voulant partager avec tous l’amour du cinéma, sans barrière financière (cotisation libre à chaque séance, et adhésion annuelle proposée à partir de 3€).
http://le32cine.strikingly.com/
Contact: le32cine@gmail.com
32 rue Saint-Yves 75014 Paris
Métro Alésia ou bus 62 arrêt Alésia-Tombe Issoire, ou bus La Traverse à Alésia côté Crédit agricole descendre à arrêt Le Douanier Rousseau 3’ plus tard

Vernissage de l'exposition Engagements illustrés par le trait de Paule Gecils

le 25 novembre 2017

Vernissage de l'exposition Engagements illustrés par le trait de Paule Gecils

Le 32! Café politique vendredi 1er décembre 2017 18h30

Vernissage de l'exposition Engagements illustrés par le trait de Paule Gecils

Accueil de 15h à 18h
Mardi 5 décembre
Vendredi 8 décembre
Samedi 9 décembre
Mardi 12 décembre
Vendredi 15 décembre

Entrée libre.

Le «32!» Café Politique de la Section PCF du 14ème
32 rue Saint Yves 75014 Paris
Métro Alésia
http://paris14.pcf.fr
https://www.facebook.com/pcfparis14

«Fatima» au «32! Ciné»

le 23 novembre 2017

«Fatima» au «32! Ciné»

Le 32! Ciné du samedi 18 novembre 2017 à 18h00

«Fatima»
Un film de de Philippe Faucon
Prix Louis Delluc 2015 (Meilleur film français)

Fatima vit seule avec ses deux filles: Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration...
«Chronique solaire et tendre...Du beau visage las de Soria Zeroual, superbe interprète de Fatima, émanent une délicatesse, une humanité qui illuminent le film. - Samuel Douhaire Télérama»

Cotisation: séance libre (adhésion au 32! Ciné proposée)

séance suivante: 16 décembre «Y aura-t-il de la neige à Noël?» de Sandrine Veysset

Le 32! Ciné est un ciné-club, affilié à Inter Film, voulant partager avec tous l’amour du cinéma, sans barrière financière (cotisation libre à chaque séance, et adhésion annuelle proposée à partir de 3€).
http://le32cine.strikingly.com/
Contact: le32cine@gmail.com
32 rue Saint-Yves 75014 Paris

Métro Alésia ou bus 62 arrêt Alésia-Tombe Issoire, ou bus La Traverse à Alésia côté Crédit agricole descendre à arrêt Le Douanier Rousseau 3’ plus tard

« Ruedevalois papers… » Ou le bradage du ministère de la culture

le 23 novembre 2017

« Ruedevalois papers… »  Ou le bradage du ministère de la culture

Déclaration du Parti communiste français

 

En pleine discussion au Parlement de la loi de finance pour 2018, au chapitre culture et audiovisuel public, une bombe à retardement explose : trente et une pages d'un « document de synthèse » confidentiel destiné à nourrir le « plan de refondation » lancé par le Premier Ministre Édouard Philippe le 13 octobre dernier : CAP 2022. Après Emmanuel Macron, Christophe Castaner et Muriel Pénicaud, c'est au tour de Françoise Nyssen de brandir des menaces faisant fi de la protection des sources des journalistes dont elle est pourtant garante par sa fonction. Décidément ce pouvoir a un problème avec la liberté de la presse.

Ce rapport est une rupture totale et de grande envergure avec les politiques publiques même mises à mal. Il préconise externalisation, rentabilisation, stagnation et reculs budgétaires, transformation d'agents du public en agents du privé…. C'est la donnée économique qui domine, le politique est réduit à la finance et les politiques culturelles deviennent des politiques marchandes. Que ce soit dans les musées ou les lieux du spectacle vivant il est préconisé une forte incitation à la baisse des ambitions culturelles sous couvert d'une rotation plus rapide et d'une réponse mieux adaptée aux attentes supposées du public. Lorsqu'il n'y a plus de place pour l'imaginaire humain, pour le désir, pour la découverte de l'inconnu, c'est la démocratie qui est menacée.

Madame Nyssen a beau jeu de prétendre n'avoir pas « validé » cette note. Quoi qu'il en soit, validé ou pas, ce document élaboré dans le secret des cabinets ministériels sans aucune concertation avec les organisations syndicales, les créateurs, les actrices et acteurs culturels est une insulte à la démocratie. Et quoiqu'en dise la ministre, il connaît déjà un commencement d'application, puisque l'audiovisuel public subira dès 2018 une coupe budgétaire de l'ordre de 50 millions d'euros et y perdra plusieurs centaines d'emplois.

Les experts du Ministère de la Culture ont été zélés : administration centrale, champ muséal, aides à la création, politique des archives et l'audio-visuel de service public ont été passés au crible de l'ultralibéralisme dont les mots-clés sont mutualisation, rationalisation, reconfigurations, gouvernance, efficacité, synergies… mots glissants dont la principale fonction est de faire des économies, de réduire les assiettes et les effectifs. Comme le disait sur France-Inter la réactive Charline Vanhoenacker : « Un gouvernement qui veut dégager des synergies, c'est qu'il veut dégager des personnels… ».

L'argumentaire s'articule autour de trois motivations :

  • « La montée en puissance des collectivités territoriales, qui investissent davantage dans l'animation de la vie culturelle locale ». S'il est vrai que les collectivités locales, tous échelons confondus, jouent et ont joué un rôle déterminant, la réduction des crédits et la baisse des dotations mettent ces collectivités face à des choix cornéliens : social ou culture ou éducation...

  • « L'affirmation d'une autonomie croissante de ses opérateurs, notamment les grands établissements publics, porteurs de politiques publiques nationales ». Ces établissements (grands musées, théâtres nationaux, etc.) disposent d'une autonomie mais le désengagement de l'État depuis presque deux décennies, les oblige à rechercher d'autres financements (recettes propres, mécénat, privatisations…). C'est cela que le document veut pérenniser et aller plus loin dans la marchandisation de la culture et la privatisation d'une part des emplois par la sous-traitance.

  • « La transition numérique, avec ses effets sur les industries culturelles, dans un monde ouvert et concurrentiel dont la régulation s'inscrit dans un cadre européen ». Le ministère de la culture doit céder la place à un « ministère de l'économie et des industries culturelles », à l'instar de ce que préconisait Olivier Henrard, Conseiller de Nicolas Sarkozy, dès octobre 2010 … Nous y voilà.

Il s'agit donc de recadrer tout ce qui relève des missions traditionnelles du ministère de la culture (création, spectacles, livre, musées, patrimoine, archives…) avec toujours le même argument : les économies budgétaires. Pour cela c'est la sous-traitance au privé, le désengagement vers les collectivités locales, le recentrage de l'administration sur les industries culturelles, la concurrence et la « compétitivité », autant de préconisations qui traduisent parfaitement l'ambition libérale et technocratique.

Les personnels du Ministère de la culture, comme l'ensemble des acteurs culturels et des forces syndicales de notre pays ne s'y sont pas trompés. Ils parlent d'une entreprise de dépeçage du service public de la culture et de l'audiovisuel, de ses structures, de ses établissements, de ses services centraux ou déconcentrés. Il s'agit aussi de rendre les aides à la création plus « sélectives », au prétexte qu'il y aurait trop de spectacles, trop de projets, trop de créations…

Si les « préconisations » de cette note devaient voir le jour, cela amènerait les politiques culturelles publiques à une régression sans précédent sur le lit de la marchandisation de l'humain, déjà amorcée dans les deux quinquennats antérieurs.

On sait la place minime qui fut celle de la culture dans la dernière campagne présidentielle, et notamment le laconisme du programme électoral de l'actuel président de la République. Sans doute notre responsabilité collective est-elle engagée ; sans doute payons-nous la sous-estimation de cette question par les forces politiques de la gauche de transformation du pays. Le Parti communiste, propose une politique culturelle alternative à celle que l'ultralibéralisme tente de nous imposer depuis ces dernières années, mais force est de constater qu'elle reste très peu connue. Nous ne pouvons nous en satisfaire.

Retrouvons notre capacité de combat. Mobilisons-nous tous pour défendre les conquêtes de la Libération et des années qui ont suivi en matière de politiques culturelles publiques. Mais cela ne suffira pas. Des enjeux nouveaux surgissent. La révolution numérique, entre aliénation et émancipation, bouleverse le rapport au travail en général, artistique en particulier, mais nous devons lutter contre l’emprise financière mondialisée des GAFA. La fin du 20 siècle a vu une considérable expansion de la décentralisation, et une importante montée en puissance des collectivités locales dans le champ culturel. Mais les récentes réformes institutionnelles, redécoupage régional, remise en cause des départements, « métropolisation », ainsi que l'étranglement des budgets des collectivités suite aux transferts de charges, conjugués aux baisses des dotations, ont dangereusement fragilisé la capacité d'intervention des collectivités.

Mobilisons-nous aussi pour de nouvelles avancées. Nous pensons la création artistique et l'éducation populaire comme condition de l'émancipation! Il s'agit de libérer l'imaginaire pour nous libérer des aliénations que nous impose le système dominant et ouvrir la voie à une alternative de progrès. Portons pour cela un nouveau rapport entre l'art, la culture, la démocratie et la politique, entre les créations et l'éducation artistique, entre les œuvres, les artistes et l'éducation populaire. Ouvrons une nouvelle ère où l'universalité intégrerait la diversité culturelle du monde. Portons l'ambition de refonder un nouveau service public de l'art, de la culture et de l'éducation populaire pour en faire un véritable bien commun. Remettons nous au travail !

Pour notre part nous avons décidé de fonder un Réseau national et décentralisé pour l'art, la culture et l'éducation populaire afin de préparer une Convention nationale qui se tiendra fin septembre 2018 ouverte à tous ceux et toutes celles qui veulent mener avec nous ce combat décisif pour l'avenir.

Le jeune Karl Marx; Projection/Débat aux sept Parnassiens

le 11 octobre 2017

Le jeune Karl Marx; Projection/Débat aux sept Parnassiens

Le jeune Karl Marx
Un film de Raoult Peck

Projection suivie de débat avce l'équipe du film

Lundi 16 octobre 2017 20h00

Cinéma Sept Parnassiens
98 boulevard de Montparnasse 75014 Paris Métro: Vavin

Antoine Casanova nous a quittés (Pierre Laurent - PCF)

Par Pierre Laurent, le 08 octobre 2017

Antoine Casanova nous a quittés (Pierre Laurent - PCF)

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Antoine Casanova nous a quittés (Pierre Laurent - PCF)

 

« Les révolutions sont des révolutions sociales qui s'enracinent dans le développement de profondes contradictions et de malaises devenant explosifs au sein des nations et des sociétés » Antoine Casanova, « Napoléon et la pensée de son temps. Une histoire intellectuelle singulière » (2000)

Antoine Casanova nous a quittés. Il était un des grands intellectuels communistes de notre pays. Historien, Il a travaillé sur les voies de passage du féodalisme au capitalisme, sur la Révolution, sur l'histoire sociale et politique de la Corse où il était né, et sur Napoléon Bonaparte. Il était aussi un connaisseur averti et respecté de l'Église catholique, en particulier de son histoire depuis le concile Vatican II.
C'est dans un esprit d'ouverture qu'il a animé « La Nouvelle Critique » avec Francis Cohen dans les années soixante-dix, puis qu'il a dirigé « La Pensée » de 1978 à 2014.

Spécialiste de la Révolution Française, il aimait vivre à Versailles près de la salle du Jeu de paume et du palais. Il en fut pendant de nombreuses années un élu d'opposition, vigoureux, reconnu et respecté de la droite versaillaise.

Antoine Casanova a fait profiter au collectif communiste son savoir, sa pensée singulière. Membre du comité central du PCF, de son bureau politique, Antoine a été de tous les combats pour l'émancipation humaine, pour que son Parti soit à la hauteur des enjeux de notre temps. Dans le cadre de ses fonctions, il a beaucoup travaillé afin de construire des échanges fructueux, passionnants avec le monde des croyants y compris parmi des membres de la hiérarchie catholique. Il défendait l'idée de Jaurès d' « une laïcité de l'égalité » qu'il a fait partager, notamment en 2005, dans de très nombreuses conférences lors du centenaire de la loi de séparation des religions et de l'État.

Antoine c'était aussi l'amour de son île, la Corse. Il en a gardé l'accent, et aimait partager sa culture, ses spécialités culinaires et les joies de la montagne et de la mer.

A sa fille, Michèle, à ses proches, je tiens à leur exprimer en mon nom et celui des communistes mes condoléances les plus sincères. Nous partageons votre chagrin. Nous garderons un beau souvenir d'Antoine, qui nous laisse en héritage une pensée pénétrée des grands apports de Marx, exigeante et créative.
 

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

le 02 octobre 2017

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

Depuis trois ans, la majorité municipale agit au service des Parisien-ne-s. Si beaucoup d'exigences restent encore à satisfaire, les communistes se félicitent des nombreuses avancées obtenues sous leur impulsion en matière de logement social, d'alimentation avec la création d'halles alimentaires de proximité, de programmation d'équipements publics dans les quartiers populaires, d'égalité femmes-hommes et de lutte contre les discriminations ou encore d'emploi avec le label «Fabriqué à Paris» qui vient de voir le jour.

Avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, avec un nombre important de parlementaires LREM à Paris, cette politique de gauche ambitieuse est menacée. Loi travail, hausse de la CSG, baisse des APL et des dotations aux collectivités territoriales sur la base d’une contractualisation avec l’État, réforme de la métropole, fiscalité favorable aux plus riches… toutes ces mesures gouvernementales s'opposent à la politique que nous menons dans la capitale. Deux visions de Paris se font face: alors que le Président veut faire de Paris une ville pour les riches, tournée vers la finance internationale, les grandes banques et les actionnaires et encourage l’uberisation des activités, notre politique municipale promeut une ville où tout un chacun peut vivre, travailler dans de bonnes conditions et accéder à un service public de haute qualité que l’on soit ouvrier-e, employé-e, étudiant-e, enseignant-e, artisan ou cadre. Paris n'est pas Macronpatible!

Devant la menace de voir nos efforts politiques ruinés par l'offensive néolibérale du pouvoir, Paris doit réagir avec détermination au nom des intérêts des Parisiennes et des Parisiens. Vendredi prochain, à l'occasion du renouvellement de l’exécutif parisien, il n'est pas concevable pour les communistes qu'une clarification n'ait pas lieu. La majorité municipale, la Maire de Paris Anne Hidalgo en tête, doit réaffirmer notre engagement pris en commun en 2014 de «faire de Paris une ville moins chère, une ville où l'on vit mieux, une ville pour toutes et tous». Tout membre de la majorité municipale qui s'opposerait à ce cap politique n'aurait pas sa place dans l’exécutif municipal. Les communistes parisiens, pour leur part, ne transigeront pas avec leurs engagements.

Paris, le 2.10.2017
Igor Zamichiei
Secrétaire de la Fédération de Paris du PCF

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)