Près de 750 personnes ont à nouveau participé à la Journée à la mer pour le droit aux vacances, initiative solidaire et revendicative portée depuis 28 ans par les communistes de l'Oise !
Le bonheur des enfants, des familles, toutes générations confondues, se lit sur les visages comme en témoignent les photographies ci-dessous et le reportage diffusé dans le JT 19-20 de la chaine régionale le soir-même.
Pour beaucoup, c'est la seule sortie de l'été et des enfants découvrent la mer pour la première fois.
En effet, dans un pays aussi riche que la France, 86 ans après la conquête des congés payés lors des grandes grèves de 1936, 40 % de la population dont beaucoup d'enfants et de jeunes ne part pas en vacances pour des raisons financières !
Une injustice insupportable car ce droit aux vacances, aux loisirs, à la découverte, aux rencontres, au bonheur tout simplement est fondamental pour se construire et vivre.
Merci aux élu·e·s et militant·e·s communistes de Dieppe pour leur accueil fraternel dans cette ville vivante et combative, sur cette superbe côte d'albâtre ! Le mot de bienvenue de nos ami·e·s dieppois·es, a été donnée par Sarah Khédimallah, conseillère municipale de Dieppe, au nom de Nicolas Langlois, maire, et Sébastien Jumel, député, impliqués toute la matinée sur les commémorations du 80e anniversaire de l'opération Jubilee, lors de laquelle de centaines de jeunes soldats canadiens donnèrent leur vie pour la libération de notre pays le 19 août 1942.
Nous avons aussi eu le plaisir de retrouver les JC 76 qui depuis plusieurs années maintenant organisent un voyage à la mer depuis Rouen, avec 110 personnes cette année (voir le reportage vidéo ci-contre), ainsi que les Jeunesses Communistes Paris : bravo à elles et eux qui mettent leurs discours en actes.
Les mots de Paul Éluard guident notre action : « il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d'autre ».
Merci également à tou·te·s les communistes et leurs ami·e·s qui ont permis le bon déroulement de cette Journée : tenue des permanences d'inscriptions, responsables de car…
N'hésitez pas à soutenir cette Journée par vos dons !Le prix des places proposé - inchangé depuis des années - est en effet loin de compenser le coût des cars, qui a encore augmenté cette année. Merci à vous !Chèque à l'ordre d'ADF-PCF à renvoyer à :PCF Oise - 8 rue de Beauvoisis - 60100 CreilComme le prévoit la Loi, un reçu fiscal vous sera établi en 2023 qui permettra de bénéficier, si vous êtes imposable, d’une déduction équivalente à 66 % de la somme versée (100 € versés à ADF-PCF = 66 € déduits de la somme à payer pour l’impôt sur le revenu). |
Intervention de Thierry Aury, responsable d'un des cars de Beauvais :
Tout d’abord, bienvenue à toutes et à tous, de la part de la Fédération de l’Oise du Parti communiste français, de ses militant·e·s, de ses élu·e·s et de tous les ami·e·s qui organisent pour la 28e année, cette Journée pour le Droit aux Vacances.
Quelques mots sur le sens de cette Journée.
Douze cars vont se retrouver à Dieppe permettant à près de 750 personnes de passer une Journée de détente et de vacances, en bord de mer.
Et pour beaucoup c’est une des rares sorties de l’été.
Car malheureusement, en France, en 2022, le droit aux vacances est loin d’être une réalité quand on a de petits revenus !
40 % des habitant·e·s de notre pays ne partent pas en vacances.
Car tout augmente sauf les salaires et les retraites.
Et ce ne sont pas les mini-revalorisations, les mini-chèques Macron, les mini-primes qui suffisent à compenser l’explosion des prix dans tous les domaines : fruits et légumes, gaz, électricité, carburant etc.
Jeudi en région parisienne, les communistes organisaient d’ailleurs une grande vente de fruits et légumes, à prix coûtant, avec des petit·e·s producteur·rice·s, pour éviter les grossistes qui paient mal les petit·e·s producteur·rice·s mais revendent cher aux consommateur·rice·s.
Car nous trouvons cela profondément injuste : notre pays n’a jamais été aussi riche mais cela ne profite qu’à une toute petite poignée d’ultrariches qui nagent dans le fric quand la majorité a de plus en plus de mal à boucler son budget.
En 2021, les 500 plus grosses fortunes françaises totalisaient 1 000 milliards d’euros, en hausse de 315 % depuis 2010 : qui, dans le car, a eu 315 % de hausse de ses revenus ?
En 2021, les 40 plus grandes grandes sociétés françaises, le CAC 40, ont fait 137 milliards d’euros de profits, du jamais vu.
Total a fait à lui seul 15 milliards de profits !
Mais le gouvernement, toute la droite, et le RN refuse qu’on fasse contribuer un peu plus ces grandes sociétés !
Pire, le gouvernement, avec le soutien de toute la droite, veut même un nouveau plan d’austérité, avec des baisses de dépenses publiques (moins pour la Santé, pour l’Education etc.) et un nouveau recul de l’âge de la retraite à 65 ans dont aucun·e salarié·e ne veut.
Nous disons donc qu’une autre politique est possible, qu’une autre politique est même indispensable.
Une autre politique pour répondre aux besoins sociaux : permettre à chacune et chacun de vivre dignement ; nous faisons toute une série de propositions que vous pouvez trouver dans le petit tract que nous distribuons dans le car.
Une autre politique aussi pour sauver la planète car le capitalisme est en train de foutre en l’air la planète, c’est à dire la possibilité pour les êtres humains partout sur la Terre, de continuer à vivre tout simplement.
On voit désormais que le réchauffement et les dérèglements climatiques sont bien une réalité, avec des conséquences de plus en plus graves : canicules, sécheresses, tempêtes, inondations à répétition etc. Sans parler des pollutions diverses et de la perte de biodiversité qui dégradent notre environnement et nos conditions de vie.
Là aussi, ce qui est en cause, c’est ce système capitaliste où seul le profit et l’argent compte, à n’importe quel prix, sans tenir compte de la vie des gens et de la planète.
Et donc là aussi, on a besoin d’un changement complet de politique :
- par exemple, avec un développement des transports collectifs, notamment le train, qui devrait être largement gratuit pour les courtes et moyennes distances comme vient de le décider le gouvernement de gauche espagnol ;
- par exemple, avec un grand service 100 % public de l’énergie, pour produire de l’énergie décarbonnée et à des tarifs accessibles ;
- par exemple, en créant un grand service public de l’eau qui protège la ressource en eau, mette les premiers mètres cube gratuits mais lutte contre le gaspillage de l’eau.
Et non pas, comme le fait Macron, en privatisant et démantelant tous les services publics.
C’est cela le sens de l’action des communistes, à tous les niveaux :
- nos député·e·s (comme Sébastien Jumel, le député communiste de Dieppe) et nos sénatrices et sénateurs se battent au Parlement, pour défendre une autre politique, avec les autres élu·e·s des forces de la Nupes avec qui nous nous sommes allié·e·s aux élections législatives pour empêcher Macron d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée ;
- nous avons réussi à imposer quelques mesures positives comme la déconjugalisation de l’allocation pour le handicap mais malheureusement, nous sommes loin du compte car toute la droite (Macronistes et LR) et l’extrême droite RN se sont alliées pour empêcher la hausse du SMIC à 1 500 euros que nous proposions.
C’est pourquoi nous proposons d’agir ensemble, partout, salarié·e·s, citoyennes et citoyens, pour imposer d’autres choix :
- par exemple, le 29 septembre, nous appelons à participer très nombreux·euses, à la grande journée d’action intersyndicale, pour les salaires, les retraites et contre le recul de l’âge de la retraite ;
- nous sommes aux côtés des salarié·e·s qui luttent dans pas mal de secteurs pour la hausse des salaires ;
- nous nous battons pour les services publics comme par exemple, pour la ré-ouverture de la maternité de Creil ;
- nous agissons contre les hausses de taxe poubelle décidées par des collectivités et qui vont alourdir encore les factures des ménages etc., etc.
Nous sommes aussi mobilisé·e·s contre toutes les guerres et les menaces de guerre, un peu partout, et nous nous battons pour qu’on stoppe les hausses de dépenses d’armement.
Et c’est pourquoi nous vous lançons un appel à venir nous rejoindre, dans ces actions et bien d’autres encore, tout au long de l’année, à rejoindre le Parti communiste français qui est le parti de l’humain d’abord, car plus nous sommes nombreux·euses, plus nous pouvons agir et emporter des victoires.
Nous pouvons continuer d’en discuter, tout à l’heure, et pour conclure : très belle journée à Dieppe !
Les communistes de l’Oise et leur secrétaire départemental, Thierry Aury, préparent, le samedi 20 août, une journée à la plage pour alerter sur ces Français qui ne prennent pas de congés.
Cette année encore, direction Dieppe, sa plage et ses falaises. Comme plusieurs autres fédérations du PCF au cours de l’été, celle de l’Oise organise, samedi 20 août, une journée à la mer à destination des plus précaires, sur le thème du droit aux vacances. Quatre Français sur dix ne partent pas en congés, un chiffre qui stagne depuis les années 1990. Thierry Aury, secrétaire départemental, détaille l’initiative.
Pourquoi le PCF de l’Oise organise-t-il une journée à la mer ?
Le droit aux vacances est loin d’être une réalité pour tout le monde dans notre pays, quatre-vingt-six ans après la conquête des congés payés par les salariés en 1936. Il reste une part importante de Français, quatre sur dix, qui ne partent pas en vacances. C’est la 28e fois que le Parti communiste de l’Oise organise cette journée à la mer, mais elle est toujours d’actualité et toujours plébiscitée, a fortiori en cette année de forte inflation.
Qui sont celles et ceux inscrits pour aller à Dieppe ?
Il y a des salariés précaires, des temps partiels souvent contraints, des parents isolés avec leurs enfants, des femmes seules retraitées qui survivent avec de faibles pensions. Ce sont des gens qui travaillent ou ont travaillé, qui devraient pouvoir partir et pourtant qui nous disent : « Sans vous, on ne pourrait pas. » C’est pourquoi le PCF appelle plus largement à la revalorisation des salaires et des petites retraites. De l’Oise, aller à Dieppe en train est possible, mais il n’y a aucune liaison directe, ce serait donc long et cher : environ 40 euros par personne pour un aller-retour. Et, en voiture, c’est également plus cher (36 euros d’essence pour un aller-retour depuis Beauvais – NDLR). Avec cette journée, nous arrivons à limiter le coût à 13 euros par adulte et 6 euros par enfant pour couvrir les frais d’organisation, l’essence des cars, on ne touche rien.
Le PCF est à l’initiative : c’est donc une journée politique autant que détente ?
Nous, en tant qu’organisateurs, nous l’assumons comme une initiative politique, pour porter la question du droit aux vacances. On joint l’acte concret aux discours. Cela permet aussi de médiatiser un sujet qui ne l’est pas assez. Le départ en vacances, cela fait pourtant partie intégrante du développement des jeunes, de l’accès à la culture. Il devrait y avoir une politique d’aide ambitieuse au (re)développement de centres de vacances, avec davantage de soutien aux associations organisatrices et aux collectivités locales.
Quant aux salariés, les comités d’entreprise restent un levier important du droit aux vacances : il faut lutter contre les grandes entreprises qui le contournent en externalisant les activités ou en multipliant les filiales. Mais pour ce qui est des inscrits, tout le monde peut venir, l’idée est de proposer une journée d’évasion et de détente au bord de l’eau. Tous les ans, on a d’ailleurs des gens, des jeunes comme des plus âgés, qui découvrent la mer pour la première fois.
