Fédération de l'Oise

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La Revue du Projet, n° 20, octobre 2012

le 10 October 2012

La Revue du  Projet, n° 20,  octobre 2012

25 octobre, Montataire - Projection-débat-exposition « Le travail en question »

le 09 October 2012

25 octobre, Montataire - Projection-débat-exposition « Le travail en question »

Culture. Un outil de citoyenneté

le 05 October 2012

Culture. Un outil de citoyenneté

Entre les promesses de campagne et le discours censé « assumer » la coupe budgétaire d’aujourd’hui, Alain Hayot dénonce une conception étriquée de la culture. Délégué national à la Culture du PCF, Alain Hayot est Conseiller Régional à la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Groupe Front de Gauche.

La Marseillaise. Vous dénoncez la baisse du budget de la culture en soulignant que c’est une première sous un gouvernement de gauche de la Ve république. Comment l’analysez-vous ?

Alain Hayot. Les chiffres sont là : moins 4,3% et encore, je ne cible que la mission culture et non le budget communication qui lui s’effondre. Mais au-delà des chiffres, on revient sur ce qui était un des fondamentaux de la gauche : considérer la culture comme un outil d’émancipation humaine et de progrès social. François Hollande s’était engagé à sanctuariser le budget culture, Martine Aubry durant les primaires avait parlé de l’augmenter de 50% sur la mandature. Au final, il ne reste que ce budget rabougri, conforme au Pacte budgétaire et à la logique d’austérité. Après, on ose nous dire que l’Education et la jeunesse sont une priorité ! Mais quelle éducation peut ainsi être déconnectée de la culture ? Une école qui forme des jeunes taillables et corvéables à merci ? Pas une école qui forme des citoyens éclairés !

La Marseillaise. La ministre argumente cette baisse par la fin du strass et paillette, des grands projets et du parisianisme. Que pensez-vous de ces arguments ?

Alain Hayot. On nous avance souvent qu’il s’agit de mettre fin aux projets Sarkozy. D’accord pour le musée de l’Histoire et éventuellement la Tour Médicis. Mais en quoi une nouvelle salle à la Comédie Française est-elle sarkozyste ? En quoi baisser les budgets des grands établissements parisiens met-il fin aux paillettes ? Et tout ceci pour annoncer que l’on ne touche pas au spectacle vivant. Mais, il est au bord du gouffre, le spectacle vivant ! C’est un budget famélique que Sarkozy avait considérablement baissé.

La Marseillaise. Pas d’émancipation politique sans émancipation culturelle annonçait le programme l’humain d’abord. Pouvez-vous nous expliquez comment le Front de gauche aborde cette question ?

Alain Hayot. Pour nous, la culture ne sera jamais un supplément d’âme, un plus quand tout le reste est assuré. Au contraire, en temps de crise, quand les gens se cherchent, la question du sens est décisive. La culture est ce qui permet de maîtriser un destin individuel mais aussi de participer à l’élaboration d’un destin collectif. La culture, c’est un outil de citoyenneté.

La Marseillaise. Vous plaidez aussi pour une refondation d’un service public de l’art, la culture et l’information avec grand débat citoyen à la clé. Où en êtes vous de la réflexion sur la démocratisation culturelle dont l’échec est quasiment acté par la droite mais aussi une partie de la gauche ?

Alain Hayot. Je ne parlerais pas de panne tant la démocratisation culturelle a un bilan largement positif en regard des théâtres, des conservatoires, des bibliothèques... qu’elle a permis de construire. En revanche, les dispositifs mis en place sous Malraux doivent être revus. il faut une autre ambition, il faut tendre non à la démocratisation mais à la démocratie culturelle. On a non pas besoin d’accès mais d’une meilleure appropriation par tous des enjeux. Il faut faire sauter les cloisons entre une création exigeante et culture populaire. Pour y parvenir, il faut un service public refondé, intégrant les collectivités territoriales et en concertation avec la population. Et il faut une grande loi cadre d’orientation - pour le sens - et de programmation - pour les finances car bien sûr que cela à un coût. C’est pour cela que nous proposons le doublement du budget sur une mandature.

Propos recueillis par Angélique Schaller (La Marseillaise, le 5 octobre 2012)

"A quoi on joue? Tais-toi et bosse!" Un nouveau spectacle de Paul FRUCTUS

le 04 October 2012

 

au Théâtre de Lenche (*) Marseille

du 5 au 13 octobre 

 

 

Capture-d-ecran-2012-10-04-a-21.00.04.pngCe spectacle a été créé suite à une commande d’écriture consacrée à la souffrance au travail proposée par le collectif des comités d’entreprises « Signes en fête ». Il a d’’abord été intitulé « Les lendemains qui tremblent » sous titré avec cette blague un tantinet cabotine : « A quoi on joue? »

Puis est venu le temps de coucher sur le papier les souvenirs des rencontres : Paroles du Pays d’Arles, du pays d’Aix, de Marseille, d’Avignon mais aussi paroles recueillies en banlieue Parisienne, en Lorraine…

Le temps d’enregistrer les confidences de celles et ceux qui ont bien voulu prendre un peu de leur temps pour me confier une part de leur vie.

 

 

Des paroles éclairées quelques fois de franche rigolade mais plus souvent chargées de désillusion. Paroles d’employés ou de cadres, paroles recueillies sur les « plaques téléphoniques », dans l’univers du rail, de l’aviation, de la téléphonie, de l’hôpital, de la grande distribution et dans l’incontournable monde du « management » et des « ressources humaines ».

Paroles dans tous ses états mais parole unanimement et étrangement calme. Le calme de l’eau qui dort.

 

 

La parole a énoncé, dénoncé, détaillé par le menu la dictature du chiffre et de la vitesse, la loi de la jungle et du paraître. Et, jusque dans la ponctuation des silences, les personnes rencontrées ont toujours posé deux questions récurrentes: « A quoi ça sert tout ça? A quoi on sert? » Et au fil des jours, le sous-titre « A quoi on joue? » est remonté à la surface sur la page d’écriture à la place du titre initial.

 

 

« A quoi on joue? » le moment de poser cette question en public, et en musique. Et si le sujet est grave c’est avec finesse et ironie qu’il est traité par une équipe d’acteurs-musiciens funambules qui passent de la chanson au théâtre en un clin d’œil, pour que les rires se conjuguent aux larmes dans un juste équilibre.

 

 

Plus de renseignement?link

 

 

(*) 4 Place de Lenche  13002 Marseille,  tel 04 91 91 52 22

 

 

Catalogue de la bibliothèque du 48

le 04 October 2012

Catalogue de la bibliothèque du 48

Voici le catalogue de la bibliothèque du 48 mis à jour début octobre.

Désolé pour la présentation...

 

 

 

Mardi 23 octobre...Débat femmes d'Europe!!

le 04 October 2012

Mardi 23 octobre...Débat femmes d'Europe!!

Rue Théophile Naudy! Une petite rue perpendiculaire à la rue Saint-Marc, au sud de la rue de l'argonne...

20121003-Libération-Hobsbawm, un siècle au long cours

le 03 October 2012

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20121003-Le Monde-Eric Hobsbawm, un historien franc-tireur

le 03 October 2012

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20121002-L'Huma-Le célèbre historien marxiste Eric Hobsbawm est décédé

le 03 October 2012

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"Rendez-vous à l'atelier 2012" du 13 et 14 octobre

le 02 October 2012

"Rendez-vous à l'atelier 2012" du 13 et 14 octobre organisées par la région Rhône Alpes et la MAPRA

Trois artistes seront exposés donc dans l'atelier "La soute" : Anya Belyat-Giunta, Julio Garcia et Eleni Pattakou.

Trois autres ateliers de la Scof - Cité d'artistes ouvriront leurs portes pour cette occasion.

Rappel, site de la Scof: http://www.scof.citedartistes.com

Trouvez  les informations sur cette activité dans toute la région sur le site suivant : http://www.rendezvousalatelier-mapra.fr

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)