Fédération de l'Oise

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Décès de Michel Apel-Muller : « Il aimait partager son savoir, ses passions et ses rêves » (Pierre Laurent)

le 21 December 2012

Décès de Michel Apel-Muller : « Il aimait partager son savoir, ses passions et ses rêves » (Pierre Laurent)

 

Je viens d'apprendre la disparition de Michel Apel-Muller, et je veux dire à ses proches, à sa famille combien j'ai de peine et de chagrin. Le nom de Michel est lié aux grands moments de la vie intellectuelle du Parti communiste français et de notre pays, et il restera associé à celui d'Aragon et d'Elsa Triolet dont il promut les œuvres en dirigeant le Fonds Aragon et l'unité de recherche du CNRS qui lui est consacré, ainsi que la Fondation Aragon-Elsa Triolet, installée au moulin de St Arnoult-en-Yvelines. On lui doit les éditions critiques d'œuvres d'Elsa Triolet Mille Regrets (1973) et Le Monument (1990) qui restent des références essentielles.

Ancien élève de l'École normale supérieure, professeur au Havre et maître de conférence à l'université de Besançon, Michel Apel-Muller fut membre du comité de rédaction de la revue La nouvelle critique (1960-1977) et collaborateur du quotidien l'Humanité. Il aimait par-dessus tout partager et transmettre son savoir, qu'il avait immense, ses passions, qu'il avait nombreuses, et ses rêves, qu'il avait sans limite.

Militant communiste depuis l'âge de 19 ans, Michel était grandement estimé et admiré par ses camarades qui s'inclinent devant sa mémoire.

Soirée spéciale au siège du PCF : hommage à Oscar Niemeyer et clôture du mois Aragon - Paris, 19 décembre 2012

le 20 December 2012

Soirée spéciale au siège du PCF : hommage à Oscar Niemeyer et clôture du mois Aragon - Paris, 19 décembre 2012

Claude, Hélène, Jean-Charles et Yvette se sont retrouvés au siège du PCF, à l'espace Oscar Niemeyer, pour une soirée où hommage fut rendu à Oscar Niemeyer, disparu le 5 décembre dernier à l'age de 104 ans. Elle s'est poursuivie par un programme clôturant le mois dédié à Aragon « Aragon, aujourd'hui ».

 

Sous la coupole scintillante de mille feux, nous étions dans un des temples de la parole. Pierre Laurent nous a parlé de la vie de cet architecte brésilien, créateur de cet immeuble, de cet espace où nous étions réunis. Il a passé la parole à un ami d’Oscar Niemeyer, Paul Chemetov,  homme à la chevelure blanche et à l’attitude aimable.

Puis ce furent deux artistes : l’un, Pierre Lebelâge, guitariste et poète qui nous chanta Aragon et Ferré mais aussi ses compositions pleines de gentillesse et d’humour, de plaisir de mélanger, d’innover les mots et les tournures de phrases. L’autre, Agnès Bihl, détonnant mélange de révolte et de tendresse.

Puis Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF, et le psychiatre Roland Gori, initiateur de « l'appel des appels », discutèrent autour de « la culture et l'art face aux défis d'aujourd'hui ». La technique fut présentée comme asservissant l’être humain, contrairement à la pensée, la création, l’imagination. Ce qui a fait réagir Jean-Charles Dubart, amoureux des sciences, de la science et de la technique au service de l’homme.

Paroles offertes, paroles reçues, paroles échangées, paroles murmurées, paroles rêvées, plaisir partagé !

Paroles enregistrées d’Antoine Vitez sur Aragon, écoutées ce soir, dessinant  l’idéogramme du cœur.

Il fut plusieurs fois fait allusion au Comité central d’Argenteuil en 1966 où la culture fut dénommée « le pain de l’esprit », et la nécessaire rencontre des humains fut chantée dans :

« Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre, que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant…. ? »

 

Liens :

 

Soirée spéciale au siège du PCF : hommage à Oscar Niemeyer et clôture du mois Aragon - Paris, 19 décembre 2012

le 20 December 2012

Soirée spéciale au siège du PCF : hommage à Oscar Niemeyer et clôture du mois Aragon - Paris, 19 décembre 2012

Journée d'actions pour le spectacle

le 19 December 2012

POUR LA SANCTUARISATION DES CREDITS DE LA CULTURE ET DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC.
POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES, LES CONVENTIONS COLLECTIVES ET LES DROITS SOCIAUX

RASSEMBLEMENT A PARIS LE 20 DECEMBRE - PLACE DU PALAIS ROYAL A 10H

 

20121217-Libération-Le Web prend de l'auteur [Licences Creative Commons]

le 18 December 2012

20121217-Libération-Le Web prend de l'auteur [Licences Creative Commons]

21 décembre, Montataire - Ciné-débat autour du film « Le Havre » de Haki Kaurismäki

le 17 December 2012

21 décembre, Montataire - Ciné-débat autour du film « Le Havre » de Haki Kaurismäki

Rendez-vous pour la projection du film « Le Havre » de Haki Kaurismäki, suivie d'un débat

 

le vendredi 21 décembre 2012

à 20 h 30

au Palace de Montataire 

 


Marcel Marx, ex-écrivain et bohème renommé, s’est exilé volontairement dans la ville portuaire du Havre où son métier honorable mais non rémunérateur de cireur de chaussures lui donne le sentiment d’être plus proche du peuple en le servant.

Il a fait le deuil de son ambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constitué par le bistrot du coin, son travail et sa femme Arletty, quand le destin met brusquement sur son chemin un enfant immigré originaire d’Afrique noire. Quand au même moment Arletty tombe gravement malade et doit s’aliter, Marcel doit à nouveau combattre le mur froid de l’indifférence humaine avec pour seules armes son optimisme inné et la solidarité têtue des habitants de son quartier.

Il affronte la mécanique aveugle d’un Etat de droit occidental, représenté par l’étau de la police qui se resserre de plus en plus sur le jeune garçon réfugié. Il est temps pour Marcel de cirer ses chaussures et de montrer les dents. 

 

Source de l'Humanité du 21 décembre 2011 : Kaurismäki invente un havre de fraternité

Source de Politis : « Le Havre » de Aki Kaurismäki : le port de l'entraide

 

20121213-L'Humanité Dimanche-Il était une fois… Oscar Niemeyer, le maître du béton courbe

le 15 December 2012

20121213-L'Humanité Dimanche-Il était une fois… Oscar Niemeyer, le maître du béton courbe

Figures d'humanité. Marseille, carrefour de tous les malheurs

le 12 December 2012

Figures d'humanité. Marseille, carrefour de tous les malheurs

La cité phocéenne était au centre des réflexions lors de la rencontre organisée par les Amis de l'Humanité, avec Edmonde Charles-Roux et Philippe Caubère.

Edmonde Charles-Roux et Philippe Caubère ont dialogué à propos de « leur » Marseille et de celui d'André Suarès, dans le cadre du cycle « Figures d'humanité », et à l'occasion du spectacle de Philippe Caubère, Marsiho, d'André Suarès, à la Maison de la poésie jusqu'au 13 janvier 2013.

Ernest Pignon-Ernest a tout d'abord pris la parole pour expliquer la situation de Claude Guerre, remercié de la tête de la Maison de la poésie. malgré un bilan positif (83 spectacles créés sur la poésie contemporaine), tout en invitant chacun pour le (peut-être) dernier rendez-vous des « Figures d'humanité » à la Maison de la poésie, autour de l'écrivain Michel Butor, le 19 janvier prochain (*).

Puis Charles Silvestre a remercié le nombreux public présent, dont l'homme de théâtre Antoine Bourseiller, en-donnant la liste exhaustive des intervenants (d'André Herrero à Bernard Lubat, en passant par Jean Ziegler, Edgar Morin et Raymond Aubrac) qui se sont succédé depuis l'automne 2008, grâce à quatre cycles de réflexions et 21 conférences sur le thème de l'humanité, cher à Jean Jaurès.

Edmonde Charles-Roux, qu'on ne présente plus, et Philippe Caubère ont ensuite entamé un passionnant dialogue sur leur relation avec la ville de Marseille, vue par les yeux d'André Suarès, auteur de Marsiho, joué par l'acteur à la Maison de la poésie : « On comprend mieux cette ville grâce à ce texte retrouvé par Philippe Philippe Caubère, affirmait la présidente d'honneur des Amis de l'Humanité. Il faut accepter qu'au bout de la Canebière… il v a l'Afrique. Marseille est un avant-poste du Maghreb, qu'on le veuille ou non. »

L'acteur acquiesçait et rejoignait l'écrivaine, membre du jury Goncourt, pour insister sur le caractère singulier de la cité phocéenne : « Suarès a écrit : "Celui qui naît à Marseille n'a pas besoin de partir, il est déjà parti." Marseille est dure avec ses artistes; par exemple… » Oui, reconnaissait l'ancienne résistante, c'est une ville grecque, une ville de la tragédie : « Les Marseillais sont bons, sauvages mais sentimentaux. Ils ont accueilli les Arméniens après le génocide et les juifs et les pieds-noirs : c'est le carrefour de tous les malheurs… Cendrars aussi a su écrire sur Marseille, dans l'Homme foudroyé. Marseille est la capitale de l'aventure, pas de la culture. Quoi qu'on en dise… » « L'art ça ne paie pas », concluait Philippe Caubère. « Marseille n'a pas changé. Elle reste un port de commerce, complexée d'être la deuxième ville de France. »

Guillaume Chérel (L'Humanité, le 12 décembre 2012)

(*) Maison de la poésie, passage Molière, 157, rue du faubourg Saint-Martin, Paris 3e. Tél. : 01 44 54 53 00. « Figures d'humanité » autour de l'écrivain Michel Butor, le 19 janvier 2013.

Récital de la Soprano Farida Khellaf le 20 décembre à Valréas

Par Farida KHELLAF, le 12 December 2012

Récital de la Soprano Farida Khellaf le 20 décembre à Valréas

 

"Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter!" disait Samuel BECKETT célèbre dramaturge de l'absurde et bien je vous propose avant la fin du monde un petit récital lyrique à l'Eglise Notre Dame de Nazareth, à Valréas, le jeudi 20 décembre 2012 à 20h30. Au programme, mes airs préférés de Puccini, Verdi, Mozart, Cilea et d'autres encore...je serai accompagnée par Dimitri Gelas au piano. J'espère vous y retrouver nombreux pour célébrer ce moment unique!

 Libre participation aux frais,

 

Farida Khellaf 

Soprano

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le 12 December 2012

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)