Fédération de l'Oise

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Vente militante du muguet de la Fête du Travail par le PCF Paris 14e

le 29 avril 2019

Vente militante du muguet de la Fête du Travail par le PCF Paris 14e

La Section PCF de Paris 14e tiendra ses points de vente militante du muguet de la Fête du Travail
☞ au métro Alésia de 8h00 à 12h00
☞ au métro Plaisance de 6h00 à 12h00
☞ à la Rue Daguerre de 6h00 à 12h00
☞ à son local, au 32 rue Saint Yves 75014 Métro Alésia de 9h00 à 18h00

Réponse à l’article de Rue 89 Strasbourg du 21 mars 2019

le 22 mars 2019

Réponse à l’article de Rue 89 Strasbourg du 21 mars 2019

Réponse à l’article de Rue 89 Strasbourg du 21 mars 2019

 

La presse nationale s’est faite l’écho ces derniers mois de faits de violences sexuelles et sexistes au sein du Parti communiste français et du MJCF.

 

La vague MeToo a permis à de nombreuses femmes de prendre la parole et surtout à ce que cette parole soit considérée. La honte change de camp et c’est une bonne chose. Le Parti communiste français voyant émerger en son sein une libération de la parole de nombreuses femmes a rappelé son parti pris inconditionnel pour les victimes et son soutien à celles-ci.

 

Lors de la réunion de ses instances nationales, les 16 et 17 mars 2019, un débat approfondi sur l’urgence de prendre ces questions à bras le corps s’est déroulé, aboutissant au vote d’une résolution à l’unanimité1. Un dispositif « Stop violences » a été mis en place en 2018 au niveau national afin d’accueillir, d’écouter et d’accompagner les victimes. Son objectif est de garantir une « tolérance zéro » sur ces questions dans notre organisation politique. Le PCF, résolument féministe, a réaffirmé sa détermination à permettre à toutes les femmes de trouver la place qu’elles souhaitent en son sein à tous les niveaux et à développer une formation de l’ensemble de ses adhérent.e.s sur ces questions.

 

En 2016, la Fédération du Bas-Rhin du PCF a eu connaissance d’une suspicion d’agression sexuelle impliquant un de ses membres. Celle-ci a pris l’initiative d’entreprendre toutes les démarches nécessaires pour comprendre la situation. Le parti pris du PCF étant toujours celui de la victime afin que sa parole soit entendue et respectée, cette grave allégation a été prise en compte avec tout le sérieux requis.

 

À la lecture de l’article de Rue 89 Strasbourg, la Fédération du Bas-Rhin du PCF constate que le témoignage de la victime ne correspond pas à celui qu’elle a recueilli en 2016. La Fédération du PCF témoigne ici de son soutien inconditionnel à la victime des agissements décrits dans l’article. Il a fallu plus de deux ans pour que cette parole se libère. Face à un traumatisme, toute personne peut avoir besoin de temps pour mettre des mots sur l’évènement vécu, nous le savons.

 

Les dirigeants et la secrétaire départementale du PCF 67 se sont assurés d’établir les faits de manière à apporter des réponses à leur hauteur. Dans une situation de suspicion d’agression sexuelle, il est du devoir d’un.e responsable politique de ne céder en aucun cas à une instrumentalisation de la parole mais au contraire de veiller en priorité à la protection de la victime.

 

Dans une telle situation, chaque adhérent.e du PCF comme du MJCF se doit de transmettre les éléments en sa possession aux dirigeant.e.s des organisations au niveau local ou national. Le choix de certain.e.s de n’avoir pas porté une parole claire et d’avoir laissé place à la suspicion, engage leur responsabilité. Le choix de dénoncer des actes, contre la volonté d’une victime supposée, c’est lui faire subir une violence supplémentaire, celle de ne pas reconnaître sa parole à un moment donné de son cheminement personnel. De tels agissements sont toujours en défaveur de la victime.

 

Toutes les interprétations et sous-entendus cités dans l’article de Rue 89 Strasbourg concernant des positions de la direction départementale du PCF constituent une accusation d’une extrême gravité. Ces déformations de la réalité portent de plus atteinte à la dignité de chacun.e des adhérent.e.s et membres de cette direction.

 

Les communistes considèrent que les violences sexuelles et sexistes ne sont pas l’affaire des seules personnes concernées. C’est la raison pour laquelle dans notre combat pour l’émancipation des femmes, la question de l’éradication de ces violences dans la sphère publique comme privée est fondamentale.

 

Parti communiste français, Fédération du Bas-Rhin

 

 

1 https://assets.nationbuilder.com/pcf/mailings/1484/attachments/original/Re%CC%81solution_violences_sexuelles_adopt%C3%A9e.pdf?1552927505

PROJET SEIXO : construction d’immeubles rue Georges Lassalle

le 19 février 2019

PROJET SEIXO : construction d’immeubles rue Georges Lassalle

L’association de défense des riverains a reçu la décision du Tribunal Administratif de Pau qui les déboute exclusivement sur vice de procédure sans avoir, un instant, regardé les questions de fond posées par ce dossier.
Leur inexpérience sur l’interprétation des textes en matière de délai d’action a donc suffi pour que le tribunal rejette la requête.
Nous avions pourtant attiré l’attention du Maire à deux reprises y compris devant le Conseil Municipal pour mettre en évidence les inconvénients majeurs de ces projets de construction d’immeubles rue Georges Lassalle : Zone UD du PLU, zone résidentielle attenante à une ceinture verte protégée, insuffisance des stationnements, proximité inacceptable des immeubles projetés avec les maisons individuelles voisines et les problèmes inhérents à l’état catastrophique de la rue Georges Lassalle engendrant des dangers pour les riverains : pas de trottoirs, etc.
En dépit de nos mises en garde afin que soient prises en compte ces questions importantes le Maire a donné carte blanche aux deux promoteurs sans demander la moindre modification de leurs projets.
Nous avions pourtant reçu la signature de quatre-vingt personnes voisines du secteur impacté.
La requête a été rejetée. L’association ne disposant pas des ressources permettant de vérifier les allégations qui indiquent précautionneusement que la date de dépôt est validée par une attestation du Maire « jusqu’à preuve du contraire ! ».
Les personnes impactées restent très vigilantes sur la suite de cette affaire et tiendront informé la population de l’évolution de ce dossier.
L’article du journal Sud-Ouest du lundi 18 février 2019 sous le titre « procédure en cours » indique une « condamnation » par le tribunal administratif de Pau or il s’agit d’un rejet d’une requête selon les propres termes de l’ordonnance. Est-ce que les mots ont toujours le même sens ?
L’association récuse cette formule.

Joël Da Silva

Grande soirée de mobilisation pour l'Humanité

le 17 février 2019

Grande soirée de mobilisation pour l'Humanité

GRANDE SOIRÉE DE MOBILISATION POUR L'HUMANITÉ

Déjà des centaines d’inscrits, des dizaines de personnalités d’horizons divers et de toute sensibilité, une multitude d’artistes, de créateurs, de responsables associatifs, syndicaux, politiques... annoncent leur participation à la grande soirée de mobilisation pour l’Humanité qui se se tiendra Vendredi prochain, 22 février à Montreuil, au Palais des congrès, Marcel Dufriche à partir de 17h30.

S'INSCRIRE: https://www.humanite.fr/mobilisation

Par delà la diversité des opinions nous invitons à venir très nombreux pour faire ensemble cette demande: pas touche à l’Humanité! C'est la meilleure garantie de son avenir et de son indépendance.

De nombreux artistes dont Yvan Le Bolloch, Feloche, Thomas Pitiot, Zahia Ziouani, Didier Porte, Mouss et Hakim, Audrey Vernon, Cotton Bellyse produiront tout au long de la soirée.

Des dizaines de personnalités dont Bernard Thibault, Élisabeth Roudinesco, Céline Verzeletti, Olivier Bétourné, Mathilde Larrère, Benjamin Stora, Clémentine Autain, Nacer Kettane, Régis Debray, Laurent Brun, Ignacio Ramonet, Lucie Pinson, Olivier Besancenot, Monique Pincon Charlot, Hervé le Treutre, Benoit Hamon, Thierry Marx, Pierre Serna, Katia Dubreuil, Serge Moati, Anne Eydoux, Jean Jacques Aillagon, Ignacio Ramonet, Erick Orsenna, Fabien Roussel, Anousone Um, Emmanuel Todd, Cedric Villani, Jean Mouzat, Ian Brossat, Céline Verzeletti...

Amplifions encore la mobilisation. Ce sera une étape nouvelle de la relance de l'Humanité.
Ça comptera!

HOPITAL EN DANGER , IL Y A URGENCE !

le 10 février 2019

HOPITAL EN DANGER , IL Y A URGENCE !
LE "TOUR DE FRANCE DES HÔPITAUX" A FAIT ETAPE DANS LE BAS RHIN LE 8 FEVRIER 

Hôpital public en danger, il y a urgence !

Hulliya Turan et Laurence Cohen

Vendredi 8 février, la Fédération du Bas-Rhin du PCF a accueilli Laurence COHEN, sénatrice et vice-présidente de la commission des affaires sociales au sénat : une étape du Tour de France des Hôpitaux et des Ehpad.

Rencontre de syndicalistes à Haguenau

Avant d'échanger avec la vingtaine de personnes présentes le soir à la réunion publique Maison des Associations, la délégation, composée de Laurence Cohen, Hülliya Turan, secrétaire départementale du PCF, Antoine Splet, élu de Schiltigheim à l'Eurométropole et Laurence Winterhalter, adjointe au maire de Schiltigheim, s'est rendue sur le site du Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg et au Centre hospitalier de Haguenau. La délégation a également organisé un repas de travail avec le professeur Mazuccotelli.

Même constat côté personnels, comité d'usagers et syndicats : l'hôpital n'est pas une entreprise, et la santé pas une marchandise. Les politiques publiques d'équilibre budgétaire torpillent notre système de santé, asphyxient les services, pressurent les personnels et mettent les patients en danger . 

Dans le même temps les cliniques privées à but lucratif notamment, placent l'hôpital dans un rôle palliatif, sans parler des problèmes liés à l'assurance maladie et des questions de dépassement d’honoraire... 

Rencontre du professeur Mazuccotelli

Nous tenons à remercier pour leur accueil, les directions des hôpitaux, toutes celles et ceux qui nous ont reçus, de même que Syamak Aggha Babaei, urgentiste, vice-président de l'Eurométropole ainsi qu'Alexandre Feltz, médecin généraliste, adjoint au maire, pour leur témoignages.

Rendu-compte de la visite des hôpitaux lors d'un débat à la Maison des associations

Il apparaît clairement qu'une réflexion sur l'hôpital public au 21ème siècle nécessite débat pour trouver une articulation entre les besoins des populations, les réalités des territoires, la médecine de ville et la pratique "en libéral". Et une question se pose : ne manquerait-il pas des échelons au niveau local comme par exemple des centres de santé ?? 

                           

Intervention d'Alexandre Feltz                        Intervention de Syamak Aggha Babaei

Au Parlement,  les communistes proposeront une Loi-cadre. Sur le terrain ils continueront à se battre pour l'hôpital public mais aussi pour des politiques publiques ambitieuses.

Rassemblement pour une autre politique migratoire

le 03 février 2019

Rassemblement pour une autre politique migratoire

le rassemblement de samedi 2 février contre la loi asile immigration a rassemblé une cinquataine de personnes place Kléber. Les gilets jaunes ont croisé ce rassemblement et se sont montrés dans l'ensemble fort curieux même si l'un ou l'autre a eu des propos ant-migrants.

https://collectifjusticeetlibertes.blogspot.com/2019/01/appel-au-rassemblement-samedi-2-fevrier.html

Voici l'intervention de notre camarade Yasmina

"Chers amis, chers camarades,

J'interviens au nom de la fédération du Bas Rhin du parti communiste français.

La loi asile-immigration adoptée il y a maintenant un peu plus de 4 mois reste une loi inutile, dangereuse, inefficace et indigne de la France.

Il nous faut une autre politique migratoire

Aucun pays n’échappe aujourd’hui à ces questions. Si le droit à la mobilité est reconnu par la déclaration des droits de l’Homme, les migrations forcées ne cessent d’augmenter. On le doit à l’état du monde actuel. Un monde où une poignée d’individus possède autant de richesses que des centaines de millions de personnes, où la pauvreté et des conflits sans fin jettent sur les routes de l’exil des femmes, des hommes et des enfants.

S’y ajoutent les dérèglements climatiques, la montée des eaux, l’appauvrissement des terres.

Comment peut-on s’imaginer que la seule réponse serait de construire des murs que l’on voudrait infranchissables... illusion meurtrière !

Et que dire du refus d'octroyer un pavillon au navire des ONG comme l'Aquarius !

Aujourd’hui, personne n’a proposé à l’Aquarius de lui accorder un pavillon. Or, ne pas lui donner un nouveau pavillon, c’est accepter de laisser mourir sous nos yeux les naufragés ; c’est violer les conventions internationales, c’est se rendre coupable du crime de non-assistance à personne en danger.

Notre responsabilité est d’accueillir les migrants avec dignité et dans le respect de leurs droits, fixés par des traités internationaux trop souvent oubliés ou détournés par les mêmes États qui les ont ratifiés. Comme, récemment, le pacte de Marrakech lors de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York le 19 décembre 2018 152 pays ont voté pour dont la France.

Ce pacte essaie de tenir compte à la fois des droits humains, des migrants et des attentes des gouvernements, notamment sur le plan de la sécurité et du contrôle des frontières. Il énonce une série de principes directeurs (une dizaine) et 23 objectifs associés à un engagement.

Ce texte est plus intéressant pour le droit des migrants que la loi asile-immigration de la France. Malheureusement, sa valeur non contraignante est certainement un handicap à tout progrès et toute amélioration des droits des migrants et reflète malheureusement la période où ce débat est hystérisé et manipulé par les nationalistes, les souverainistes, l’extrême-droite, la droite et les populistes.

Les votes pour ce pacte montrent bien l’Europe forteresse que certains souhaitent construire. Au sein de l’Union Européenne, parmi les 28 États membres, 19 ont voté POUR, 3 ont voté CONTRE, 5 se sont abstenus et 1 n’a pas participé au vote. Cette cacophonie ne va pas faciliter l’indispensable solidarité pour accueillir dignement les migrants en Europe en respectant le droit international.

Les politiques sécuritaires coûtent un pognon de dingue ! et c'est aussi une aubaine pour les entreprises de vente d’armes !

- 4 milliards d’euros pour la sécurité intérieure des frontières et des visas de 2014 à 2020 ;

- 46 millions d’euros pour un mur de barbelés de trois mètres de haut en Bulgarie ;

- 50 000 € par jour pour le dispositif de frontière franco-italienne dans les Alpes-Maritimes

.

Alors que les dépenses pour un accueil en France s'élèvent à

- 6,5 millions d’euros pour deux centres d’accueil à Paris et à Ivry pour plus de 20 000 personnes ;

- 120 millions d’euros pour une politique d’État d’accueil et d’aide pour 50.000 mineurs non accompagnés.

Nous sommes loin des 4 milliards d'Euros de dépense sécuritaire !

Le Parti communiste français prône la liberté de circulation et d’installation de toutes et tous, ressortissants ou non, dans toute l’Union européenne.

La France doit garantir un accueil digne, le respect à l’hébergement inconditionnel, la demande de protection de ceux qui arrivent sur son territoire quel que soit leur statut, et elle doit favoriser leur intégration.

Pour toutes celles et ceux qui vivent sur notre planète, il est temps de mettre en œuvre des politiques qui reposent sur l’égalité et la dignité. Nous voulons des politiques respectueuses des droits de l’Homme, le droit à l’éducation, à la santé, au travail, et de vivre en famille.

Je fini sur une citation de Stéphane HESSEL, résistant :

"Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil national de la résistance".

L'Ukraine depuis le procès Schartzbard-Petlioura avec Monique Slodzian au 32! Café Politique

le 02 février 2019

L'Ukraine depuis le procès Schartzbard-Petlioura avec Monique Slodzian au  32! Café  Politique

Le 32! Café politique vendredi 8 février 2019 18h30

L'Ukraine depuis le procès Schartzbard-Petlioura

À partir de ce procès historique, Monique Slodzian rappelle la part obscure de ce nationalisme ukrainien défendu par l'Union Européenne comme une pure aspiration à la liberté au prix d'une guerre sans fin contre le Donbass.

Café politique avec
Monique Slodzian
Professeure à l'Institut national des langues et civilisations  orientales, spécialiste de la Russie et de la litérature russe contemporaine, Monique Slodzian est l'auteure d'une dizaine de traductions, d'adaptations de romans et de pièces de théâtre d'écrivains russes et  soviétiques. «L'Ukraine depuis le procès Schartzbard-Petlioura» a suivi la parution des «Les enragés de la jeune littérature russe» aux Éditions de La Différence.

Entrée libre

Le «32!» Café Politique de la Section PCF du 14ème
32 rue Saint Yves 75014 Paris
Métro Alésia
http://paris14.pcf.fr
https://www.facebook.com/pcfparis14

Imposons le débat - Les cahiers de la colère

le 28 janvier 2019

Imposons le débat - Les cahiers de la colère

Avec son courrier et un «grand débat», voilà comment Macron veut cadenasser et orienter la voix des citoyen.ne.s.

Celles et ceux qui ont enfilé un gilet jaune, celles et ceux qui les soutiennent de coeur et de raison, l’ont décrypté, tout ceci se réduit à gesticulations et enfumage méprisant !

Pas découragés, nous ferons entendre notre voix et nous imposerons le débat. Avec les cahiers de doléances, des cahiers de la colère et de l’espoir, nous pouvons toutes et tous participer, faire entendre de partout notre voix, nos propositions, nos choix.

Nous vous proposons de remplir en ligne un questionnaire ouvert, pour posez nos questions, exprimer nos colères et surtout proposez nos réponses à la crise !

Ne les laissons pas fermer le débat ! Prenons la parole !

https://framaforms.org/cahiers-de-doleances-paris-13e-1548678105

 

 

2650 postes d’enseignants supprimés dont 67 en Alsace L’avenir de nos enfants en jeu !

le 25 janvier 2019

2650 postes d’enseignants supprimés dont 67 en Alsace  L’avenir de nos enfants en jeu !

Communiqué

2650 postes d’enseignants supprimés dont 67 en Alsace

L’avenir de nos enfants en jeu !

Dans la droite ligne de la politique de réduction du nombre de fonctionnaires voulue par CAP22, 2650 postes d'enseignants vont être supprimés à la rentrée scolaire 2019. Les lycées sont étranglés, la régression est organisée systématiquement au nom de la réduction des dépenses publiques.

Dans l'académie de Strasbourg, 67 postes doivent être supprimés dans le second degré, équivalant à la fermeture de deux établissements complets, cela alors même qu'une augmentation de 1200 élèves est attendue à la rentrée prochaine en Alsace, et plus encore aux rentrées suivantes. Cette réduction drastique des personnels s'accompagne d'une réduction des heures d'enseignement permise par la réforme du lycée.

Le PCF condamne avec grande fermeté cette grave régression du service public d'éducation. Les communistes sont aux côtés des syndicats, des lycéens et des parents d'élèves pour exiger une politique éducative ambitieuse pour tous les élèves car, plus que jamais, l'accès de tous à une formation généraliste et émancipatrice est nécessaire pour faire face aux enjeux de ce siècle.

Pour donner à l'école les moyens dont elle a besoin, les communistes proposent de porter le budget de l'Éducation Nationale à hauteur de 7 % du PIB, afin de limiter les effectifs par classe de la maternelle au lycée et de mettre en place un plan de recrutement massif et de revalorisation salariale des personnels de l'éducation.

Tous les enfants sont capables d'apprendre et de progresser ! Mais aujourd’hui notre service public de l’éducation est en grand danger. Alors que près de huit Français sur dix sont opposés aux suppressions de postes dans l’Éducation nationale, plus que jamais le service public de l’éducation doit être défendu, mais plus encore, l'école doit être refondée pour être au service de TOUS les enfants de notre pays.

Hülliya TURAN,

Secrétaire départementale

EDDY WINTERHALTER NOUS A QUITTES

le 21 janvier 2019

EDDY WINTERHALTER NOUS A QUITTES

Ci-dessous quatre textes : de Hüllya TURAN, au nom de la Fédération du Bas-Rhin du Parti Communiste Français, de la Section Gauthier Heumann, ainsi qu'une interview de sa fille Laurence WINTERHALTER et la biographie du Maîtron.

L’hommage de la Fédération du Bas-Rhin du Parti Communiste Français

Cher.e camarade,

C’est le cœur lourd que nous apprenons de notre camarade Laurence, le décès de son père, notre camarade Edouard WINTERHALTER ce 18 janvier 2019, dans sa 95ème année.

Ses obsèques auront lieu le Jeudi 24 Janvier à 14h30, au centre funéraire de la Robertsau.

Nous voulons saluer sa mémoire et témoigner notre profond respect à ce dirigeant communiste qui a inscrit la justice sociale au cœur de ses combats.

Militant dévoué, Edouard est un exemple qui inspirera longtemps encore celles et ceux qui aujourd'hui incarnent le Parti communiste français du XXIème siècle.

Evacué en 1939, Edouard resta dans le Sud-Ouest et s’engagea dans la résistance et le maquis en 1944, au sein de l’armée secrète de Corrèze.

En 1956, Edouard s’installa à Bischheim pour prendre son poste d’instituteur, dans cette ville qu’il aimait et qu’il ne quittera plus.

C’est en 1962 qu’Eddy rejoindra le Parti communiste français, voulant défendre les libertés démocratiques à une époque où l’OAS voulait faire vaciller la République.

Fort en caractère, doté d’une grande finesse politique, Edouard Winterhalter fut un membre important de la direction départementale de 1965 à 1994. Du Comité fédéral au Bureau fédéral et au Secrétariat fédéral, Eddy était un camarade écouté et respecté, à l’instar des dirigeants qui ont marqué son temps : Gautier Heumann, Marcel Rosenblatt et Alphonse Boosz.

Marthe sa compagne, notre camarade décédée en 2015, a été une partenaire essentielle dans l'ardent combat politique d'Eddy

Figure incontournable du Parti communiste dans le nord de l’agglomération strasbourgeoise, candidat à de nombreuses reprises, Eddy fut la cheville ouvrière de l’élection des communistes à Bischheim en 1977. Devenu adjoint, il œuvra pour changer la vie des habitant.e.s de cette ville populaire, ouvrière et cheminote. C’est notamment grâce à son action que l’ouverture de la Ballastière, telle qu’elle existe aujourd’hui, fut rendue possible.

En 2017, en pleine campagne des Présidentielles, Edouard rédigea une tribune dénonçant la montée de l’extrême-droite, texte partagé plus de 23 000 fois sur les réseaux sociaux, avec plus de 17 000 commentaires, prouvant ainsi qu’il gardait l’œil vif et l’esprit aiguisé face aux enjeux de notre temps.

Fidèle à son parti jusqu’à son dernier souffle, Edouard donna encore des conseils aux élu.e.s communistes de Schiltigheim ces derniers mois et il collabora à la rédaction du « Bretzel », le journal de la section Gautier Heumann.

A notre camarade Laurence, sa fille, de même qu’à sa famille, nous souhaitons témoigner toute notre amitié et notre soutien dans cette difficile épreuve.

Hülliya TURAN

Secrétaire départementale

 

L’hommage de la section Gauthier Heumann

Chers camarades, Chers ami.es,

Au nom de la section, j’ai le regret de vous faire part du décès de notre doyen, Edouard Winterhalter qui nous a quittés dans sa 95e année.
Eddy, comme il était surnommé affectueusement, avait gardé toujours l’oeil vif sur le monde tel qu’il est aujourd’hui.
Camarade d’une grande valeur, Eddy nous apportait de précieux conseils politiques et rédigeait des articles pour notre journal, le Bretzel.
S’il est impossible de résumer en quelques lignes une vie militante aussi riche, nous souhaitons honorer la mémoire de notre camarade fidèle au parti « même quand les blés sont sous la grêle » comme disait Aragon.
Résistant et Maquisard, Eddy entre au Parti en 1962 pendant la guerre d’Algérie sur une base pacifique et anti-fasciste.
Très vite, notre camarade-instituteur occupe des responsabilités importantes au sein de la fédération du Bas-Rhin du PCF.
La finesse de ses analyses firent de lui un camarade respecté de tous.
Candidat à nombreuses reprises, réalisant des scores à deux chiffres, il devient une figure incontournable du Parti notamment dans le nord de l’agglomération strasbourgeoise, cette petite banlieue rouge sur les rives du canal de la marne au Rhin.
En 1977, il devient adjoint au maire à Bischheim, lorsque le Parti dirige la ville, jusqu’en 1983. C’est notamment grâce à son action que s'est réalisé l'aménagement de la Ballastière telle qu’on la connait aujourd’hui.
Dernièrement il s'est encore attelé à rectifier, à simplifier, à rendre compréhensifs quelques-uns des discours des camarades de la section aujourd’hui élus à Schiltigheim... »

Voici un texte de 2013, de sa fille Laurence, adjointe au maire de Schiltigheim, racontant le parcours d'Eddy :

« Ce soir me donne l’occasion de vous parler du parcours de deux camarades du PCF, outre Gauthier Heumann qui a donné son nom à notre section. Il s’agit d’Edouard Winterhalter mon père et son épouse, ma mère.

« C’était l’époque de l’OAS.

Mathilde Hartmann était monitrice au centre aéré à l’école de Bischheim où papa était instituteur. Ils ont fait connaissance et jouaient aux cartes ensembles avec maman et René le mari de Mathilde.

Un soir ils entendent à la radio que l’OAS préparait un coup d’état et envisageait de débarquer à Paris. L’OAS voulait renverser la république Française, il y avait un risque de fascisme en France après la guerre d’Indochine et d’Algérie (attentat sur De Gaulle-voir l’Huma 7 jours de l’époque). Après l’appel de Debré « à pied, à cheval, en voiture, il faut empêcher le coup d’état ». René Hartmann dit « je connais quelqu’un d’engagé à la CGT, « Bischoff ». A trois heures du matin ils se pointent au bureau de la CGT et lancent un appel à tous les partis de Bischheim. Le seul qui répond est le parti communiste.

Ils fondent avec son aide, un « comité antifasciste » dont la présidente est directrice d’école normale de filles protestantes à Neudorf.

Ils se réunissaient à l’aigle « de andler » à Bischheim. Le bistrot était plein à craquer.

Ensuite René et papa ont discuté pour voir à aller plus loin et comme le PCF proposait une école du parti, ils ont adhéré au PCF en 61/62.

Pour mon père ce n’était pas fortuit d’adhérer au PCF, en effet, à l’âge de 12 ans il apportait son repas à son père lors des grèves de 1936, ensuite il aimait l’histoire et avait participé au maquis. Le  parti communiste était le seul à s’activer vraiment à l’époque.

Donc Wencker était adhérent du PCF et était responsable du cimetière à la commune de Bischheim, il a saisi l’occasion de remonter le parti à Bischheim. Toutes les semaines ils se réunissaient au cimetière. A l’époque existait déjà la permanence (tenue par les Ateliers SNCF). On entrait dans le local de plein pied, les réunions se tenaient tous les vendredis soirs avec les gars des ateliers, ces réunions étaient ouvertes à tous les Bischheimois. Maman nous dit qu’on y fumait beaucoup et que quelquefois on n’y voyait plus rien, tant il y avait du brouillard.

Une divergence s’est faite jour à l’époque entre les gars des ateliers SNCF,  mon père et René. En effet les gars des ateliers estimaient qu’un ouvrier qui devenait contremaitre, n’avait plus sa place au parti. On ne pouvait pas avancer dans ce sens d’où des discussions animées sur les statuts du parti, sur le mot « classe ouvrière » etc…

Ils se sont lancés dans la bataille électorale des municipales en 64/65. Il existait un tas de club ouvriers (lutte-mandoline-harmonie de Schiltigheim), ils sont allés voir ces personnes pour constituer une liste.

Ils proposaient des séances de cinéma en plein air dans les quartiers populaires. Au début les gens étaient aux fenêtres et au fur et à mesure ils se sont installés avec eux et ont commencé à discuter.

Papa ramenait le matériel de cinéma de l’école, les films étaient commandés par la coopérative de l’école qui payait. Leur premier film s’intitulait « le train sifflera trois fois », ensuite au fur et à mesure ils ont montré des films politiques « le salaire de la peur », Dimitrov « l’incendie du Reichstag »,  « telmann ». Le patron du « rocher du sapin » leur a proposé d’utiliser le jardin derrière son bistrot pour le film sur Telmann. Ce film était long, c’est donc en 3 ou 4 fois qu’ils le proposèrent. A chaque représentation, il y eut de plus en plus de monde et les discussions allaient bon train.

S’Bechemer Blattel était leur journal, il fallait tout reconstruire, aller voir les gens, se rapprocher de la population, savoir ce que les gens voulaient. Ça s’est terminé avec l’action à la Ballastière à laquelle j’ai pris part avec une pétition et leur élection en 1977.

Papa écrivait les tracts à la maison sur une machine à écrire manuelle. Il ne fallait pas se tromper (stencils) sinon tout était à refaire, l’ordinateur n’était pas encore né et le copier/coller non plus. Le matériel d’imprimerie de l’école trônait dans la salle à manger à la maison, c’est là qu’il tirait les tracts. Ensuite en famille (mes frères, ma sœur, ma mère et moi-même) rapprochions les différentes pages, les agrafions, les plions. Bien sûr nous allions également les distribuer.

La vente des journaux comme le chante Jean Ferrat dans « Ma France » était une activité du dimanche matin. Ils faisaient du porte à porte, n’étaient pas toujours bien accueillis, mais à force se sont fait connaitre. Certaines fois lorsque le locataire était absent, papa lui mettait l »Huma 7 jours » ou l’Huma Dimanche dans la boite aux lettres. Le journal était toujours payé la semaine suivante.

Après la vente, ils allaient boire un coup au « rocher du sapin », à « l’aigle », à « la cave profonde ». Ils laissaient leurs journaux sur le coin de la table et avant d’aller de table en table pour vendre le restant, les gens venaient d’eux même l’acheter. Dans les villages qui concernaient la circonscription « Strasbourg-campagne » le même rituel se produisait.

Ils touchèrent ainsi des quartiers populaires importants.

En 1977 ils furent élus sur une liste d’union de la gauche (programme commun) à égalité, Parti communiste, parti socialiste et un maire (DR Lutz) sans parti. Papa était élu adjoint au maire à l’action sociale.

Bien sûr tout cela a été possible grâce à son épouse d’accord avec ses idées. Elle gérait le quotidien et les enfants et l’accompagnait lors des réunions de la section Strasbourg Campagne ou à la fête de l’Humanité. Elle trouva même le temps de coudre des costumes d’alsaciens et alsaciennes pour la fête. Nous y allions pour monter le stand, le démonter et entre les deux, servir la choucroute ou le schnaps…..

Elle l’accompagna aussi lors des bals car après leur élection  il fallait être présent lors de manifestations organisées par les associations de Bischheim. A la fin elle n’en pouvait plus d’aller danser.

Je voudrais ici les remercier d’avoir fait de moi ce que je suis !"

Biographie du Maîtron

Né le 7 octobre 1924 à Balbronn (Bas-Rhin) ; Instituteur ; communiste ; secrétaire fédéral du Bas-Rhin de 1965 à 1977, membre du bureau fédéral de 1977 à 1990 puis du comité fédéral de 1990 à 1994 ; maire adjoint de Bischheim (Bas-Rhin) de 1977 à 1983.

Le père d’Édouard Winterhalter, né en 1896, était le septième fils de la famille et avait reçu le prénom de Wilhelm, son empereur et parrain. Francophile, il s’engagea dans l’armée française en 1914 sous son second prénom, Alfred. Il exerçait le métier de cordonnier et appartenait à l’aile gauche des socialistes. Il fut l’un des dirigeants syndicaux de l’usine de chaussures Amos de Wasselonne. En 1936 le drapeau rouge flotta sur l’usine occupée. Il fut licencié quelques mois après et se mit alors à son compte. Sa mère née Marie Diss, était femme au foyer, catholique pratiquante. Le couple avait deux enfants.

Édouard Winterhalter fit ses études primaires à Wasselonne (Bas-Rhin) et, poussé par son instituteur, fut inscrit, dès 12 ans, à l’école primaire supérieure de l’Ill (aujourd’hui lycée Pasteur de Strasbourg) où il se rendait tout seul en train. Il obtint en 1938 une bourse pour préparer le concours de l’Ecole normale catholique d’instituteurs d’Obernai, qui fut évacuée à Solignac (Dordogne), en septembre 1939.

Édouard Winterhalter échappa aux chantiers de jeunesse, passa le brevet supérieur et fit un stage d’un an à Marseille et Aix-en-Provence en 1944. Après le bombardement de Marseille, en mai 1944, il fut rapatrié à Solignac, où, le jour même de son retour, il s’engagea dans le maquis avec plusieurs camarades de promotion. Il appartint à l’Armée secrète de Corrèze. Il se trouvait entre Brive et Tulle au moment des massacres d’Oradour-sur-Glane et de Tulle. Il participa à la prise de Brive. Il rejoignit la Première Armée et termina la guerre à la frontière autrichienne. Il rentra chez lui en octobre 1945.

A partir de 1946, il occupa plusieurs postes dans le Bas-Rhin, à Behlenheim, Ettendorf et Wasselonne. Membre du Syndicat national des instituteurs, il milita par la suite dans la tendance “Unité et Action“. En 1954, il demanda sa mutation, obtint Kœnigshoffen, quartier périphérique de Strasbourg. En 1956, il obtint sa mutation à Bischheim à l’école Leclerc, puis à celle de la République, dont il devint directeur. Il fut secrétaire général des associations scolaires de Strasbourg-campagne qui organisaient des colonies de vacances, des voyages etc… de 1959 à 1980, année de sa retraite.

Son engagement militant débuta au moment de la guerre d’Algérie. La nuit de l’appel de Michel Debré, le 15 avril 1962, il créa, avec René Hartmann un comité antifasciste ouvert à toutes les associations (le Mouvement de la Paix y participa, dont Marie Schmitt et Rémy Rontchevski) et aux organisations politiques (seul le PCF y répondit). De nombreux meetings furent organisés après l’attentat contre la petite Delphine Renard. Les salles étaient pleines. Édouard Winterhalter adhéra au Parti communiste français quelques mois plus tard. Il fut délégué au congrès de 1969 avec Alphonse Boosz, membre suppléant du comité central. En 1965, il suivit une école du parti destinée aux instituteurs et entra au secrétariat fédéral à la conférence du 3 octobre, pour s’occuper de la jeunesse. De nombreuses manifestations culturelles, politiques et de loisirs furent organisées pour les jeunes. Il y entraîna ses propres enfants, qui devinrent tous des militants. De 1968 à 1977, il fut secrétaire fédéral à la propagande, responsable aussi de l’Humanité. De 1977 à 1990, il retourna à sa demande au bureau fédéral et de 1990 à 1994 au comité fédéral. Il fut candidat communiste à plusieurs reprises : aux élections législatives de 1967 dans la 3e circonscription de Strasbourg (Bischheim, Schiltigheim etc), puis en 1973 (7 831 voix sur 94 271 inscrits, quatrième position) et 1978 (8 171 voix sur 114 100 inscrits). Aux élections du Conseil général, dans le canton de Schiltigheim, en 1967, il obtint 3 152 voix, puis 5 229 voix (deuxième position), mais en 1973, avec 1 751 voix, il figura en troisième position.

Édouard Winterhalter eut des fonctions municipales à Bischheim, ville de la banlieue autrefois rouge de Strasbourg. En 1971, la gauche manqua de justesse la mairie de Bischheim, mais en 1977 la liste commune d’Union de la gauche l’emporta. Élu adjoint au maire et membre du conseil de la Communauté urbaine de Strasbourg, il se consacra aux actions sociales de la municipalité, centrées sur l’urbanisme et le centre nautique. Dans ce cadre, il travailla, avec René Tabouret, architecte urbaniste, à la conception d’un plan d’urbanisme destiné à éviter que la ville ne devienne une cité dortoir découpée de voies rapides. Il s’agissait, dans « une bataille pour son espace », de préserver des espaces verts, d’assurer la liaison entre quartiers, grâce à la concertation des habitants. Ce projet reçut un prix, remis par le ministre Michel d’Ornano mais ne fut pas appliqué, la municipalité ayant changé de bord.

En 1977, Édouard Winterhalter accueillit Georges Marchais lors de son voyage en Alsace. De 1977 à 1983, il fut membre du Conseil national des élus communistes et républicains en tant que représentant du Bas-Rhin. Il y déplora régulièrement la prépondérance accordée aux Parisiens et le désintérêt profond de cette instance pour les questions locales.

La mairie de Bischheim repassa à droite en 1983. Édouard Winterhalter fut encore conseiller municipal, jusqu’en 1989, date à partir de laquelle il ne désira pas se représenter.

Il fut membre de France-RDA et à ce titre fit de nombreux voyages en RDA.

Il épousa, le 19 juillet 1947, Marthe Halftermeyer, née le 19 mars 1926 à Wasselonne (Bas-Rhin), morte le 1er avril 2015 à Strasbourg. Le couple eut 5 enfants.

Pour citer cet article :

http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article181793, notice WINTERHALTER Édouard par Françoise Olivier-Utard, version mise en ligne le 16 juin 2016, dernière modification le 16 juin 2016.

 

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)