Nous étions encore des milliers à manifester ce 6 juin dans l'Oise, à Beauvais, Compiègne et Creil, à l'appel de l'intersyndicale pour cette 14e journée nationale d'action et de grève pour le retrait de la réforme des retraites. Depuis des mois, avec les syndicats, nous nous mobilisons contre cette attaque sans précédent contre nos droits sociaux. Elle va nous obliger à travailler plus longtemps pour des pensions plus faibles. Elle va creuser les inégalités entre les femmes et les hommes, entre les salarié·e·s du public et du privé, entre les jeunes et les seniors.
Après la validation de sa loi par le Conseil constitutionnel, le président Macron croyait pouvoir tourner la page... mais il ne peut plus mettre le nez dehors sans concerts de casseroles ! Il est détesté par le peuple. Et le fossé démocratique ne se comblera pas à coups de matraque et d’arrogance.
Le 8 juin, une nouvelle bataille se tiendra à l'Assemblée nationale, où le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) a inscrit dans sa niche parlementaire une proposition de loi abrogeant le recul de l’âge efectif de départ à la retraite. Mais la commission des affaires sociales de l'Assemblée a vidé de son contenu la semaine précédente cette proposition de loi du groupe Liot, en retirant la question sur l'âge de départ à 64 ans. Cette dernière reviendra par l'intermédiaire d'un amendement du groupe Liot.
C’est pourquoi l’intersyndicale a lancé un site qui vous permet d’envoyer un message personnalisé à votre député·e pour lui demander de voter pour l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans le 8 juin.
C’est simple et rapide, il suffit de cliquer sur le lien internet ci-dessous ! Ne laissons pas passer cette chance, faisons entendre notre voix ! Mobilisons-nous massivement pour envoyer un message clair aux députés LR et Renaissance : nous voulons l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans ! La bataille des retraites n’est pas terminée. Ensemble, nous pouvons gagner !
ou en écrivant sur leur adresse électronique :
Les député·e·s auront-elles·ils cette fois l’occasion de voter pour ou contre l’allongement de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans ? En effet, l'obstruction à tout vote - car le gouvernement sais qu'il est minoritaire à l'Assemblée - pourrait être poursuivie par la présidente macroniste Braun-Pivet de l'Assemblée nationale, en émettant une déclaration d'irrecevabilité financière ; ou bien par le gouvernement, avec la demande d'un vote bloqué ne retenant pas cet amendement.
Crise démocratique, actionnaires gavé·e·s, services publics sacrifiés, retraite injuste, inaction écologique, ce pouvoir est illégitime. Toute la gauche, les citoyen·ne·s de bonne volonté, et le mouvement syndical doivent travailler à construire l’alternative à ce libéralisme fou.
Et, ensemble, citoyennes, citoyens, composantes de l’intersyndicale, forces politiques de gauche et écologistes, discutons, agissons pour construire la suite du combat pour les retraites et l’alternative aux politiques libérales, pour des « Jours heureux » !
