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Inondons les messageries du CNHi Plessis-Belleville pour dire « Stop à la répression syndicale et à la mise en cause du droit de grève ! »

Agissons : inondons de mails la Direction de CHNi !

Case New Holland (CNH) Plessis Belleville :

La FTM-CGT et l’UD CGT de l’Oise appellent à adresser des motions de soutien aux 10 salariés dont 7 délégués convoqués aujourd'hui et demain pour entretien préalable à licenciement, suite à la grève de la fin février.

Selon des témoignages de salariés cités dans un article de L'Humanité, « la direction fait preuve d'une brutalité et de pressions incroyables sur les salariés conduisant certain·e·s au bord du suicide. »

 

Envoyez vos messages de soutien à l’UD CGT 60

ud60@cgt.fr

qui transmettra !

 

Proposition de texte :

Stop à la répression syndicale et à la mise en cause du droit de grève !

J'apporte un fraternel soutien aux salariés de l’entreprise Case New Holland (CNH), au Plessis-Belleville. Dix d’entre eux dont sept militants de la CGT, SUD et FO sont victimes d’une mesure de mise à pied conservatoire avec un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.

Leur faute : juste de s’être mobilisés en grève pour dénoncer leurs conditions de travail catastrophiques.

Ces agissements doivent cesser.

Le droit de grève est un droit garanti par notre Constitution.

J' exige l’abandon immédiat des procédures disciplinaires et judiciaires à l’encontre ces salariés.

Signature : nom, prénom et qualité (membre du CD PCF Oise ou/et élu-e ou autre ...)

 

Lire aussi l'article en ligne de la NVO daté du 15 mars 2022 : Indignation face à la répression antisyndicale chez CNH au Plessis-Belleville (60)

 

 

 

Inondons les messageries du CNHi Plessis-Belleville pour dire « Stop à la répression syndicale et à la mise en cause du droit de grève ! »

Explication de la situation au CNHi par Laurent, responsable de l'UL CGT Valois

Et le témoignage de Thierry AURY (PCF Oise)

Voici le témoignage de Thierry Aury, secrétaire départemental de la Fédération de l'Oise du Parti communiste français qui était présent le 15 mars devant CNHi Plessis-Belleville à l'occasion d'une matinée de soutien aux salariés menacés, convoqués les 15 et 16 mars  :

Je suis allé ce matin apporter la solidarité des communistes de l'Oise aux salarié·e·s de CNHi au Plessis-Belleville, en butte à la répression patronale pour faits de grève. Dix salariés dont sept délégués étaient convoqués pour entretien préalable à licenciement.

Le PCF Oise proteste contre ce climat de peur et de chantage instauré par la Direction de ce groupe, lié à Stellantis et Fiat, pour contraindre les salarié·e·s à accepter des conditions de travail de plus en plus dégradées. Rappelons que les salarié·e·s de la plate-forme logistique de CNHi Plessis-Belleville avaient travaillé dans des conditions très difficiles durant toute la période de la pandémie,  permettant des profits juteux au groupes, sans aucune reconnaissance en terme de salaires et de conditions de travail. Nous demandons l'arrêt immédiat des procédures en cours, la réouverture de négociations sérieuses et respectueux avec les salarié·e·s.

Avec Fabien Roussel, nous agissons pour le renforcement des droits et des pouvoirs des salarié·e·s dans les entreprises, pour mettre fin à la monarchie patronale.

Le 15 mars 2022, France 3 Picardie a diffusé dans son journal télévisé 12-13 un reportage consacré à cette nouvelle mobilisation des salariés de CNHi Plessis-Belleville, titré « Social : le ton monte à CNHi » - reportage qui malheureusement ne peut être visionné car il n'est plus disponible à la demande et, sauf erreur, aucune page consacrée à ce mouvement social n'a été créée sur le site internet de France 3 Hauts-de-France.

Dans l'introduction au reportage vidéo, la journaliste plateau indiquait que les salariés se rassemblent « pour protester contre leurs conditions qu'ils jugent mauvaises », « des délégués pourraient être suspendus » dans cette entreprise « une nouvelle fois touchée par un mouvement ».

La journaliste sur place indique que « depuis quelques années, les syndicats dénoncent des conditions de travail très difficiles dans cette entreprise de 460 personnes. » L'année précédente, un mouvement de grève des salariés « avait duré deux semaines, 90 % d'entre eux l'avaient suivie ». La grève fin février 2022 avait été « moins suivie, puisque les salariés subissent des intimidations de la part de la Direction, voire des licenciements abusifs selon les syndicats, ce qui rend leur quotidien très anxiogène ».

Comme l'explique le délégué syndical CGT interrogé : « On a des salariés qui sont en pression, qu'on met en pression, on a des salariés qui nous alertent au suicide. » « Tous les matins je vois des salariés qui arrivent avec des yeux qui ressortent de la tête parce qu'ils en ont marre des conditions de travail, de la pression managériale qui est mise sur l'ensemble des salariés. »

La journaliste termine en disant que « des entretiens individuels d'une dizaine de délégués syndicaux sont prévus » jusqu'au lendemain. Une de leurs principales revendications : « que la Direction assure la santé physique et mentale des salariés », obligation légale de l'employeur.

Oise Hebdo du 16 mars 2022

20220316-OH-Le Plessis-Belleville-Case New Holland : suite à la grève, des syndicalistes menacés de licenciement

Oise Hebdo du 2 mars 2022

20220302-OH-Le Plessis-Belleville-Nouvelle grève à l'entrepôt de stockage de Case New Holland

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)