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Régionales 2021 : construisons une véritable alternative, dans une démarche de large rassemblement ! - Avion, 26 septembre 2020

Une vingtaine de camarades constituaient la délégation de l'Oise à la Conférence régionale du PCF des Hauts-de-France, réuniele 26 septembre à Avion dans le Pas-de-Calais, au cœur de l'ancien bassin minier. 

À l'unanimité, les délégué·e·s ont soutenu une démarche de large rassemblement des forces et des citoyen·ne·s de gauche et écologistes sur la base d'un projet en rupture avec les désastreuses politiques libérales et d'austérité, pour construire une véritable alternative porteuse de progrès social et de la nécessaire transition écologique et fondée sur la participation citoyenne. 

Fabien Roussel, député du Nord, désigné chef de file des communistes pour l'élection régionale de mars 2021, aux côtés de Cathy Poly Apourceau, sénatrice du Pas-de-Calais, a souligné : « nous n'opposons pas "fin du mois et fin du monde" » et « nos priorités sont tout à la fois le pouvoir d'achat, le climat, et  l'emploi ». 

Développement des services publics en premier lieu dans la santé, l'éducation, les transports collectifs, relocalisations industrielles et circuits courts alimentaires, Banque Publique Régionale pour financer les projets publics et privés utiles aux habitant·e·s et au territoire, les PME, l'économie sociale et solidaire, soutien à la culture et aux associations, formation et emploi des jeunes ont été au cœur de nombreuses interventions destinées à nourrir un projet commun régional pour des changements concrets pour la population.

Avec Loïc Pen, médecin urgentiste, conseiller municipal de Nogent-sur-Oise et Jessica Elonguert, étudiante, conseillère municipale de Creil, chefs de file des communistes de l'Oise, nous ne laisserons pas le débat politique se résumer à un faux choix entre macronistes, LR et RN. Nous voulons porter une véritable alternative porteuse de progrès social er écologique.

Catherine Dailly, conseillère départementale communiste du canton de Montataire, en binôme avec Jean-Pierre Bosino, est intervenue sur l'enjeu des élections départementales qui auront lieu en même temps que l'élection régionale. La droite à la tête du département de l'Oise depuis 2015, ce sont des suppressions d'emplois, la fermeture de services publics, la volonté de privatiser des services, le flicage des pauvres et la justification des politiques d'austérité. Là aussi il y a grand besoin d'une autre politique porteuse de progrès social er écologique et fondée sur la participation des citoyen·ne·s aux décisions.

 

 

 

 

Régionales 2021 : construisons une véritable alternative, dans une démarche de large rassemblement ! - Avion, 26 septembre 2020

L'Humanité du 28 septembre 2020

20200928-L'Huma-Hauts-de-France-Fabien Roussel et Cathy Apourceau-Poly chefs de file pour le PCF

Et aussi :

Tribune « Nous, les Hauts-de-France ! »

Libération, 9 septembre 2020

 

Les gauches, notamment les écologistes, socialistes et communistes, lancent un appel pour créer les conditions d'un rassemblement afin d'éviter une division lors des élections régionales de 2021 dans le Nord, face au RN et à Xavier Bertrand.

 

Tribune

Nous, les Hauts-de-France : des cités populaires aux grands ports du Nord, du cœur des métropoles aux territoires frontaliers, de la Baie de Somme aux plaines agricoles et au bassin minier, des bords de l’Escaut à ceux de l’Aisne et de l’Oise, nous sommes fiers de notre région, de son histoire plurielle, souvent meurtrie, et de sa culture singulière, toujours chaleureuse.

Nous appelons à l’unité de projet et d’action pour changer son avenir qui s’assombrit.

Il n’est de richesse que d’hommes. Pourtant, notre région est frappée d’une crise de vitalité : elle se vide et se dépeuple. Alors qu’elle comptait plus de 6 millions d’habitants en 2015, les Hauts-de-France sont désormais en voie de rétrécissement avec une population totale qui est passée sous les 6 millions d’habitants et qui perd, cette année, sa troisième place au niveau national en termes démographiques. Les territoires ruraux sont les premiers touchés. La faute à une politique régionale qui a négligé l’attractivité économique, environnementale et culturelle et a laissé partir nos talents.

Notre région est en mauvaise santé. Elle est malade de la pollution de l’air, des sols et des sous-sols. Naître dans les Hauts-de-France c’est, aujourd’hui, avoir l’espérance de vie la plus faible de tout l’Hexagone. En rupture avec les majorités précédentes, aucune politique de santé d’envergure n’a été mise en place durant cinq ans à l’échelle régionale pour lutter contre cette mortalité précoce. La prévention est faible, les déserts médicaux s’étendent, les maternités ferment, les hôpitaux sont saturés et la région regarde ailleurs.

Notre région continue de souffrir, plus que d’autres, d’un chômage massif et de taux records de précarité et de pauvreté dévastateurs pour la cohésion sociale. Dans ce domaine, le président de région semble faire mais en réalité fait semblant. La politique de la région en matière d’emploi est une gabegie financière et un échec économique. Gabegie financière car la région a dupliqué, sans aucune coordination et sans résultat probant, le service public national de l’emploi créant un avatar régional de Pôle emploi baptisé Proch’emploi. Proch’emploi, c’est Pôle emploi en moins : pas d’accompagnement des demandeurs d’emploi, une simple mise en relation et un nombre de retours à l’emploi au niveau régional artificiellement gonflé par des entrées nombreuses en contrats d’apprentissage courts et donc peu professionnalisants. La région ferait mieux de promouvoir des solutions innovantes comme, par exemple, un outil bancaire public régional finançant des projets utiles et créateurs d’emplois, à partir de critères écologiques et sociaux forts. Dans le même temps, la formation initiale a été délaissée avec notamment un sous-investissement de la région dans les lycées.

Notre région a aussi été privée d’ambition écologique alors même que les Hauts-de-France devraient être à l’avant-poste d’une écologie sociale exigeante et populaire. Exigeante, car la reconstruction écologique du pays implique de mettre la région au travail pour assurer la bascule dans un monde sans carbone. Populaire, car l’écologie du quotidien, c’est celle qui libère les habitants de la région des embouteillages sur leur trajet domicile-travail en leur offrant des solutions de transport en commun publiques, riches et diversifiées et en réduisant drastiquement le nombre de camions sur les routes par le ferroutage et le transport fluvial. C’est aussi celle qui permet de faire baisser la facture de chauffage par la rénovation thermique des logements et qui assure à tous une alimentation saine et de qualité. C’est enfin celle qui encourage le «vivre et travailler au pays» par le recours au télétravail, négocié avec les salariés, en assurant le financement de la construction d’espaces de travail partagés publics à proximité du lieu de résidence.

Nous, élus, citoyens volontaires, femmes et hommes libres, nous refusons que notre région continue de s’effacer et soit prisonnière de dogmes libéraux et d’un modèle de pensée, de gouvernance et de gestion périmé. Nous voulons redevenir la locomotive du pays, une région exemplaire pour son excellence sociale, environnementale, culturelle, numérique. Une région qui mise sur ses atouts et notamment son industrie mise en action pour accompagner les transitions à venir.

Nos priorités sont claires. Il s’agit de surmonter la crise sanitaire, économique et sociale issue de l’épidémie de la Covid-19, d’éviter la catastrophe climatique et d’empêcher le grand bond en arrière démocratique que constituerait la conquête de notre région par le Rassemblement national.

Pour ce faire, nous nous engageons dans la création d’un mouvement citoyen, de la gauche et de l’écologie, unitaire, qui portera les espoirs d’une reconstruction environnementale et sociale aux élections régionales de 2021 et permettra le dépassement des rivalités de personnes.

Nous, les Hauts-de-France ! sera le lieu de l’enthousiasme collectif, du travail civique, du débat et de l’action pour l’avenir de notre région et de ses habitants.

 

Signataires : 

Thierry AURY (PCF), Eric BOCQUET (PCF), Jean-Louis BRICOUT (PS), Thierry BROCHOT (EE-LV), Rémi CARDON (PS), Dominique CLINCKEMAILLIE (EE-LV), Damien CARÊME (EE-LV), Delphine DAMIS-FRICOURT (Generation·s), Marie-Laure DARRIGADE (LFI), Yves DAUDIGNY (PS), Karima DELLI (EE-LV), Antoine DETOURNE (Generation·s), Vincent DHELIN (EE-LV), Jean Bruno GORNY (citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Frédéric FAUVET (militant associatif), Martine FILLEUL (PS), Brigitte FOURNIÉ-TURQUIN (EE-LV), Aurélien GACK (LFI), Aurélien GALL (PCF), Michelle GREAUME (PCF), Jacky HÉNIN (PCF), Thomas HENNEQUIN (PS), Patrick KANNER (PS), Sarah KERRICH (avocat), Benjamin LUCAS (Generation·s), Roxane LUNDY (Generation·s), Christian MANABLE (PS), Bastien MARGUERITE (PS), Alain MOREAU (responsable associatif), Alexandre OUIZILLE (PS), Fabien ROUSSEL (PCF), Laurence ROSSIGNOL (PS), Ines TAOURIT, Emilie THÉROUIN (EE-LV), Marine TONDELIER (EE-LV), Karine TROTTEIN (PCF),  François VEILLERETTE (militant écologiste), Sarah ZEROUALI (citoyenne engagée dans une association étudiante d’accès aux droits)…

suite de la liste sur le site internet de l'appel

 

 

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)