Fédération de l'Oise

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De l'argent pour l'emploi, le climat et les services publics, pas pour le capital ! - Oise, 17 septembre 2020

Des centaines de salarié·e·s et de retraité·e·s de l'Oise étaient dans la rue. à Compiègne, Saint-Maximin et Beauvais ce jeudi 17 septembre, répondant à l'appel national de la CGT, FSU, Solidaires et des syndicats lycéens et étudiants, refusant d'être les sacrifié·e·s de la crise de la Covid-19.

  • Ensemble, nous exigeons que les 100 milliards d'argent annoncés dans le « plan de relance » du gouvernement servent vraiment à sécuriser l'emploi, assurer le progrès social et la transition écologique, développer la relocalisation industrielle et agricole et les services publics - et non à enrichir encore plus les actionnaires et le CAC 40 !
  • À Beauvais, Thierry Aury, conseiller municipal et secrétaire départemental du PCF Oise, a notamment discuté avec les personnels soignants en grève depuis l'avant-veille, en colère contre la « relance » des plans de suppressions de lits et de personnels dans les hôpitaux, en contradiction totale avec les belles paroles macronistes de mars dernier.

Stéphane Jeanmaire, délégué CGT, rappelle que l'Oise ne dispose que de 4 lits de réanimation pour 100 000 habitant·e·s (moitié moins que la moyenne française) et à Beauvais, encore moins, avec un manque de lits criant même en période « hors Covid ».

Dans sa chronique quotidienne dans le journal L'Humanité du 16 septembre, Christophe Prudomme, le porte-parole de l'Association des Médecins Urgentistes, a écrit : « il est urgent d'augmenter très vite, de 50%, nos capacités nationales en lits de réanimation. Ce n'est pas excessif car même comme cela, nous serions encore en dessous de ce qui existe en Allemagne par exemple. »

C'est dire l'ampleur du déficit de lits à l'hôpital de Beauvais. 

Et combien il est de plus en plus insupportable que la présidente du Conseil de surveillance de l'hôpital, Mme Cayeux, soit totalement silencieuse sur le sujet. 

Soutenons nos soignant·e·s, exigeons des moyens à la hauteur pour la Santé publique !

  • Les cheminot·e·s lancent l'alerte à la population sur la privatisation du rail voulue par le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, à l'opposé complet du nécessaire développement d'un grand service public ferroviaire pour répondre aux besoins de déplacement des habitant·e·s et porter une vraie alternative au tout-routier.

 

Photos de Chantal (Compiègne), Thierry et Marc (Beauvais)

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)