Fédération de l'Oise

À l'appel du Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux publics de Creil et de Senlis (contact : comitesantecreil@orange.fr), 700 personnes - citoyens, partis politiques, municipalité, syndicats, associations -  se sont rassemblées devant l'hôpital et ont ensuite manifesté au quartier Rouher, quartier populaire voisin, pour dire « Non à la fermeture de la maternité de Creil ! » où naissent chaque année 1 700 bébés. L'autocollant jaune et rouge que nous avons édité et diffusé par dizaines de milliers, est arboré par tous.

Les jours précédents, une forte action militante du Comité de défense - dont les membres ont distribué plusieurs milliers de leurs tracts - et des communistes du Bassin creillois et du département - qui ont collé des affiches, mis dans les boites aux lettres plusieurs dizaines de milliers de tracts et d'autocollants - a permis de sensibiliser largement la population dont beaucoup n'étaient pas informés.

À l'hôpital ont pris la parole un représentant du Comité de défense (voir vidéo sur la droite de cette page), une sage-femme de la maternité de Creil, le président du Conseil de surveillance de l'hôpital et maire de Creil, et la sénatrice communiste Laurence Cohen (voir vidéo) venue apporter le soutien total des parlementaires communistes, en cohérence avec tous leurs votes contre les choix d'austérité menés depuis des années par les ministres Bachelot, Touraine et Buzyn et les majorités qui les soutenaient. Elle a énoncé quelques-unes des décisions qui pourraient être prises tout de suite pour financer les hôpitaux, car de l'argent il y en a ! Une intervention est ensuite venue associer à celle de Creil la situation de l'hôpital et de la maternité de Clermont, cette dernière devant elle aussi fermer : le Comité de défense de l'hôpital clermontois était présent en nombre.

Au quartier Rouher, deux soignants (voir la vidéo de la secrétaire de l'UL CGT et de Loïc Pen, médecin chef du service des Urgences, représentant le personnel) se sont ensuite exprimés sur les conséquences pour les futures mamans, les personnels soignants, le fonctionnement des services hospitaliers - notamment les urgences -, voire de la survie de ces services - qu'entraineraient inévitablement la fermeture de la maternité locale pour Senlis. 

Stop aux logiques comptables et à l'austérité qui sacrifient l'hôpital public ! Si la maternité était une banque, elle serait déjà sauvée ! Plutôt que la finance d'abord, faisons gagner l'humain d'abord !

La mobilisation doit grandir car elle seule permettra de se faire entendre du gouvernement et de faire reculer les politiques de régressions sociales ! 

Tous ensemble​, faisons grandir le rapport de force et ainsi nous pouvons gagner :

la maternité vivra !