Fédération de l'Oise

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DADVSI / Téléchargement illégal : débat France Bleue - J. Relinger (PCF) et A. Suguenot (UMP)

le 31 October 2007

Emission du 31 octobre 2007

France Bleue, « Le débat » 12h40/13h00

http://www.dailymotion.com/swf/VOMz...

Christine Albanel propose le laminage de l'audiovisuel et de la culture

le 09 October 2007

Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication, a présenté, hier, au Marché international des contenus audiovisuels (MIPCOM) de Cannes, son plan pour l'audiovisuel, exécutant ainsi la lettre de mission du Président de la République.

Les propositions de la Ministre constitue un véritable arsenal, au profit direct et immediat d'industries culturelles telles que Vivendi, Editis, Disney et Lagardère, ainsi que de grands groupes privés de l'audiovisuel comme Bouygues (TF1) et Bertelsmann (M6). Depuis la soumission de la création à l'audimat, en passant par élargissement de la publicité et l'encouragement à la concentration dans les médias, l'Etat ne ménage pas ses moyens pour favoriser leurs profits.

Mme Albanel réserve encore ses annonces pour la télévision publique, le pire est à craindre.

Derrière la gravité de ces choix, il y a comme conséquence le formatage de la création et de l'information, l'augmentation de la consommation et la privatisation de nos imaginaires. C'est extrêmement grave. Les créateurs, les journalistes, les téléspectateurs et les citoyens ne sont ni pris en compte, ni respectés.

Les syndicats de journalistes dans leur bataille pour la liberté de la presse et le droit des citoyens à une information honnête, indépendante et plurielle demandent qu'un texte consacrant l'indépendance des rédactions soit soumis au vote du Parlement. En outre, les milieux de culture se sont élevés contre la politique de réduction de l'offre culturelle contenue dans la lettre de mission de Nicolas Sarkozy.

Plus que jamais, il est urgent que s'organise la contre-offensive pour refuser ce laminage libéral de l'audiovisuel et de la culture, et le recul de civilisation qu'il entraine.

Le Parti communiste français fait au contraire, le choix de l'ambition culturelle et démocratique contre le rayonnement international des industries de la médiocrité et du lavage de cerveau. A la lettre près, ses propositions sont l'inverse de celle de la ministre de la Culture et de la Communication :

Remise en cause des concessions à l'audiovisuel privé à partir de cahier des charges évalués et revisités Création d'un grand pôle public de l'audiovisuel. Suppression de la publicité sur les chaînes publiques et plus largement dans les émissions enfantines ou d'information Soutien à la création et à la diffusion culturelle pour permettre à la société toute entière l'appropriation des œuvres de l'esprit.

Parti communiste français

Paris, le 9 octobre 2007.

CIGALE N°4 : 8 pages de démocratie culturelle

le 12 juillet 2007

Les élections ont livré leur verdict. Nous avons aujourd'hui un pouvoir et un Président qui, quelque soit son intelligence politique, a un objectif clair : durcir les dominations, les inégalités, le capitalisme. Il y a urgence à se rassembler et à lutter ensemble contre tous les coups annoncés et ceux qui se préparent. Mais, au fond, la défaite de la gauche est double : défaite électorale et défaite de la pensée. On nous a volé les mots qui nous permettent de nommer le monde et de le transformer. Aussi, il est urgent de réfléchir à un projet de société appuyé sur nos vies, sur le développement des potentiels de chacun, sur l'échange et la mutualisation. Pas un projet contre, ni même alter, un projet pour.

C'est, notamment, tout le sens de l'activité artistique, construire de l'imaginaire et des utopies concrètes. C'est tout le sens de toutes les cultures du monde. De la même manière que nous nous sommes efforcés de porter ces valeurs dans les campagnes électorales, nous voulons poursuivre cette démarche après les élections. C'est la raison de la présence du pcf en Avignon.

Marie-George Buffet, députée, secrétaire nationale du PCF

Exposition Tardi « Le cri du peuple » au siège du Parti communiste français du 12 mars au 5 avril 2007

le 12 March 2007

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Pour la première fois, 150 planches originales de Tardi issues de l'album « le cri du peuple » seront exposées à Paris, au siège du Parti communiste français, dans l'espace Niemeyer, du 12 mars au 5 avril 2007, de 12h à 18h.

« Le cri du peuple » relate l'histoire de la Commune de Paris, et l'exposition sera enrichie d'affiches d'époque de la proclamation de la Commune de Paris, ainsi que d'une chronologie historique racontant jour par jour cet épisode historique.

Un documentaire de 12mn « la parole à Tardi » sera également projeté pendant toute la durée de l'exposition.

500 affiches dessinées, dédicacées et numérotées spécialement pour l'exposition par Tardi seront également mis en vente sur place.

L'inauguration de l'exposition se déroulera le 12 mars, à 18h, en présence de Marie-George Buffet, Louis Delas (directeur général des éditions Casterman), Jean-Louis Robert (Président des Amis de la Commune de Paris).

Francesca Soleville et Dominique Grange accompagnées au piano par Nathalie Fortin interprèteront des chansons de la commune, autour d'un apéritif Communard.

Parti communiste français

Paris, le 7 mars 2007.

Culture et présidentielle : Marchandisation ou renouveau ?

le 20 February 2007

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|]Lancé à l'automne par la revue Cassandre pour tirer la sonnette d'alarme sur la faiblesse du débat culturel dans l'élection présidentielle, un appel aux candidats s'est couvert en quelques semaines de plus de 1200 signatures de personnalités du monde de la culture. Un signe parmi d'autres d'une attente et d'une effervescence certes étouffées mais réelles.

La rencontre d'Aubervilliers sur la création artistique à l'invitation de Didier Bezace en est un autre. La culture, chacun de ces acteurs le pressent, joue elle aussi très gros au printemps 2007. Ici comme ailleurs dans toute la société, on cherche, on espère, on desespère parce qu'il n'est de toute façon plus question de maintenir la force de notre élan culturel sans le relancer puissamment et autrement, dans les conditions d'aujourd'hui. Au risque sinon de passer une bonne fois pour toutes à la moulinette du marché.

Des forces puissantes poussent au triomphe de la marchandisation et de la standardisation. Avec la mise en scène du ralliement à Sarkozy de quelques rares intellectuels médiatiques, la défaite de la pensée s'est érigée en modèle. Pendant ce temps, le monde de la culture qui crée, travaille, transmet, transforme, innove est réduit au silence dans l'espace public et le nécessaire débat sur les choix politiques culturels. Exemple éloquent : le quinquennat s'achève sans que la loi sur l'intermittence, exigée par tout le spectacle vivant, n'ait été votée. La droite s'est arc-boutée contre jusqu'au dernier jour. C'est une des grandes hontes de son bilan et elle fait tout pour le faire oublier.

Alors que toute la société aurait besoin d'une nouvelle albition culturelle pour se transformer, penser autrement son avenir, il est de plus en plus clair que les menaces qui pèsent sur la place de la culture et de la création ont à voir avec la volonté d'enfermer toute notre société dans le repli, la peur, le rejet de l'autre. « Pas un jour ne se passe sans que l'on tente d'atteindre à la capacité d'imaginaire des gens » estime l'acteur Robin Renucci en appelant à résister à « cette forme de barbarie qui a déjà atteint les corps et veut atteindre les esprits ».

En appelant à un débat qu'ils estiment insuffisant, les professionnels de la culture mettent peut-être involontairement le doigt sur le rétrécissement de l'imaginaire aussi en politique. Comment redonner sa place à la culture dans une société qui bornerait son ambition à intégrer dans tous les domaines une marchandisation exacerbée de l'activité humaine ? Et comment le faire en opposant à cette dérive un pragmatisme de bon aloi qui, outre son manque d'ambition, conduirait inévitablement à entériner la victoire du marché sur la diversité ?

Ouvrons les programmes, ouvrons les fenêtres du débat.

Toutes les propositions ne se valent pas.

Pourquoi se condamner à choisir entre la régression et la panne d'idées ? Pourquoi accepter de vouer toutes les audaces politiques au scepticisme ? Il y a un peu plus d'un an, au coeur d'une banlieue que tant d'autres montraient du doigt, le conseil général du Val de Marne inaugurait un spectaculaire musée d'art contemporain, un pari culotté et aujourd'hui pleinement réussi. Bel exemple à méditer par les temps qui courent.

Oui la culture est en quête de nouveaux territoires. L'avenir appartient à ceux qui oseront les défricher. Il n'y aura pas d'ambition culturelle pour tous sans une profonde audace dans le changement politique.

SAVOIRS PARTAGÉS

le 22 January 2007

Promouvoir une société solidaire, d'échange et de coopération, d'émancipation de chacune et de chacun, pour permettre d'accéder toute la vie aux savoirs, à la formation, aux technologies, à toutes les cultures ; pour avoir les moyens de vivre ensemble en sécurité, dans une laïcité renouvelée qui reconnaît l'échange avec l'autre comme un possible enrichissement mutuel. Il s'agit du développement de chacune et de chacun comme garantie du développement de tous en pensant fortement à la jeunesse qui, génération après génération, se retrouve sacrifiée.

CULTURE

1% du PIB sera consacré aux arts et à la culture. Cela représente une augmentation moyenne de 10 % par an de tous les budgets publics “culture” et implique une réforme de la fiscalité redonnant des moyens aux collectivités territoriales. Les droits sociaux des travailleurs de la culture seront assurés, notamment par l'abrogation de la réforme 2003 de l'assurance chômage des intermittents. La France agira pour la ratification la plus large et rapide de la convention sur la diversité culturelle adoptée par l'UNESCO, abondera le fonds international sur la diversité culturelle et défendra résolument l'exception culturelle au sein de l'OMC et la prééminence des principes de la convention UNESCO sur les règles de l'OMC.

Des moyens seront dégagés pour la préservation et l'entretien des langues et des cultures régionales. Les pratiques amateurs seront encouragées, le maillage et les moyens des équipements culturels de proximité seront renforcés. Les réseaux alternatifs de création et de diffusion feront l'objet d'un soutien spécifique.

La loi DADVSI sera abrogée. Une plate forme publique de téléchargement permettra la mise à disposition de créations librement téléchargeables et la rémunération des créateurs par une mise à contribution des fournisseurs d'accès et des opérateurs de télécommunication notamment.

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Sur Internet comme ailleurs, pas de zone de non droit, et le droit à l'anonymat, la lutte contre les pratiques intrusives et le respect de la vie privée y seront défendus et mis en oeuvre. Une instance publique aura comme objectif la résorption de la fracture numérique.

MÉDIAS ET DROIT À L'INFORMATION

Le pluralisme, le débat contradictoire et la présentation pluraliste de l'information doivent être assurés par des obligations plus précises faites aux médias. Le service public sera amélioré et démocratisé ; la composition du CSA sera modifiée. Les médias associatifs seront aidés. Les ressources nouvelles proviendront notamment de la redevance et d'une taxation de la publicité.

Une loi anti-concentration sera votée dès le début de la mandature. Le service public de l'information sera refondé et démocratisé en s'appuyant sur un pôle public disposant de réseaux, de moyens de production et de diffusion, et sur des médias à vocation non lucrative pouvant assurer des missions de services publics.

Le produit de la redevance sera augmenté et son montant modulé en fonction des revenus. Pour favoriser la création et libérer le service public du diktat de l'audimat, on supprimera la publicité dans l'audiovisuel public. Ses ressources, issues également de la taxation de la publicité, financeront aussi le secteur non lucratif. L'émergence des médias audiovisuels ne saurait occulter l'importance des médias écrits, presse et édition. Un fonds de soutien spécifique garantira leur indépendance et leur survie.

ÉDUCATION

La loi Fillon sera abrogée. Une loi de démocratisation du système éducatif sera mise en chantier, fondée sur le droit et la capacité de chacun d'accéder à l'éducation, la lutte contre les inégalités scolaires et territoriales, la gratuité, la laïcité et une réelle mixité sociale.

L'obligation de scolarité commencera à 3 ans et sera portée à 18 ans, avec un développement de la scolarisation dès 2 ans. C'est l'État qui sera garant de l'égalité d'accès sur le territoire à l'éducation. L'apprentissage ne pourra pas concurrencer les formations initiales publiques. Le caractère national des diplômes sera préservé, le bac restera le diplôme garantissant l'accès aux études supérieures, sans sélection à l'entrée à l'université. L'État s'engagera à ce que chaque jeune sorte du système éducatif avec une qualification ou un diplôme.

Enseignants, personnels, élèves, parents... tous les acteurs de l'école seront associés aux décisions. La création d'observatoires locaux et d'un Fonds National permettra de lutter contre les inégalités scolaires et territoriales, notamment par des préconisations, la révision et le suivi de l'application de la carte scolaire pour assurer une réelle mixité sociale, des moyens adaptés pour accueillir les élèves handicapés dans les établissements.

A titre transitoire, pour combattre relégation et ghettoïsation, des mesures spécifiques (ZEP...) seront intensifiées. Le financement des mesures nécessaires sera garanti par une loi de programmation pluriannuelle qui portera le budget du ministère de l'éducation nationale à 7% du PIB. En 5 ans, 150 000 enseignants et 45 000 personnels de santé, social, vie scolaire, CIO, entretien... seront recrutés et formés sur statut Fonction publique.

La loi Raffarin de décentralisation de l'Education Nationale sera remise en cause : les statuts des personnels TOS resteront réversibles (Fonction publique d'État ou territoriale), et leurs missions resteront définies dans le cadre de l'éducation nationale. Il sera mis fin à la logique de privatisation et d'externalisation des services (restauration, entretien...).

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Le développement des connaissances et leur diffusion doivent échapper à la concurrence mondialisée pour être mis au service de la collectivité. L'accès et la réussite dans l'enseignement supérieur du plus grand nombre de jeunes en formation initiale et de salariés en formation continue est un objectif central. L'accès aux études supérieures sera gratuit par la suppression des frais d'inscription et sans aucune sélection. L'objectif à court terme est d'accueillir trois millions d'étudiants et d'assurer leur réussite. Les étudiants bénéficieront de l'allocation d'autonomie allouée à tous les jeunes en formation ou en insertion et d'un statut social garantissant de nouveaux droits. Le dispositif LMD fera l'objet d'un bilan. Une nouvelle organisation des formations sera mise en oeuvre après débat avec l'ensemble de la communauté universitaire. Il s'agit de garantir les contenus des formations supérieures, les modalités d'accès et de poursuite d'études, d'assurer la validation des formations et qualifications par des diplômes nationaux (voire européens) pleinement reconnus. Seules les universités publiques seront financées et habilitées à délivrer des diplômes. Les stages seront réglementés ; ils doivent être rémunérés au salaire minimum sans se substituer à des emplois. Les universités seront financées par l'État pour l'ensemble de leurs besoins. A l'opposé des politiques de mises en concurrence et de pôles d'excellence, l'offre de formation et les activités de recherche seront confortées.Pour lutter contre l'échec en cours de formation, des dispositions pédagogiques nouvelles seront engagées. Un plan pluriannuel de création d'emplois sera décidé à la hauteur de 5 000 enseignants chercheurs, 1 000 chercheurs et 3 000 personnels IATOS par an. Les heures complémentaires seront massivement transformées en postes. Le budget de fonctionnement par étudiant sera doublé sur une législature. L'effort public en matière de recherche sera doublé. La part totale recherche et développement portée à 3 % du PIB. La loi de programmation de la recherche sera abrogée et une nouvelle loi mise en chantier à partir des conclusions des États Généraux de la recherche tenus à Grenoble en novembre 2004. Le rôle essentiel des organismes publics de recherche, notamment du CNRS sera affirmé.

UNE AMBITION POUR LA CULTURE, UN VRAI STATUT POUR LES INTERMITTENT-E-S

le 22 January 2007

Il n'y a pas de progrès social sans un développement des arts et de la culture qui puisse être partagé par toutes et tous.

Cela nécessite un effort sans précédent en faveur de l'éducation, un véritable statut pour celles et ceux qui travaillent dans ce secteur, une aide publique renforcée pour une création et une diffusion dégagées des logiques commerciales et financières, une réelle diversité des oeuvres proposées dans les grands moyens de communication.

JE PROPOSE PLUSIEURS MESURES IMMÉDIATES :

Le vote d'une loi permettant de rétablir dans leur droit les intermittents.

La révision de la loi concernant Internet afin de préserver la copie privée, le droit à l'échange libre, la rémunération des auteurs et des artistes par la mise en place de plates-formes publiques de téléchargement et la taxation des activités commerciales.

La réunion d'états généraux du spectacle vivant pour élaborer une loi cadre permettant une véritable démocratie culturelle qui rassemble dans des constructions communes, créateurs, artistes, et citoyens.

JE DÉFENDRAI DES MESURES FONDAMENTALES :

A l'école : apprentissage de la langue maternelle, de la langue de ses parents, des langues régionales, enseignement artistique rétabli ainsi que la présence des artistes.

La création d'un ministère de l'éducation populaire.

La dépense publique en matière de culture sera portée à 1% du PIB (augmentation moyenne de 10 % par an). La France veillera à maintenir la culture comme une exception aux règles du tout-marchand de l'OMC.

L'aide sélective à la création cinématographique, les aides à l'édition et à la librairie indépendantes seront renforcées. Le droit de présentation – permettant de rémunérer les plasticiens lorsqu'ils exposent – sera réellement appliqué.

L'effort public en faveur de la numérisation des oeuvres du patrimoine sera développé, l'aide à l'équipement numérique de toutes les salles culturelles et sociales aussi.

La publicité sera supprimée en trois ans sur les chaînes publiques, taxée plus fortement dans le privé pour mettre fin au diktat de l'audimat à la télé et redonner une visibilité aux oeuvres de création à des heures de grande écoute.

Les propositions du PCF sur les enjeux de culture

le 20 December 2006

Francis Parny exprime les propositions du PCF sur les enjeux de culture et répond aux questions de Quartz TV, site dédié aux Musiques Nouvelles et aux « acteurs culturels ».

Francis Parny sur Quartz TVenvoyé par CN-PCF

Le PCF soutient la manifestation et les revendications des intermittents

le 06 December 2006

Le Parti communiste soutient sans réserve les artistes et techniciens du spectacle vivant, de l'audiovisuel et du cinéma, une nouvelle fois dans la rue. Ils exigent une issue positive au conflit « des intermittents » qui dure maintenant depuis plusieurs années ; ils ont raison.

Le protocole d'avril 2006, frère jumeau du précédent, est animé des mêmes principes : restriction de l'accès aux droits à l'indemnisation chômage, réduction du périmètre de la profession, remise en cause du principe de présomption de salariat.

Un des plus grands plans de licenciement de notre pays est en cours avec notamment les 34 000 intermittents bénéficiant du fonds transitoire remis en cause au profit d'un fonds de professionalisation, véritable sas vers le RMI.

L'objectif du MEDEF se confirme : ce n'est pas le déficit qui le préoccupe (+ 80 millions d'euros de 2003 à 2004) mais la réduction du périmètre de la profession.

Le Ministre du Travail ne doit pas donner son agrément au protocole d'avril 2006. Francis Parny, membre du comité exécutif national du PCF en charge de la culture, demande, au nom du Parti communiste français, au Président de l'Assemblée nationale de remettre la proposition de loi à l'ordre du jour de ses travaux avant la fin de la session et de la voter pour permettre une bonne négociation des partenaires sociaux sur des bases nouvelles.

Parti communiste français Paris, le 6 décembre 2006.

Intermittents du spectacle : il faut que le texte soit remis à l'ordre du jour rapidement

le 13 October 2006

Le groupe de l'UMP à l'Assemblée nationale a enterré la proposition de loi pérennisant le régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, par le biais d'une manoeuvre de procédure. Le vote a été reporté à une date indéterminé.

A l'évidence, le ministre de la Culture comme l'UMP ont décidé qu'il était urgent de ne rien faire. Depuis trois ans, le conflit est latent, et la situation des intermittents se précarise de jour en jour.

Le Parti communiste français dénonce la manoeuvre visant à priver les artistes et techniciens du spectacle de la justice qui leur est dûe et exige que ce texte soit remis à l'ordre du jour de l'Assemblée dans les plus brefs délais.

Parti communiste français

Paris, le 13 octobre 2006.

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)