Fédération de l'Oise

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Projection : Le Sel de la Mer (Poitiers)

le 26 April 2016

Projection : Le Sel de la Mer (Poitiers)

Projection du film Le Sel de la Mer, film d'Annemarie Jacir.

Samedi 30 avril à 19h à Carré Bleu CAC.

Tarifs : 5 € le repas, 2,5 € la séance, gratuit -16 ans.

 

Renseignements

Conférence-Débat « De la Défense des droits de l’homme aux combats de la résistance ».Auditorium de l’Espace Mendes-France à Poitiers

le 23 April 2016

Conférence-Débat « De la Défense des droits de l’homme aux combats de la résistance ».Auditorium de l’Espace Mendes-France à Poitiers

La Section des Droits de l’Homme de Poitiers a le plaisir de vous inviter à la Conférence-Débat qui se tiendra le Jeudi 28 Avril à 18h30 à l’Auditorium de l’Espace Mendes-France à Poitiers sur le thème : « De la Défense des droits de l’homme aux combats de la résistance ».

Conférenciers :

              *  Gilles Manceron « Les militants de la LDH durant la seconde guerre mondiale »

              *  Virginie Daudin : « Résistance et Liberté »

               *  Laurent Chevrel « Eléments sur la LDH dans la Vienne de l’avant-guerre ».

Entrée libre et gratuite.

Merci de diffuser largement auprès de vos adhérents et sympathisants.

Bien cordialement.

La Section LDH de Poitiers

 

Printemps de la Palestine vendredi 22 et samedi 23 avril à Douarnenez

le 21 April 2016

Printemps de la Palestine vendredi 22 et samedi 23 avril à Douarnenez

 

C’est le Printemps de la Palestine,

vendredi 22 avril et samedi 23 avril à Douarnenez,

à l’initiative du Comité de jumelage Douarnenez-Rachidiyeh.

Rachidiyeh est le camp de réfugiés palestiniens du Liban avec lequel la ville de Douarnenez est jumelée.

Le comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyeh a été créé pour faire vivre ce jumelage solidaire.

Tous les ans il organise à Douarnenez le Printemps de la Palestine.

Au centre de l'édition 2016, les réfugiés palestiniens et syriens au Liban, avec ce week-end la projection d'un film documentaire, des débats, des contes, un repas et un concert, ces animations étant réparties entre le cinéma le Club et la salle des fêtes.

 

Au programme:

 

Vendredi 22 avril

à 20 h 30, au Cinéma Le Club,

projection de « Moi, je suis avec la mariée »

film documentaire de Khalid Suleima Al Nassiry, Antonio Augugliano, Gabriele Del Grande (Palestine-Italie ) 1h 30

C’est l’histoire d’un voyage de trois mille kilomètres du Nord de l’Italie à la Suède, d’un groupe de cinq Palestiniens et Syriens ayant fui la guerre. Pour passer les frontières blindées d’une partie de l’Europe, ils imaginent un stratagème: un faux cortège nuptial avec sa mariée et ses invités. Quel policier s’aviserait de perturber la noce en leur demandant leurs papiers d’identité ? Une histoire fantastique et pourtant terriblement vraie.

 

Samedi 23 avril, à partir de 14 h, à la Salle des Fêtes de Douarnenez:

 

15h: Julie, « Fabriconteuse » contes et récits

Julie a longtemps animé des missions en Syrie (Alep,Raqua) et dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban. De ces périples elle nous ramène des contes et récits (à partir de 7/8 ans)

 

17 h:  Débat, sur les conséquences de l’afflux des réfugiés syriens et palestiniens au Liban

avec Elisabeth Longuenesse, sociologue et arabisante

Directrice de recherche au CNRS, elle a coordonné un numéro de la revue « Confluences » sur " la société libanaise à l’épreuve du drame syrien ». A l’heure où l’Europe filtre les réfugiés au compte-goutte, comment le Liban reçoit-il un million de réfugiés syriens, dont près de 40.000 Palestiniens ?

 

19 h30:Repas palestinien 

Pour papilles gourmandes…

 

21 h 15: « SAFARA », Concert

SAFARA (= voyager, en arabe) associe quatre musiciens qui mêlent avec délice les rythmes festifs du Maghreb à ceux du swing manouche. un cocktail métissé pour rêver à une réalité aux accents universels. À ne pas écouter assis.

 

Sur la photo ci-contre, posant à côté du panneau indiquant le jumelage à l'entrée de Douarnenez, Raed Abu Yussef, Palestinien de la région d'Hébron qui préside la coopérative Al Sanabel, bien connu de tous ceux qui sont engagés dans notre région dans la solidarité avec le peuple palestinien.

 

 

Projection de "Bien de chez nous". Un film sur l'hospitalité

le 21 April 2016

Au Canopé (ex CRDP)
31, Bd d'Athènes
13001 - Marseille

Lundi 25 avril à 19h

Le réalisateur, Henri de Latour, est Maire de la petite ville cévenole de Lasalle qui a accueilli des réfugiés irakiens (19) orientés par La Cimade. Même lorsque certain-e-s ont été débouté-e-s, ils ont choisi de les garder et de travailler à les faire régulariser. Beaucoup sont encore dans le coin. A partir de cette histoire, Henri de Latour et son équipe en ont fait un film de fiction, joué et tourné avec la population. Bien entendu, cela évoque pour nous la démarche des villes dites "Sanctuaires" ou "refuge" ou "hospitalité" à l'égard de celles et ceux venu-e-s d'ailleurs.

--> Voir la présentation du film.

5ème salon méditerranéen des publications des femmes

le 20 April 2016

5ème salon méditerranéen des publications des femmes

Nuits romanes: " Quand la culture recule, c'est l'humanité qui régresse"

le 16 April 2016

Nuits romanes:

Monsieur Rousset,



Supprimer une offre culturelle originale et accessible à tous sur l'ensemble du territoire picto-charentais, détruire les emplois de nombreux techniciens et artistes locaux, saccager le foisonnement associatif, empêcher la réappropriation de son patrimoine par la population d’un territoire… voilà où vous entraîne votre croyance dogmatique en la réduction des investissements utiles à la population que vous présentez comme des coûts à réduire.



Personne n’est dupe, l’instrumentalisation médiatique des déficits de l’ex-Région Poitou-Charentes n’est qu’un cache-sexe pour l’harmonisation par le bas des politiques publiques régionales au service de la population. Politiques auxquelles les communistes étaient fiers d’avoir apporté leur pierre entre 2010 et 2014 (parmi elles, la suppression de la taxe sur les produits pétroliers).



Étant donné l'état d'urgence sociale auquel nous sommes confrontés, ce sont des choix opposés qui devraient s'imposer : la Région doit jouer son rôle dans la redistribution des richesses produites par les salariés.



Vous vous moquez des citoyens lorsque vous mettez le manque de moyens en avant, alors que vous avez voté à l’Assemblée Nationale toutes les baisses de dotations aux collectivités et tous les cadeaux au grand patronat.



Quand la culture recule, c’est l’humanité qui régresse.



Communiqué du Parti Communiste Français, fédération de la Vienne

 

La République qui nous tient debout

le 16 April 2016

La République qui nous tient debout

Débat; Jeudi, discussion autour du thème « la République, notre bien commun ? » dans les locaux de « La Marseillaise ». Le mouvement Nuit debout, prétexte d’une réflexion sur les valeurs qui nous rassemblent.

« Depuis toujours, la personne humaine se caractérise à mes yeux par le fait d’être debout. Être debout n’est pas anodin : si l’être humain s’est redressé, à l’aube de l’humanité, ce fut pour voir plus loin, pour anticiper les événements et choisir sa route pour sa survie et son développement. »

On ne pouvait mieux trouver que ces quelques lignes extraites du livre « Métropole, un autre chemin » de Gaby Charroux, pour introduire le débat qui s’est tenu jeudi soir dans les locaux de la Marseillaise. Le Député-Maire communiste de Martigues et Pierre Dharréville, Secrétaire fédéral du PCF 13, avaient convié le public et les lecteurs de notre journal à un échange autour du thème « la République, notre bien commun ? ».

Le mot debout donc, pour introduire la discussion. Pour Gaby Charroux ce mouvement Nuit debout traduit « la volonté des gens d’être entendus ». Le signe, poursuivait Pierre Dharréville, « qu’une partie de la société cherche des voies nouvelles pour s’exprimer ». Déplorant que « les institutions soient faites pour que le peuple soit gouverné, plutôt qu’il ne gouverne lui-même ». Un mouvement qui porte en lui la vraie question du « faire ensemble ».

Pierre Dharréville rappelait aussi cette réalité : « Ce mouvement est parti de la mobilisation contre la loi travail », qui a mis en évidence les rapports qui règnent au sein des entreprises. « Jamais », reprenait Gaby Charroux, « un gouvernement n’a consenti de tels cadeaux à celles-ci. Avec les révélations des Panama papers, ce sont les pratiques et les modèles de gouvernement qui éclatent au grand jour. Ceux-là même qui demandent des baisses de charge sont souvent les fraudeurs. »

Faire société

De toute évidence, cette République-là, qui permet de telles exactions, doit être réformée. « Autour de la notion de bien commun. » Autrement dit ses vraies valeurs. Celles héritées de la Commune ou du Conseil national de la Résistance. Celles des comités de quartiers, chères à Max, premier intervenant dans les interventions de l’assistance. Une pratique « que nous connaissons bien à Martigues où il existe plus de vingt de ces comités », lui répond le Maire de Martigues.

De ce besoin de démocratie réelle, de ce bouillonnement qui fait jour, chacun ici se félicite, parce qu’il met en lumière tout ce qui nous rassemble. Des idées nouvelles dont tous peuvent discuter. Un vrai creuset pour construire l’avenir. Avec son sens de l’humour, Gaby Charroux avouait qu’il était « devant le mouvement Nuit debout comme une poule qui a trouvé un couteau ». Pour ajouter qu’il avait « du mal à entendre » qu’il n’y avait dans cette initiative que l’expression du « rejet des partis ». Peut-être, mais ces idées nouvelles, cette volonté de faire autrement de la politique doivent « faire société ». Contribuer à « une construction collective ».

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 16 avril 2016)

« Jusqu’à la fin de ma vie, j’écrirai des textes en mémoire d’Ibrahim Ali »

le 15 April 2016

« Jusqu’à la fin de ma vie, j’écrirai des textes en mémoire d’Ibrahim Ali »

Soly signe un livre-hommage à Ibrahim Ali, assassiné en 1995 par des colleurs d’aiches du Front national.

Mohamed Mbaé Tahamida, dit Soly, fut auteur compositeur du groupe B.Vice dans les années 80 et fondateur de la Sound Musical School dans les quartiers Nord de Marseille, qui a vu passer de futurs talents comme Soprano ou Kenza Farah. Ibrahim Ali, lui, se destinait à une carrière dans la menuiserie. Soly l’a bien connu. Lorsque le jeune homme est mort, abattu le 21 février 1995 d’une balle dans le dos par un militant du FN, c’est par les mots que l’auteur a voulu évacuer la douleur. Ses textes sont regroupés dans un recueil, Thérapoésie, qu’il présentera demain à Gardanne.

La Marseillaise. Pourquoi avez-vous ressenti le besoin d’écrire ce livre ?

Soly. Quand Ibrahim est mort, ça a été un traumatisme, mais nous n’avons pas eu de soutien pour faire face, notamment de la part des autorités. La seule manière pour moi d’évacuer cette douleur, a été l’écriture. Chaque année à la date anniversaire de sa mort, j’écris au moins un texte, en souvenir de lui. Au début, il n’était pas question de les publier, mais un ami écrivain, Salim Hatubou, m’a convaincu de le faire. La date symbolique des 20 ans me semblait appropriée. Mais je continue à en écrire d’autres, que je partage sur les réseaux sociaux et sur mon blog. Jusqu’à la fin de ma vie, j’écrirai des textes sur Ibrahim.

La Marseillaise. Partager ces mots, c’est important ?

Soly. J’ai ce sentiment que l’écriture, l’art en général, peut rassembler. Il est important pour moi d’aller de centre social en bibliothèque pour raconter cette histoire, rappeler qu’il y a un parti aux idées nauséabondes dans notre pays et que ces idées peuvent amener certaines personnes à devenir des assassins. Ibrahim n’est que le dernier de cette longue lignée de martyrs tués par des gens du FN.

La Marseillaise. Comment les jeunes reçoivent-ils cette histoire ?

Soly. Beaucoup sont traumatisés par cette histoire parce qu’elle aurait pu leur arriver, à eux ou un membre de leur famille. Ça peut arriver à n’importe quelle personne qui ne conviendrait pas au FN, pour qui être Français, c’est être d’une certaine couleur avec un certain patronyme et une certaine histoire, être de souche judéo-chrétienne, c’est ça le programme du FN.

La Marseillaise. Avez-vous rencontré les personnes qui ont commis ce crime ?

Soly. Non. Si je les rencontrais, je serais capable d’être violent. Je peux l’être dans les mots, mais je n’ai pas envie de devenir haineux ni d’être un assassin en puissance comme eux. La douleur ne s’estompe pas car depuis 21 ans, nous réclamons une rue au nom d’Ibrahim Ali à Marseille. On nous dit que ça risquerait de créer des remous. Pourtant, en 1996, il y a eu cet adolescent, assassiné par un autre jeune. La Mairie s’est pliée en 4 pour inaugurer une rue à son nom. Parce qu’il s’appelait Nicolas, pas Ibrahim… Ce mépris de la part de nos autorités est portable. seule chose que veulent les proches d’Ibrahim est que son nom ne meurt pas. Depuis 21 ans nous le réclamons, depuis 21 ans on nous balade. Mais on continuera à crier, on ne lâche pas l’affaire.

La Marseillaise. Quel regard portez-vous sur la société et la politique en France aujourd’hui ?

Soly. La jeunesse me donne l’espoir, leur désir d’une autre société me fait chaud au cœur et dans le même temps, nos élites politiques me font gerber. On a des problèmes de chômage, de précarité… et Manuel Valls nous sort des histoires de voile à l’université. Ces gens ne sont pas là pour résoudre les vrais problèmes. Je n’ai pas de mots assez durs pour qualifier nos politiciens. Je ne crois pas en eux, je crois au peuple. Il faut un nouveau mai 68, s’indigner. C’est en descendant dans la rue, en créant des espaces de dialogues et de rencontres pour mieux se connaître les uns les autres, que nous arriverons à construire une société fraternelle.

Propos recueillis par Sabrina Guintini (La Marseillaise, le 15 avril 2016)

Agglo-Consommateurs-Solidaires. À la découverte des produits locaux et Artisans du Monde

le 13 April 2016

Septèmes-les-Vallons. Les Chibanis enfin retrouvés

le 13 April 2016

Septèmes-les-Vallons. Les Chibanis enfin retrouvés

Société. Une soirée était organisée pour évoquer le destin de ces vieux travailleurs immigrés. Émouvant, le film de Rachid Oujdi a été suivi d'un débat très instructif.

« Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés » : Rachid Oujdi(1) ne pouvait trouver meilleur titre pour évoquer dans son film(2) le destin de ceux qui ne sont jamais totalement chez eux des deux côtés de la Méditerranée.

La Ville et le centre social de la Gavotte-Peyret avaient convié, le 30 mars, à une rencontre dont le format convenait parfaitement à l’objet : traiter un sujet grave sans tomber dans le pathos avec toute la pédagogie nécessaire, et terminer en chansons. Pour cela, le concours de ces vedettes reconnues que sont Mouss et Hakim, du groupe toulousain Zebda, était particulièrement bien choisi. Avec des chansons de leur album Origines contrôlées, composées en France par les travailleurs immigrés, comme ils se plaisent à le répéter(3), composantes du patrimoine de ce pays qui est aussi le leur et qu’ils ont contribué au fil du XXe siècle tour à tour à défendre et à enrichir.

Ces vieux travailleurs que l’on côtoie autour d’un café aux terrasses de bistrots à Belsunce, au Cap Janet près du foyer, ou sur les bancs de la place rouge à la Gavotte-Peyret, ont une histoire. On devrait dire d’ailleurs des histoires, tant le grand écart entre l’Europe et l’Afrique est trop souvent douloureux. Et que, ayant cotisé des années durant, ils ne peuvent même pas retourner définitivement retrouver leur famille, si ce n’est pour y mourir, au risque de ne pouvoir toucher leur petite retraite. On comprend pourquoi « le retour au bled » n’a pas pu se faire comme ils l’avaient initialement prévu.

Au travers de témoignages, Rachid Oujdi a su sortir les Chibanis de l’oubli. Le débat qui suivit la projection, avec la médiation de Kader Atia, directeur de l’Ampil, a permis de nombreuses interventions et questions d’un auditoire garni permettant de mieux approcher la réalité non seulement des Chibanis, mais aussi de l’histoire de la France coloniale et des 30 Glorieuses et la difficulté de porter un regard apaisé sur cette période.

Par le biais d’un mini-concert, Mouss et Hakim ont fait revivre les chansons qu’ils ont entendues et réentendues, qu’ils se sont appropriées même quand ils auraient souhaité que l’autoradio laisse un peu de place à Janis Joplin ou Michael Jackson… Et de la complicité vite évidente, mariage du rythme et de la gravité, naît rapidement la transmission et la fête.

Un grand moment de découverte, d’écoute, de partage et de bonheur. Avec la forte implication de Sylvie Laurent, Adjointe à la culture, et ses partenaires Nomad café, centre culturel Aragon, bibliothèque Jórgi-Reboul et Youcef Berdi.

Thierry Marque (La Marseillaise, le 13 avril 2016)

(1) Rachid Oujdi a animé longtemps la tournée d’été de « la Marseillaise » lors des fêtes de la Sainte Anne.
(2) DVD à la Fnac ou chez Cultura.
(3) Mouss et Hakim étaient en concert le lendemain au Nomad café.
 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)