Fédération de l'Oise

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Toulouse rend hommage à Georges Séguy (humanite.fr 24/11/16)

le 28 novembre 2016

Toulouse rend hommage à Georges Séguy (humanite.fr 24/11/16)

Dans sa ville natale, Georges Séguy a mené très jeune ses premiers combats, dans la Résistance, avec le PCF et la CGT. Un hommage lui a été rendu ce mardi en présence de son petit-fils.

Toulouse (Haute-Garonne), correspondance. Sur l’esplanade qui porte son nom, un hommage à Georges Séguy, décédé le 13 août dernier, a été rendu ce mardi à Toulouse, sa ville natale, sur l’esplanade Georges-Séguy située devant l’immense salle municipale où a eu lieu le congrès de réunification de la CGT en mars 1936. C’est dans cette même salle, beaucoup plus tard, lors du 50e congrès du syndicat en mars 2013, que Georges Séguy avait fait ce rappel utile : « Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager. »
La fédération du PCF et l’union départementale CGT de la Haute-Garonne sont conjointement à l’initiative de cet hommage au militant politique et syndical, « qui n’a pas eu une vie ordinaire ». L’accent a été mis sur les années toulousaines de cette existence « au service des travailleurs ». Jean-Pierre Combebiac (Syndicat du Livre) relate l’incroyable audace du très jeune Georges Séguy, quinze ans en 1942, qui abandonne l’école - où il organise le boycott des cours d’allemand obligatoires - pour entrer dans la Résistance. La même année, il rejoint le Parti communiste français. Embauché par l’imprimeur antifasciste Henri Lion, il fabrique de faux papiers pour des clandestins, imprime des journaux interdits, notamment l’Humanité, Avant-garde, la Vie ouvrière…
Mais le 4 février 1944, la Gestapo, alertée par une dénonciation, fait irruption dans l’atelier du 23 de la rue Saint-Etienne (aujourd’hui rue Croix-Baragnon). Georges et tous ses camarades sont arrêtés et envoyés vers les camps d’extermination. « Il passe treize mois à Mauthausen dans des conditions effroyables », poursuit Jean-Pierre Combebiac. Il revient à Toulouse le 5 mai 1945, exténué, souffrant de pleurésie, ce qui l’empêche de s’exposer aux vapeurs de plomb des imprimeries.
Philippe Verdeil (CGT cheminots) évoque alors le nouveau métier de Georges Séguy, à la gare Matabiau, son adhésion à la CGT en octobre 1945, ses nouvelles responsabilités syndicales. « Il a fait preuve de beaucoup de précocité dans tous ses engagements », souligne Philippe Verdeil. « Georges Séguy était de cette jeunesse ardente qui ose tout », renchérit Marie-Lou Badie. La secrétaire de la Jeunesse communiste en Haute-Garonne exprime la reconnaissance des jeunes militants : « Merci de nous avoir donné le courage de continuer la lutte. »
Rémy Papelier, quant à lui, a préféré évoquer avec humour « Pépé Geo », ce grand-père chez qui il allait passer ses vacances dans le Loiret, avec qui il partait pêcher ou ramasser des champignons en forêt. Et puis il y avait ces parties de pétanque dignes de Pagnol, où tricher entre amis n’est pas tricher. Bien sûr, la politique et le syndicalisme revenaient vite dans les conversations. Jusqu’à son dernier souffle, Georges Séguy a mené le combat. Rémy Papelier : « Combattez l’envahisseur ennemi et les injustices sociales, jouez avec vos petits-enfants, mais faites-le avec conviction, passion et détermination. C’est ce que j’ai appris de mon Pépé. » Une minute d’applaudissements a été réservée à Georges Séguy.

« et si on se passait de président ! » de Noël LUZI

le 28 novembre 2016

« et si on se passait de président ! » de Noël LUZI

Sous la 5ème REPUBLIQUE

Toute la vie politique française est focalisée

Autour de l’élection présidentielle

« et si on se passait de président ! »

Débat avec NOEL LUZI, auteur du livre

(Ancien haut fonctionnaire)

Le jeudi 8 décembre  à 18H

Salle JULIETTE GIRAUDI

18 rue du centre ST JULIEN 13012

Métro fourragère / BUS 7arrêt E . BERTRAND

PCF - FRONT DE GAUCHE - JC

 

 

Salle JULIETTE GIRAUDI

 

Conférence débat avec Serge Wolikow : « 1936 : le monde du front populaire »

le 25 novembre 2016

Conférence débat avec Serge Wolikow : « 1936 : le monde du front populaire »

Serge Wolikow, historien du front populaire, était à Montpellier vendredi 25 novembre dernier.

Dans l'amphitheâtre de « pierresvives », le magnifique centre multiculturel du Département de l'Hérault, l'historien a prononcé une brillante conférence retraçant l'épopée du front populaire depuis les premières manifestations antifascistes de 1934 jusqu'à la « pause » et la dislocation en novembre 1938.

Wolikow a particulièrement insisté sur le poids de l'environnement international avec la montée du nazisme et ses premières exactions devant lesquelles les dirigeants français ont choisi de se coucher : l'envahissement de la rive gauche du Rhin, l'appui aux franquistes rebelles soulevés contre la République espagnole, l'envahissement de l'Autriche puis de la Tchécoslovaquie.

Comment apprécier les résultats d'un événement historique ?  l'exposé de Wolikow invitait à réfléchir à cette question, à contrepied des tentatives de récupération symbolique de l'  « histoire », les fameux « récits » dont sont si friands les idéologues.

Wolikow a fourni quelques pistes : le spectaculaire essor des activités culturelles et sportives dans le mouvement ouvrier, la résurgence des « jours heureux » dans le programme du Conseil national de la résistance, la création d'une société nationale des chemins de fer..

Les 4 associations regroupées pour prendre cette initiative ont exprimé leurs buts et leur tribut vis à vis du Front populaire : l'association des amis du journal l'Humanité, l'association pour le souvenir de l'exil républicain espagnol en France, l'institut d'histoire sociale de l'UD CGT 34, l'université populaire de Montpellier. Cette collaboration présage bien de futures collaborations.

Un grand merci à nos amis d'Acte Chansons, emmenés par Jacques Paillès, qui en un peu plus de demie heure ont fait chantonner la centaine d'assistant-es ravis avec « Tout va très bien madame la marquise », ou « le soleil rouge ».

Grâce à nos amis de la librairie Diderot de Nîmes, le livre de Serge Wolikow a pu trouver de nouveaux lecteurs.

Expo vente Solid'art au Centre d'animation de Beaulieu

le 25 novembre 2016

Expo vente Solid'art au Centre d'animation de Beaulieu

 

20161125-CP-Grandvilliers-La culture à l'épreuve des budgets

le 25 novembre 2016

20161125-CP-Grandvilliers-La culture à l'épreuve des budgets

38ème anniversaire de la constitution du PKK, à Montpellier

le 24 novembre 2016

38ème anniversaire de la constitution du PKK, à Montpellier

Comme chaque année le Centre Démocratique Kurde de Montpellier organise des festivités à l'occasion de l'anniversaire de la constitution du PKK.

Les communistes de Montpellier sont invités par nos amis Kurdes à célebrer ce 38ème anniversaire porteur de symboles forts, comme la liberté et la résistance.

Nous sommes depuis toujours solidaires de leurs combats difficiles, de leurs valeurs de liberté et de démocratie. Profitons de ce moment heureux pour célébrer ce qui nous rassemble.

 

Au programme :

Discours d’accueil des représentants des associations kurdes
Buffet kurde

Musique - chant et danse folklorique kurde

 

Le rendez-vous est fixé ce dimanche, 27 Novembre, à 16h, Salle Guillaume de Nogaret Espace Pitot, Place
du Professeur Mirouze, 34000 Montpellier

salon Arts et Lettres Sèvres-Anxaumont

le 24 novembre 2016

salon Arts et Lettres Sèvres-Anxaumont

20161124-CP-Hauts-de-France-Culture : la Région débat et peaufine son projet

le 24 novembre 2016

20161124-CP-Hauts-de-France-Culture : la Région débat et peaufine son projet

Collectif Quimper CultureS. Le Quartier « s'éteint dans un silence affligeant »/ Le Télégramme/ 22 novembre 2016

le 22 novembre 2016

Collectif Quimper CultureS. Le Quartier « s'éteint dans un silence affligeant »/ Le Télégramme/ 22 novembre 2016

Le conseil d'administration du Quartier doit se réunir aujourd'hui pour clore définitivement les comptes du centre d'art. À cette occasion, le Collectif Quimper CultureS a souhaité, dans un communiqué, réaffirmer son attachement à l'histoire de ce lieu, sa colère et sa tristesse de le voir, aujourd'hui, dépecé et fermé par la municipalité. « Le Quartier s'éteint dans un silence affligeant. Vingt-cinq années de travail pour faire découvrir celui d'artistes vivants. Vingt-cinq ans de novations, de soutien à la création, rayés de la carte par la simple volonté d'un maire et de sa première adjointe. Les réactionnaires sont arrivés à leurs fins », estime le collectif. Et d'ajouter : « La décision est implacable, la droite quimpéroise "décomplexée" a réussi à supprimer Le Quartier, dans un silence glacé et une indifférence complice qui fait froid dans le dos. Notre bonne ville est aujourd'hui amputée de l'un de ses pôles culturels les plus novateurs. Une équipe professionnelle est laminée et aujourd'hui au chômage. Un centre culturel jugé trop élitiste, alors qu'il ouvrait grandes les portes aux enfants des écoles, aux ateliers découvertes, est détruit.

Et ce sont encore les publics les plus fragiles qui n'ont pas, naturellement, accès à l'art contemporain, qui vont payer le prix de la vision étroite et populiste du maire et de sa première adjointe ».

« une âme est morte »

« La paresse intellectuelle et la médiocrité auraient-elles gagné ? La culture spectacle, de l'audimat et du compromis lénifiant, de la frilosité, voire de la peur serait-elle la règle aujourd'hui à Quimper ? », s'interroge le collectif avant de poursuivre : « Nous ne le croyons toujours pas. Mais ce qui est certain, c'est qu'une âme est morte. Celle-là même des créateurs, dont l'on n'a pas voulu ». Il se désole par ailleurs que : « Par l'incurie et l'indifférence d'une municipalité, la mémoire du Quartier a dû se réfugier aux archives de la critique de Rennes, au Centre d'art de Kerguéhénnec, dans le Morbihan, ou à Passerelles, le centre d'art contemporain de Brest ». « Des arguments financiers justifiant un tel gâchis ? Il n'y en a pas, car le Quartier termine son année 2016 avec un budget largement excédentaire. Où va aller l'argent du Quartier ? À une association de même type comme le prévoient ses statuts ? Les Quimpérois sont aujourd'hui privés d'une partie de leur histoire culturelle, seront-ils en plus spoliés pour permettre à une municipalité de financer sa politique spectacle ? », conclut le collectif.

 

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Rappelons ci-dessous la déclaration faite en juin dernier par le conseiller municipal communiste Piero Rainero lors de l'annonce de la fermeture du Quartier. Le communiqué du collectif « Quimper CultureS » confirme que cette décision scandaleuse de la municipalité LR de Quimper répond plus à des impératifs idéologiques que financiers.

Le maire de Quimper n'aime pas la création culturelle et l'art vivant.

 

« Ces derniers mois, je me suis élevé à plusieurs reprises au conseil municipal contre les choix politiques et culturels du maire de Quimper qui mettaient en danger l'existence du Centre d'Art Contemporain.

Dénonçant l'amputation des subventions nécessaires à son fonctionnement et la suppression du poste de sa directrice, j'ai interrogé Ludovic Jolivet et ses adjoints sur les menaces de fermeture que ces décisions faisaient peser sur le Quartier.

Il m'a été répondu que ce risque n'existait pas...

Et voilà aujourd'hui l'annonce brutale et sans appel par le maire de la fermeture de ce lieu de culture qui contribue au rayonnement de Quimper, de la Cornouaille, de la Bretagne, et dont la presse nationale se fait l'écho.

Lieu aussi de formation et d'éveil à l'art pour les nombreux scolaires qui le fréquentent. Cette fermeture s'inscrit dans une volonté politique du maire et de son entourage qui n'ont que mépris pour la culture.

En témoignent leurs déclarations fracassantes, visant aussi bien le théâtre pour enfants que les musiques contemporaines, et leur mise en cause systématique du travail culturel accompli depuis des années par les professionnels, les associations, les enseignants.

En portant atteinte à ce patrimoine vivant et créatif, les choix municipaux dégradent l'image de Quimper.

Car ce qui fait l'image de notre ville, Monsieur Jolivet, ce n'est pas l'ouverture des commerces le dimanche que vous voulez imposer aux salarié-e-s, c'est sa riche vie associative et culturelle.

Les raisons budgétaires qu'avance le maire sont à la fois inacceptables et hypocrites.

Inacceptables, car la vie culturelle ne saurait en aucune circonstance être soumise à des critères étroitement financiers de petit boutiquier, encore moins en période de crise sociale et politique comme celle qui traverse notre pays.

Hypocrites, car ce manque de financements invoqué pour le Quartier et plus généralement pour la culture, n'est plus un obstacle quand il s'agit de répondre aux demandes d'associations bien en cour.

Il est clair que la fermeture du Quartier relève plus de critères idéologiques que financiers.

Certes la baisse des dotations de l'État place les collectivités territoriales et leurs élus dans de réelles difficultés pour répondre aux besoins des populations.

Élu communiste, je ne l'accepte pas et je continuerai avec bien d'autres à combattre ces choix désastreux, contrairement au maire de Quimper qui est partisan d'une politique d'austérité encore plus violente et ne s'en cache pas.

Avec mes amis communistes, nous appelons tous les Quimpérois, les Cornouaillais, les citoyens attachés à la culture dans sa diversité, à défendre le Quartier et ses salariés, à exiger l'annulation de sa fermeture.

Je demande la réunion d'un conseil municipal extraordinaire dans les plus brefs délais pour en débattre au grand jour.

J'appelle à la vigilance et à la mobilisation contre toute nouvelle atteinte à la culture, à la liberté d'expression, à la démocratie, au vivre-ensemble.

Piero Rainero

 

 

20161122-CP-Ribécourt-Dreslincourt-Nature, voyage, rêve et conte, au salon du livre jeunesse

le 22 novembre 2016

20161122-CP-Ribécourt-Dreslincourt-Nature, voyage, rêve et conte, au salon du livre jeunesse
 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)