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26 janv.13:00
 
 

Les unions régionales CGT, FO, FSU et Solidaires d’Île-de-France appellent à manifester contre le projet de loi « Macron », lundi 26 janvier 2015 à Paris, premier jour du débat à l'Assemblée nationale.

Les syndicats rappellent leur engagement dans les luttes pour la liberté d’expression et pour la démocratie et font remarquer que « les dangers qui guettent la démocratie se nourrissent de la crise ».

L’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires d’Île-de-France appelle donc à se mobiliser fortement contre le pacte dit de « responsabilité » et le projet de loi « Macron », texte qu’elle juge socialement régressif.

 

Manifestation

contre le projet de loi « Macron »

lundi 26 janvier 2015 à 13 heures

boulevard Haussman à Paris

au niveau de la station de métro Chaussée d’Antin-Lafayette (9e arr.)

Car au départ de Montataire • Contactez l'UL CGT du Bassin creillois

03 44 25 42 33 • ulcgt.montataire@free.fr

 

tract de l'intersyndicale (version pdf)

Contre le projet de loi Macron

Des millions de citoyens se sont rassemblés pour condamner les odieux attentats commis contre des journalistes, des salariés, des citoyens. Partout, la mobilisation est utile pour défendre les libertés d’expression et la démocratie. Les dangers qui guettent la démocratie se nourrissent de la crise qui sévit depuis tant d'année dans notre pays et au-delà de nos frontières. C'est pourquoi nous considérons qu'il y a une grande urgence à agir sur la situation économique de la France pour réellement lutter contre l’exclusion sociale, terreau des désespoirs les plus inquiétants. C’est pourquoi il est nécessaire de défendre les acquis sociaux et d’obtenir une autre distribution des richesses produites.

C’est pourquoi, nous contestons le Pacte de Responsabilité voulu par le Président Hollande. Après les réformes régressives de l’ANI du 11 janvier 2013 (recul sans précédent du droit du travail !) et la contre-réforme des retraites, le gouvernement maintient sa politique de cadeaux au patronat et de casse des conquêtes sociales sous prétexte de diminuer le « coût du travail ». Ce Pacte de Responsabilité dispense les patrons des cotisations sociales des entreprises destinées à la branche famille, cela représente 35 milliards d’euros !

Aujourd’hui, le projet de loi Macron porté par le gouvernement entend une nouvelle fois, répondre aux exigences du MEDEF et participe complétement à la mise en œuvre du Pacte de Responsabilité voulu par l’Union Européenne !

Le projet de loi Macron, ce texte régressif, mélange en un seul projet de loi de multiples problématiques. Il conduirait au final à déréglementer de nombreux secteurs de l’économie : travail du dimanche, travail de nuit, libéralisation du transport de voyageurs par cars avec l’impact que l’on imagine sur l’environnement, faciliterait les licenciements et affaiblirait la justice prud’homale, etc...

A contrario, Il y a urgence, pour sortir de la crise et des difficultés sociales, à augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux, à développer les services publics afin de répondre aux besoins de la population avec une relance de l’emploi public, investir dans les infrastructures pour rendre le transport ferroviaire moins cher et plus performant, à investir dans l’emploi, la formation professionnelle et initiale et gagner une réelle réduction du temps de travail pour créer de l’emploi, à obtenir des droits nouveaux et réels pour les salariés dans les entreprises.

Dans ces conditions, les unions régionales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES proposent aux salariés de poursuivre la lutte contre le Pacte de Responsabilité, mettre un coup d'arrêt à ces politiques, qui nous enfoncent chaque jour un peu plus dans l’austérité, de se mobiliser et de se faire entendre : Lundi 26 janvier, premier jour du débat à l’Assemblée Nationale contre le projet de loi Macron.

 

Communiqué de l'UL CGT du Bassin creillois

La situation économique continue de se dégrader : augmentation du chômage, de la précarité…

Pourtant le gouvernement s’obstine dans ses choix politiques et économiques : l’austérité pour les salariés, des milliards pour le patronat comme ce fut le cas avec le Pacte de responsabilité !

Le Pacte de responsabilité c’est « un cadeau » de 35 milliards pour le patronat (suppression de cotisations sociales de la branche famille) et 50 milliards de restriction sur les budgets publics. Ainsi des plans d’économies sont mis en œuvre au détriment des dépenses de santé, des hôpitaux, du remboursement des médicaments, de la remise en cause des services publics….

Cela est inacceptable alors que les employeurs bénéficient déjà de plus de 220 milliards d’exonérations ou d’aides publiques.

Aujourd’hui, avec le projet de loi Macron le gouvernement répond une nouvelle fois aux exigences du MEDEF, du grand patronat. Avec le projet de loi Macron il s’agit de « libéraliser » ou dérèglementer de nombreuses professions comme l’ont dénoncé les professions règlementées (notaires, personnels de tribunaux, huissiers….)

Au delà de la remise en cause des professions règlementées, les régressions sociales ressortant de ce projet de loi sont notamment les suivantes :

  • la remise en cause des conseils des prud’hommes avec notamment la mise en place de juges professionnels au détriment des juges prud’hommes élus
  • l’instauration d’un arsenal disciplinaire à caractère antisyndical… 
  • remise en cause de l'existence même des instances représentatives des salariés CE, CHSCT
  • les Plans de licenciements collectifs seront facilités
  • la libéralisation du travail du dimanche et de nuit se fera au détriment des créations d’emploi et du niveau de salaire, avec des remises en cause de la majoration du travail du dimanche et de nuit. C’est pourquoi les salariés luttent dans l’unité contre l’extension de l’ouverture des magasins le dimanche.
  • la libéralisation du transport de voyageurs en bus entre en contradiction explicite avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur lesquels la France s’est engagée. Après les autoroutes, les aéroports, encore une fois, on privatise les bénéfices.

 

Tous ensemble pour dire « non au projet Macron »

Le lundi 26 janvier, premier jour de débat à l’Assemblée nationale, participez à la manifestation. 

La CGT appelle à « une grève judiciaire », une suspension des audiences, des conciliations, des référés et des départages, à partir du 26 janvier et jusqu'au 8 février, la fin de l'examen de la loi au Parlement.

Agir maintenant, demain ce sera trop tard.

Boulevard Haussmann
Paris 75000
France
48° 52' 42.8808" N, 2° 21' 51.0948" E
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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)