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Sept camarades de l'Oise parmi les 800 participants à l'université d'été du PCF - Les Karellis, du 29 au 31 août 2014

Vous trouverez ci-après les écrits de quelques-uns des sept participants de l'Oise à l'édition 2014 de l'Université d'été du PCF : Annette, Hélène, Sophie et Thierry, qui nous racontent « leur Université d'été ». Certains sont des « abonnés » de cette université, la majorité la découvraient.

Bonne lecture, en espérant que cela vous donne envie de participer à votre tour l'année prochaine !

 

Annette

L’Université d’été du PCF s’est tenue aux Karellis les 29/30/31 août 2014.

Nous étions 6 personnes de la fédération de l’Oise : 2 jeunes du Valois, 2 jeunes de Montataire et 2 moins jeunes du Valois et du Thelle.

Le groupe était agréable, logé dans un bâtiment plus éloigné, car comme nous étions beaucoup, nous ne tenions pas tous dans les locaux de Renouveau. Certaines fédérations étaient donc regroupées dans des unités plus petites et donc plus conviviales (temps de repas).

Les temps de travail et de réflexion regroupaient les intéressés, autour de thématiques, dans des salles de tailles différentes. Les mêmes thèmes se retrouvaient tout au long du séjour pour permettre à tous de choisir de participer à des ateliers variés.

Les thèmes :

  • politique
  • nouvelles technologies
  • art
  • sciences et recherche
  • collectivités locales
  • féminisme
  • jeunesse
  • réflexions théoriques sur la politique, la sociologie, la philosophie, l’économie…
  • enseignement
  • travail/industrie
  • écologie
  • enseignement
  • monde (Palestine, Chine…)
  • économie solidaire

Jean Auroux, ancien ministre socialiste sous François Mitterrand, a félicité pour le haut niveau de réflexion de l’Université d’été du PCF, il n’y était jamais venu.

Avec en plus une séance de gymnastique et une piscine pour les courageux, une pièce de théâtre sur Jean Jaurès le vendredi soir et une soirée dansante le samedi soir, nous nous sommes retrouvés autour d’une excellente cuisine servie par des professionnels accueillants et sympathiques. Ces temps d’échanges informels ont réunis des camarades de tout âge, de fédérations de toute la France.

Le groupe de l’Oise était très sympathique et très vivant. Ses membres ont pu s’apprécier, malgré des différences d’âge.

L’Université d’été remotive lorsque la morosité ambiante entraine vers la déprime…

 

Hélène

Nous étions 7 de l’Oise : 4 jeunes (Julie, Romane, Sophie et Thierry) et 3 anciens (Annette, Paul - qui intervenait sur son livre - et moi-même).

Dans ce site magnifique des Alpes, une fois de plus j’ai pu recharger mes batteries : dans différents ateliers mais aussi dans les multiples discussions entre participants, et entre camarades qu’on retrouve à cette occasion. J’ai aussi pris le plaisir d’une soirée théâtre (Rallumer tous les soleils. Jaurès ou la nécessité du combat) et d’un plongeon dans la piscine de plein air.

J’ai participé à 9 ateliers que j’ai choisis parmi un très grand nombre : de la découverte du rôle du hasard dans la mutation des cellules, pour ma culture scientifique, à la manière de construire une mobilisation efficace dans une campagne électorale, en passant par une étude sur l’abstention politique, une conférence d’Antoine Casanova sur les évolutions de l’Église catholique, le retour de Marx dans de nouvelles éditions. Une table ronde a réuni des représentants de toutes les forces de gauche opposées au libéralisme brutal de Hollande-Valls : ils ont dit comment ils voyaient un processus de convergence et de rassemblement.  Bien sûr la Palestine a été très présente dans cette université : un atelier s’est interrogé « quelles sont les actions les plus efficaces ? » Lors de la soirée festive une camarade a chanté une chanson invoquant la Palestine sur l’air du Potemkine de Jean Ferrat.

Tout était intéressant et deux ateliers en particulier. Francis Wurtz est intervenu  pour nous démontrer qu’il y a « Une réponse de gauche à la mondialisation » qu’il définit entre autres comme une interdépendance entre les États. Celle-ci n’abolit pas leur souveraineté et elle crée la possibilité de coopérations sur de grandes questions : climat, sûreté nucléaire, biens communs de l’humanité, sécurité humaine, migrations. Les luttes, l’intervention citoyenne permettent d’avancer vers des solutions solidaires.

J’ai bien apprécié aussi la confrontation entre deux conceptions de l’émancipation du travail. Bernard Friot  imagine un projet qui s’inspire de l’existant : la Fonction publique et la Sécurité Sociale échappent à la logique du marché capitaliste. Il propose un salaire à vie dès l’âge des études jusqu’à la mort, abolissant ainsi le marché du travail capitaliste et le profit. On affecterait tout le produit des richesses produites par les travailleurs aux salaires, à l’investissement productif et à des services publics gratuits. Jean-Christophe Le Duigou pense qu’on doit inscrire les luttes revendicatives actuelles dans le projet à long terme. Les conquêtes sociales de 1945 ont émergé dans un contexte particulier et un rapport de forces favorables, différents aujourd’hui. Il importe de rompre avec le mode de production capitaliste, de recréer des solidarités au sein du salariat.

Tout cela m’a fait réfléchir et donné envie de me replonger dans l’action.

 

Sophie

L’Université d’été du PCF réunit des personnes venant de toute la France, de tous horizons confondus et surtout de tout âge. C’est ce qui en fait sa beauté, sa richesse.

Le lieu choisit pour passer ces trois jours tous ensemble est lui aussi pourvu d’une grande richesse. Ce Village Vacances n’a pas oublié de préserver son paysage, et son caractère associatif lui donne un aspect unique et très attractif. On est ici avec les membres du personnel comme on peut être dans sa famille puisqu’ils sont très accueillants, chaleureux et à l’écoute. Ils ont d’ailleurs fait en sorte que nos repas se déroulent en toute convivialité. Le dernier soir fut plutôt festif avec, dès le repas, de petites improvisations de chants de la part de nos camarades pour finir sur la piste de danse !

Mais il n’y a pas que ces moments qui nous ont marqués ! Bien évidemment, les différentes conférences proposées ont été le moteur de grandes discussions. Je me suis plus attardée le premier jour sur les questions scolaires, qui sont très présentes en ce moment avec la nouvelle réforme. On ne parle pas que de justice sociale mais également de l’économie de la France avec la question de l’augmentation des qualifications. L’allongement de la scolarité obligatoire permet d'étendre la culture générale commune sur un plus grand nombre d'année mais doit aussi permettre le développement de l’individu c’est-à-dire son émancipation et son épanouissement. C’est une proposition phare qui nous a été présentée là en rajoutant une nouvelle visée à l’école.

Pour le deuxième jour à l'Université d'été, je me suis dirigée vers des conférences ayant pour but d'aider les militants à organiser des événements, les médiatiser et celles nous expliquant l'organisation à avoir lors de campagnes électorales. Il n'était pas ici question de donner une solution ''miracle'' mais d'échanger nos vécus, nos expériences entre les différentes sections afin de nous permettre de trouver notre propre route vers la réussite à travers toutes ces idées.

J'ai également apprécié la conférence de Bernard Friot, sur l'émancipation par le salaire qui a su redonner de l'espoir avec un projet qui a pour but d'en finir avec le profit en généralisant la cotisation comme mode de financement de l'investissement sur le modèle de la cotisation maladie et de ce fait d'en finir avec le marché du travail. La cotisation est une alternative au profit et au salaire et non une ponction du capital. C'est une alternative à la pratique capitaliste de la valeur.

Malheureusement, je n'ai pas pu assister au discours de clôture de Pierre Laurent car les horaires de train pour le retour ne correspondaient pas. Mais heureusement, étant disponible sur internet j’ai pu regarder la vidéo à mon retour. Ce fût une expérience très enrichissante, permettant aux communistes de se retrouver et de dialoguer ensemble. Personnellement, tout cela m'a donné envie de m'investir bien plus encore dans la vie du PCF !

 

Thierry

Tout d'abord je me présente je suis Thierry, nouvel adhérent du PCF, depuis début 2014.

On m'a proposé de participer à l'Université d'été que je ne connaissais pas du tout.

À mon arrivée, j'ai découvert le site des Karellis, un endroit exceptionnel.

J'ai participé à plusieurs ateliers, tous aussi intéressants les uns que les autres, dont un en particulier avec la confrontation entre deux intervenants sur l'émancipation du travail.  

J'ai aussi pu rencontrer les camarades de l'Oise et des autres départements avec lesquels j'ai pu discuter sur différents thèmes.

Tout cela m'a donné l'envie de continuer mon action et plus encore !

 

 

Sept camarades de l'Oise parmi les 800 participants à l'université d'été du PCF - Les Karellis, du 29 au 31 août 2014

Université d'été du PCF - Ré-écoutez les interventions !

Université d'été 2014

Discours de clôture par Pierre Laurent

Le livre de Paul Cesbron est paru !

Essai « Aux sources de la démocratie sanitaire » de Paul Cesbron

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)