Crépy devient une ville pour couches sociales aisées : les résidences privées poussent sur les friches industrielles et au centre ville, pendant que des centaines de demandes de logement social restent en souffrance. La municipalité de droite fait divers cadeaux au privé.
Face au désarroi de notre peuple, battre la droite nécessite un programme alternatif fort et un rassemblement solide à gauche.
Des camarades déclarent qu’on ne peut pas s’allier au plan local avec des socialistes qui soutiennent la politique du gouvernement.
D’autres disent que l’intérêt des gens c’est d’avoir une municipalité de gauche et que pour gagner il faut l’union de toute la gauche.
D’autres insistent sur l’importance de la visibilité d’un même programme des communistes au plan national, ce qui sera le cas.
Les deux élus communistes Jean-Yves et Pierre-Marie ont participé en bonne entente au groupe de gauche conduit par le socialiste J. Furet.
Mais sur le terrain de la lutte pour l’emploi ou pour la réhabilitation des HLM, on n’a vu que les communistes et le Front de gauche en action avec leurs élus.
L’expérience de l’union avec le PS a été amère, sur le programme et la constitution de la liste tout a été fait pour évincer et censurer le PCF.
Les adhérents de Crépy vont choisir entre :
une liste de rassemblement à l’initiative du Front de gauche
une liste d’union avec le PS et les Verts mais sans les autres militants du Front de gauche