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Osez le féminisme - Appel « Femmes ne battons pas en retraite, battons-nous pour nos retraites ! »

Osez le féminisme - Appel « Femmes ne battons pas en retraite, battons-nous pour nos retraites ! »

 

Aujourd’hui, la pension moyenne des retraitées est de 930 € mensuels en droits propres contre 1600 € pour les hommes ; les femmes perçoivent en moyenne une pension inférieure de 42 % à celle des hommes ; 2 retraités pauvres sur 3 sont des femmes ; parmi les femmes parties à la retraites en 2011, 25 % ont attendu 65 ans ou plus pour éviter la décote contre 15 % des hommes.

Cette situation est intolérable parce que profondément injuste. Alors que les femmes sont en moyenne rémunérées 27 % de moins que les hommes, notre société ne se donne ni les moyens d’atteindre l’égalité professionnelle, ni ceux de combler les inégalités au moment de la retraite. Pire, les réformes successives, en allongeant la durée de cotisation, en augmentant la décote et en relevant l’âge légal de départ ont encore dégradé la situation des femmes.

Nous savons qu’une autre réforme est possible : une réforme plus juste pour tou-te-s et particulièrement pour les femmes.

 

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Femmes : ne battons pas en retraites, battons-nous pour nos retraites !

Le martèlement d’un discours conférant à l’allongement de la durée de cotisation un caractère prétendument inéluctable ne saurait nous faire rejoindre les rangs des fatalistes. En effet, nous ne pourrions nous résoudre à ce que les femmes subissent la double peine des carrières morcelées et d’une fin de vie précaire et nous savons qu’une autre réforme est possible : une réforme plus juste pour tou-te-s et particulièrement pour les femmes. Nous demandons :

- la mise en place d’outils efficaces pour lutter contre les inégalités salariales ;

- la surcotisation des salaires à temps partiel sur la base d’un salaire à temps plein, surcotisation entièrement à la charge des entreprises, afin d’éviter que les salaires partiels ne se transforment en retraites partielles ;

- la suppression de la décote qui n’est rien d’autre qu’une double peine affectant en premier lieu les femmes ;

- la revalorisation des basses pensions et des minima de pension afin qu’aucune pension ne soit inférieure au seuil de pauvreté ;

- la prise en compte des années de formation et d’insertion dans la durée d’assurance validée ;

- l’amélioration des avantages familiaux afin qu’ils compensent mieux l’impact des interruptions de carrières sur les salaires.

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