Fédération de l'Oise

Nous reproduisons ici l'hommage rendu au nom de la section de Clermont-Liancourt du Parti communiste français par Denis Dupuis, maire de Breuil-le-Sec, à notre camarade Daniel Ketels, lors de ses obsèques le 18 août.

Mesdames, Messieurs,

Chère Marie-Paule,

Chers Laurence et Lionel,

Je veux simplement compléter l'intervention d'Amand avec quelques mots sur l'engagement citoyen de Daniel, sur ses convictions qui l'ont amené à être membre pendant plus de 35 ans du même parti que moi, le Parti communiste français, auquel il sera resté fidèle jusqu'à la fin de ses jours. Communiste de cœur depuis toujours, nous tenons avec la section de Clermont-Liancourt à lui rendre hommage aujourd'hui.

On n'est pas membre de ce parti pendant tant d'années sans en partager les valeurs d'humanisme, de travail et de solidarité et c'est bien celles-ci que Daniel a porté toute sa vie. Il a donc milité, distribué des tracts aux portes des entreprises, du CHI, de Basf entre autres, tracté dans les boîtes aux lettres, collé des affiches, tenu un point de vente du muguet à Breuil avec son frère Joseph quelques années de suite. Il participait à toutes les manifestations de notre section et on pouvait aussi se croiser à la Fête de l'Humanité où il se rendait en famille. Il était très assidu aux réunions où il n'hésitait pas à s'exprimer, il n'était pas toujours d'accord et dans ce cas, il savait clairement le faire savoir. Je me souviens que quand j'ai été élu la première fois il y a quinze ans, il m'avait dit que je prenais sa suite et Amand me rappelait tout dernièrement que c'était lui qui lui avait proposé de me contacter pour cette élection municipale. Il fut très heureux quand les circonstances électorales m'ont amené à prendre la responsabilité d'adjoint, fonction que Daniel n'avait pas pu exercer lors des ses trois mandats successifs. Il était encore plus fier évidemment quand six ans après je suis devenu maire et il a toujours été pour mon équipe un soutien sans faille.

Nous avons donc au fur et à mesure des années créé des liens d'amitié basés sur les respect et la confiance et d'était toujours un plaisir pour moi que de discuter avec lui de la vie de Breuil ou de politique générale.

Daniel était du côté des plus modestes, de ceux qui se lèvent tôt et travaillent dur, ce qu'il a d'ailleurs toujours fait. Il était populaire au sens noble du terme, c'est-à-dire proche des gens simples. Alors évidemment, tous ceux qui le connaissaient savent qu'il n'était pas non plus un saint, ça tombe bien, il n'aurait surtout pas voulu en être un.

Aujourd'hui, dans ces circonstances douloureuses et alors que Daniel est arrivé au bout de son chemin, il nous restera le souvenir d'un homme bon, courageux, d'un honnête homme.

Je perds un ami et un camarade.

Adieu Daniel, nous ne t'oublierons pas.