Le lundi 29 mars, le gouvernement présentera son projet de loi « climat et résilience », à l’Assemblée nationale, censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Ce texte de loi est bien en deçà des objectifs fixés par l’assemblée citoyenne. En l’état, il ne permettra pas d’atteindre la baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre.
Les mesures les plus structurantes proposées par la Convention concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien ou de la publicité, l’abandon du CETA et le renforcement du droit environnemental sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance.
Alors que certains pays ont revu à la hausse leurs ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la France laisse le peloton des nations les plus vertueuses s’échapper en n’étant pas capable d’accélérer, elle aussi, le mouvement !
Au début du mois de février, la justice a condamné l’État pour inaction climatique. Le tribunal de Paris a reconnu la responsabilité de l’État français dans la crise climatique, et jugé illégal le non- respect de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre et le juge responsable de préjudice écologique.
Face à ces réalités et un texte loin des enjeux liés au réchauffement climatique, plus de 500 organisations ont organisé près de 200 marches le dimanche 28 mars, à la veille de la présentation de ce texte par le gouvernement à l'Assemblée nationale.
Dans l'Oise, les communistes ont soutenu et participé à la marche pour le climat organisée à Clermont par le Collectif de l'Oise pour une vraie loi climat, direction le Parc du Châtellier où ont eu lieu des prises de parole. Près de 500 personnes ont ainsi poussé un cri :
Propositions des communistes
Enclenchons dès aujourd'hui la révolution écologique