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La reprise scolaire s’est faite dans des conditions déplorables, seulement pour une petite partie des enfants. Et rien n’est prévu pour que la rentrée de septembre se passe autrement !
Nous devons nous faire entendre pour que la rentrée de septembre puisse se passer dans de bonnes conditions et pour obtenir une réorientation profonde des politiques éducatives.
Les communistes de l'Oise se mobilisent comme partout ailleurs, à l'exemple ici de nos camarades du Nord-Compiégnois portant leurs revendications devant les établissements scolaires de leur secteur, ou bien enore celles et ceux de Creil.
À mercredi prochain, pour exiger un plan d'urgence pour l'éducation et pour que la rentrée scolaire se passe dans les meilleures conditions en septembre prochain !
Moi aussi je participe !Je lis le mode opératoire (colonne à droite) pour donner le plus de force à mon message #UrgenceEducation ! |
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L'épidémie du Covid-19 a mis en avant le besoin d'une réorientation de notre société actuellement basée sur la marchandisation. L'école doit être reconnue comme un bien commun indispensable à toutes et tous.
En ce sens, l'attitude de Macron et de son gouvernement est encore plus irresponsable : l’annonce d'une date de réouverture des écoles ne s'accompagne d'aucune véritable politique pour rendre cette reprise possible ! L'État se défausse sur les collectivités territoriales et sur les familles. À chacun de bricoler avec les moyens du bord, quitte à provoquer une relance de l'épidémie... Pourtant, l'argent existe : le gouvernement trouve des milliards pour renflouer les grands industriels, mais pas pour garantir de bonnes conditions d'enseignement et d'apprentissage pour tous les enfants ?
Pire, le gouvernement cherche à instrumentaliser la crise sanitaire pour imposer son projet pour l'éducation : une école à la carte, différente d'un territoire à l'autre, d'un·e élève à l'autre. Si le 11 mai, seul·e·s les enfants qui n'ont pas d'autre choix retournent à l'école, comment croire qu'il en sera autrement en septembre ? Si nous ne faisons rien maintenant, si nous ne créons pas rapidement les conditions d'une rentrée de qualité pour toutes et tous, alors petit à petit, nous nous habituerons à considérer que le service public d'éducation nationale est une école au rabais, pour celles et ceux qui n'ont pas d'autre choix. Et toutes les familles qui le peuvent chercheront d'autres solutions, ailleurs, dans le privé, en mobilisant les ressources familiales ou en ayant recours à l'enseignement à distance.
Si, dans l'immédiat, les établissements scolaires doivent rouvrir, ce n'est que pour permettre de réels apprentissages et non pour être un mode de garde en direction des enfants des familles qui n'ont pas d'autre choix que de retourner travailler. C'est à l'école qu'on apprend et qu'on progresse, avec l'ensemble des élèves et des adultes dont c'est le métier.
La crise sanitaire a montré à quel point nous avons besoin d'un système éducatif de haut niveau, commun à tou·te·s les citoyen·ne·s de demain, pour faire face aux défis de l'avenir.
Notre école est en crise : l'interruption scolaire a mis en exergue et à amplifié les inégalités scolaires vécues depuis de longues années. Face à cette crise, Macron et son gouvernement proposent une réponse simple : en finir avec l'objectif d'égalité. Nous voulons au contraire construire un changement radical de politique, pour construire une école commune, pour toutes et tous : une école gratuite dans laquelle les enfants sont à égalité, faisant le pari que tou·te·s les jeunes sont capables d’atteindre un haut niveau de formation, de culture et de savoir, permettant à toutes et tous de maîtriser leur destin, individuel et collectif.
Cette période, qui a des conséquences sur l'ensemble de la société, dans tous les domaines, pose avec encore plus d’acuité la question centrale du rôle de l'école. Comment peut-elle donner aux citoyennes et aux citoyens de demain les moyens d'agir sur leur avenir, celui de leur pays, celui de la planète ? Cette réflexion ne peut être séparée de la lutte pour une société plus juste car cela, seulement, permettra d'une part aux apprentissages de ne plus être un enjeu de réussite et de survie personnelles et d'autre part, la construction d'une société du XXIe siècle au service de toutes et tous.
Nous proposons un plan d’urgence pour l’éducation à décliner en trois temps : des mesures nécessaires à la réouverture des écoles pour toutes et tous et qui doivent intervenir le plus vite possible ; des mesures à prendre d’ici la rentrée de septembre pour entamer une réorientation profonde des politiques éducatives ; et des mesures de moyen terme, visant à construire une politique éducative en rupture avec les logiques qui nous ont conduits à la crise.
Il se décline en 17 propositions que nous versons au débat.
Comment ne laisser personne sur le bord du chemin à l’issue de l’interruption scolaire ? Il ne suffit pas de réduire les effectifs, il va falloir aménager les programmes et les pratiques. Nous faisons pleinement confiance aux enseignant·e·s, à leur inventivité, à leur professionnalisme : encore faut-il leur donner les moyens de faire évoluer leurs pratiques pour permettre la réussite de tous les jeunes.
Après des années de mensonges, de mépris, de maltraitance, il n’y aura pas de mesures d’urgence pour l’école sans l’implication de l’ensemble des acteur·rice·s : personnels, jeunes, familles, élu·e·s, associations partenaires...
Après des années de crise, notre école a besoin d'un changement de politique autour de deux objectifs essentiels : égalité et émancipation. Nous invitons l'ensemble des acteur·rice·s de l'éducation, et plus largement l'ensemble de la société, à construire le système éducatif dont nous avons besoin : pour en finir avec les inégalités à l'école ; construire et transmettre une culture commune de haut niveau ; pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de demain de maîtriser les choix qui engagent leur avenir et d'agir sur le monde.
Mode d’emploi à diffuser largement :
Suggestions de slogans :