Le Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux publics de Creil et de Senlis appelle à un
Rassemblementà l'occasion du conseil de surveillance du GHPSO (Groupement Hospitalier Public du Sud de l'Oise) mardi 3 octobre 2017 à 17h30devant l'hôpital de Senlis |
Le comité tiendra plus tôt dans la journée une
Conférence de pressemardi 3 octobre à 15 heuresCentre des Rencontres à Creil |
L'Agence Régionale de Santé (Lille : loin, très loin…) n'a pas d'autre fonction que de réduire les dépenses de Santé Publique.
Pour Creil et Senlis, cela veut dire de diminuer le nombre de lits (l'accueil des malades, des futures mamans et de leurs bébés) et le personnel correspondant.
Cela signifie également écourter les durées d'hospitalisation (D.M.S.) et souvent, quelles que soient les circonstances.
Résultats: dégradation progressive des capacités sanitaires de ces deux hôpitaux… diminution de leur activité et pour justifier ce que les Directions prétendent combattre, enfoncement dans la dette.
Ainsi de pôle hospitalier de qualité, prometteur d'un bel avenir, voici l'Hôpital de Creil en cours d'appauvrissement et menacé de perdre son pôle Mère-Enfant (Maternité et Néonatalogie), alors que ses transformations récentes (plus de 100 millions d'euros) étaient destinées à permettre sa modernisation et à répondre aux besoins en périnalité du Sud de l'Oise !
C'est purement et simplement scandaleux en raison de la casse délibérée de nos hôpitaux publics et du gâchis financier entrainé par cette volonté.
Alors que l'A.R.S., la Direction de nos deux hôpitaux, les médecins, l'ensemble du personnel déplorent l'indignité du traitement imposé à nos malades arrivant aux Urgences, en dépit du dévouement et du professionnalisme des soignants, les engagements de l'administration de transformer ce Service n'ont pas été tenus.
Creil et Senlis connaissent un délabrement, mis sur le compte d'un déficit financier (organisé) et du manque de médecins (tout aussi délibéré !, réduction du nombre d'étudiants formés depuis 40 ans !!), comme la majorité des hôpitaux publics.
Les hôpitaux privés s'en réjouissent et se permettent d'accumuler les bénéfices (confère les chiffres publiés par la plupart des banques de données).
C'est odieux !
Nous devons nous y opposer avec la plus grande détermination : les hôpitaux publics sont nos hôpitaux, nul n'a le droit d'y porter atteinte. Nous avons le devoir de les défendre et de lutter pour leur développement.
Nous appelons le même jour, 3 octobre, à un :
( dit « site de Senlis du GHPSO »),
à l'occasion de la réunion (très importante) du Conseil de Surveillance des hôpitaux de Creil et de Senlis.