La date n'a pas été choisie au hasard : c'est le jour-même de la rentrée parlementaire, le mardi 27 juin, que des rassemblements à l'appel de plusieurs syndicats ont eu lieu en France pour adresser un message clair au gouvernement et à sa majorité parlementaire : la casse programmée des conquis sociaux et du Code du travail par ordonnances ne se fera pas sans riposte.
Dans l'Oise, deux rassemblements étaient organisés à Beauvais à l'appel de l'UL CGT et à Compiègne à l'appel des UL CGT-FO-FSU pour marquer le coup et donner rendez-vous pour de prochaines échéances.
À Paris, à l’appel des unions régionales de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires et de l’Unef, c'est à quelques pas de l’Assemblée nationale que plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, sur l’esplanade des Invalides. « Cette mobilisation est une étape importante de la bataille contre un projet de loi dont les contours se dessinent peu à peu et auquel les organisations syndicales n’ont pas été associées, contrairement à ce que certains disent », a indiqué Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui prévient d’ores et déjà qu’à un été placé sous le signe de la mobilisation succédera une rentrée sociale particulièrement offensive.
« C'est tout un symbole de voir le mouvement social contester la politique d'un gouvernement qui veut se passer du débat parlementaire, précisément le jour où s'ouvrent les travaux à l'Assemblée nationale », note Marie-George Buffet. La députée communiste, présente aux côtés des parlementaires PCF dont Pierre Laurent, y voyant là le signe « que les salariés ne laisseront pas passer une nouvelle casse du Code du travail ».
Les députés communistes mobilisés à l’Assemblée nationale contre les ordonnances Macron
Casse du CDI, conditions de travail dégradées, baisse des salaires, licenciements facilités, instances du personnel affaiblies... voilà quelques-unes des conséquences gravissimes des ordonnances programmées par Macron. Ce projet, qui s’inscrit dans la continuité de la loi El Khomri, les Français l’ont déjà rejeté. Mobilisons-nous pour le mettre en échec !
Les députés communistes s’engagent pour :