Saint-Denis, le 13 septembre 2016
Chère Françoise, chers amis et camarades,
La disparition de Jean-François, terrassé par une crise cardiaque, nous accable. C’est une douleur de savoir qu’une vie si précieuse s’est envolée durant l’un de ces trois jours de fête.
Dans ce moment difficile, j’adresse à sa famille nos pensées les plus fraternelles et solidaires.
Cette douleur contraste amèrement avec l’intense bonheur d’une foule réunie grâce au travail et à l’engagement de centaines de camarades qui, à l’image de Jean-François, n’ont compté ni leur temps ni leur énergie pour permettre à la fête de se monter et de se dérouler dans les meilleures conditions. Notre tristesse, celle de toutes les équipes de la fête de l’Humanité, est à la hauteur de l’émotion qui a gagné ses amis et camarades, ceux des Yvelines qu’il a côtoyés dans sa jeunesse ou, plus récemment, dans l’Oise. L’hommage qui lui a été rendu dimanche sur la petite scène fut un moment intense de communion et de camaraderie.
Nous nous inclinons devant la mémoire d’un homme trop tôt disparu qui a fait de sa vie un engagement permanent pour faire vivre et pour partager nos beaux idéaux, chaque année à la Fête de l’Humanité, comme dans les multiples initiatives prises par son parti, le Parti communiste français, et au sein du mouvement associatif.
Jean-François mêlait des activités essentielles liées à l’accueil-sécurité ou le montage des stands tout en contribuant à la réussite des initiatives menées tout au long de l’année par son parti en organisant notamment les journées à la mer pour les familles populaires de son département ou en participant aux réunions politiques. Ce mélange faisait la grandeur et la singularité de son engagement.
Les chevilles ouvrières comme Jean-François sont des militants indispensables et précieux qui permettent à nos causes et à nos idées de se frayer un chemin dans la société. C’est une fierté d’avoir compté dans nos rangs cette force militante, cette humilité, cette humanité.
Jean-François faisait également partie de ceux qui, par une lecture régulière et la diffusion militante de nos titres, ont permis à l’Humanité de vivre et de se développer.
Gageons, en l’honneur de son souvenir, que la relève saura être à sa hauteur : une hauteur d’âme et d’engagement.
En ces moments douloureux, j’adresse à sa famille, ainsi qu’à l’ensemble de ses amis et camarades de la fédération de l’Oise et de l’ensemble du Parti communiste, en mon nom personnel et au nom de l’ensemble des équipes de l’Humanité, mes respects et mes condoléances attristées.
Patrick Le Hyaric
Directeur de l’Humanité
