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Tract de campagne de la liste Front de gauche l'Humain d'abord « Nous voulons l'Humain d'abord » - Crépy-en-Valois, élection régionale Nord-Pas-de-Calais, 5 novembre 2015

 

À votre santé !

La menace de fermeture de la Maison médicale de Crépy, faute de nouveaux médecins pour remplacer ceux qui partent en retraite, souligne la faiblesse de la couverture médicale dans le sud de l’Oise, dans nos cantons de Nanteuil et Crépy.

Pourquoi cette pénurie de médecins qui va s’aggraver ?

Parce que pendant des décennies les gouvernements successifs ont réduit volontairement le nombre de places pour la formation des étudiants en médecine dans le but de faire des économies... sur notre santé.

Comment faire dans notre région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la plus en retard sur les questions de santé ?

Parce que nous avons le souci de l’humain d’abord, nous nous battrons pour que le nombre de places pour la formation des étudiants en médecine, le numerus clausus, passe à 10 000 (7 500 aujourd’hui).

Parce que notre région est sous dotée, nous exigerons de l’État qui est maître de la répartition sur le territoire, de procéder à un rattrapage dans les régions déficitaires en attribuant plus de places d’internes dans les hôpitaux.

Pour résoudre au plus vite le problème, notre liste l’Humain d’abord inscrit dans son programme : la mise en place de contrats entre les étudiants en médecine et la Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, afin de favori- ser leur implantation et de maintenir une présence sur l’ensemble du territoire régional, et des mesures immédiates pour favoriser l’installation des professionnels de santé : logement, primes, rémunération.

Des migrants médecins

À l’heure actuelle, heureusement que des médecins venus de l’étranger viennent combler une partie de notre déficit en médecins (dans les hôpitaux et en ville) ! Parmi les migrants qui arrivent en Europe, il y a des médecins, des avocats, des ingénieurs et bien d’autres professionnels formés chez eux et dont nous manquons actuellement dans notre pays. Loin des images effrayantes et repoussantes qu’on nous impose depuis des mois dans les médias, les étrangers sont des personnes humaines qui ont quelque chose à nous apporter si nous savons les accueillir.

 

 

L’aide à la personne, quoi de plus humain !

C’est pourtant là que l’actuel Maire de Crépy a décidé de faire des économies en fermant le service géré par le CCAS de la ville et en offrant la mission à une association privée.

Alors qu’aucun élu de l’opposition présent au Conseil Municipal de Crépy ne s’est élevé contre cette décision antisociale, Pierre-Marie Jumeaucourt, ancien conseiller municipal PCF-Front de Gauche, a écrit une lettre au Maire dont voici quelques extraits :

Ceci va se traduire par une augmentation importante du tarif des prestations, de 18 à 22 euros de l’heure pour des personnes malades ou âgées dont les revenus sont en général modestes et qui subissent déjà une diminution de l’APA. Nombre d’entre elles vont devoir diminuer le nombre d’heures auxquelles elles avaient recours alors que leur état de santé le nécessite. Comment leur expliquer cette dégradation de leur qualité de vie ?

Quant aux salariées, reconnues pour leur compétence, elles vont subir une baisse brutale de leur salaire et une aggravation de leurs conditions de travail avec l’extension de leur service hors de la commune. En effet, (...) elles se voient proposer un emploi avec moins d’heures de travail, une baisse du taux horaire importante, de 12,20 euros de l’heure à 10 euros et la suppression de leur treizième mois. Ceci fera baisser leur rémunération de plusieurs centaines d’euros par mois si elles acceptent ce « transfert ».

Où est le souci de l’humain dans cette décision ?

 

Mais ce n’est pas tout.

Par ailleurs, vous avez décidé de ne pas renouveler les contrats précaires de dizaines d’agents qui travaillaient depuis longtemps pour la commune. Je voudrais savoir qui va accomplir leur travail et où ces salariés vont en retrouver un alors que la situation sur le marché de l’emploi est tendue.

Où est le souci de l’emploi, du droit au travail ?

Cette équipe municipale fait des économies sur le dos des plus faibles : les personnes âgées, les salariés en contrat précaire, après en avoir fait sur les familles avec les nouvelles activités pédagogiques payantes et l’augmentation du prix de la cantine. Aucun souci de la justice sociale.

 

De la commune à la Région, nous faisons d’autres choix politiques et budgétaires !

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)