Champagne sur les yachts !
Ceinture pour les autres !
En quelques semaines, MACRON a révélé son vrai visage : il est le « PRÉSIDENT DES RICHES »
- nouveaux cadeaux d’impôts pour les plus riches et les grandes sociétés : 5,5 milliards pour les ménages aisés (quasi-suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune) et 5,9 milliards pour les entreprises (nouvelle baisse de l’Impôt sur les Sociétés) ;
- et « en même temps », contributions plus lourdes pour les petits et moyens revenus : hausse de la CSG sur les salaires et retraites ; hausse des taxes sur les carburants ; hausse du forfait hospitalier ; baisse de l’APL ; baisse de la rémunération du Livret A...
Alors que les salariés et les retraités perdent déjà du pouvoir d’achat, le gouvernement refuse de revaloriser le SMIC et les salaires du privé, et le point d’indice des 5,5 millions de fonctionnaires.
Quant à la promesse de suppression (par étape) de la taxe d’habitation, c’est une grosse arnaque puisque les communes compenseront cette perte par des hausses des tarifs ou même la suppression de services municipaux (cantine, centre de loisirs, piscine, médiathèque, bus etc.) !
« En même temps », pour financer les énormes cadeaux aux plus riches, Macron veut amputer les dépenses publiques, de 60 milliards, avec de nouveaux coups contre les Services publics et l’emploi :
- suppression de 200 000 « emplois aidés » dans les communes et les associations ;
- suppression de 120 000 postes dans la Fonction publique (dont 70 000 dans les collectivités locales) ;
- dès 2018, « économies » de 4,2 milliards dans la Santé alors que les hôpitaux publics sont déjà étranglés, et de 3 milliards pour les communes et départements déjà en di culté...
« En même temps », les Ordonnances Macron de démolition du Code du Travail, visent à donner les mains libres aux employeurs face aux salariés :
- un « accord d’entreprise » (avec le chantage à l’emploi qu’on imagine surtout dans les PME de moins de 50 salariés où la signature d’un syndicat ne sera plus nécessaire), pourra imposer des conditions de travail et de rémunérations moins favorables aux salariés que la Loi ou qu’un accord de branche (y compris durée du congé maternité, primes diverses...) ;
- les licenciements seront encore plus facilités (plafonnement des indemnités pour licenciement illégal, délai de recours réduit...) ;
- suppression des CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) ;
- fusion des instances représentatives du personnel (DP, CE et CHSCT) avec moins d’élus, moins d’heures de délégation et donc moins de forces pour défendre les salariés ; négociation sans syndicat dans les PME de moins de 50 salariés et possibilité de référendum décidé par l’employeur ;
- extension des « contrats de chantier » à d’autres secteurs que le Bâtiment pour contourner les embauches en CDI, dérégulation des CDD et de l’intérim.
Tous ensemble, nous les « fainéants »,
disons : « Ça suffit ! »
MARDI 10 OCTOBRE, TOUS DANS LA RUE !
La mobilisation grandit face au mépris de Macron et de son gouvernement.
Après deux premières journées d’action les 12 et 21 septembre « contre les Ordonnances Macron »,
après une journée de manifestations des retraités le 28 septembre,
cette fois-ci, ce sont toutes les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires, CFTC, CFE-CGC, Autonomes) qui
appellent à la mobilisation, avec grèves et manifestations,
le MARDI 10 OCTOBRE
RDV BEAUVAIS, 14h30, devant lycée Félix Faure
Salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités, SOYONS NOMBREUX !
D’autres choix sont possibles !
si on va chercher l’argent dans les bonnes poches
- les 500 Français les plus riches ont une fortune de 600 milliards (2 x le budget de l’État !)
- les sociétés du CAC 40 vont faire 100 milliards de béné ces nets en 2017, un record !
- l’évasion fiscale des grandes sociétés et des riches représente 80 milliards par an (soit plus que le déficit du budget de l’État !) Mais Macron supprime des agents aux Impôts.
si on sécurise les travailleurs
- un système collectif de sécurité d’emploi et de formation, tout au long de la vie, à l’opposé de l’uberisation, avec la création d’un service public de l’emploi, profondément transformé, garantissant les revenus et les droits de chacun-e ;
- la défense et le développement de la Sécurité Sociale avec la généralisation progressive de la prise en charge à 100 % pour tous les soins ;
- le développement des services publics, notamment des transports, de l’éducation, de la santé, de la culture en mettant n à l’austérité budgétaire et aux baisses de dotations aux collectivités locales ;
- de nouveaux pouvoirs des salariés pour en nir avec la toute puissance patronale et des actionnaires.
Face au mépris de Macron et du Medef
contre les salariés, les jeunes, les retraités,
je veux agir pour faire changer les choses :
je rejoins le Parti communiste français.
