Fédération de l'Oise

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20121025-Libération-Ces maires qui veulent faire taire l'agora (distribution sur les marchés)

le 27 octobre 2012

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20121026-Le Monde-Pris entre poncifs et bonnes conscience, le théâtre s'enlise quand il se fait politique

le 27 octobre 2012

20121026-Le Monde-Pris entre poncifs et bonnes conscience, le théâtre s'enlise quand il se fait politique

Olivier Barbarant - Aragon d'hier à aujourd'hui

le 26 octobre 2012

Olivier Barbarant - Aragon d'hier à aujourd'hui

Rares sont ceux qui échappent au fil du temps et à l’oubli, qui continuent à nous parler et parleront aux générations futures. Par sa place dans la littérature, sa sensibilité au monde et à l’art, la force de ses combats, Aragon est de ceux-là.

Le 14 juillet 2012, une matinée lui était dédiée à la Maison Jean Vilar en Avignon, lors de laquelle la comédienne Dominique Blanc a lu des poèmes. Jack Ralite et Olivier Barbarant y ont prononcé chacun une allocution. Cet ouvrage les reprend avec une préface de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français. A l’opposé d’un simple hommage, il révèle la modernité d’Aragon et son apport au temps présent.

 

Olivier Barbarant, né en 1966 à Bar-sur-Aube, est un poète français. Agrégé de Lettres modernes puis docteur ès lettres à l'Université Paris-VII avec une thèse portant sur Louis Aragon. Il a publié plusieurs ouvrages, notamment de poésie, dont l’un a reçu le prix Tristan-Tzara. Olivier Barabarant a également dirigé la publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la collection de La Pléiade.

 

Ouvrages

- Aragon d'hier à aujourd'hui, Arcane 17, 2012 avec Jack Ralite

- Je ne suis pas Victor Hugo, éd. Champ vallon, 2007
- Essais de voix malgré le vent, éd. Champ vallon, 2004
- Temps mort: journal imprécis (1986-1998), éd. Champ vallon, 1999
- Odes dérisoires et quelques autres un peu moins, poèmes, éd. Champ vallon, 1998
- Aragon: la mémoire et l'excès, éd. Champ vallon, 1997
- Douze lettres d'amour au soldat inconnu, éd. Champ vallon, 1993
- Les Parquets du ciel, poèmes, éd. Champ vallon, 1992

Jean d'Ormesson - Tombeau pour un poète (1982)

le 26 octobre 2012

Jean d'Ormesson - Tombeau pour un poète (1982)

 

Vendredi 16 novembre

à 18 h30 : carte blanche à Roland Leroy, ancien directeur de L'Humanité et Jean d'Ormesson de l'Académie française

 

Tombeau pour un poète 

publié dans Le Figaro le 25 décembre 1982

 

Le plus grand poète français est mort. Et un romancier de génie. Et un critique, un essayiste, un polémiste hors pair. Un écrivain universel pour qui tout était possible et qui ne reculait devant rien.

En une période où la poésie hésite entre une tradition qui s'essouffle et une avant-garde qui se cherche, Aragon était sans conteste le premier des poètes français. Le plus éclatant. Le plus populaire. Le plus habile et le plus déchirant. Le plus connu en France et dans le monde entier. Celui qui, à travers le temps et l'espace, couvrait le plus de terrain. Pendant plus d'un demi-siècle, il occupe la scène et domine la situation. De ses débuts jusqu'à sa fin, avec ce nom sonore qui n'avait pas besoin de prénom et qu'il s'était choisi, avec une sensibilité à l'esprit du temps qui touchait au génie, avec des dons stupéfiants, il aura été un mythe, une légende, une sorte d'énigme en pleine lumière.

Du surréalisme au communisme, en passant par le stalinisme et un nationalisme résistant dans la ligne de Rostand et parfois de Déroulède, la trajectoire éblouissante d'Aragon semble s'inscrire d'abord sous le signe de la révolte. Une révolte diverse, contradictoire - et apparemment constante. Le disciple de Breton se change en thuriféraire de Staline. Le poète de l'amour fou - "Oui, je ne songe à rien, si ce n'est à l'amour" - et de tous les délires trouve son chemin de Damas sur la route de Moscou: "Moscou la gâteuse" se transforme soudain sous sa plume en phare de l'histoire et de l'humanité en marche. La révolte débouche sur une double fidélité: à Elsa Triolet et au communisme le plus orthodoxe.

Inébranlable jusqu'à l'adulation sentimentale et au conformisme politique, cette double fidélité est traversée de courants souterrains et de tentations de transgressions. On pourrait aller jusqu'à voir une sorte de libération dans la mort d'Elsa Triolet, et il arrive que le poète se mette à ruer dans les brancards de l'orthodoxie politique. Mais les yeux d'Elsa et la main de Moscou imposent à l'immense écrivain son unité d'éternité.

Brillant, hautain, toujours mobile, provocant, il était capable de tout: du meilleur et du pire. Son prodigieux talent prend les formes les plus stupéfiantes. Le même auteur qui écrivait un célèbre poème constitué d'un seul mot - "Persiennes" - indéfiniment répété est aussi celui qui compose les vers les plus traditionnels et les plus classiques de la littérature contemporaine.

 

        Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire

        J'ai vu tous les soleils y venir se mirer

        Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire...

 

ou :

 

        Au cloître que Rancé maintenant disparaisse

        Il n'a de prix pour nous que dans ce seul moment

        Et dans ce seul regard qu'il jette à sa maîtresse

        Qui contient toutes les détresses

        Le feu du ciel volé brûle éternellement

 

Le même prosateur qui écrit le Traité du style et ce livre magique plein de fantaisie et de rêves qu'est le Paysan de Paris donne un admirable roman historique qui est un modèle du genre: la Semaine sainte, récit de la fuite de Louis XVIII au début des Cent-Jours. La fresque sociale des Communistes et le roman d'amour d'Aurélien, l'un des plus beaux de tous les temps - "la première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide..." - nourrissent les fièvres opposées de Neuilly et de Billancourt. Les Cloches de Bâle ou les Voyageurs de l'impériale décrivent avec allégresse, avec emportement la ruine d'une société, où son adresse narquoise est comme un poisson dans l'eau, et la naissance du nouveau monde qu'il appelle de ses voeux. Il dépeint avec le même bonheur une grève et un dîner en ville, le passage des Panoramas et les usines de l'Oural, tout le mouvement de l'histoire et un brin d'herbe au bord du chemin. Poète et prosateur également inspiré, critique, historien, romancier, polémiste redoutable, révolté de génie et révolutionnaire officiel, coeur d'un Caliban et Ariel, l'homme libre et l'homme enchaîné, le rêveur et le commissaire de la littérature française.

Il avait une sorte de génie au sens à la fois le plus haut et le plus contestable du mot. Le génie de l'imagination et de la soumission, le génie de la mystification et de la fidélité, le génie de la grandeur et de la facilité - et du génie tout court. Il aura été adulé et injurié comme il injuriait et adulait lui-même ceux qu'il croisait sur son chemin. Il avait autant d'ennemis que d'admirateurs - et c'était souvent les mêmes.

Le poète est mort. Qu'il le veuille ou non, il appartient maintenant, n'en doutons pas, au parti communiste. À défaut d'être encore une grande source d'espérance, le parti communiste, à la différence de ses adversaires, sait enterrer ses morts. Force de concervation plus que force d'avenir, il le fera avec éclat. Mais, avec ses ombres et ses lumières, Aragon appartient aussi et surtout à la littérature française. Les militants monteront la garde autour de sa dépouille. Mais, ce qui est plus important, des jeunes gens exaltés se souviendront de lui entre Éluard et Drieu. Ils réciteront ses vers et reliront ses livres tant que la langue française, qu'il maniait comme personne, avec une insolence et une habileté vertigineuses, brillera encore sur le monde.

Il y a des poètes qu'on aime, des romanciers qu'on chérit contre vents et marées, en dépit de tout et de soi. Aragon, vivant ou mort, est un écrivain qu'on admire. Je l'admire plus que personne. Il y a des aspects de sa vie et de sa personnalité que, par respect pour lui, beaucoup préféreront oublier. Peut-être entrons-nous dans un âge où il sera de plus en plus difficile de vénérer en bloc les grands hommes de notre histoire. Aragon, en tout cas, était un écrivain d'une dimension exceptionnelle. Le dernier sans doute des géants de notre temps. Ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas se retrouveront dans le souvenir de ce magicien sans égal, réaliste et lyrique, sentimental et narquois, imprudent et superbe, et jetteront sur sa tombe des lilas et des roses.

 

Jean d'Ormesson

Aragon, d'hier à aujourd'hui

le 26 octobre 2012

Aragon, d'hier à aujourd'hui

 

Rares sont ceux qui échappent au fil du temps et à l’oubli, qui continuent à nous parler et parleront aux générations futures. Par sa place dans la littérature, sa sensibilité au monde et à l’art, la force de ses combats, Aragon est de ceux-là.
Le 14 juillet 2012, une matinée lui était dédiée à la Maison Jean Vilar en Avignon, lors de laquelle la comédienne Dominique Blanc a lu des poèmes. Jack Ralite et Olivier Barbarant y ont prononcé chacun une allocution. Cet ouvrage les reprend avec une préface de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français. A l’opposé d’un simple hommage, il révèle la modernité d’Aragon et son apport au temps présent.

 

 

Éditions Arcane 17

Parution:  2012-10 

Format:  Livre 

Modèle:  66 pages / broché / format 12,5 x 21 

ISBN:  978-2-918721-20-8 

Prix : 7.00€

Acheter le livre en ligne http://www.editions-arcane17.net/?q=node/53

Aragon, aujourd'hui

le 26 octobre 2012

Aragon, aujourd'hui

Le 24 décembre 1982, Aragon disparaissait. 30 ans plus tard le poète, le romancier et le combattant politique continue à nous parler, échappant au fil du temps et à l'oubli. Le PCF à l'occasion de ce trentième anniversaire d'un des géants de la littérature française, a décidé de faire hommage de tout bois.

Pendant un mois, au siège du conseil national du PCF se succéderont des expositions (celles de Mac/Val et « 56 rue de Varennes »), des spectacles musicaux et poétiques, des lectures de textes et des cartes blanches. Parmi les personnes invitées : Roland Leroy, Jean d'Ormesson, Olivier Barbarant, Jean Ristat, Josyane Savigneau, Pierre Juquin, Bernard Vasseur, Valère Staraselski...

-

Programme :

 

 

 

Mercredi 14 novembre à 19h

Inauguration du cycle Aragon, aujourd'hui par Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français,

Vernissage d'une exposition d'art contemporain Des vies à écrire en partenariat avec le Mac/Val - Musée d'art contemporain du Val-de-Marne - où seront exposés : Sylvie Fanchon, Pedro Reyes, Bruno Perramant, Étienne Bossut, Bernard Moninot, Antoinette Ohannessian, Mélik Ohanian, Valérie Jouve.

 

Les expositions

Exposition MAC/VAL dans l'Espace Oscar Niemeyer

Exposition « 56, rue de Varenne » et photographies de Claude Bricage

Les murs de l'appartement parisien d'Aragon étaient décorés d'une multitude de documents punaisés, comme un collage. Le photographe Claude Bricage les a immortalisés. La Maison Elsa Triolet-Aragon a recueilli l'ensemble de ces documents ce qui a permis de reconstituer les murs de la chambre du poète et romancier. Ces photographies ainsi que la reconstitution de la chambre d'Aragon seront exposées à l'espace Oscar-Niemeyer à partir du 5 décembre.

 

Les cartes blanches

Vendredi 16 novembre à 18 h30 : carte blanche à Roland Leroy, ancien directeur de L'Humanité et Jean d'Ormesson de l'Académie française

Mercredi 21 novembre à 20 h : carte blanche à Valère Staraselski, écrivain

Mercredi 28 novembre à 20 h : carte blanche avec Olivier Barbarant, poète et directeur de l’œuvre poétique d'Aragon dans la Bibliothèque de la Pléiade et Josyane Savigneau, écrivaine et journaliste au Monde

Mercredi 5 décembre

Vernissage de l'exposition 56, rue de Varenne et photos de Claude Bricage à 20 h : carte blanche avec Bernard Vasseur, directeur de la Maison Elsa Triolet – Aragon et Pierre Juquin auteur de Aragon, un destin français, tome I

 

Vendredi 7 décembre à 20 h : carte blanche à La Jeunesse communiste avec Julie Morisson, doctorante en lettres, Étienne Dubien, agrégatif en lettres modernes et Guillaume Quashie-Vauclin, doctorant en histoire contemporaine

 

Vendredi 14 décembre à 20 h : carte blanche avec Jean Ristat, poète, romancier, directeur des Lettres françaises et Olivier Barbarant. Ils feront lecture et mise en espace du Voyage d'Italie d'Aragon et de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore

Mercredi 19 décembre à 20 h : La culture et l'art face aux défis d'aujourd'hui, carte blanche Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF, et ses invités.

Discours de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français.

 

Aragon, aujourd'hui - Inauguration avec Pierre Laurent, Daniel Mesguich, Agnès Bihl et Marc Perrone

le 25 octobre 2012

Aragon, aujourd'hui - Inauguration avec Pierre Laurent, Daniel Mesguich, Agnès Bihl et Marc Perrone

par Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français.

Vernissage de l'exposition Des vies à écrire en partenariat avec le Mac/Val - Musée d'art contemporain du Val-de-Marne.

 

Louis Aragon est décédé le 24 décembre 1982. A l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition, le parti communiste organise du 14 novembre au 20 décembre 2012 une série d'événements consacrés à l'une des plus grandes figures de la littérature française contemporaine.

 

 

Réunion du Collectif Culture

le 24 octobre 2012

Réunion du Collectif Culture
A la Maison des communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille

Mardi 13 novembre à 18h

Art et Culture _ Les chemins de l'émancipation

le 23 octobre 2012

Art et Culture _ Les chemins de l'émancipation

Année européenne des citoyens 2013. Intervention de Marie-Christine Vergiat

le 22 octobre 2012

Année européenne des citoyens 2013. Intervention de Marie-Christine Vergiat

Je voudrais tout particulièrement remercier notre rapporteure, mais aussi nos rapporteurs fictifs notamment en LIBE et en CULT [puisque je suis rapporteure pour avis dans cette commission].

J'ai envie de dire : Que de chemin parcouru ! Car, pour le moins, les discussions avec le Conseil, sous présidence danoise, avaient mal commencé.

Il faut dire que la proposition initiale était inacceptable pour le Parlement. 

Nous ne pouvions admettre une Année européenne des citoyens dans laquelle nous n'aurions pas parlé de citoyenneté, de la façon dont les citoyens peuvent être mieux associés au fonctionnement de nos institutions, à la définition des politiques de l'Union, qui leur donne toute leur place, et nous avons encore du travail.

Nous ne pouvions admettre que l'on dise que si le fossé se creuse entre les institutions européennes et ses citoyens, c'est uniquement parce que les citoyens méconnaissent leurs droits en matière de libre circulation. On sait ce qu'il en est.

Le citoyen européen ne peut pas être vu comme un simple consommateur qui méconnait ses droits et à qui on donne rendez-vous tous les 5 ans pour les élections européennes.

L'éducation, la culture ont toute leur place dans ce débat.

J'espère que nous posons là un jalon pour ouvrir le grand chantier de la citoyenneté européenne dans le respect bien évidemment des compétences de chaque Etat membre.   

J'ai un regret : c'est que nous ne donnions pas à cette Année européenne les moyens financiers dont elle en a besoin. 

Merci à la présidence chypriote d'être là et d'avoir intégré la citoyenneté dans ses priorités.

 

 
 
 
 
 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)